L’environnement politique pour une Monnaie Pleine
II Le diagnostic externe.
Il s’agit pour l’entreprise d’étudier l’environnement dans lequel elle évolue afin de détecter d’éventuelles opportunités et de déceler les possibles menaces. Pour cela l’entreprise peut mettre en place une veille stratégique.
PESTEL, 6 lettres pour Politique, Économique, Sociologique, Technologique, Écologique et Légal. . Ce concept est très courant dans le jargon entrepreneurial.
L’environnement externe de la Monnaie Pleine est le système économique capitaliste libéral dirigé par l’oligarchie financière anglo-saxonne qui actuellement interdit son utilisation et qui restera un ” concurrent ” à ne pas sous-estimer lorsque qu’un pays ou plusieurs auront abandonné nos systèmes de pouvoir pour développer à nouveau une civilisation florissante avec une économie prospère dans le cadre de nos Réseaux de Vie.
L’environnement se décompose en différentes parties. La méthode PESTEL est aussi appelée analyse PESTEL ou modèle PESTEL.
sommaire du diagnostic de l’environnement externe d’une Monnaie Pleine (méthode PESTEL)
LA MONNAIE PLEINE EST A NOUS
Deuxième Partie : l’Analyse Stratégique :
II Le diagnostic externe.
Opportunités et menaces dans l’environnement d’une Monnaie Pleine
pour une nouvelle utilisation dans les Réseaux de Vie.
Chapitre 1 L’environnement politique
Ch 1 l’environnement POLITIQUE | Ch 2 l’environnement ÉCONOMIQUE | Ch 3 l’environnement SOCIOLOGIQUE | Ch 4 l’environnement TECHNOLOGIQUE |
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Le combat contre une banque centrale privée Jefferson, Jackson, Lincoln, Kennedy, Maurice Allais met en garde les politiciens les initiatives pour une Monnaie Pleine La menace exercée par l’oligarchie financière anglo-saxonne Pierre Leroux et les associations Karl MARX et les banquiers américains | Économie distributive Libre échange/Protectionnisme le surcoût du Capital le poids des dettes le remboursement des dettes publiques solution pour rembourser les dettes | la paupérisation des populations les inégalités de patrimoine violence des riches, discrédit des élites les villages solidaires Marinaleda, Ungersheim les SEL Services d’Echange Local les Monnaies locales les Monnaies privées | la vente des titres financiers l’économie casino les bourses montent, l’économie est à plat la grande machine à bulles US 5 preuves que la finance est devenue folle la blockchain un bien commun |
Ch5 l’environnement ÉCOLOGIQUE | Ch 6 l’environnement LÉGAL | |
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le réchauffement climatique la transition énergétique, le développement durable l’écologie politique Qu’est ce que l’écologie politique La Convention climat | la monnaie contrôle l’économie la banque centrale crée seule de la monnaie la gestion hors bilan des banques d’affaires la monnaie dans l’Europe médiévale l’Initiative suisse Monnaie Pleine | la monnaie propriété des banques commerciales Glass-Steagall Act, solution de sécurité Augmenter les réserves fractionnaires ” La” solution contre les crises bancaires. |
Ch 1 l’environnement Politique pour utiliser une Monnaie Pleine :
Le choix entre une Monnaie Pleine et sa gestion par les citoyens et leurs représentants ou l’argent dettes créé par les banques centrales privées s’est posé dès la naissance des démocraties ” modernes ” et l’abandon du système monarchique. Ce fût le cas dès l’Indépendance des États-Unis d’Amérique du Nord et la mise en place de la Constitution des USA et ce conflit s’est poursuivi depuis.
L’environnement politique est d’abord une menace puisque les familles de banquiers internationaux ont réussi à imposer leur fausse monnaie et à endetter l’ensemble des économies des nations au niveau mondial, excepté quelques empires qui subsistent et sont autant de faire-valoirs pour légitimer les dépenses faramineuses d’armement, les soutiens aux divers mouvements terroristes et les guerres pour la domination des sources d’énergie et l’organisation des guerres qui est leur spécialité séculaire, en ce qui concerne la France depuis le vendredi 13 octobre 1307.
La menace politique exercée jusqu’ici pour assurer le développement du système de gouvernance mondiale par l’oligarchie financière anglo-saxonne, elle aussi, commence à être connue, évaluée spécialement dans sa potentialité criminelle.
Cette menace politique qui alimente la transformation des démocraties parlementaires ou présidentielles en tyrannie des actionnaires et des fonds d’investissements, forme la plus visible du gouvernement mondial des ploutocrates, des minorités dirigeantes les plus riches, repose sur deux fondements ” classiques ” : un fondement religieux identifié chez les anglo-saxons dans le puritanisme et un fondement politique créé de toute pièce par l’oligarchie financière anglo-saxonne comme opposition à la doctrine capitaliste libérale, opposition sélectionnée et financée à la fin du 19ème siècle dans le mouvement communiste pour semer la division politique en Europe puis sur les autres continents et légitimer ainsi l’utilisation de la puissance de l’industrie d’armements aux mains de cette oligarchie financière anglo-saxonne.
Mais il est également une opportunité à double titre. Premièrement parce que quelques dirigeants politiques ont réussi à éliminer la banque centrale privée dans leur pays et deuxièmement, parce qu’aujourd’hui ce système libéral est au bout du rouleau à cause de toutes les crises et guerres qu’il a menées et qui sont mieux comprises par la minorité active des citoyens qui ne veulent plus se soumettre à leur gouvernement mondial.
Commençons par les faits historiques qui montrent comment des chefs d’états, notamment des Présidents des USA, ont lutté et parfois vaincu l’oligarchie financière et leur banque centrale privée. Puis nous analyserons cette menace politique déployée par ces familles de banquiers internationaux qui ont fait fortune au départ aux USA et menace qui est la cause de l’assassinat des dirigeants politiques qui se sont opposés à eux.
A) Le combat politique contre une banque centrale privée.
1) Thomas Jefferson et Andrew Jackson,Présidents des USA contre une banque centrale privée.
Au début du 19ème siècle, le débat sur la constitution des États-Unis d’Amérique du Nord fit rage autour de cette question. Parmi les pères fondateurs, Thomas Jefferson refusa avec énergie la domination d’une banque centrale privée aux mains des financiers de Londres et d’Europe. Nous reprenons brièvement quelques citations sur cette question pour illustrer ce combat acharné et mortel :
“J’ai pour conviction que les institutions bancaires sont plus dangereuses que les armées permanentes….Si un jour le peuple américain laisse les banques privées contrôler l’émission de monnaie, les banques et les sociétés qui s’érigeront autour de lui, le priveront de ses propriétés jusqu’à ce que ses enfants se réveillent sans abri sur le continent que leurs pères conquirent. ” Thomas Jefferson
Il est certain que Jefferson connaissait la volonté de son adversaire :
« Laissez moi décider et contrôler la régulation de la masse monétaire d’une nation, et je me fiche de ce qui fait les lois. » Mayer Amschel Rothschild, fondateur de la dynastie de banquiers du même nom.(1744 – 1812)
Pourtant la volonté de Jefferson n’a pas été suivie d’effet car Washington élu à la Présidence céda à la pression d’ Hamilton pour qu’une banque centrale privée soit instituée. Hamilton présenta son projet pour favoriser un crédit public au service du développement de la nation mais dans ce projet, les crédits publics furent bien accordés par des banquiers privés non américains et résidant à Londres qui certes avaient d’énormes intérêts financiers à voir prospérer le développement des USA.
La “seconde banque des États-Unis” a été autorisée durant une période de 20 ans pendant le mandat de James Madison en 1816.
Un fois président, Jackson a travaillé dur pour abroger cette loi afin de créer une véritable banque fédérale, qui dans l’intérêt du peuple, serait sous le contrôle de l’État. Le 10 juillet 1832, Jackson met son veto à la création d’une banque centrale. Il met alors, dès son arrivée à la présidence, son veto à la reconduction de la banque centrale créée par Hamilton afin de pouvoir mettre un terme à la dette nationale et renforcer le pouvoir fédéral. Il s’entoure de conseillers en qui il a confiance et avec qui il prend ses décisions.
La même année, Jackson paya le montant final de la dette nationale. Il fût le premier et le seul président à l’avoir accompli. La crise est résolue en 1833 par une forte baisse des droits de douane et marque la victoire de l’intérêt individuel des États sur le gouvernement fédéral. Sa résistance aux puissances d’argent qu’il considérait comme très dangereuses était si cruciale à ses yeux qu’il fit graver comme épitaphe : « I killed the Bank » sur sa pierre tombale. Andrew Jackson était surnommé Old Hickory (vieux noyer) en référence à la solidité du bois de noyer.
2) Abraham Lincoln
Nous avons présenté l’histoire d’Abraham Lincoln et son combat contre Lionel de Rothschild dans les années 1860-1865 qui s’est achevé par l’assassinat de Lincoln.
Otto Von Bismark, Chancelier de Prusse, suite à l’assassinat de Lincoln en 1865 : « Je crains que les banquiers étrangers ne dominent entièrement l’abondante richesse de l’ Amérique […]ils n’hésiteront pas à précipiter les États chrétiens dans les guerres et le chaos, afin de devenir les héritiers de la terre entière »
document : 14 avril 1865 : l’assassinat du président Lincoln.
La Guerre de sécession est officiellement terminée depuis quelques jours déjà. Le président Abraham Lincoln se rend au théâtre ce Vendredi saint. Il ne s’attend pas à ce qu’un acteur renommé, partisan des Confédérés, ait prévu de l’assassiner. Il ne s’attend pas non plus à ce que ses gardes du corps commettent une erreur qui lui coûtera la vie.
Pendant 4 ans, les États-Unis ont été divisés dans le conflit le plus meurtrier de leur histoire, la guerre de Sécession, qui oppose le Nord et le Sud du pays.
Le 9 avril 1865, la reddition du Sud est enfin signée. L’Union, originaire du Nord, sort vainqueur du conflit. A sa tête, le président Abraham Lincoln. Mais tous les Confédérés du Sud ne rendent pas les armes pour autant. Certains sont encore persuadés que la victoire est possible. C’est le cas de John Wilkes Booth. C’est un acteur déjà auréolé d’une certaine gloire. Il ne supporte pas que l’esclavage soit aboli. Il réunit un groupe de conspirateurs afin d’assassiner Lincoln et plusieurs autres personnalités politiques d’envergure de l’Union.
Le plan de John Wilkes Booth
Le 14 avril 1865, jour du Vendredi saint, Booth met son plan à exécution. Il sait que Lincoln est présent ce soir-là au Théâtre Ford, à Washington, non loin de la Maison Blanche. Le président doit assister à une représentation de la pièce Notre cousin d’Amérique, de Tom Taylor. Lincoln s’installe dans la loge numéro 7. Booth sait exactement comment y accéder rapidement. Il connait bien ce théâtre, pour y avoir joué à plusieurs reprises. Aux alentours de 22h, pendant le troisième acte, Booth se dirige vers la loge du chef d’État. Il se cache derrière des rideaux et attend la scène la plus comique de la pièce. Il espère que le bruit des rires couvrira le coup de feu.
Il n’y a qu’un obstacle qui peut entraîner l’échec de sa mission : les gardes du corps du président. Mais ces derniers se sont absentés. Ils sont allés boire un verre à la taverne d’en face. Booth a le champ libre. Il entre dans la loge muni d’un pistolet à un coup. Il tire son unique balle à bout portant sur l’arrière du crâne de Lincoln. Puis il saute sur scène, cinq mètre plus bas. Il se blesse d’ailleurs en atterrissant. Il crie alors au public : “Sic semper tyrannis” (ainsi périssent les tyrans ). C’est la devise de l’État de Virginie, que l’on attribue originellement à Brutus, le fondateur de la République romaine.
Deux médecins dans la salle foncent dans la loge du président et se précipitent autour du corps. Lincoln n’est pas mort, mais l’un des docteurs déclare : “Sa blessure est mortelle, il ne survivra pas.” Pour ne pas aggraver la blessure de la victime, on prend la décision de ne pas le ramener à la Maison Blanche en calèche. On le transporte dans une auberge située en face du théâtre. Lincoln agonise pendant plus de neuf heures et décède le 15 avril 1865. Il est le premier président des États-Unis assassiné. John Wilkes Booth, lui, réussit à s’enfuir et se cache dans une ferme de la Virginie. Mais il est repéré deux semaines plus tard et abattu par des soldats de l’Union le 26 avril 1865. Ses complices, qui ont, eux, échoué dans leurs missions, sont aussi arrêtés et exécutés.
https://c.dna.fr/culture-loisirs/2021/04/14/14-avril-1865-l-assassinat-du-president-lincoln
fin du document.
Aucun lien donc avec le commanditaire de l’assassinat, celui qui avait écrit dans son journal le Times de Londres que l’utilisation d’une Monnaie pleine, les Greenback, par Lincoln, devait être interdite et que cet exemple capable de produire une économie prospère comme cela ne fut jamais le cas dans la société industrielle, cet exemple devait être brisé, condamné et jeté dans l’oubli afin que plus personne ne s’en serve contre les intérêts de l’oligarchie financière anglo-saxonne.
C’est ainsi qu’ils procèdent pour éliminer leurs adversaires : trouver des illuminés, des fanatiques pour des causes autres que la création monétaire, ici, interdiction de l’esclavage, et armer leurs bras pour exécuter les cibles qu’ils ont désignées. Ces assassins sont condamnés ou abattus sans savoir le plus souvent pour qui en réalité ils tuent, à qui profite leur crime.
3) J F Kennedy
A la liste des dirigeants politiques qui ont mis en place la création monétaire sans coût par un gouvernement, il faut encore ajouter le cas du Président J F Kennedy qui a donné l’ordre de ne plus emprunter à la FED mais d’émettre la monnaie par le Trésor américain.
document :
Le 4 juin 1963, Kennedy a signé l’ordre exécutif 11110 qui demandait l’émission de 4.292.893.815 (4,3 milliards) de dollars Américains par le Trésor plutôt que par le système traditionnel de la Réserve Fédérale. Le même jour, il a signé une loi proclamant que les billets d’un et de deux dollars devaient être convertibles en l’or et non en l’argent, ce qui a permis de renforcer la devise Américaine affaiblie’ [1].
Kennedy avait parfaitement conscience du degré auquel le système de Réserve Fédérale avait usurpé le droit Constitutionnel de sa nation d’imprimer de la monnaie et sa capacité de réguler sa devise. Il savait également que c’était là le plus gros challenge qui se présentait à son administration.
Comme Abraham Lincoln et Andrew Jackson, il était conscient des conséquences qu’auraient ses tentatives de remettre le contrôle monétaire à sa place de droit, c’est-à-dire entre les mains du Trésor. Bien qu’il dispose de l’autorité statutaire qui lui permettait d’agir, Kennedy comprenait que ses batailles ne seraient pas sans victimes, et qu’il aurait de grandes chances d’en sortir perdant au vu du pouvoir intouchable et de l’influence omniprésente de ses formidables adversaires de la Fed.
” Lorsque le président John Fitzgerald Kennedy a signé cet ordre exécutif, ce pouvoir a été retourné au gouvernement fédéral, plus précisément au Département du Trésor, qui a le pouvoir Constitutionnel de créer et d’émettre de la monnaie – sans passer par la Banque de la Réserve Fédérale. L’ordre exécutif 11110 du président Kennedy a donné au Département du Trésor le droit ‘d’émettre des certificats sur l’argent contre des lingots d’argent, de l’argent ou des dollars argent’. Cela veut dire que pour chaque once d’argent qui se trouvait dans les coffres du Trésor des États-Unis, le gouvernement pouvait introduire de la nouvelle monnaie dans l’économie. En conséquence, plus de quatre milliards de dollars de billets Américains sont entrés en circulation en dénominations de 2 et 5 dollars. Les billets de 10 et 20 dollars n’ont jamais circulé mais étaient en train d’être imprimés par le Département du Trésor quand Kennedy a été assassiné. Il paraît évident que Kennedy savait que les billets de la Banque Fédérale qui étaient utilisés en tant que change légal étaient contraires à la Constitution des États-Unis d’ Amérique .
Kennedy savait que si les billets soutenus par de l’argent commençaient à circuler en de grandes quantités, ils auraient fini par éliminer la demande en billets de la Réserve Fédérale. C’est une règle simple de l’économie. Les billets du Trésor étaient convertibles en l’argent physique, et les billets de la Réserve Fédérale n’étaient soutenus par rien qui ait une valeur intrinsèque. L’ordre exécutif 11110 aurait pu empêcher la dette des États-Unis d’atteindre son niveau actuel (la quasi-intégralité des neuf trillions de dollars de dette fédérale des États-Unis ont été générés depuis 1963) si Lyndon B. Johnson ou les présidents qui lui ont succédé avaient décidé de le faire entrer en vigueur. Il aurait permis au gouvernement des États-Unis de rembourser sa dette sans passer par les Banques de Réserve Fédérale privées et avoir à payer des intérêts sur la ‘nouvelle monnaie’. L’ordre exécutif 11110 offrait aux États-Unis la capacité de créer une nouvelle fois leur propre monnaie soutenue par l’argent et une devise qui valait réellement quelque chose.
Selon mes propres recherches, cinq mois seulement après l’assassinat de Kennedy, plus aucun certificat sur l’argent de 1958 n’était émis, et les autres ont été retirés de la circulation. Peut-être l’assassinat de Kennedy était-il une mise en garde destinée aux présidents futurs qui étaient susceptibles de se trouver tentés d’interférer avec le contrôle privé de la Réserve Fédérale sur la création monétaire. Il semble assez évident que Kennedy a dérangé les pouvoirs qui se cachent derrière les finances des États-Unis et du monde’. – JFK Vs The Federal Reserve par John P. Curran (4-19-7)
source : https://resistanceauthentique.wordpress.com/tag/en-argent-metal/
autre source : http://alarecherchedelaverite.blogspot.com/2008/10/jfk-la-suite-de-lenqute.html
4) La mise en garde des dirigeants politiques par Maurice ALLAIS prix Nobel d’économie en 1988.
Nos dirigeants politiques ont été mis en garde depuis des siècles, notamment par des prix Nobel d’économie. Maurice Allais – prix Nobel d’économie en 1988 – propose :
” Toute création monétaire doit relever de l’État et de l’État seul : Toute création monétaire autre que la monnaie de base par la Banque centrale doit être rendue impossible, de manière que disparaissent les ” faux droits ” résultant actuellement de la création de monnaie bancaire. “ et il ajoute ” Par essence, la création monétaire ex nihilo que pratiquent les banques est semblable, je n’hésite pas à le dire pour que les gens comprennent bien ce qui est en jeu ici, à la fabrication de monnaie par des faux-monnayeurs, si justement réprimée par la loi. Concrètement elle aboutit aux mêmes résultats. La seule différence est que ceux qui en profitent sont différents “.
Nous précisons que cette création monétaire “ex nihilo” par les banques commerciales dont parle Maurice Allais représente 93% de la masse monétaire M3 (la monnaie fiduciaire + l’épargne des ménage + l’épargne des entreprises, c’est à dire les sommes dont elles disposent pour leurs transactions courantes selon leur niveau d’activité) en circulation dans la zone euro à ce jour, mais évidemment que le “ex nihilo” ne signifie pas “sans règles” ou “sans garanties” … en ce qui concerne les banques il s’agit bien d’une “monétisation” de créances ou d’actifs. Il y a d’autres citations célèbres sur cette question fondamentale du pouvoir de créer la monnaie. Nous en citons une récente.
«Imprimer de faux billets est illégal, mais la création d’argent par le privé ne l’est pas. L’interdépendance entre l’État et les banques qui peuvent créer de l’argent est à l’origine de beaucoup d’instabilité dans nos économies. Cela pourrait – et devrait – être interdit.» En démarrant ainsi son éditorial dans le Financial Times, jeudi dernier (ndrl : 24 avril 2014 ), Martin Wolf ne pouvait pas rendre un meilleur service à l’association Modernisation Monétaire «MoMo», qui veut confier le monopole de la création monétaire à la BNS (Banque nationale suisse).
5) les initiatives récentes pour remettre en place une Monnaie Pleine.
Nous avons présenté l’Initiative citoyenne suisse Monnaie Pleine de 2014 avec une votation mi-juin 2018. Et nous sommes expliqués sur les limites imposées par le système électoral des Initiatives dans ce pays.
Mais ce mouvement développé également dans d’autres pays montre qu’une minorité active défend ce programme politique, économique, social. C’est une opportunité encourageante. Par contre la proposition de l’ensemble des conditions pour utiliser une monnaie pleine comme nous le présentons sur fileane.com n’a pas de possibilités pour s’exprimer sur le terrain politique en France et ailleurs car le management participatif local et direct signifie l’écrasement de la pyramide du système de pouvoir hiérarchique et l’abandon du régime des partis politiques dans une démocratie qui n’est plus représentative mais directe locale participative. De même les média contrôlés par les groupes financiers et les milliardaires sont hostiles et prompts à écarter toute information sur cette alternative contraire à leurs intérêts privés.
Les gouvernements n’ont pas remis en cause la responsabilité de l’oligarchie financière anglo-saxonne ni dans l’organisations des guerres ni dans la conduite des crises financières et économiques. Au contraire, depuis 2012, ils sont invités à former des gouvernements forts pour appliquer plus durement les mesures d’austérité et les plans de privatisation des services publics de manière à favoriser le remboursement des dettes publiques et privées accumulées suite à ces crises à répétition. Nous connaissons cette volonté exprimée par JP Morgan pour réclamer des régimes autoritaires en Europe.
Ces régimes autoritaires ont été mis en place, notamment en France, et la gestion de la crise sanitaire du Covid-19 use et abuse des mesures liberticides sans grand succès en ce qui concerne la lutte pour éradiquer ce virus. Sans oublier l’accroissement important des dettes publiques provoquées par les mesures de confinement et les dépenses médicales, sociales. La réforme des retraites de 2023 est devenu un cas d’école pour illustrer ces régimes autoritaires en Europe mis en place par cette oligarchie financière anglo-saxonne dirigée par la secte des puritains qui se prétendent destinés à gouverner le monde.
Nous verrons plus au niveau de la dimension sociale de l’environnement d’une monnaie pleine, les monnaies locales, les SELS, les monnaies électroniques, individuelles qui n’ont rien de politique puisqu’elles souhaitent se développer à l’intérieur du système de pouvoir capitaliste libéral.
B) La menace politique exercée par les dirigeants de l’oligarchie financière anglo-saxonne.
Sur fileane.com nous avons décrit dans le dossier : Chers ennemis (de la finance)
- qui sont-ils
- comment ils procèdent pour contrôler les économies des pays
- comment ils financent les guerres, spécialement la seconde guerre mondiale puis les conflits anti-communistes ou terroristes.
- quelles sont les affaires récentes ou actuelles dans lesquelles ils sont impliqués.
Ces documents sont autant d’illustration des crimes, crises économiques et financières et autres manœuvres pour s’enrichir sans limites et étendre le gouvernement mondial de ces ” chers ennemis ” de la haute finance anglo-saxonne.
1) le fondement religieux identifié chez les anglo-saxons dans le puritanisme.
Les systèmes de pouvoir cherchent à entremêler des racines économiques avec des dogmes religieux de manière à ce que la religion vienne légitimer l’usurpation et la confiscation du Pouvoir par une minorité sociale ainsi que le devoir d’obéissance et de soumission des peuples à cette minorité qui dirige son système de pouvoir. Cette racine qui porte un dogme religieux est en principe très ancienne, oubliée aujourd’hui.
Les citoyens connaissent bien mieux les règles politiques et constitutionnelles auxquelles ils obéissent finalement par conformisme ou par peur et qui organisent le vol des richesses produites par leur travail au profit de cette minorité dirigeante du système de pouvoir capitaliste et libéral. Ce conformisme politicien leur enlève ainsi toute maîtrise de leur futur. Pourtant nombreux sont les auteurs et chercheurs qui nous indiquent le chemin pour quitter ce conformisme et cette soumission.
« Le futur appartient à celui qui a la plus longue mémoire » Friedrich Nietzsche.
“ Tout ce que nous sommes est l’aboutissement d’un travail séculaire.” Ernest Renan.
“ Les vrais hommes de progrès sont ceux qui ont pour point de départ un respect profond du passé.” Ernest Renan.
L’analyse cherche ici avec un respect du passé, à repérer, dévoiler, comprendre et pour finir, dénoncer une vaste entreprise pour accaparer le pouvoir politique au profit de quelques uns, ivres de puissance matérielle et de richesses financières. Bien entendu et notre lecteur le sait pour avoir parcouru notre page sur nos deux sources de savoir, il s’agit d’un conflit religieux entre d’une part un mouvement religieux et spirituel qui prône la fraternité et la solidarité, l’amour et d’autre part une secte qui impose l’inverse : le dogme qu’une minorité a été élue et a reçu le droit divin d’exercer le pouvoir pour soumettre les peuples à ses intérêts.
En Europe, depuis le Concile de Nicée en 320-325, lorsque les communautés chrétiennes le plus souvent spirituelles, acceptèrent de se ranger sous le pouvoir de l’empereur romain chef politique et dorénavant défenseur de la religion chrétienne, les racines politiques et religieuses se sont à nouveau entremêler souvent pour le meilleur mais aussi pour le pire et c’est ce pire qui empoisonne nos sociétés actuellement et depuis plusieurs siècles.
L’élimination des biens communs en Angleterre est aussi le point départ de l’émigration de masse vers l’Amérique du Nord et les colonies des îles des Caraïbes.
Prenons donc ici le temps de retracer brièvement l’histoire de cette région pour mieux en comprendre les atrocités commises lors des guerres des communs et la fin des enclosures et comprendre l’élimination par le système monarchique absolu puis le système capitaliste, des connaissances sur le fonctionnement de la période médiévale ainsi que des civilisations florissantes qui ont utilisé les biens communs.
Commençons cette histoire une fois de plus sur les bords du Nil et dans le temple de Dendérah en suivant le récit d’Albert Slosman lorsqu’il raconte l’initiation de Pythagore au VIème siècle avant J-C. Une fois réussie, les prêtres invitent le nouvel initié grec avide d’en savoir davantage, à se rendre auprès des Druides celtes héritiers du savoir de l’ancienne Thulé et des hyperboréens. D’après les prêtres égyptiens ils disposent d’un savoir supérieur au leur. Mais l’invasion perse va provoquer la déportation des captifs égyptiens et de Pythagore vers Babylone. Libéré, Pythagore n’ira plus chez les druides celtes de l’Europe du nord et de Scandinavie.
1.1 L’érémitisme et le monachisme chrétien se mélangent avec les druides celtes pour une société gérée en propriété commune.
L’Irlande et l’Écosse n’ont pas été conquis par les romains et la culture celtique se poursuivit avec ses druides et sa culture fondée sur la dualité des mondes visible et invisible que l’on pouvait traverser avec la magie et des connaissances spirituelles. Laissons ici l’analogie avec les mondes supérieurs et doubles enseignés lors de la plus haute initiation du temple de Dendérah. La culture celte favorisait les communautés autonomes avec un vie sociale égalitaire et la gestion commune des richesses, comme au début de la civilisation égyptienne et dans toutes les civilisations florissantes puisque c’est la meilleure manière de produire et répartir les richesses avec la propriété commune.
L’histoire conventionnelle académique indique que la christianisation de l’Irlande commença véritablement avec saint Patrick, évêque formé en Gaule aux rites de l’église romaine, mais qu’avant son arrivée il y avait déjà de nombreuses communautés chrétiennes, c’est à dire avant la mission de saint Patrick (située approximativement de 432 à 461).
Cette première christianisation s’est déroulée à partir des voyages des druides sur le continent et leurs contacts avec celles et ceux qui poursuivaient l’enseignement des temples des bords du Nil, notamment les pères de l’église du désert proche de Dendérah et qui ermites puis rassemblés en communautés, fondèrent le mouvement cénobite et le monachisme. Ces règles de vie spirituelle et sociale conviennent très bien avec celles des druides et de leurs communautés. En réalité, ce sont les règles optimales pour utiliser les connaissances spirituelles et les traduire en vie sociale pour fonder villages et villes, régions entières qui vivent les valeurs fondamentales de l’humanité : l’amour et la paix.
En Asie, les peuples suivent également les enseignements de Confucius, Lao-Tseu, Bouddha et au Moyen Orient, les enseignements de Zoroastre et de Mithra et ce depuis 6 siècles au moins avant J-C. Pour l’Égypte antique, l’enseignement du temple de Dendérah remonte à 4 608 avant J-C et porte sur le dernier grand cataclysme daté de 9792 avant J-C. L’histoire des survivants et leurs migrations depuis leurs refuges sur les plus hautes montagnes, Himalayas, Caucase, Haut Atlas marocain, sont connues. Par la suite les contacts et les échanges entre les groupes de survivants se développèrent sur tous les continents et avec les peuples qui avaient échappé aux destructions du dernier grand cataclysme et avaient pu rester sur place.
Ceci pour montrer que les savants, les commerçants et autres soldats se déplaçaient régulièrement pour développer des relations constantes dans notre humanité et que le dernier grand cataclysme avait bouleversées mais jamais fait disparaître. Que les druides celtes aient participé au enseignements des savoirs des temples égyptiens puis à leur sauvetage comme le firent après l’an 500, les moines noirs de Bernard de Nurcie au Mont Cassin en Italie puis les bénédictins, les cisterciens, les ordres chevaliers, est ainsi une évidence, évidence certes écartée par les dirigeants des systèmes de pouvoir hostiles à la propriété commune et aux biens communs… et aux temples égyptiens, grecs qui enseignaient ces principes de vie en sociétés humanistes.
document :
L’invasion irlandaise.
Pendant que Saint Grégoire confiait à ses écrits la doctrine traditionnelle, les barbares continuaient à s’implanter en Occident. L’Irlande était épargnée, ainsi que l’ouest de l’île de Bretagne : une sorte d’invasion chrétienne allait s’y préparer qui, à partir du VIème siècle, allait déferler sur bien des régions d’Angleterre, puis sur le Continent. Cette spiritualité des chrétiens celtiques doit être étudiée à part : en Irlande elle conserva son originalité; en bien d’autres régions, surtout jusqu’au IXème siècle, elle garda de l’influence. Les grandes étapes de son histoire sont symbolisés par les noms de Saint Patrice et de Saint Colomban.[17]
Notes
[17] Histoire de la spiritualité chrétienne, Tome 2, Dom J. LECLERCQ, Dom F.VANDENBROUCKE, Louis BOYER, chez AUBIER, 1961, page 45, 48.
fin du document.
L’originalité du christianisme irlandais, branche du christianisme celtique, repose sur le monachisme qui structure la vie sociale autour des abbayes et couvents et l’utilisation des biens communs et de la propriété commune pour le partage des richesses.
Dans notre document sur le mouvement monastique en Europe après les grandes invasions de la chute de l’empire romain, il est indiqué que les moines irlandais et écossais n’avaient pas subi l’influence du pouvoir de l’empereur chrétien de Rome après l’an 300. Les communautés chrétiennes irlandaises et écossaises vivaient sur l’esprit, le modèle de l’église de Jérusalem et de ses communautés spirituelles, le christianisme ” primitif “. La gestion des biens communs étaient ainsi un des piliers de ces communautés. Les moines irlandais sont à l’origine de nombreuses abbayes en France qui vinrent renforcer celles fondées par les bénédictins venant du Mont Cassin en Italie après l’an 500.
Les diocèses monastiques d’abbayes mères et filles favorisaient les tendances érémitiques (comme les fondateurs du mouvement cénobite, les pères du désert qui ont repris, sauvés les vestiges du savoir des temples égyptiens dont celui de Dendérah qui délivrait la plus haute initiation). Colomban en 591, avec un groupe de ses disciples vint en Gaule et prêche à la cour d’Austrasie. Il obtint du roi Childebert le pouvoir d’établir dans les Vosges, à Luxeuil et dans d’autres lieux, des abbayes. Entré en conflits avec les évêques et la noblesse, il est contraint à l’exil et part en Suisse, à Saint Gall puis à Bobbio, en Lombardie où il décède en 615.
Ces moines attachés à marier les traditions des druides celtes avec les enseignements des évangiles pratiquaient la spiritualité de la première église de Jérusalem. Ils refusaient l’esclavage et les abus de pouvoirs des rois des autres peuples et avaient fait de l’Irlande un monde à part avec des communautés fraternelles et sans inégalités sociales. Cette organisation propre à l’Irlande et l’Écosse s’était répandue en Angleterre où elle rencontrait celle de la chrétienté romaine, d’où un certain nombre de conflits théologiques et politiques.
1.2 La conquête par les saxons
Cet exemple fut insupportable pour les rois saxons qui ont conquis l’Angleterre dès les années 450 et n’ont pas voulu se soumettre au pouvoir catholique de Rome ni au monachisme irlandais et au christianisme celtique. La guerre contre les ” communs ” fut donc avant tout une guerre de religion et une destruction la plus totale de cet exemple de communautés catholiques irlandaises. Ces envahisseurs angles et saxons venus d’Allemagne, massacrèrent les populations bretonnes et celtes. Ce fut la première destruction des communs en Angleterre.
” En Angleterre, à partir de 450, les Angles s’installent en provenance de la Basse Allemagne. Les Anglo-Saxons ne se contentèrent pas de soumettre les Bretons, ils les exterminèrent. La lutte entre les envahisseurs et les envahis eut le caractère d’une guerre de populations d’origines différentes et d’une guerre religieuse; aussi fut-elle atroce. L’histoire de cette lutte, très mal connue, est entourée de beaucoup de légendes (Cycle de la Table ronde). Aussi les mœurs, les institutions, les lois des Anglo-Saxons sont-elles tout d’abord sur le sol britannique l’image fidèle de ce qui existait, avant la conquête, sur le sol de la Basse Allemagne.”
1.3 Les invasions vikings et danoises
Après une nouvelle christianisation du pays organisée depuis Rome au cours du VIIème siècle, à la période où Charlemagne dirigeait une bonne partie de l’Europe, après 835, les invasions vikings et danois reprirent.
En 1066, l’Angleterre avait été conquise par Guillaume le Conquérant, chef normand, qui utilisa les plans du moine bénédictin Lanfranc. Aidé par d’excellents moines juristes formés par Lanfranc dans son école renommée du Bec-Hellouin, il utilisa le savoir des Bénédictins pour développer également une période médiévale en Angleterre.
Dans cette longue période si troublée avant 1066, les institutions anglo-saxonnes s’étaient implantées si solidement que la conquête normande n’allait pouvoir les déraciner. La royauté s’était fortifiée. Opprimé ou trahi par ses chefs, le peuple anglo-saxon est sans doute dans une condition tellement misérable, qu’on peut se demander si plus tard la conquête normande ne fut pas un bienfait pour lui, car elle mit du moins un terme aux invasions. Néanmoins il garde son organisation, il la développe; les villes grandissent peu à peu-: elles ont une autonomie presque complète. Elles élisent leurs magistrats, elles ont des corporations puissantes. La police, l’administration, la justice, sont entre les mains des aldermen. Dans les campagnes on ne constate pas l’émiettement des groupes locaux, la faiblesse qui semble le sort des classes rurales du continent. Les hundreds et les townships sont de vraies personnes morales qui s’administrent elles-mêmes plus ou moins librement, il existe des milices locales.
Cette organisation viking correspond à celle des vikings établis en Normandie qui se sont convertis au christianisme et qui soutiennent maintenant les moines bénédictins et leurs abbayes, couvents, écoles, biens communs, etc. Mais cette organisation anglo-saxonne est aussi une force de résistance lors de la conquête normande et le projet des moines bénédictins de développer une société médiévale plus humaniste car débarrassée de la féodalité et des querelles entre seigneurs francs en France, ne verra pas le jour.
” Pourtant qu’on n’oublie pas ce caractère essentiel des guildes et des corporations anglaises; ce sont des associations étroites, fermées, égoïstes, jalouses. Elles ont servi la cause de la liberté, mais plus tard et malgré elles; de sorte qu’on s’est demandé si leurs progrès au XIIe siècle n’avaient pas été un véritable malheur public; car ils se firent aux dépens des classes inférieures. Quiconque n’appartient pas à une de ces sociétés, et n’est pas protégé par ses privilèges, ne compte pas dans la cité. Elles veillent à empêcher la formation d’autres corporations, elles dénoncent leurs rivales naissantes aux officiers du roi qui s’empressent de les frapper de lourdes amendes. Les rivalités de corporation à corporation dégénèrent souvent en rixes sanglantes. “
C’est dans ce contexte particulièrement troublé par ces querelles et luttes entre guildes et corporations d’une part et d’autre part les querelles de successions au niveau du pouvoir royal que le développement économique de l’Angleterre rencontra les vestiges des Biens communs qu’utilisaient les classes inférieures, écartées de la vie politique, économique et sociale. Les atrocités anglo-saxonnes revinrent à la surface pour de nouveaux crimes en bandes organisées.
1.4 La seconde guerre des Communs au cours du 16ème siècle fut encore plus terrible.
Les nouveaux commerçants et artisans pour développer leurs activités ont eu besoin des terres jusque là gérés en biens communs, notamment pour élever des moutons dont la laine servait à la nouvelle industrie textile. Cromwell est un puritain rigoriste. Les puritains, qui se recrutent principalement dans la noblesse rurale et la petite bourgeoisie, croient à la prédestination, prônent un retour à la sobriété évangélique et dénient au clergé le droit d’interpréter la foi pour le compte des fidèles. Cromwell va lutter contre le roi et les nobles et établir une dictature républicaine de courte durée. Il n’a rien d’un initié à la démarche spirituelle, il cherche le pouvoir qui passe par le développement économique et spécialement le commerce avec les colonies anglaises. Pour lui, l’esclavage est nécessaire au développement des colonies. En clair, ils sont prédestinés pour gouverner le monde et notamment les gens prédestinés à être esclaves… tout un programme des plus criminels.
Conséquences de la guerres des communs en Angleterre.
Document : IRLANDE : LES ESCLAVES BLANCS OUBLIÉS, Serge Henry, Copié de Patrick Peters.
Ils sont venus en esclaves : des marchandises humaines transportées sur des navires britanniques en direction des Amériques.Ils ont été expédiés par centaines de milliers d’hommes, de femmes, et même les plus jeunes des enfants.
Chaque fois qu’ils se rebellaient ou même désobéissaient à un ordre, ils étaient punis de la manière la plus dure. Les propriétaires d’esclaves pendraient leurs biens humains par leurs mains et mettraient le feu à leurs mains ou leurs pieds comme une forme de punition. Certains ont été brûlés vifs et ont été placés sur des piques sur le marché pour avertir les autres captifs.
Nous n’avons pas vraiment besoin de passer par tous les détails sanglants, n’est-ce pas ? Nous connaissons trop bien les atrocités de la traite des esclaves africaines.
Mais parle-t-on de l’esclavage africain ? Le roi James VI et Charles, ont également dirigé un effort continu pour asservir les Irlandais. Oliver Cromwell de Grande-Bretagne a fait avancer cette pratique consistant à déshumaniser son voisin.
La traite des esclaves irlandais a commencé lorsque James VI a vendu 30 000 prisonniers irlandais comme esclaves du Nouveau Monde. Sa proclamation de 1625 exigeait que les prisonniers politiques irlandais soient envoyés à l’étranger et vendus aux colons anglais dans les Antilles. Au milieu des années 1600, les Irlandais étaient les principaux esclaves vendus à Antigua et Montserrat. À ce moment-là, 70 % de la population totale de Montserrat étaient des esclaves irlandais.
L’Irlande est rapidement devenue la plus grande source de bétail humain pour les commerçants anglais. La majorité des premiers esclaves du Nouveau Monde étaient en fait blancs. De 1641 à 1652, plus de 500 000 Irlandais ont été tués par les Anglais et 300 000 autres ont été vendus comme esclaves. La population irlandaise est tombée d’environ 1 500 000 à 600 000 en une seule décennie. Les familles ont été déchirées car les Britanniques n’ont pas permis aux pères irlandais de prendre leurs femmes et leurs enfants avec eux à travers l’Atlantique. Cela a conduit à une population impuissante de femmes et d’enfants sans-abri. La solution de la Grande-Bretagne était de les mettre aux enchères aussi.
Pendant les années 1650, plus de 100.000 enfants irlandais de 10 à 14 ans furent pris à leurs parents et vendus en tant qu’esclaves aux Antilles, en Virginie et en Nouvelle-Angleterre. Pendant cette décennie, 52.000 Irlandais (des femmes et des enfants pour la plupart) furent vendus à la Barbade et à la Virginie. En 1656, Cromwell ordonna que 2 000 enfants irlandais soient envoyés en Jamaïque et vendus aux colons anglais. [il semble que là est l’origine de terme « kid-napper », déformation de « kid-nabber », voleur d’enfants, qui est défini ainsi par le Dictionnaire Anglais des Bas-Fonds : « Voleur d’êtres humains, spécialement d’enfants ; à l’origine destinés à être exportés vers les plantations d’Amérique du Nord. »]
Beaucoup de gens aujourd’hui évitent le terme d’« esclavage » pour décrire cet épisode de l’histoire du peuple irlandais. Ils utilisent le terme juridique indentured servant [« domestiques sous contrat » – il s’agit d’une forme d’engagisme], mais dans la plupart des cas les esclaves n’étaient rien de plus que du bétail humain.
La traite des Noirs commençait à ce moment. Beaucoup de données et de témoignages tendent à montrer que les esclaves africains, qui n’étaient pas marqués du stigmate catholique et qui étaient plus chers, étaient souvent mieux traités que leurs homologues irlandais. A la fin du XVIIè siècle, un esclave africain était assez cher (50 Sterling), l’achat d’un esclave irlandais ne coûtait pas plus de 5 Sterling. Si un planteur fouettait ou battait à mort un esclave irlandais, ce n’était pas un crime, sa mort était un revers financier, mais moindre que celle d’un Africain plus cher.
Les maîtres anglais décidèrent assez vite de prendre des Irlandaises pour leur plaisir personnel et leur plus grand profit, en effet les enfants d’esclaves étaient eux-mêmes des esclaves, ce qui augmentait le volume de la main d’œuvre gratuite. Comme les enfants restaient esclaves malgré l’éventuel affranchissement de leur mères, ils étaient rarement abandonnées par celles-ci, qui restaient donc esclaves.
A un certain moment, les Anglais trouvèrent une meilleur emploi pour ces femmes esclaves (souvent des filles à partir de 12 ans) : les colons les croisèrent avec des Africains pour produire des esclaves d’une complexion particulière. Ces « mulâtres » se vendaient plus cher que les Irlandais et permettaient d’économiser de l’argent puisque avec eux il n’y avait plus besoin de s’approvisionner sur le marché en Africains.
Cette pratique du croisement d’Irlandaises et d’Africains se poursuivit pendant plusieurs décennies, et était si répandue qu’en 1681, une loi fut passée qui « interdisait d’accoupler des esclaves irlandais avec des esclaves africains à des fins commerciales ». Bref, il s’agissait de ne pas nuire aux profits des grandes compagnies de transport d’esclave. L’Angleterre continua à acheminer des dizaines de milliers d’esclaves irlandais pendant plus d’un siècle. Des documents prouvent qu’après la Rébellion Irlandaise de 1798, des milliers d’esclaves irlandais furent vendus en Amérique et en Australie. Les abus commis contre les captifs africains et irlandais étaient terrifiants. Il est arrivé qu’un navire britannique se délestât de 1302 esclaves dans l’océan atlantique, afin que l’équipage se nourrisse mieux.
Il est incontestable que les Irlandais ont vécu les horreurs de l’esclavage autant (sinon plus au XVIIè siècle) que les Africains. Il est probable que les visages basanés de beaucoup d’Antillais anglophones sont issus de la combinaison d’ascendances africaines et irlandaises.
En 1839, la Grande-Bretagne décida d’arrêter sa participation à l’autoroute vers l’enfer et cessa de transporter des esclaves. Mais cette décision n’engageait pas les pirates qui continuèrent cette activité. (…) Aucune des victimes irlandaises n’a pu revenir dans sa patrie pour décrire ce calvaire. Ce sont des esclaves perdus, ceux que l’époque et les livres d’histoire ont confortablement oubliés.
Mais, pourquoi est-ce si rarement discuté ? Les souvenirs de centaines de milliers de victimes irlandaises ne méritent-ils pas plus qu’une mention d’un écrivain inconnu ? Ou est-ce que leur histoire est celle que leurs maîtres anglais voulaient : disparaître complètement comme si cela n’était jamais arrivé. Aucune des victimes irlandaises n’est jamais revenue dans leur patrie pour décrire leur épreuve. Ce sont les esclaves perdus ; ceux que le temps et les livres d’histoire biaisés ont oublié.
Intéressante note historique : la dernière personne tuée lors des procès des sorcières de Salem était Ann Glover. Elle et son mari avaient été expédiés à la Barbade en tant qu’esclaves dans les années 1650. Son mari a été tué là-bas pour avoir refusé de renoncer au catholicisme. Dans les années 1680, elle travaillait comme femme de ménage à Salem. Après que certains des enfants dont elle s’occupait sont tombés malades, on l’a accusée d’être une sorcière. Au procès, ils ont demandé qu’elle fasse la prière du Seigneur. Elle l’a fait, mais en gaélique, car elle ne connaissait pas l’anglais. Elle a ensuite été pendue.
source : le livre White Cargo de Don Jordan et Michael Walsh qui raconte l’histoire de ces esclaves oubliés.
https://liberationirlande.wordpress.com/2012/06/11/la-traite-des-esclaves-irlandais-au-17e-siecle/
fin du document.
L’élimination des biens communs en Angleterre, comme en France, est d’abord une guerre de religions mais sans intervention de la papauté romaine, d’où le niveau de violences extrêmes dans ces deux guerres civiles anglaises. Pour légitimer le pouvoir des nouveaux entrepreneurs individuels et leur droit de prendre, de voler les enclosures, derniers biens communs qui assuraient la survie des paysans et pauvres gens des campagnes, il a fallu trouver sur le plan religieux, des arguments, une doctrine capables d’écarter les principes chrétiens originels et les pratiques des communautés spirituelles nées en Irlande et en Écosse bien avant l’an 500 et avant la chute de l’empire romain d’occident. Pour réduire au silence les maîtres spirituels chrétiens, les moines, ermites et l’église séculière, une secte chrétienne s’est développée sur le dogme de la prédestination de certains fidèles qui ont reçu le droit divin de gouverner les populations et spécialement le droit de réduire en esclavage d’autres êtres humains. Cette dénaturation outrancière et criminelle des valeurs chrétiennes originelles s’est alors réfugiée sous le couvert de la religion anglicane, coupant les liens avec la papauté romaine. Nous sommes également en présence ici d’une source majeur du colonialisme européen, source précédée par la destruction de l’empire Aztèque et de Tiahuanaco sur ordre de la papauté pour défendre ses dogmes religieux contredits par le savoir des Andes.
A l’ombre de cette religion anglicane, les nouveaux maîtres prédestinés à conquérir les richesses de la Terre ne reculèrent devant aucun crime, génocide, esclavage, pillage, guerres coloniales, mondiales et depuis, grâce à leur domination de la haute finance, ils ont organisé les crises économiques et les guerres mondiales, le chômage, les délocalisations des productions, le dumping social, le creusement des inégalités, les atteintes à la nature et au climat. Ces crimes ont été possibles par l’élimination des connaissances contraires à leurs intérêts, la manipulation des opinions publiques, le mensonge et la peur, la terreur. Le capitalisme industriel anglais a certes été le premier en Occident à se développer et la misère rapportée par Dickens est certes moins atroces que l’esclavage dirigé par Cromwell et les puritains anglais, mais les méthodes, l’idéologie au service de la toute puissance de gens prédestinés à dominer les peuples viennent de loin comme si les moeurs des envahisseurs de la fin de l’empire romain guidaient toujours ces criminels, partout où ils ont émigrés et spécialement en Amérique du Nord.
La monarchie française a été bien moins atroce envers son peuple mais dans son entre-soi, elle n’a pas vu et a négligé les débuts de l’industrialisation de l’économie.
Ce rappel historique a été indispensable car nous devons nous poser la question de savoir s’ils vont recommencer ces atrocités contre nous qui sommes décidés à remettre en place les Biens communs, la Monnaie pleine et les Droits sociaux dans le fonctionnement de nos Réseaux de Vie… et qui par conséquent allons les ruiner, les mettre hors d’état de nuire à notre humanité et à la Terre, spécialement avec notre institution politique de Sécurite et de Défense.
Pour éliminer cette menace politique fondée sur des racines religieuses et dogmatiques instaurées par les puritains anglo-saxons en Angleterre pour les besoins du colonialisme et l’objectif de trouver des esclaves pour la production des plantations, nous utilisons les enseignements de notre première source de savoir, initiatique et spirituelle. Ce recours à notre première source de savoir permet l’épuration de ces dogmes sectaires et de ces minorités criminelles qui les utilisent pour voler les richesses du travail de tous, réduire des populations en esclavage, commettre des génocides sous l’invocation de leur prédestination à gouverner le monde dans l’intérêt des plus riches, ces plus riches qui se présentent en défendant le dogme de leur prédestination, de leur appartenance aux initiés et aux Illuminati, aux Lucifériens et à ces mafias sectaires théocratiques.
La question de la prédestination des humains choisis par Dieu a été radicalisée chez les puritains anglo-saxons mais elle reste au coeur de la doctrine chrétienne avec ses partisans et ses opposants. Ce document reste très théologique et n’aborde à travers Max Weber que l’influence des pratiques des Protestants dans le développement de la société industrielle européenne, notamment dans l’exemple que nous avons présenté avec la Société industrielle de Mulhouse. Les crimes et génocides commis par les ” prédestinés ” anglo-saxons en Grande-Bretagne et sur le continent américain sont largement oubliés dans le savoir académique actuel.
document :
Les puritains qui, à partir de 1642-1643, dominent ouvertement la scène politique anglaise et exercent le pouvoir de fait, ne pèchent pas par excès d’humilité. Certes ils se proclament « misérables pécheurs » et ne cessent d’implorer la miséricorde divine ; mais, conformément à l’enseignement de Calvin et de John Knox, ils croient fermement à la prédestination et à la supériorité des « élus » sur les « réprouvés ». Les élus sont les godly people, les « saints », dont la vocation est de faire régner la vertu et la loi de Dieu. Les réprouvés sont marqués du sceau de la colère divine.
…/…
On ne saurait, toutefois, terminer cette rapide évocation du puritanisme anglais sans en élargir l’horizon. Au temps de Jacques Ier et surtout de Charles Ier et de Charles II, de nombreux puritains ont quitté l’Angleterre pour aller pratiquer leur religion dans les terres vierges du nouveau continent. Ils ont créé outre-Atlantique des communautés régies par la loi de Dieu telle qu’ils l’entendaient. Les plus célèbres de ces migrations sont celle des Pilgrim Fathers du Mayflower en 1620 et celle de la Baie de Massachusetts en 1629. Les Quakers de William Penn en 1691 en sont un autre avatar. Ainsi naquirent, dans la Nouvelle Angleterre, des États puritains, d’esprit austère et républicain, qui seront à l’origine de l’indépendance américaine au XVIIIe siècle et qui ont profondément marqué jusqu’à nos jours la mentalité des États-Unis. Les rigides « hommes de Dieu », qui refusaient de ployer le genou devant l’autel des églises et devant l’archevêque Laud, et qui ambitionnaient d’établir dans l’île de Grande-Bretagne le royaume de Dieu, n’ont donc pas entièrement perdu leur combat, puisque leur esprit survit dans tout le monde anglo-saxon et continue d’influencer la politique de la plus grande puissance du monde.
Michel Duchein
source :
https://www.clio.fr/BIBLIOTHEQUE/pdf/pdf_puritanisme_et_puritains.pdf
Ce document est très ” histoire académique “, sans mention des atrocités et des crimes contre l’humanité commis par ces dirigeants puritains ” prédestinés ” à gouverner le monde… au nom du Bien commun, dogme chrétien.
Ce sujet est peu connu parce qu’il a été occulté et caché par les dirigeants du système de pouvoir libéral et financier. Utiliser des dogmes religieux pour contrer l’affirmation du pouvoir divin, voire de la nature divine des monarques et des empereurs dans la chrétienté, peut se comprendre à un moment donné de l’évolution des régimes politiques. En France, les travaux d’un Montesquieu sur le nécessaire équilibre à trouver entre les 3 pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, pour contrer l’absolutisme royal mis en place par les rois francs, sont bien plus productifs d’une paix civile et d’une évolution plus tempérée des institutions politiques.
Mais le développement industriel avec ses technologies qui permettent la maximisation des profits pour les seuls propriétaires privés des moyens de production, en principe des riches dont la fortune souvent remonte au pillage des richesses des biens communs de la période médiévale, ne peut pas se satisfaire d’arguments religieux aussi sectaires que ceux avancés par les puritains. Le mouvement protestant, nous l’avons montré, avec les richesses prises par les flibustiers et corsaires sur les navires espagnols et portugais qui ramenaient en Europe les richesses des empires inca et aztèques des Andes et d’Amérique centrale, avait lancé les premières industries dans un esprit chrétien fondée sur les communautés et de travail et de partage des richesses comme à Mulhouse, Manchester et dans les régions de culte protestant.
Les politiques néo libérales et la gestion criminelle et scandaleuse de la crise sanitaire du Covid-19 depuis fin 2019 montrent ce dont est capable toujours cette caste des ” prédestinés ” qui ose prétendre œuvrer pour le mythe du Bien Commun alors que ces mesures cyniques ne sont que mépris, mensonges et vol des peuples qui leur sont encore soumis, à chaque fois plus divisés au moindre prétexte fallacieux comme en 2021 entre les vaccinés et les non vaccinés et demain pire encore.
Nous verrons dans les institutions culturelles des Réseaux de Vie comment à l’aide de notre première source de savoir qui n’a pas besoin de savoir lire et écrire, nous allons éliminer les racines religieuses des systèmes de pouvoirs politiques, économiques, théocratiques, policiers et militaires. Cette laïcité dont les philosophes français depuis le Siècle des Lumières ont révélé la nécessité de son intervention pour épurer le fonctionnement du pouvoir politique dans un groupe social, n’est pas qu’une doctrine républicaine destinée à séparer l’église de l’état pour éliminer l’influence du clergé essentiellement catholique toujours prompt à défendre une monarchie de droit divin. La laïcité du poète qui s’exprime ici et des initiés à la vie d’après la vie humaine porte sur l’éradication des dogmes religieux qui dans les systèmes de pouvoir, légitiment la domination d’une minorité sur le reste des peuples. Dans les Réseaux de Vie, les institutions politiques ne sont pas utilisées pour contrôler l’économie et soumettre le partage des richesses aux seuls intérêts des plus riches ou des plus fanatiques dans les théocraties.
Le mariage des cultures qui cimente les fondations de la Confédération des Réseaux de Vie n’a rien, à voir avec le syncrétisme qui chercherait le plus petit dénominateur commun entre des dogmes religieux et des idéologies politiques pour établir un consensus. Ce consensus que les citoyens et peuples soumis au pouvoir de la minorité prédestinée à les gouverner, doivent trouver et accepter en gage d’appartenance à ces systèmes de pouvoir.
Le mariage des cultures repose sur la pratique libre de notre cheminement à travers notre première source de savoir de manière à trouver cette vision universelle de notre condition humaine et de l’univers dans lequel nous vivons. Ensuite, muni de cette vision, nous utilisons les méthodes, les compétences et les moyens matériels et immatériels pour répondre à nos raisons de vivre et partager nos valeurs d’amour et de paix. Ce partage se réalise à travers des rites sociaux, des coutumes, des pratiques liés à l’histoire de nos prédécesseurs et à celle des civilisations antérieures à la notre. Les principes de base de ce fonctionnement sont toujours les mêmes : l’alliance des contraire et la subsidiarité pour créer les richesses dont nous avons besoin. La diversité des cultures humaines sur notre planète, nous l’avons montré dans le diagnostic interne au niveau des compétences utilisées pour une monnaie pleine, comme toutes les diversités, est source de synergie, d’accroissement des richesses et de prospérité.
Pour le moment, ici, retenons que nous devons éliminer les racines et les dogmes religieux dans le fonctionnement du pouvoir politique. En clair : éliminer la caste des dirigeants qui se disent prédestinés, puritains, Illuminati, élites dirigeantes d’un gouvernement mondial aux mains de l’oligarchie financière anglo-saxonne.
2) l’oligarchie anglo saxonne crée le communisme,
opposition sélectionnée et financée à la fin du 19ème siècle par les banquiers anglo-saxons .
Les plus riches puritains anglo-saxons après les richesses volées à travers le colonialisme, pour justifier leurs intérêts privés dans le développement industriel, ne pouvaient pas laisser se développer les pratiques religieuses protestantes ou de quelques catholiques fidèles aux racines spirituelles des premières communautés chrétiennes ou de la période médiévale. Ils devaient trouver sur le plan politique une manière de combattre les revendications légitimes des ouvriers, du moins sur le plan religieux.
Nous avons montré à travers la révolte des canuts de Lyon au début des années 1830, comment la monarchie et la bourgeoisie catholique française ont massacré ces deux révoltes au nom de la défense de la propriété privée héritée de 1789 mais aussi au nom des dogmes catholiques qui accordent le droit de conduire une société à ceux qui suivent les enseignements et règles de l’Église romaine et accordent la charité aux pécheurs qui vivent dans le péché et une mauvaise vie.
Mais ces arguments qui pouvaient défendre une minorité dirigeante catholique, n’étaient pas en mesure de justifier les entreprises des familles de banquiers internationaux pour soumettre la nouvelle classe sociale ouvrière que leur politique financière fondée sur la propriété privée des moyens de production venait de créer.
Nous connaissons comment ils ont alors choisi de développer une opposition ouvrière dont il garderait étroitement le contrôle et le moyen de la combattre militairement au besoin. C’est toujours la pratique habituelle séculaire des banquiers et financiers internationaux : organiser des guerres entre rois et seigneurs pour financer l’un ou l’autre camps à défaut de pouvoir financer en même temps les deux camps, de manière à trouver des profits faramineux impossibles à obtenir en temps de paix.
L’objectif des dirigeants capitalistes est de diviser les populations pour isoler la catégorie des ouvriers des nouvelles industries. D’un côté il faut donner l’espoir à ces ouvriers qu’ils peuvent prendre le pouvoir à la place des capitalistes mais que tout ceci reste un espoir, un idéal qui ne sera jamais atteint sauf lorsqu’il s’agit d’éliminer des empereurs ou monarques hostiles à l’introduction chez eux d’une banque centrale privée aux mains de la haute finance anglo-saxonne. Dans ces cas précis, il s’agit alors de financer une organisation révolutionnaire communiste capable de prendre le pouvoir ou à défaut de diviser le pays en émeutes et guerres civiles jusqu’à l’effondrement de cet empereur hostile au gouvernement mondial de la haute finance anglo-saxonne.
Nous connaissons les deux principales réalisations des financiers de Wall Street aux 20ème siècle pour éliminer l’empire allemand et l’empire autrichien d’une part puis d’autre part, rapidement, l’empire russe. Ce sont les partis communistes qui ont été à la manoeuvre sous la direction occulte des maîtres de la haute finance américaine ou de Londres. Puis ces militants communistes ont été récupérés en grande partie par les partis fascistes et nazis des pays vaincus ou ruinés par la Première Guerre Mondiale et qui ont été menés sur les champs de bataille de la Seconde Guerre Mondiale contre les soldats communistes de l’Union soviétique. Nous sommes ici en présence d’un chef-d’oeuvre de la manipulation politique des peuples par les financiers anglo-saxons de Wall Street... et des profits colossaux que ces derniers réalisèrent.
Comme nous l’avons fait précédemment pour le fondement religieux utilisé par l’oligarchie financière anglo-saxonne, reprenons les faits historiques qui lui ont permis de développer son opposition communiste pour mener ses guerres de conquête des richesses d’abord en Europe puis ailleurs.
2.1 l’origine française du socialisme pour établir les intérêts des ouvriers dans la société industrielle.
La compréhension de la logique industrielle capitaliste, en France et certainement aussi pour les autres pays, date de la révolte des canuts de Lyon. Nous venons de le dire.
En réaction à cette fracture béante dans la société française entre ses dirigeants ultra conservateurs, brutaux et massacreurs d’une part et d’autre part la nouvelle classe ouvrière, en réaction aussi contre la misère ouvrière indigne d’un pays civilisé, à côté des réactions du mouvement religieux protestant présent aux frontières du pays et quasi inexistant dans le pays, ce sont des intellectuels, des artistes chrétiens qui se sont regroupés en puisant dans les évangiles et les racines spirituelles chrétiennes pour proposer une sortie de crise capable de changer cette nouvelle société industrielle. Parmi eux se dégage rapidement Pierre Leroux.
Pierre Leroux milite pour une loi sur les Droits sociaux : au bout d’un certain nombre d’années d’ancienneté, l’ouvrier obtient des droits sociaux et devient un associé au capital de son entreprise.
Thiers et les libéraux veulent une loi sur les sociétés commerciales par actions. Les ouvriers ne sont pas prévus pour devenir eux aussi actionnaires et encore moins du fait de leur ancienneté. Cette loi sera voté en 1864 mais Thiers et son parti refuseront la loi de Leroux. Il est vrai que rapidement avec les droits sociaux toutes les entreprises deviennent des sociétés commerciales en coopératives, mutuelles. Mais la propriété privée des moyens de production n’est plus alors la source des inégalités sociales et d’un système de pouvoir capitaliste qui concentre les richesses produites par le travail de tous dans les mains des plus riches. Pierre Leroux pose un véritable choix de civilisation.
2.2 Marx et le socialisme ” scientifique ” allemand, c’est à dire purement rationnel et sans racines religieuses et spirituelles.
Nous sommes au poste d’aiguillage de la pensée politique sociale dans les années 1840-1880. Il n’est pas étonnant que la haute finance a plongé dans l’oubli Pierre Leroux et mis sur le piédestal Marx, poursuivant les manœuvres notamment de Proud’hon, de Hugo en 1848.
Le slogan de Proud’hon ” la propriété c’est le vol ” est une énormité juridique indéfendable. La complémentarité entre les trois formes de propriété est certes interdit en France depuis le vendredi 13 octobre 1307 et le début de l’absolutisme royal mais elle existe et a été utilisée dans toutes les civilisations les plus florissantes avec les biens communs.
Pourtant Marx en 1848 utilisait Leroux pour écraser son rival Bakounine.
En 1871, après la mort de Leroux, Engels écrivit que le socialisme scientifique est allemand et qu’il poursuit les travaux de Saint-Simon, Fourier et Owen et donc sans Leroux.
En 1912, tout sera devenu clair avec les propos de Lénine qui déclare qu’en 1848, le socialisme français n’a été que ” béate rêverie “.
Et Lénine, que Marx rangeait parmi ses plus mauvais élèves, fut choisit par Jacob Schiff, banquier de l’oligarchie financière anglo-saxonne, pour diriger la révolution russe de 1917, après l’échec en 1905 d’un autre élève de Schiff, Trotsky.
A chaque fois, la haute finance repère et sélectionne les auteurs, penseurs les plus médiocres capables des pires énormités pour écarter celles et ceux qui écrivent et défendent des propositions contraires à leurs intérêts.
C’est de bonne guerre pour qui défend son pouvoir, certes, mais c’est bien de ceci dont il s’agit ici : éliminer du pouvoir cette haute finance et remettre en place ce qui a été interdit, écarté, plongé dans l’oubli pour rendre les citoyens ignorants.
Nous reviendrons sur Pierre Leroux et ses associations même s’il n’a pas pu retrouver le fonctionnement de la période médiévale, des villes libres et des cités grecques et égyptiennes. Pourtant depuis 1848, les critiques unanimes des socialistes ” scientifiques ” insisteront : ” l’étude des religions orientales et des hérésies révolutionnaires” a égaré Leroux dans ” les cryptes du passé et les plus ténébreuses régions de l’esprit humain “. Cette ignorance de l’histoire des civilisations les plus florissantes a depuis été comblée par les ethnologues, les anthropologues comme Malinowski que nous présentons sur fileane.com avec son étude sur les indigènes des îles Trobriands. Nous sommes ici en présence de la rhétorique utilisée pour écarter, discréditer, rendre tabou le savoir qui décrit le fonctionnement des organisations en réseaux de vie, cités, tribus, villes libres, républiques locales, afin de ne sélectionner que le savoir capable de développer des pouvoirs centralisés avec le culte de la personnalité, du chef charismatique et capable d’organiser des systèmes de pouvoir autocratique plus ou moins conformes à une dictature et au despotisme d’une minorité dirigeante, d’un parti unique des prolétaires, des soviets, du national-socialisme, du fascisme.
2.3 L’utilisation des écrits de Karl Marx par l’oligarchie financière anglo-saxonne et les banquiers de Wall Steet et de la FED.
Autre approche sur la divergence entre Marx et les dirigeants du mouvement marxiste :
“Alors que Marx ambitionnait de faire une critique globale de l’économie politique, le marxisme traditionnel s’est borné à formuler une économie politique alternative.
La principale erreur de beaucoup de marxistes est d’être restés prisonniers d’une philosophie du progrès qui doit beaucoup plus au capitalisme qu’au socialisme, et par suite d’une sorte de religiosité de la production. [D’où la croyance] au caractère émancipateur des forces productives (c’est pourquoi le communisme soviétique n’a jamais été qu’un capitalisme d’État).” … “comme l’a écrit Maxime Ouellet, « émanciper la société du capitalisme veut dire sortir de l’ontologie du travail et de la valeur qui pousse les individus à une guerre de tous contre tous et les soumet à la domination dépersonnalisée du calcul intéressé ».”
En clair, c’est bien le but de fileane.com : sortir de l’ontologie du travail et de la valeur qui pousse les individus à une guerre de tous contre tous. La différence avec Marx, sur fileane.com, après la sortie des systèmes de pouvoir, est que nous décrivons le développement des Réseaux de Vie, de la démocratie directe locale participative dans le village planétaire à l’heure d’Internet.
Le mouvement politique du communisme n’a donc pas pour but de sortir du capitalisme pour développer une nouvelle civilisation sans systèmes de pouvoir. A qui la faute ? Peut-être d’abord à Marx lui-même et c’est bien pour cette raison que les communistes ont été financés par les banquiers de New York.
document : Rakovski, l’ancien ambassadeur à Londres et à Paris, de l’Union soviétique.
Faites bien attention avec quelle pénétration Marx en arrive aux conclusions tirées de l’existence de l’industrie britannique alors naissante, à savoir la colossale industrie d’aujourd’hui ; comment il l’analyse et la critique ; quelle image repoussante il donne de l’industriel manufacturier. Dans votre imagination et dans celle de la masse naît alors la terrible image du Capitalisme dans son concret humain : le type du fabricant bedonnant, un cigare à la bouche, comme Marx le décrit, jetant à la rue avec colère mêlée de satisfaction l’épouse et la fille de l’ouvrier. Est-ce que ce n’est pas vrai ?
Mais en même temps, souvenez-vous aussi de la modération de Marx et de son orthodoxie bourgeoise lorsqu’il étudie la question monétaire. Dans ce problème de la monnaie, on ne voit pas apparaître chez lui la fameuse contradiction. Pour lui, les finances n’existent pas comme quelque chose d’importance en soi ; le commerce et la circulation des monnaies sont les résultats de la production capitaliste honnie, qui les asservit et les détermine totalement. Or sur la question de la monnaie, Marx est un réactionnaire ; et à notre immense surprise, il en était bien un. Ayez à l’esprit « l’étoile à cinq pointes » comme la soviétique, mais cette étoile qui brille sur toute l’Europe, l’étoile composée des cinq frères Rothschild, avec leur banque, qui possède une colossale accumulation de richesses, la plus grande jamais connue jusque là… Ainsi, ce fait, si colossal qu’il égara l’imagination des gens à l’époque, Marx ne le remarque pas. Voilà qui est bien étrange… Non ?
…/… Rakovski dit :
Le marxisme, avant d’être un système philosophique, économique et politique, est une conspiration [déguisement] pour la Révolution. De nos jours, de nouveaux déguisements prirent la relève, comme les « droits de l’homme » et beaucoup d’autres. Pervertir les notions, altérer le sens des mots, voilà comment ils promeuvent la révolution. Les « droits des enfants » signifient enlever les enfants à leurs parents. Staline, lui, a spécialement entériné la propriété personnelle (privée) du kolkhozien – maison, économie auxiliaire, bétail, matériel agricole – dans son article de 1952 « Les problèmes économiques du socialisme ». En revanche, les révolutionnaires modernes veulent nous priver de toute propriété, comme il a été décrit dans le billet « Bienvenue à 2030 ». L’un des masques pour la révolution s’appelle « économie numérique ». Marx rit dans sa barbe à la face de toute l’humanité, dit notre témoin.
source : https://www.traduitdurusse.ru/histoire/la-revolution-qui-est-en-cours/
Commentaires à partir de ces documents :
Nous avons déjà cité Rakovski dans le texte sur le miracle allemand de 1933 à 1937 et la politique monétaire de Schacht qui se trouve dans le document : ” nos chers ennemis, l’organisation des guerres “. Nous recopions ici ce passage :
” Makow quotes from the 1938 interrogation of C. G. Rakovsky, one of the founders of Soviet Bolshevism and a Trotsky intimate. Rakovsky was tried in show trials in the USSR under Stalin. According to Rakovsky, Hitler was at first funded by the international bankers, through the bankers’ agent Hjalmar Schacht. The bankers financed Hitler in order to control Stalin, who had usurped power from their agent Trotsky. Then Hitler became an even bigger threat than Stalin when Hitler started printing his own money. (Stalin came to in 1922, which was eleven years before Hitler came to power.)
Rakovsky said:
“ Hitler took over the privilege of manufacturing money, and not only physical moneys, but also financial ones. He took over the machinery of falsification and put it to work for the benefit of the people. Can you possibly imagine what would have come if this had infected a number of other states ? ” (Henry Makow, “ Hitler Did Not Want War ”) March 21, 2004.”
source : www.savethemales.com et http://wakeupfromyourslumber.com/node/6720 (ces pages ont disparues et ont été remplacées par d’autres articles)
Rakovsky indique clairement qu’il a compris les manipulations et les entreprises criminelles de l’oligarchie financière anglo-saxonne et spécialement celles menées par Jacob Schiff pour éliminer le Tzar puis dominer les richesses de la Russie avant que Staline ne décide de jouer une toute autre politique soviétique personnelle. Le document cité ici est plus controversé. Ce serait une transcription de ses déclarations, son monologue avant son exécution en 1941 par le NKVD. Le lecteur retrouvera une description de ce type de procès, d’interrogatoire et d’exécution dans le livre d’Elie Wiesel ” Le testament d’un poète juif assassiné “, que bien entendu, en tant que poète nous avons lu.
L’essentiel de ces propos repose sur l’indication, l’affirmation que les familles de banquiers internationaux veulent établir un Gouvernement Mondial dirigé par les plus riches et peut importe ici les origines kazar, ces kazars qui ont choisi la religion juive vers l’an 800 pour échapper au pouvoir musulman de Badgad ainsi qu’au pouvoir chrétien de Constantinople (lire le livre d’Arthur Koestler : la Treizième tribu). Les peuples n’auraient plus de classe sociale, surtout une bourgeoisie suffisamment riche pour prendre le pouvoir à son tour. La société sans classe sociale et parfaitement soumise serait nommée Communiste puisque tout serait collectif et il n’y aurait plus pour eux la propriété individuelle privée qui inéluctablement permet à certains de s’enrichir plus que les autres jusqu’à rapidement menacer les plus riches. Ce qui est aisément compréhensible surtout lorsque le lecteur a compris la complémentarité entre les trois formes de propriété que les Réseaux de Vie utilisent à nouveau.
Les idées et écrits de Karl Marx, au départ, sont une grille de lecture historique de l’évolution sociale dans la société industrielle et rien de plus car ce matérialisme marxiste ne prend pas en compte nos deux sources de savoir et les connaissances, méthodes des civilisations les plus florissantes, égyptiennes et grecques notamment, ni la constitution des Nations Iroquoises que pourtant Engels a reconnu comme étant une oeuvre sociale supérieure à celle des Romains. Cette analyse de la formation du Capital et de ses contradictions qui n’intéresse pas au départ les révolutionnaires plutôt socialistes ou sociaux-démocrates, est sélectionnée par les banquiers internationaux et leurs cercles plus ou moins secrets pour donner une certaine légitimation à ce projet de rendre les peuples ” communistes “.
Pour y parvenir, la méthode qu’ils retiennent est la lutte des classes, méthode classique : diviser pour régner, méthode poussée à son paroxysme puisque de cette lutte doit arriver l’élimination des classes sociales, à commencer par la bourgeoisie, la cible principale des plus riches… et donc des partis “communistes”. Or Marx a reconnu reprendre cette lecture de l’histoire de France à travers la lutte des classes d’Augustin Thierry. Marx a pris parti pour Proud’hon contre Pierre Leroux et le socialisme humaniste, chrétien, associatif qu’il développait avec ses amis.
Nous n’allons pas épiloguer ici sur les débats sans fin pour savoir si le communisme est encore un marxisme ou l’inverse. Marx, jusqu’à preuve du contraire n’avait pas indiqué le recours aux camps de concentration et d’extermination, au Goulag, aux guerres mondiales ou aux crises financières pour enrichir plus rapidement le prolétariat. Comme pour d’autres auteurs, chercheurs, ses écrits ont été détournés. Ce sera également le cas à la même époque pour l’économiste anglais Ricardo dont la théorie économique avait été estimée nulle par ses camarades mais qui fut sélectionnée par les banquiers internationaux pour légitimer l’économie coloniale de l’Angleterre.
Il reste que cette évolution depuis un socialisme humaniste et associatif, participatif jusqu’au système communiste avec la dictature du parti, évolution soutenue et financée par l’oligarchie financière anglo-saxonne, est au cœur de la problématique actuelle de l’écologie politique.
Ses racines concrètes et constructives sont l’écologie communale, locale et mènent logiquement vers la démocratie directe locale participative et l’utilisation d’une Monnaie Pleine.
D’un autre côté, l’écologie communale et la démocratie directe locale participative qui en découle n’ont jamais été autant menacées d’une possible éviction et disparition par le développement puissant de “l’écologie du capitalisme vert”, industriel et financier organisé notamment par Goldman Sachs. Depuis l’affrontement entre Leroux et Proud’hon, Marx, Lénine, rien n’a changé, juste les idées, le cadre de référence du savoir utilisé pour éliminer Leroux et ses amis, encore et toujours.
La menace développée par l’oligarchie financière anglo-saxonne est maintenant précisée et nous savons mieux comment la minimiser et l’éliminer :
combattre la racine religieuse et le puritanisme avec son dogme de la prédestination, en utilisant notre première source de savoir et le développement de la spiritualité dans les Réseaux de Vie.
combattre la racine politique et ses deux axes de développement :
- éliminer le système de pouvoir ploutocratique fondé sur les banques centrales privées et la tyrannie des actionnaires en utilisant à nouveau une Monnaie Pleine dans les Réseaux de Vie.
- éliminer ce pseudo mouvement communiste fondé sur l’exclusivité de la propriété collective d’un parti politique destiné à servir d’opposition-prétexte pour la haute finance anglo-saxonne afin de légitimer son industrie de l’armement et ses guerres pour dominer le monde.
Mais il y aura bien une bataille finale pour éliminer nos ennemis, ces ” prédestinés ” qui veulent gouverner le monde et rejettent toute démarche initiatique personnelle spirituelle, notre première source de savoir à travers laquelle nous partageons les valeurs universelles d’amour et de paix.
« La bataille finale de la chrétienté se fera autour du problème de l’argent, et tant que ce problème ne sera pas résolu, il ne pourra y avoir l’application universelle du christianisme » Honoré de Balzac.
Balzac qui a vécu la fin du 1er Empire puis la Restauration, la Monarchie, la révolution de 1848, avait bien compris que les valeurs du christianisme originel, celui du partage des biens communs et des communautés sociales d’Irlande et d’Écosse qui ont apportées à l’Europe occidentale les modes de vie et les normes sauvées par les pères du désert depuis les temples des bords du Nil, celui du temps des cathédrales, n’ont qu’un seul ennemi à éliminer : l’argent, le pouvoir des plus riches et des banquiers internationaux qui volent le travail des peuples.
Que le communisme soviétique sorti du socialisme scientifique allemand ait ensuite voulu éliminer le christianisme n’est pas une simple coïncidence historique mais la poursuite d’un plan machiavélique, diabolique matérialisé par des millions de déportés, d’esclaves, de fusillés et de populations massacrées, de génocides commis au cours des deux guerres mondiales et que d’autres dictateurs poursuivent contre leurs peuples.
Nous reviendrons sur cette menace politique lorsque nous analyserons l’environnement écologique d’une Monnaie Pleine et le choix actuel de société face au dérèglement climatique et à la transition énergétique qui scelle la fin de la société industrielle née dans les années 1830-1850.
L’écologie devient-elle le nouveau champ de manœuvres de la haute finance internationale pour diriger les économies nationales d’une manière bien plus directe et visible qu’au siècle dernier maintenant que son gouvernement mondial est en place et a gagné selon ses dirigeants … ? Mais pas selon le poète qui s’exprime ici et assurément aussi les internautes qui lisent nos documents.
2.4 Marx, Engels, Lénine, Staline et l’impossibilité réelle du marxisme et du soviétisme à se développer sans la structure de l’état et donc sans utiliser un système de pouvoir.
La notion d’état chez Marx et Engels est “purement rationnelle” et elle ignore l’histoire “réelle” des cités-états de la période médiévale tout comme l’histoire de la destruction en France, du temps des cathédrales après le vendredi 13 octobre 1307 par le roi Philippe le Bel pour développer l’absolutisme royal, interdire les assemblées communales et imposer le contrôle des préfets et de l’administration centralisée de la monarchie.
document, extraits:
“L’État, dit Engels en tirant les conclusions de son analyse historique, n’est donc pas un pouvoir imposé du dehors à la société ; il n’est pas d’avantage “la réalité de l’idée morale”, “l’image et la réalité de la raison”, comme le prétend Hegel. Il est bien plutôt un produit de la société à un stade déterminé de son développement ; il est l’aveu que cette société s’empêtre dans une insoluble contradiction avec elle-même, s’étant scindée en oppositions inconciliables qu’elle est impuissante à conjurer. Mais pour que les antagonistes, les classes aux intérêts économiques opposés, ne se consument pas, elles et la société, en une lutte stérile, le besoin s’impose d’un pouvoir qui, placé en apparence au-dessus de la société, doit estomper le conflit, le maintenir dans les limites de l'”ordre”; et ce pouvoir, né de la société, mais qui se place au-dessus d’elle et lui devient de plus en plus étranger, c’est l’État” (pp. 177-178 de la sixième édition allemande).
Ici se trouve exprimée en toute clarté l’idée fondamentale du marxisme sur le rôle historique et la signification de l’État. L’État est le produit et la manifestation de ce fait que les contradictions de classes sont inconciliables. L’État surgit là, au moment et dans la mesure où, objectivement, les contradictions de classes ne peuvent être conciliées. Et inversement : l’existence de l’État prouve que les contradictions de classes sont inconciliables.
C’est précisément sur ce point essentiel et capital que commence la déformation du marxisme, déformation qui suit deux lignes principales.
Selon Marx, l’État ne pourrait ni surgir, ni se maintenir, si la conciliation des classes était possible.
Selon les professeurs et publicistes petits-bourgeois et philistins — qui se réfèrent abondamment et complaisamment à Marx ! — l’État a précisément pour rôle de concilier les classes. Selon Marx, l’État est un organisme de domination de classe, un organisme d’oppression d’une classe par une autre ; c’est la création d’un “ordre” qui légalise et affermit cette oppression en modérant le conflit de classes. Selon l’opinion des politiciens petits-bourgeois, l’ordre est précisément la conciliation des classes, et non l’oppression d’une classe par une autre ; modérer le conflit, c’est concilier, et non retirer certains moyens et procédés de combat aux classes opprimées en lutte pour le
renversement des oppresseurs.
D’une part, les idéologues bourgeois et surtout petits-bourgeois, obligés sous la pression de faits historiques incontestables de reconnaître que l’État n’existe que là où existent les contradictions de classes et la lutte des classes, “corrigent” Marx de telle sorte que l’État apparaît comme un organe de conciliation des classes.
Ainsi, dans la révolution de 1917, quand le problème de la signification et du rôle de l’État se posa dans toute son ampleur, pratiquement, comme un problème d’action immédiate et, qui plus est, d’action de masse, socialistes-révolutionnaires et menchéviks versèrent tous, d’emblée et sans réserve, dans la théorie petite-bourgeoise de la “conciliation” des classes par l'”État”.
D’innombrables résolutions et articles d’hommes politiques de ces deux partis sont tout imprégnés de cette théorie petite-bourgeoise et philistine de la “conciliation”. Que l’État soit l’organisme de domination d’une classe déterminée, qui ne peut pas être conciliée avec son antipode (avec la classe qui lui est opposée), c’est ce que la démocratie petite-bourgeoise ne peut jamais comprendre. L’attitude que nos socialistes-révolutionnaires et nos menchéviks observent envers l’État est une des preuves les plus évidentes qu’ils ne sont pas du tout des socialistes (ce que nous, bolcheviks, avons toujours démontré), mais des démocrates petits-bourgeois à phraséologie pseudo-socialiste.
Engels réfute donc la thèse que l’état est nécessaire pour la conciliation des classes sociales :
“L’État n’existe donc pas de toute éternité. Il y a eu des sociétés qui se sont tirées d’affaire sans lui, qui n’avaient aucune idée de l’État et du pouvoir d’État. À un certain stade du développement économique, qui était nécessairement lié à la division de la société en classes, cette division fit de l’État une nécessité. Nous nous rapprochons maintenant à pas rapide d’un stade de développement de la production dans lequel l’existence de ces classes a non seulement cessé d’être une nécessité, mais devient un obstacle positif à la production. Ces classes tomberont aussi inévitablement qu’elles ont surgi autrefois. L’État tombe inévitablement avec elles. La société, qui réorganisera la production sur la base d’une association libre et égalitaire des producteurs, reléguera toute la machine de l’État là où sera dorénavant sa place : au musée des antiquités, à côté du rouet et de la hache de bronze.”
On ne rencontre pas souvent cette citation dans la littérature de propagande et d’agitation de la social-démocratie contemporaine. Mais, même lorsqu’elle se rencontre, on la reproduit le plus souvent comme si l’on voulait s’incliner devant une icône, c’est-à-dire rendre officiellement hommage à Engels, sans le moindre effort de réflexion sur l’étendue et la profondeur de la révolution qu’implique cette “relégation de toute la machine de l’État au musée des antiquités”. La plupart du temps, il ne semble même pas que l’on comprenne ce qu’Engels veut dire par machine de l’État.
L’on trouve formulée ici l’une des idées les plus remarquables et les plus importantes du marxisme au sujet de l’État, celle de la “dictature du prolétariat” (comme devaient s’exprimer Marx et Engels après la Commune de Paris) ; nous y trouvons ensuite une définition de l’État, intéressante au plus haut point, et qui est également au nombre des “paroles oubliées” du marxisme :
“L’État, c’est-à-dire le prolétariat organisé en classe dominante.”
Marx dans ses écrits sur la Commune de Paris en 1871 va comprendre que l’insurrection du prolétariat ne peut pas être une fin en soi :
La seule “correction” que Marx ait jugée nécessaire d’apporter au Manifeste communiste, il la fit en s’inspirant de l’expérience révolutionnaire des communards parisiens.
La dernière préface à une nouvelle édition allemande du Manifeste communiste, signée de ses deux auteurs, est datée du 24 juin 1872. Karl Marx et Friedrich Engels y déclarent que le programme du Manifeste communiste “est aujourd’hui vieilli sur certains points”.
“La Commune, notamment, a démontré, poursuivent-ils, que la “classe ouvrière ne peut pas se contenter de prendre la machine de l’État toute prête et de la faire fonctionner pour son “propre compte.”
L’idée de Marx est que la classe ouvrière doit briser, démolir la “machine de l’État toute prête”, et ne pas se borner à en prendre possession.
Marx est en désaccord et avec Proudhon et avec Bakounine précisément à propos du fédéralisme (sans parler de la dictature du prolétariat). Les principes du fédéralisme découlent des conceptions petites-bourgeoises de l’anarchisme. Marx est centraliste. Et, dans les passages cités de lui, il n’existe pas la moindre dérogation au centralisme. Seuls des gens imbus d’une “foi superstitieuse” petite-bourgeoise en l’État peuvent prendre la destruction de la machine bourgeoise pour la destruction du centralisme !
La Commune est la forme, “enfin trouvée” par la révolution prolétarienne, qui permet de réaliser l’émancipation économique du Travail.
La Commune est la première tentative faite par la révolution prolétarienne pour briser la machine d’État bourgeoise ; elle est la forme politique “enfin trouvée” par quoi l’on peut et l’on doit remplacer ce qui a été brisé.Nous verrons plus loin que les révolutions russes de 1905 et de 1917, dans un cadre différent,dans d’autres conditions, continuent l’œuvre de la Commune et confirment la géniale analyse historique de Marx.
fin du document
source :
https://instituthumanismetotal.fr/bibliotheque/PDF/lenine-l-etat-et-la-revolution.pdf
2.5 A partir de ces analyses rationnelles marxistes, la révolution russe de 1917 va mettre en place le système de pouvoir soviétique.
document, extraits :
Dans sa définition de la « démocratie socialiste », A. Vychinsky met en relief les trois caractères suivants : la dictature du prolétariat, les Soviets et le centralisme démocratique (1).
D’emblée on se sent choqué par ce revêtement dictatorial de la démocratie socialiste. C’est que le prolétariat ne se contente pas, comme jadis la bourgeoisie, de s’installer dans les avenues de l’ancien pouvoir ; il a l’ambition de transformer de fond en comble la société et, pour ce faire, il doit commencer par démolir les fondements de l’ordre existant. C’est dire que la dictature du prolétariat assure la transition entre le système bourgeois qui se meurt et le système communiste sur le point d’éclore. Sa nature essentielle ne s’exprime donc pas dans le pouvoir temporaire de domination mais dans la mission qui lui incombe de mettre au monde la nouvelle société.
Pour accomplir son œuvre, le prolétariat se donnera une forme nouvelle de gouvernement : les Soviets. Les Soviets encadrent tous les travailleurs, leur enseignent l’art de se gouverner eux-mêmes pour les amener un jour à se passer de l’État, cet appareil éternel d’oppression. La dictature du prolétariat, gouvernement de la majorité, se métamorphose alors, grâce aux Soviets, en gouvernement de tous.
Le succès de cette entreprise exige la conjonction d’une politique disciplinée et efficace du gouvernement et de l’activité créatrice et libre des travailleurs. Dans leur arsenal de techniques gouvernementales, les bolcheviks possédaient une arme ingénieuse parfaitement adaptée à ce double objectif : le centralisme démocratique. On en fera une règle essentielle ùe gouvernement, pour étouffer dans l’œuf même les déviations bureaucratiques toujours à craindre.
La dictature du prolétariat, protégée par les Soviets contre ses propres excès et secondée dans son action par le centralisme démocratique, pouvait se croire en mesure de remporter la victoire.
Nous verrons qu’il n’en a rien été : les trois éléments constitutifs de la démocratie soviétique subsistent mais ils se trouvent, ou bien vidés de leur substance, ou bien détournés de leur vraie destination.
Ainsi, selon la Constitution de 1918, la Russie ne forme plus un État, elle est proclamée «. la communauté socialiste libre de tous les travailleurs » (art. 10). C’est là une déclaration capitale qui équivaut à la condamnation à mort de l’État régalien.
Mais les circonstances spéciales où se trouvait la Russie à cette époque, obligèrent les dirigeants à bâtir un nouvel appareil de contrainte (8), indispensable pour affronter victorieusement les difficultés qui surgissaient et auxquelles il fallait parer de toute urgence.
L’approvisionnement en blé des villes affamées leur posait un premier problème angoissant. Problème d’autant plus important qu’il déterminait les relations entre la classe ouvrière et la paysannerie. Force leur fut de recourir aux mesures autoritaires qui allaient provoquer et intensifier sans cesse l’opposition de la campagne.
Ainsi se trouva posée la question paysanne, appelée à devenir la question clé de la dictature du prolétariat en Russie.
« Le mécanisme de l’État socialiste soviétique au sens large du mot, c’est le mécanisme de la dictature de la classe ouvrière. Celui-ci comprend : le parti comme force dirigeante et directrice, les Soviets avec leurs nombreuses ramifications centrales et locales, sous forme d’organisations administratives, économiques et culturelles et autres organisations publiques ainsi que les associations de masse des travailleurs encadrés par les Soviets, comme les syndicats, le komsomol et les coopératives » .
La distinction proposée prenant carrément le contrepied des positions révolutionnaires, établit une association indissoluble entre l’État et la dictature du prolétariat, la préséance y revenant à l’État. Celui-ci forme le noyau autour duquel la dictature de la classe ouvrière fait pousser ses institutions. Il convient donc de distinguer soigneusement entre les organes de l’État et les institutions de la dictature du prolétariat.
Les organes de l’État soviétique, aussi bien que les autres parties du mécanisme de la dictature du prolétariat, poursuivent un but commun : l’édification du communisme… Chaque fonction de l’État (car il s’agit, on le verra, des fonctions de l’État, N.R.) s’exécute non point par une catégorie donnée d’organes mais par tous les organes, à l’aide de procédés et suivant des modes divers. (…). La singularité spécifique des organes de l’État consiste avant tout dans le fait que, pour l’accomplissement des fonctions de l’État, ils disposent de moyens et de possibilités refusés à toutes les autres organisations. Ces moyens, on les qualifie habituellement dans la littérature juridique de « puissance publique » (vlastnaja sila) et e/’ « autorité souveraine » (vlastnoe polnomocie), etc. » (14).
On ne saurait être plus clair : c’est l’État éternel, l’État-puissance-publique.
Que deviendront l’État et ses fonctions en période de communisme ? La réponse de Staline est on ne peut plus catégorique : « L’État subsistera-t-il dans la période du communisme ? Oui, il subsistera si l’encerclement capitaliste n’est pas liquidé, si le danger de l’agression militaire du dehors n’est pas écarté… Non, il ne subsistera pas, il dépérira si l’encerclement capitaliste est liquidé, s’il est remplacé par l’entourage socialiste » .
Si la première partie de l’affirmation de Staline ne soulève aucun doute, on ne saurait en dire autant de la seconde. Il n’est pas du tout certain que la « victoire du communisme dans tous les pays ou dans la plupart des pays » entraîne la mort de l’État.
La révolution d’Octobre a érigé le prolétariat en classe gouvernante. Lénine et ses compagnons ont voulu faire de l’action révolutionnaire des classes jusqu’alors opprimées le puissant levier de leur propre libération. La supériorité de la démocratie soviétique résidait pour eux en cette promotion du prolétariat au rang de « classe gouvernante » de son propre État. Il ne semble pas que la pratique et les fonctions actuelles de la « dictature du prolétariat » suivent la voie indiquée par Lénine, dès 1917- 1918, et par le Programme du parti bolchevik de mars 1919.
D’abord, loin de réaliser le « gouvernement de tous », le système stalinien réalise la domination de la minorité sur la majorité, la victoire de la compétence sur le nombre ; celle aussi des « légistes-métaphysiciens » sur les dépositaires du génie populaire.
Gouvernement de minorité, l’État soviétique se montre congénitalement incapable de tenir l’engagement que Marx, Engels et Lénine avaient pris de libérer les travailleurs. Parmi les missions historiques assignées à la dictature du prolétariat, l’élargissement du cadre politique de la liberté et l’affranchissement de l’homme de toutes les aliénations bourgeoises représentent sans conteste les deux plus importantes.
Toutes ces réticences, distinguo et aveux évoquent irrésistiblement l’observation prophétique de Lénine : « Tant que l’État existe, pas de liberté » ; on pourrait ajouter : pas d’égalité non plus. Là où il n’y a ni liberté ni égalité, il ne saurait y avoir a gouvernement du peuple par le peuple ». Éloigner le peuple des affaires de l’État, voilà ce que Lénine dénonçait dans le système représentatif de la démocratie bourgeoise. Son engouement pour la « Commune de Paris » s’explique par l’admiration qu’il éprouvait pour les institutions du gouvernement direct .
Un long chemin sépare les Soviets de 1955 de ceux de 1917-1918. D’instruments de libération économique et politique, d’artisans du pouvoir qu’ils étaient au début de la Révolution, ils deviennent les auxiliaires de l’État auquel ils fournissent les outils dont il a besoin pour le maniement et la direction des masses.
fin du document
source :
https://www.persee.fr/doc/ridc_0035-3337_1955_num_7_2_9234
A chaque fois, la haute finance repère et sélectionne les auteurs, penseurs les plus médiocres capables des pires énormités pour écarter celles et ceux qui écrivent et défendent des propositions contraires à leurs intérêts.
Nous n’allons pas reprendre ici toutes nos critiques sur le marxisme mais simplement souligner les limites de ces thèses qui sont la conséquence d’une ignorance ou d’une méconnaissance du fonctionnement de la période médiévale et de sa pratique de la démocratie directe locale participative.
En 1865, Lionel de Rothschild écrivait que l’élimination de la monnaie pleine sans banque centrale privée est l’objectif principal et vital des familles de banquiers internationaux. Ce fut aussi le signal pour la mise à mort d’Abraham Lincoln qui voulait utiliser une monnaie pleine sans dettes envers les banquiers.
Ces familles de banquiers avaient commencé leurs fortunes à la fin de la période médiévale lorsque les cités libres sont devenues des cités états. Leur développement économique et politique sur des régions de plus en plus vastes avaient rendu nécessaire la mise en place d’une administration centralisée de ces territoires. Ces familles de banquiers connaissaient l’utilisation de la structure de l’état pour maximiser leurs projets et soumettre les monarchies et les dirigeants politiques à leurs affaires financières.
La structure de l’état a bien pour mission le contrôle économique et politique de vastes territoires et son fonctionnement est forcément centralisé. Il reste ensuite à connaître la nature du système de pouvoir qui l’utilise : une monarchie, une tyrannie, une théocratie, une démocratie représentative, une démocratie socialiste fondée sur la dictature du prolétariat, un gouvernement soviétique, ou tout simplement le gouvernement mondial de l’oligarchie financière anglo-saxonne. L’état est une structure juridique “vide” capable de servir n’importe quel système de pouvoir politique, économique ,centralisé qui interdit et combat son ennemi et son contraire : la démocratie directe locale participative.
Marx, Engels et certainement Lénine à ses débuts ont été très proches du fonctionnement de la démocratie directe locale participative mais ils ont ignoré son fonctionnement : l’alliance des contraires pour fixer les objectifs, la subsidiarité pour obtenir la solution optimale adaptée ensuite aux particularités locales, la démarche qualité totale et l’obtention du coût de la solidarité, l’utilisation d’une monnaie pleine pour développer les biens communs. Ils ont voulu éliminer la primauté de la propriété individuelle y compris celle des moyens de production mais ils n’ont pas compris pourquoi le capitalisme interdit strictement la propriété commune et ne tolère qu’une part minime de propriété collective pour la gestion de l’état.
Nos lecteurs, lectrices ont compris que le mouvement politique porté sur fileane.com va bien au delà des thèses, utopies, crimes de l’idéologie marxisme, communiste et des actes du gouvernement soviétique de l’URSS.
Sélectionner et financer les révolutionnaires russes pour qu’ils éliminent l’empire du Tzar, ce dirigeant qui refuse obstinément chez lui, la création d’une banque centrale privée aux mains des banquiers de Londres et de New York, tout comme d’ailleurs son cousin de Berlin, c’est de bonne guerre pour qui défend son pouvoir, certes, mais c’est bien de ceci dont il s’agit ici : éliminer du pouvoir cette haute finance et remettre en place ce qui a été interdit, écarté, plongé dans l’oubli pour rendre les citoyens ignorants. Or Marx et ses disciples ne se sont pas intéressés de près à la finance et surtout à l’utilisation d’une monnaie. S’ils l’avaient fait, assurément, ils n’auraient jamais été retenus par les financiers de Londres et de Wall Street…
Nous reviendrons sur Pierre Leroux et ses associations même s’il n’a pas pu retrouver le fonctionnement de la période médiévale, des villes libres et des cités grecques et égyptiennes. Pourtant depuis 1848, les critiques unanimes des socialistes ” scientifiques ” insisteront : ” l’étude des religions orientales et des hérésies révolutionnaires” a égaré Leroux dans ” les cryptes du passé et les plus ténébreuses régions de l’esprit humain “.
Cette ignorance de l’histoire des civilisations les plus florissantes a depuis été comblée par les ethnologues, les anthropologues comme Malinowski que nous présentons sur fileane.com avec son étude sur les indigènes des îles Trobriands. Nous sommes ici en présence de la rhétorique utilisée pour écarter, discréditer, rendre tabou le savoir qui décrit le fonctionnement des organisations en réseaux de vie, cités, tribus, villes libres, républiques locales, afin de ne sélectionner que le savoir capable de développer des pouvoirs centralisés avec le culte de la personnalité, du chef charismatique et capable d’organiser des systèmes de pouvoir autocratique plus ou moins conformes à une dictature et au despotisme d’une minorité dirigeante, d’un parti unique des prolétaires, des soviets, du national-socialisme, du fascisme.
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