Partie 5 – L’abandon des systèmes de pouvoirs

Le management de la seconde guerre mondiale par les banquiers

Nos chers ennemis 

Dossier 3 : Le financement et la direction des guerres

Partie 2 la mise en place et la gestion de la seconde guerre mondiale.

La préparation de la seconde guerre mondiale

4.1 Les banquiers cherchent à organiser la revanche de 1918 et sur qui miser.

Document :

Préparer l’avènement d’une nouvelle guerre entre la France, l’ Allemagne et la Russie. 

1920 : malgré les cendres encore chaudes et l’horreur cuisante avec laquelle le Monde regarde l’hécatombe qui vient de s’achever, Wall Street commence déjà à faire la promotion d’une politique de la revanche en Europe Centrale et à préparer l’avènement d’une nouvelle guerre entre la France, l’ Allemagne et la Russie. 

Création à New York du Council on Foreign Relations (sorte de ministère américain des affaires étrangères, échappant à tout contrôle gouvernemental, appartenant à des banques et des trusts industriels). Sa direction est confiée à Paul Moritz Warburg. Il en reste un membre influent jusqu’à sa mort, en 1932. Il fonde également en 1921 la International Acceptance Bank of New York (banque de réception de capitaux étrangers), qui fusionne ensuite avec la Banque de Manhattan. Il est de surcroît fondateur, actionnaire important, et directeur de I.G. Farben USA, compagnie soeur de la I.G. Farben allemande, dirigée par son frérot Max Warburg. I.G. Farben et Vereinigte Stahlwerke ont produit à elles deux 95 % des explosifs utilisés par les forces de l’Axe au cours de la seconde guerre mondiale.

Dans les années 20, les banquiers de Wall Street cherchent en Europe Centrale sur qui miser pour s’assurer d’une guerre le plus tôt possible. Paul Moritz Warburg se rend en Allemagne en 1929 et en 1930, pour y représenter la International Acceptance Bank, intéressée à financer et organiser le parti National Socialiste de Adolf Hitler. Il représente également le Guaranty Trust de J.P. Mogan dans le même contexte. 

Imbibés de fonds et d’appuis provenant de toutes parts (Wall Street, la City de Londres, les Thyssen, les Schacht, les Krupp), Adolf Hitler et ses S.A., armés de 400 000 mitraillettes par Rockefeller et J.P. Morgan, s’emparent du pouvoir après un coup d’état déguisé, en janvier 1933.

Selon les documents révélés par la Banque d’Angleterre en 2012, l’or tchécoslovaque avait été déposé à Londres dans un sous compte au nom de la Banque des règlements internationaux (BRI). Lorsque les nazis entrèrent à Prague, en mars 1939, ils envoyèrent immédiatement des soldats à la Banque nationale. Les administrateurs tchèques reçurent ordre, sous peine de mort, d’envoyer deux demandes de transfert. La première ordonnait à la BRI de transférer 23,1 tonnes d’or de son sous compte tchécoslovaque de la Banque d’Angleterre, au sous- compte de la Reichsbank, également tenu à Threadneedle Street. Le deuxième ordre chargeait la Banque d’Angleterre de transférer près de 27 tonnes de l’or détenu en nom propre par la Banque nationale de Tchécoslovaquie au sous compte de la BRI à la Banque d’Angleterre. 

La Seconde Guerre mondiale est l’œuvre d’une oligarchie mondiale

La guerre n’a pas été déclenchée par un Führer enragé qui se trouvait à diriger l’Allemagne à cette époque. La Seconde Guerre mondiale est l’œuvre d’une oligarchie mondiale, ou plus précisément des ploutocrates anglo-américains. 

Utilisant des instruments tels que la Réserve fédérale US et la Banque d’Angleterre, ils ont commencé à se préparer pour le prochain conflit d’ampleur mondiale immédiatement après la Première Guerre mondiale. Leur cible était l’URSS. 

Les plans Dawes et Young, la création de la Banque des règlements internationaux (BRI), la suspension du paiement des réparations par l’Allemagne prévues par le Traité de Versailles et l’acquiescement des anciens alliés de la Russie à cette décision, les investissements étrangers massifs dans l’économie du Troisième Reich, la militarisation de l’économie allemande et les violations du Traité de Versailles sont autant de jalons sur le chemin conduisant à la guerre. 

Derrière ce complot se tenaient des personnages-clefs : les Rockefeller, les Morgan, Lord Montagu Norman (gouverneur de la Banque d’Angleterre) et Hjalmar Schacht (président de la Reichsbank et ministre de l’Économie du gouvernement de Hitler). Le programme stratégique des Rockefeller et des Morgan était de subjuguer l’Europe économiquement, de saturer l’Allemagne d’investissements et de crédits étrangers, et de l’amener à délivrer un coup mortel à la Russie soviétique, afin que celle-ci revienne au capitalisme en tant que colonie. 

Montagu Norman (1871-1950) a joué un rôle important d’intermédiaire dans le dialogue entre les milieux financiers américains et les chefs d’entreprise allemands. Hjalmar Schacht a organisé la reconstitution du secteur défense de l’économie allemande. L’opération menée par les ploutocrates était dissimulée par des politiciens tels que Franklin Roosevelt, Neville Chamberlain et Winston Churchill. En Allemagne, ces projets étaient exécutés par Hitler et Hjalmar Schacht. Selon certains historiens, Hjalmar Schacht a joué un rôle plus important que Hitler. Seulement, il restait dans l’ombre. 

4.2 Le financement du redressement économique de l’Allemagne après 1918

À l’issue de la Première guerre mondiale, le Plan Dawes visait à compromettre la Triple Entente et à collecter les réparations de guerre auprès de l’Allemagne. Le Plan Dawes (proposé par le Comité Dawes, présidé par Charles G. Dawes) désignait une tentative faite en 1924 de résoudre le problème des réparations, qui avait miné la politique internationale après la Première guerre mondiale et le Traité de Versailles (la France, réticente, a perçu plus de 50 % du montant des réparations).

Entre 1924 et 1929, l’Allemagne a reçu 2,5 milliards de dollars des États-Unis et 1,5 milliards de la Grande-Bretagne dans le cadre du Plan Dawes. Il s’agit de sommes considérables, qui correspondent à 1 trillion (mille milliards) de dollars d’aujourd’hui.

Hjalmar Schacht a joué un rôle actif dans la mise en œuvre du Plan Dawes. En 1929, il a résumé les résultats en déclarant qu’en 5 ans, l’Allemagne avait reçu davantage de prêts étrangers que les États-Unis au cours des 40 années ayant précédé la Première guerre mondiale. En conséquence, en 1929, l’Allemagne était devenue la deuxième puissance industrielle mondiale, devant la Grande-Bretagne. 

http://algarath-phoenix.com/2018/08/21/des-banquiers-anglo-saxons-ont-organise-la-seconde-guerre-mondiale/ 

4.3 L’arrivée des nazis au pouvoir. 

Le 30 janvier 1933, Hitler devenait chancelier d’Allemagne. Auparavant, sa candidature avait été étudiée à la loupe par les banquiers américains. Hjalmar Schacht s’est rendu aux États- Unis à l’automne 1930 pour parler de cette nomination avec des collègues américains. La désignation de Hitler a finalement été approuvée lors d’une réunion secrète de financiers aux États-Unis.

Schacht a passé toute l’année 1932 à convaincre les banquiers allemands que Hitler était le meilleur candidat au poste. Il a atteint son objectif. À la mi-novembre 1932, 17 des plus grands banquiers et industriels allemands ont adressé une lettre au Président Hindenburg, dans laquelle ils exigeaient qu’il nomme Hitler chancelier. La dernière réunion de travail des financiers allemands avant l’élection s’est tenue le 4 janvier 1933 à Cologne, au domicile du banquier Kurt von Schröder. Ensuite, le parti national-socialiste est arrivé au pouvoir. Les relations financières et économiques de l’Allemagne avec les Anglo-saxons se sont alors resserrées d’un cran.

Hitler a immédiatement annoncé qu’il refusait de payer les réparations de guerre. Il a mis en doute la capacité de l’Angleterre et de la France à rembourser leurs propres dettes de la Première guerre mondiale aux États-Unis. Washington n’a émis aucune objection à l’annonce de Hitler.

En mai 1933, Hjalmar Schacht s’est rendu une nouvelle fois aux États- Unis. Il y a rencontré le président Franklin Roosevelt et les grands banquiers en vue de demander une ligne de crédit de 1 milliard de dollars. En juin de la même année, Hjalmar Schacht s’est rendu à Londres pour s’entretenir avec Montagu Norman. Tout est passé comme une lettre à la poste. Les Britanniques ont consenti un prêt de 2 milliards de dollars. Ils n’ont soulevé aucune objection quant à la décision de l’Allemagne de suspendre le remboursement de sa dette.

Selon certains historiens, les Américains et les Britanniques étaient accommodants parce que, dès 1932, l’Union soviétique avait réalisé le plan quinquennal de développement économique en vue d’atteindre de nouveaux sommets en tant que puissance industrielle. Quelques milliers d’entreprises avaient vu le jour, en particulier dans l’industrie lourde. La dépendance de l’URSS à l’importation de produits industriels avait ainsi considérablement diminué. Les chances d’étrangler l’Union soviétique économiquement s’en trouvaient quasiment réduites à zéro. Il a alors été décidé de recourir à la guerre et de lancer la militarisation accélérée de l’Allemagne. 

Pour celle-ci, l’obtention de crédits américains ne posait aucun problème. Hitler est arrivé au pouvoir dans son pays à peu près en même temps que Franklin Roosevelt aux États-Unis. Les banquiers qui ont soutenu Hitler en 1931 sont précisément ceux qui ont soutenu l’élection de Roosevelt. Une fois en poste, le nouveau président ne pouvait guère faire moins qu’accorder de généreux crédits à l’Allemagne. D’ailleurs, beaucoup ont remarqué la grande similitude entre le New Deal de Roosevelt et la politique économique du Troisième Reich. Rien d’étonnant. Ce sont en effet les mêmes qui assuraient le sauvetage des deux gouvernements tout en les conseillant. Ils représentaient principalement les milieux financiers US. 

Le New Deal de Roosevelt n’a pas tardé à capoter. En 1937, les États-Unis étaient embourbés dans la crise économique. En 1939, l’économie US tournait à 33 % de sa capacité industrielle (19 % aux pires moments de la crise de 1929-1933). 

Rexford G. Tugwell, un économiste du premier Brain Trust, équipe d’universitaires de l’Université de Columbia mise en place par Franklin Roosevelt et ayant contribué aux recommandations politiques qui ont conduit au New Deal de Roosevelt, écrivait qu’en 1939 le gouvernement avait échoué. La situation est restée figée jusqu’à l’invasion de la Pologne par Hitler. Seuls les puissants vents de la guerre pouvaient dissiper la brume. Quoi que Roosevelt puisse tenter, ses initiatives étaient condamnées à l’échec. Seule une guerre mondiale pouvait sauver le capitalisme US. En 1939, les ploutocrates ont mis en œuvre tous les moyens à leur disposition pour faire pression sur Hitler et l’inciter à lancer une guerre à grande échelle à l’Est. 

Hitler n’a pas été élu.

Document :

Hitler n’a pas été élu. Dans les élections législatives de la fin 1932 il a perdu plus d’un million de voix. C’était la ruine et Hitler envisageait le suicide…  En revanche les communistes avaient augmenté leurs scores et avec la social démocratie ils avaient la majorité.

Mais la social démocratie sous prétexte de lutter contre Hitler avait fait élire aux présidentielles précédentes, le vieux maréchal Hindenburg. Celui-ci avec accord des junkers, des forces conservatrices de l’armée et des barons de la Rhur inquiets devant l’échec de leur protégé Hitler l’ont appelé comme chancelier flanqué de Von Papen qui était sensé le surveiller… 

Voici les chiffres exacts pour ceux qui tiennent à la victoire de Hitler: 

en juillet 1932, aux législatives: Hitler avait fait 13.745.680 vois et un pourcentage de 37,3 % 

quelques mois après en novembre 1932 Hitler fait 11.737621 voix, ce qui fait une perte de 2 millions de voix et 4,2% de pourcentage et il perd 34 sièges, il lui en reste 196. Le parti social démocrate SPD fait 20,4 % des voix, il perd 1,2% et 12 sièges, il a 7247 901 voix. Le parti communiste allemand fait 5.980. 239 voix, il gagne près de 700.000 voix et 2,6% en pourcentage, il fait 16,9% et gagne 2,6% et gagne 11 sièges, il en a 100. 

Perdre 2 millions de voix en 5 mois est une déculottée… Et Hitler le vit comme telle… Il est littéralement repêché par les forces conservatrices et les barons de l’industrie de l’armement en particulier… Quant aux dernières élections, celles de mars 1933, alors que les nazis sont au pouvoir elles donnent lieu à une fraude massive reconnue comme telle par tous les historiens et Hitler n’a même pas atteint la majorité. 

Le NSDAP n’a jamais été majoritaire mais a été premier parti d’ Allemagne dans un temps très bref qui a été utilisé par le capital et les forces conservatrices pour l’installer au pouvoir parce qu’ils avaient peur de la progression constante des communistes et leur combativité. Le coup d’État a eu lieu après avec l’interdiction des partis et des syndicats…

Intéressez vous à la manière dont le capital impose son système autoritaire… Y compris aujourd’hui, ça vous évitera de vous précipiter vers les urnes comme des dindons…

Source :

https://histoireetsociete.wordpress.com/2015/12/05/la-reflexion-du-jour-a-chaque-election-je-dois-repeter-quhitler-nest-jamais-parvenu-au-pouvoir-pour-avoir-ete-majoritaire-aux-elections/

Document : extraits du livre de Jacques R. PAUWELS, Big Business avec Hitler, Éditions Aden, février 2013. 

pages 60-61 : 

” Le 6 novembre 1932, après une énième crise politique, on recourut à de nouvelles élections. Mais au lieu de conquérir la majorité, comme bien des Allemands l’avait espéré ou craint, le NSDAP encaissa un coup dur. …/… Dans son journal, Goebbels se lamentait : les caisses du parti étaient vides, le NSDAP était sur le point de se désintégrer, lui même et les autres ténors nazis étaient ” gravement déprimés ” et Hitler envisageait le suicide. 

Pointa alors une grande crainte auprès des membres de l’establishment allemand : l’atout que représentait Hitler, et que l’on avait hésité à jouer jusque là, allait-il leur glisser des mains pour toujours ? …/… Le journaliste américain Huber R. Knickerbocker, correspondant à l’étranger du service international d’information du magnant américain de la presse William Randolph Hearst, grand admirateur d’Hitler, écrivit dans le Vossiche Zeitung, un prestigieux journal libéral-bourgeois : 

” Si Hitler n’accède pas au pouvoir, ses partisans au sein du peuple vont laisser son parti en plan. Ils s’uniront avec les communistes et les éléments vraiment socialistes à l’intérieur du SPD. Ils formeront ainsi une force irrésistible. Ils renverseront le capitalisme [en Allemagne]”. 

…/… Pour empêcher ce scénario, les hommes les plus puissants et les plus riches d’Allemagne devaient agir sans tarder. Et c’est ce qu’ils firent, en coulisse essentiellement. 

page 153 

Le big business allemand a choisi l'” option fasciste ” à un moment précis de son histoire. Ce moment fut celui où industriels et banquiers décidèrent que l’établissement d’une dictature fasciste était le seul moyen d’empêcher une victoire communiste aux élections et, en même temps, de s’assurer que l’État allemand se décide à résoudre la crise économique à leur façon, c’est à dire par une politique sociale régressive et une politique économique basée sur le réarmement, en d’autres mots : à leur profit. 

les relations entre financiers américains et nazis : 

Document : extraits du livre de Jacques R. PAUWELS, Big Business avec Hitler, Éditions Aden, février 2013.

page 184 et suivantes 

Le traité de Versailles de 1919 obligea l’Allemagne vaincue à payer des réparations de guerre à la France et à la Belgique. Français et Belges avaient urgemment besoin de ce capital afin d’apurer les énormes dettes de guerre qu’en compagnie des Britanniques, ils avaient contractées vis-à-vis des États-Unis. Aux États-Unis, on chercha des possibilités d’investir de façon intéressante tout le capital qui s’était accumulé dans les coffres des banques et des grandes entreprises. Il en résulta qu’une vague d’investissements américains inonda l’Allemagne, par le biais de la création de nouvelles entreprises, de la reprise de firmes allemandes existantes, ou de partenariats avec des entreprises allemandes. Les industriels et banquiers américains considérèrent cette ” offensive des investissements ” en Allemagne comme leur prélude de leur conquête du marché européen dans son ensemble. 

Les grandes entreprises et banques allemandes accueillirent le capital transatlantique à bras ouverts. Elles cherchaient naturellement à diminuer le poids du paiement des réparations, voire à s’y soustraire. Par le biais de la vente d’importants paquets d’actions aux banques américaines, le capital allemand put être ” naturalisé ” en capital américain, et il disparut dans des trusts et holdings américains anonymes. De la sorte, industriels et banquiers allemands pouvaient prétendre ne pas disposer de l’argent nécessaire pour effectuer les lourds remboursements qu’on attendait d’eux ; par conséquent, ce seraient les simples citoyens allemands qui allaient devoir payer ces dettes. L’Allemagne acquit également la sympathie et le soutien des Américains lors des pénibles et interminables négociations avec la France au sujet des réparations : moins les Allemands devraient payer, mieux ce serait pour les Américains ayant investi en Allemagne. 

…/… Cette interpénétration du capital allemand et américain constitua un iceberg géant, dont la partie émergée, bien visible, fut représentée par les investissements directs des Américains en Allemagne. L’un des principaux investissements fut opéré par General Motors. En 1929, cette entreprise de Détroit, appartenant elle-même au gigantesque empire DuPont, repris le premier constructeur automobile d’Allemagne, Adam Opel AG. La même année, le grand concurrent de General Motors, Ford, érigea une usine sur les bords du Rhin, à Cologne : Ford Motor Company AG, bientôt Ford-Werke. A la suite de ces investissements, les deux plus grands producteurs d’automobiles se trouvaient sous le contrôle de capitaux étatsuniens. En effet, en comparaison avec Opel et Ford, des producteurs purement allemands tels que BMW et Daimler-Bentz n’étaient que des myrmidons ” . 

(page 190) La collaboration américano-allemande dans le cadre du plan Young porta sur un projet commun : la banque des règlements internationaux (BRI), établie en Suisse, à Bâle, sur la frontière allemande. Fondée en 1930, il s’agit de la plus ancienne institution financière internationale. …/… Dès l’origine, elle fut dominée par des banquiers américains en collaboration avec des collègues allemands comme Schacht. Le premier président de cette ” banque centrale des banques centrales ” fut Gates McGarrah, un financier américain qui entretenait des liens étroits avec l’empire des Rockefeller. L’intention était que, dans le climat serein de la Suisse neutre – entendons : à l’abri des fouineurs-,les principaux banquiers des grandes nations se concentrent sur les affaires extrêmement lucratives -car c’est de cela qu’il s’agissait pour eux – liées au paiement par l’Allemagne des réparations de guerre “. 

Source :

http://questionscritiques.free.fr/Bush/Prescott_Bush_Hitler.htm

À compter de 1933, Max Warburg participe à la direction financière de l’état Nazi en siégeant au CA de la Reichsbank, sous Hjalmar Schacht de qui il est très proche. Il est parallèlement un des grands actionnaires et dirigeants de la partie allemande de l’immense conglomérat chimique nazi I.G. Farben (américano-germanique), tristement célèbre pour la création et la vente du Zyklon B (le poison employé dans les camps d’extermination), mais également fournisseur de l’armée allemande en gaz toxiques, ersatz pétroliers et produits divers, dont évidemment, des explosifs. I.G. Farben a un parti pris très clair dans la guerre qui se prépare, puisque la branche américaine de la firme bloque l’accès de l’armée U.S. à ses brevets comportant des applications militaires, en réservant l’exclusivité au côté Nazi. 

Document :

Le “plan Dawes” avait été élaboré par J. P. Morgan, collègue des Rothschild, et devait concéder à l’Allemagne des crédits de 800 millions de dollars les quatre premières années. Le “plan Dawes” échoua lorsque les paiements de réparations de l’Allemagne s’accrurent. Il fut remplacé par le “plan Young” (d’après le nom de l’agent de Morgan, Owen Young). Pour mieux dévaliser le pays, les banquiers internationaux créèrent en Suisse la “BANQUE POUR LE RÈGLEMENT INTERNATIONAL DES COMPTES”. Cela faciliterait les paiements de réparations des dettes de la Première Guerre mondiale : il suffisait d’effectuer un virement du compte d’un pays sur le compte d’un autre pays dans la mesure ou les deux pays avaient un compte dans cette banque. Dans ce cas aussi, les banquiers se sucrèrent une fois de plus en prélevant des frais et des commissions pour eux. (70) 

Le professeur Quigley rapporte : ” Il faut noter que ce système (les plans Dawes et Young) fut instauré par les banquiers internationaux et que le prêt d’argent à l’Allemagne leur rapportait très gros “. 

C’est une des meilleures démonstrations du système de Machiavel. D’un côté, les banquiers soutinrent tous les partis qui firent la guerre et d’un autre, ils prêtèrent aussi de l’argent aux Allemands pour les paiements des réparations. Quoi que puisse faire l’Allemagne, on savait bien à qui elle s’adresserait pour emprunter l’argent. C’était exactement le même groupement qui avait programmé la Première Guerre mondiale, qui l’avait financée, dirigée et qui s’était rempli les poches. 

Mais le jeu alla plus loin. Il fallait réaliser encore de grands projets et poursuivre des buts importants. C’était le tour de la Deuxième Guerre mondiale ! Les énormes capitaux américains qui furent transférés en Allemagne depuis 1924 sous la couverture du “plan Dawes” et du “plan Young” constituaient la base sur laquelle Hitler allait construire toute sa machinerie de guerre.

Ainsi que l’expose Dr Anthony C. Sutton dans “Wall Street and the Rise of Hitler”, “l’apport fourni à l’Allemagne avant 1940, par le capitalisme américain en vue de préparer la guerre ne [peut] être qualifié que de phénoménal. Il fut, sans aucun doute, décisif pour la préparation militaire de l’Allemagne. Des preuves permettent de comprendre que le secteur influent de l’économie américaine était, certes, lucide sur la nature du nazisme, prêt à l’aider et à le soutenir financièrement par intérêt personnel, pleinement conscient que cela finirait par une guerre ou seraient impliqués l’Europe et les États-Unis. (…) 

“En connaissant les faits, il est impossible de plaider l’ignorance. Les preuves très soigneusement établies qui attestent que les milieux bancaires et industriels américains étaient largement impliqués dans la montée du troisième Reich sont maintenant accessibles au public. On peut les trouver dans les comptes rendus et les rapports sur les auditions du gouvernement publiés entre 1928 et 1946 par les différentes commissions du Sénat et du Congrès. Parmi les preuves les plus importantes se trouvent celles fournies par le Sous-comité du Congrès enquêtant sur la propagande nazie (“House Subcommintee to Investigate Nazi Propaganda”) en 1934, par les rapports sur les cartels publiés en 1941 par la Commission économique provisoire nationale du Congrès (“House Temporary National Economic Commitee”) ainsi que par le sous-comité du Sénat pour la mobilisation en 1946 (“Senate Subcommitee on War Mobilization 1946″)”. 

Une partie de cette histoire fascinante est dévoilée par l’historien G. Edward Griffin : “Les années précédant la Deuxième Guerre mondiale virent naître un cartel “INTERNATIONAL” qui avait son siège central en Allemagne, qui contrôlait l’industrie chimique et pharmaceutique dans le monde entier et auquel 93 pays coopéraient. C’était une force politique et économique puissante dans certaines parties de la Terre. Ce cartel s’appelait I. G. FARBEN

Source :

http://www.jacquesfortier.com/Zweb/JF/Lectures/Soci%E9t%E9sSecr%E8tesABC.html#20

Document : 

Le cartel de la chimie IG Farben avait son siège central en Allemagne, il contrôlait l’industrie chimique et pharmaceutique dans le monde entier et 93 pays coopéraient dans ce cartel.

I.G. Farben avait développé, en 1926, une méthode pour obtenir de l’essence à partir du charbon et conclut donc en 1929 un contrat de licence avec la “STANDARD OIL” (de Rockefeller). Deux ans plus tard, I.G.Farben produisait environ la moitié de l’essence allemande et, plus tard, construisit des raffineries juste à côté des camps de concentration. Les prisonniers furent contraints d’y travailler comme des forçats pendant qu’on produisait dans les raffineries le gaz pour les chambres à gaz. Le groupe I.G. Farben était un des plus importants konzerns contrôlés par les Rothschild et écoulait des sommes d’argent énormes dans l’économie allemande et particulièrement aux futurs SS.

Le comité directeur d’I.G.Farben comptait parmi ses membres MAX et PAUL WARBURG (de la Federal Reserve) qui possédaient des grandes banques en Allemagne et aux États-Unis. Le principal agent de liaison entre Hitler et les barons argentés de “Wall Street” fut HJALMAR HORACE GREELY SCHACHT, président de la banque du Reich, dont la famille était étroitement liée à l’élite des finances internationales. 

Dans son livre, John Perkins décrit son propre passé de tueur à gages économique pour le compte d’une oligarchie financière. Il explique que lorsque les tueurs à gages ne réussissent pas à faire plier le pays concerné, on déploie alors les « chacals » pour exécuter les basses œuvres : assassinats ou coups d’État. En cas d’échec des chacals, c’est à l’armée d’intervenir directement. En un sens, IG Farben était le tueur à gages économique de l’oligarchie financière de l’époque et les nazis, les chacals. 

Bien avant son arrivée au pouvoir en 1933, Hitler jouissait d‘un soutien substantiel de la part des cartels privés. Le cas le plus fameux est celui de Fritz Thyssen, de Vereinigte Stahlwerke. Dans un livre publié en 1941 sous le titre J’ai financé Hitler, Thyssen admet qu’il avait commencé à financer Hitler en octobre 1923 avec une première contribution de 100 000 marks. 

http://www.alterinfo.net/Comment-Londres-et-Wall-Street-ont-mis-Hitler-au-pouvoir_a38201.html

Dans les années 1930, l’Allemagne a continué de bénéficier d’investissements et de prêts. Rédigé en 1929 et adopté officiellement en 1930, le Plan Dawes désignait un programme visant à régler les dettes de guerre allemandes à l’issue de la Première guerre mondiale. Il a été présenté par le comité présidé (1929-30) par l’industriel américain Owen D. Young, fondateur et ex-premier président de Radio Corporation of America (RCA). À l’époque, Young siégeait également au conseil d’administration de la Fondation Rockefeller, et il avait en outre été l’un des représentants impliqués dans un dispositif de réaménagement des réparations de guerre, le Plan Dawes de 1924. Selon le plan, la Banque des Règlements Internationaux (BRI) a été créée en 1930 pour permettre à l’Allemagne de payer les réparations aux vainqueurs. En réalité, l’argent a pris une toute autre direction, à savoir qu’il est parti des États-Unis et de la Grande-Bretagne pour arriver en Allemagne. 

Le capital de la majorité des sociétés allemandes ayant une importance stratégique était, intégralement ou partiellement, américain. Une partie était détenue par des investisseurs britanniques. Les secteurs du raffinage du pétrole et de la liquéfaction du charbon de l’économie allemande étaient dans les mains de Standard Oil (les Rockefeller). Le géant de l’industrie chimique Farben industrie AG est passé sous le contrôle du groupe Morgan. Quarante pourcent du réseau téléphonique et 30 % des actions de FockeWulf étaient sous le contrôle de la société américaine ITT. La radio et les géants de l’industrie électrique AEG, Siemens et Osram sont passés sous le contrôle d’American General Electric. ITT et General Electric faisaient partie de l’empire de Morgan. Cent pourcent des actions Volkswagen appartenaient à l’Américain Ford. Au moment où Hitler a accédé au pouvoir, le capital financier US contrôlait quasiment tous les secteurs d’importance stratégique de l’industrie allemande : raffinage du pétrole, production de carburant de synthèse, chimie, construction automobile, aviation, ingénierie électrique, radio, ainsi qu’une grande partie de l’industrie de la construction mécanique (278 sociétés au total). Les grandes banques allemandes, telles que la Deutsche Bank, la Dresdner Bank, la Donat Bank et quelques autres, étaient sous contrôle US.

Source :

http://algarath-phoenix.com/2018/08/21/des-banquiers-anglo-saxons-ont-organise-la-seconde-guerre-mondiale/ 

4.4 Le miracle économique allemand piloté par Schacht.

Cependant, il y a eu une situation imprévue et non souhaitée par les banquiers de Wall Street. Schacht va utiliser pour redresser l’économie allemande les bonnes vieilles méthodes bancaires qui évitent le recours au crédit et à l’endettement vis à vis des banques et des familles de banquiers anglo-saxons. Le miracle allemand de 1933 à 1937 va provoquer la colère de Wall Street et les banquiers décidèrent de détruire cette manière de développer l’économie qu’ils ne pouvaient pas dominer. Cette situation est semblable à celle d’Abraham Lincoln qui refuse d’emprunter aux banques. Schacht avait raison d’appliquer non seulement les idées de Keynes pour la première fois en Europe mais aussi le mécanisme de la création monétaire directe par l’État. Ce qui n’excuse en rien les crimes commis au nom de l’idéologie nazie. 

Sur fileane.com nous avons expliqué la méthode utilisée par Schacht dans notre chapitre sur la Monnaie pleine.

Document : 

” Le crime impardonnable de l’Allemagne avant la Seconde Guerre mondiale a été sa tentative de retirer sa puissance économique du système commercial mondial et de créer son propre mécanisme d’échange qui nierait les avantages financiers mondiaux. ” (Churchill, «La deuxième guerre mondiale” Berne 1960) 

” Les grands banquiers sont alarmés par les succès de la politique financière de l’Allemagne hitlérienne, de la même manière qu’il y a plusieurs générations, leurs familles ont été terrifiées par les succès de l’économie naturelle de Lincoln et de Napoléon. Ce qui aurait été un progrès louable pour l’Allemagne et d’autres pays, était en fait la principale cause de la Seconde Guerre mondiale. La lutte entre la politique monétaire rival était inévitable. (Carnelius Carl Veith, “Citadelle du Chaos”). 

” Hjalmar Schacht, a Rothschild agent who was temporarily head of the German central bank, summed it up thus: An American banker had commented, “Dr. Schacht, you should come to America. We’ve lots of money and that’s real banking.” Schacht replied, “You should come to Berlin. We don’t have money. That’s real banking.” 

Makow quotes from the 1938 interrogation of C. G. Rakovsky, one of the founders of Soviet Bolshevism and a Trotsky intimate. Rakovsky was tried in show trials in the USSR under Stalin. According to Rakovsky, Hitler was at first funded by the international bankers, through the bankers’ agent Hjalmar Schacht. The bankers financed Hitler in order to control Stalin, who had usurped power from their agent Trotsky. Then Hitler became an even bigger threat than Stalin when Hitler started printing his own money. (Stalin came to in 1922, which was eleven years before Hitler came to power.) 

Rakovsky said: 

“ Hitler took over the privilege of manufacturing money, and not only physical moneys, but also financial ones. He took over the machinery of falsification and put it to work for the benefit of the people. Can you possibly imagine what would have come if this had infected a number of other states ? ” (Henry Makow, “ Hitler Did Not Want War ”) March 21, 2004.

source : www.savethemales.com et http://wakeupfromyourslumber.com/node/6720

autre document :

Le livre de Francis Delaisi, La Révolution Européenne, est paru en pleine guerre, en 1942, en éloge du système économique allemand fondé – non sur l’étalon-or ou le dollar – mais sur le CAPITAL-TRAVAIL – en opposition radicale avec le système spéculatif boursier des Anglo-Américains de Londres et de Wall-Street qui se voyaient ôter d’un coup toute possibilité de spéculation et d’emprise financière sur l’économie allemande. A la suite de quoi la presse juive s’empressait de déclarer le boycott des productions en provenance du Reich, et les gouvernements alliés brandissaient l’ultimatum à l’Allemagne : retour à l’étalon-or, ou la guerre. Le Chancelier Hitler n’obtempéra pas et ce fut la guerre.

Source :

http://allianceanom.forumgratuit.org/t8-les-veritables-raisons-de-la-seconde-guerre-mondiale

4.5 Le financement des dépenses d’armement nazies

 document : Échecs Historiques, IG Farben était Hitler et Hitler était IG Farben

phrase de Homer T. Bone , sénateur américain au cours d’une rencontre de la commission sénatoriale chargée des affaires militaires le 4 juin 1943. 

La seconde guerre mondiale fut une guerre de conquête des débouchés économiques en raison du rôle primordial joué par IG Farben dans le financement et la montée du pouvoir et des responsables nazis. Les rapports disponibles sur ce site Internet montrent dans quelle mesure les procès de Nuremberg consacrés aux industries de l’ IG Farben ont été les plus importants des 13 procès tenus à Nuremberg consacrés aux crimes de guerre et crimes contre l’humanité. 

L’accusation américaine a, au cours des procès de Nuremberg contre les crimes de guerre crimes contre l’humanité, démontré que ni la montée des nazis au pouvoir ni la seconde guerre mondiale, n’aurait été possible sans le soutien financier et l’apport logistique de IG Farben. 

Aujourd’hui, soit 6 décennies après la fin de la 2nde guerre mondiale, l’humanité n’a pas encore  trouvé la réponse à l’une des plus grandes énigmes : comment se fait-il qu’aucune des organisations ayant comme but de préserver la mémoire de la guerre et de l’holocauste créées après la guerre n’ait pointé le doigt sur ces faits historiques ? 

Jusqu’à aujourd’hui ces organisations n’ont choisi de publier ni les importants procès contre IG Farben ni les dizaines de millier de pages montrant les preuves et responsabilité du cartel chimique et pharmaceutique dans ces crimes contre l’humanité. 

source :

http://www.profit-over-life.org/international/francais/about/historic_failure.html

les archives américaines sur le procès de Nuremberg et les condamnations des dirigeants de IG-Farben sont disponibles sur le web à l’adresse suivante : 

http://www.profit-over-life.org/international/francais/rolls.php?roll=3&pageID=1&expand=no

http://www.profit-over-life.org/international/francais/index.html

Le matériel américain permet la guerre éclaire.

Document : extraits du livre de Jacques R. PAUWELS, Big Business avec Hitler, Éditions Aden, février 2013. page 235 :

” Les succès militaires de l’Allemagne en 1939 et 1940 furent possible grâce à une nouvelle forme de guerre, extrêmement mobile, le fameux Blitzkrieg, la guerre ” éclair “, consistant en des attaques extraordinairement rapides et parfaitement synchronisées au sol et dans les airs.

Pour pouvoir mener une telle guerre ” à la vitesse de l’éclair “, Hitler avait besoin de moteur, de chars, de camions, d’avions, d’huile pour moteur, d’essence, de caoutchouc et, last but not least, des systèmes de communication avancés permettant aux Stuka de frapper en même temps que les blindés. Une grande partie de ce matériel fut livré par des firmes américaines et on peut dire que le Führer, sans cette aide américaine en 1939-40, années de ses grands triomphes, n’aurait pu que rêver de ” guerres éclair ” suivies de ” victoires éclair “. 

Une grande partie du matériel roulant et volant de l’arsenal allemand fut fabriqué par les filiales de Général Motors et Ford. Vers la fin des années trente, ces filiales avaient complètement renoncé à la production de marchandises non militaires et elles ne produisaient plus que du matériel destiné à l’armée. 

Les bénéfices extraordinaires des banquiers anglo-saxons

…/…  

La production de matériel militaire rapportait en effet des bénéfices qui dépassaient de 40% au moins ceux réalisés dans la fabrication de matériel civil. Ensemble, Opel et Ford fourniront 90% des camions légers et 70% des camions lourds dont la Wehrmacht aura besoin pour frapper la Pologne, les pays du Bénélux, la France, l’Union soviétique, et les autres. 

La marine de guerre allemande, par exemple, reçut le pétrole dont elle avait besoin par un magnat texan du pétrole, William Rhodes Davis. Au cours d’une visite à Berlin, en octobre 1939, cela lui valut les remerciements chaleureux de Göring en personne. Et Texaco donna un coup de main aux nazis en les aidant à créer des stocks gigantesques de carburant.

En outre, une fois la guerre déclenchée, en septembre 1939, des quantités colossales de mazout, d’huile pour moteur et d’autres produits pétroliers furent encore acheminées vers l’Allemagne, non seulement par Texaco mais aussi par la Standard Oil. Ces produits transitaient principalement par des ports de l’Espagne neutre.

Le tétraéthyle synthétique

…/… Albert Speer, l’architecte d’Hitler et, plus tard, son ministre de l’Armement, expliqua après-guerre qu’Hitler ” n’aurait jamais pu imaginer attaquer la Pologne ” s’il n’avait pas disposé de certaines sortes de carburant synthétique qu’il avait pu se procurer grâce à des firmes américaines.

Les Focke-Wulf montés par ITT, ainsi que d’autres avions de chasse allemands, n’auraient jamais pu atteindre leur vitesse, si élevée, sans un ingrédient ajouté à leur carburant et connu sous le nom de tétraéthyle synthétique. Ce composant magique était produit par une firme appelée Ethyl GmbH, filiale d’un trio composé par la Standard Oil, sa partenaire allemande IG Farben et General Motors. Dans des documents allemands récupérés, les militaires américains pourront lire que ” sans tétraéthyle, notre forme de guerre (éclair) eût été impensable “

Les machines d’IBM fournissent les listes des juifs et des prisonniers des camps de concentration.

La technologie américaine moderne fut non seulement très utile aux nazi dans leur guerre, mais également leur grand projet génocidaire et criminel.

Edwin Black a prouvé que les machines à calculer perfectionnées Hollerith, livrées par IBM, permirent aux nazis ” d’établir des listes de juifs, et d’autres, dans le but de les déporter ” et ” d’établir des listes de détenus des camps de concentration et de travailleurs forcés “. Il y avait un bureau d’IBM, appelé Hollerith Abteilung dans chaque camps de concentration et d’extermination, y compris à Auschwitz.

Il est possible que les nazis eussent également atteint leur mortelle efficacité sans la technologie d’IBM, comme le prétendent certains mais, une fois de plus, le cas d’IBM montre clairement comment les grandes entreprises américaines mirent à la disposition des nazis les technologies les plus récentes sans aucuns scrupules au sujet de l’utilisation qui en était faite. “

Le financement des banques américaines de l’armement allemand durant la guerre

Document :

Le réseau construit par les Warburg, les Harriman et leurs acolytes continue d’opérer, jusqu’en 1942 dans certains cas, et jusqu’en 1945 dans d’autres. Les profits engrangés sont astronomiques. Contrairement à Schiff, résolument ému par le sort de ses congénères et toujours prêt à se porter à leur secours, les Warburg semblent dotés d’une indifférence ahurissante aux souffrances des êtres humains en général, mais des juifs en particulier. Ont-ils été dupés ? Peut-être étaient-ils anti-sémites eux-mêmes ?! Ou alors plutôt détachés de leur admirable culture ancestrale et simplement avides de capitaux, de contrôle, de puissance. 

Source :

http://www.mecanopolis.org/wp-content/uploads/2009/02/lhistoire-des-banques-centrales-americaines-pdf.pdf 

La guerre de 1939-1945

Nous présentons ici les procédés utilisés par l’oligarchie financière anglo-saxonne pour s’enrichir sans limites et soumettre les peuples à son gouvernement mondial. Nous n’allons pas reprendre tous les évènements historiques liés à la seconde guerre mondiale mais seulement quelques uns qui traduisent bien ces méthodes et ces manipulations pour arriver aux profits prévus. Premier exemple, l’entrée en guerre des USA.

5.1 L’entrée en guerre des USA contre le Japon :

Les japonais voulaient faire lever le blocus que les américains leur imposaient au niveau du pétrole depuis leur invasion de la Chine. Lorsqu’ils ont attaqué, il ne leur restait plus que 18 mois de stock stratégique. Les japonais lorgnaient sur le pétrole du sud est asiatique, mais il y avait une base américaine trop prêt. Ils ont frappé Pearl Harbour pour tenter de détruire les portes avions US et neutraliser toute riposte US. 

document :

Le 7 octobre 1940, le Lieutenant-Commandant Arthur McCollum écrivit un mémoire de 8 pages décrivant un processus visant à forcer le Japon à entrer en guerre avec les États-Unis. 

Le 11 février 1941, FD Roosevelt proposa d’envoyer six cuirassés et deux autres navires de guerres à Manille.

Il est généralement agréé que l’embargo américain du pétrole à destination du Japon mena promptement à l’invasion japonaise des Indes Hollandaises de l’Est. Roosevelt alla plus loin en gelant tous les capitaux japonais placés aux États-Unis, en apportant des aides financières aux Nationalistes Chinois (qui étaient en guerre avec le Japon à ce moment) et de l’aide militaire à l’Angleterre en violation des lois internationales existantes à propos de la guerre. 

Le 4 décembre, trois jours avant l’attaque sur Pearl Harbor, les services de renseignements australiens avertirent Roosevelt qu’un groupe de forces japonaises se dirigeaient vers Pearl Harbor. Mais il n’en tint pas compte. 

L’attaque causa la mort de 2400 soldats américains et l’entrée en guerre des États-Unis. Avant l’attaque sur Pearl Harbor, 83% du public américain ne voulait pas entrer en guerre. Après l’attaque, un million d’hommes se portèrent volontaires pour le service militaire. 

Document :  LE STRATAGEME DE PEARL HARBOR 

Source : http://actualitedelhistoire.over-blog.com/article-e-43314543.html 

5.2 Les États-Unis dirigent la guerre. 

le rôle de Jean Monnet auprès de Roosevelt durant la guerre : 

document :

George Ball, qui, avant de devenir secrétaire d’État de John Kennedy et de Lyndon Johnson, croisa Monnet dans les allées du pouvoir américain pendant ces années de guerre, témoigne :

« Jean, à cette époque, avait déjà une petite légende à Washington. Son passé était bien connu, du moins dans le petit cercle de gens qui comptaient dans le processus de décision. On m’avait dit qu’il ne ressemblait à personne et de fait c’était bien cela. J’étais un peu surpris, il était vraiment sui generis. » (Témoignage de George Ball à Eric Roussel, le 22 octobre 1991.) 

Monnet qui, lorsqu’il avait une idée en tête ne l’abandonnait jamais, maintint une pression constante sur l’Administration Roosevelt. Pendant le printemps 1941, il fut sans doute un facteur déterminant dans l’effort de mobilisation militaire américaine avant Pearl Harbor, l’un des seuls à comprendre où Roosevelt entendait en venir et pourquoi.

John Maynard Keynes, cité par Emmanuel Monick dans Pour mémoire, dira :

« Lorsque les États-Unis d’ Amérique entrèrent dans le conflit, on présenta au Président Roosevelt un plan de reconstruction d’avions jugé par tous les techniciens américains comme réalisant quasiment un miracle. Or Jean Monnet osa le trouver insuffisant. Le Président se rallia à son point de vue. Il imposa à la nation américaine un effort qui parut de prime abord impossible mais qui fut par la suite parfaitement réalisé. Cette décision capitale a peut-être raccourci d’une année entière la durée de la guerre.» 

Source :

http://www.solidariteetprogres.org/Franklin-Delano-Roosevelt-ou-comment-gagner-la-bataille-contre-Wall-Street_03372

Les relations secrètes dans la conduite de la guerre, justement afin de la prolonger le plus possible.

Document : extraits du livre de Jacques R. PAUWELS, Big Business avec Hitler, Éditions Aden, février 2013. page 248

” A la fin de l’année 1940, les pays en guerre comme les pays neutres étaient équipés d’armes et de matériel produits dans les usines des grandes entreprises américaines, soit aux États-Unis mêmes, soit en Grande-Bretagne – où Ford, General Motors et consorts avaient également des filiales-, soit en Allemagne. Plus la guerre durerait, mieux ce serait, du moins du point de vue du big business américain. Hitler avait été une bonne chose pour leurs affaires, mais la guerre qu’il avait déclenchée était encore meilleure pour ce qui est l’alpha et l’omega des affaires, c’est à dire la réalisation de bénéfices. Avant la guerre, les grands industriels de l’Amérique avaient vénéré Hitler, mais maintenant ils se mettaient à adorer le veau d’or de la guerre même. Ils ne voulaient ni qu’Hitler gagne la guerre, ni qu’il la perde ; tout ce qu’ils voulaient, c’est que cette guerre dure le plus longtemps possible. 

…/… Le 22 juin 1941, la Wehrmacht franchit enfin la frontière de l’Union soviétique, propulsée par des moteurs fabriqués par Ford et par Général Motors, pourvue de matériel fabriqué en Allemagne à l’aide du capital et du savoir faire américain – et avec des réservoirs bourrés d’essence livrée par Texaco et d’autres trusts pétroliers américains. 

…/… Il est donc compréhensible que, lorsque l’Allemagne attaqua l’Union soviétique, bien des industriels américains aient souhaité que ni l’une ni l’autre ne fut victorieuse ; ils voulaient que nazis et Soviétiques s’affrontent le plus longtemps possible dans une guerre que les deux camps termineraient exsangues. Pourtant, un noyau dur d’hommes d’affaires américains demeuraient résolument pro-fasciste et anti-soviétique et espéraient que la guerre d’Hitler à l’est finirait par la destruction du berceau du bolchevisme. 

S’ils n’avaient pas idée de la véritable signification de l’échec de la guerre éclair en Union soviétique, les dirigeants industriels d’Amérique comprirent toutefois que les Allemands allaient encore en avoir plein les mains pour un bout de temps sur le front de l’Est, et qu’on pourrait continuer à faire des affaires juteuses pendant une période indéterminée. Autrement dit, les succès de l’Armée rouge étaient excellents pour les affaires. En automne 1941, la Bourse de New York enregistra des hausses progressives au fur et à mesure qu’il devenait de plus en plus évident que la guerre éclair nazie à l’est n’allait pas aboutir à la victoire éclair généralement escomptée. 

La situation devint même encore plus favorable quand il apparut qu’on pouvait également faire des affaires avec les Soviétiques. En effet, en novembre 1941, lorsqu’il s’avéra que l’Union soviétique n’allait pas s’effondrer comme on s’y était attendu, Washington se montra disposé à procurer des crédits à Moscou et un accord prêt-bail fut signé avec l’Union soviétique. C’est ainsi que, grâce à la guerre, les grandes entreprises américaines acquirent un nouveau marché pour leurs produits.

source : page 254 

Le rôle de la Suisse et de la BRI

Page 291 : Selon Edwin Black, ce pays neutre fonctionnait au temps du nazisme comme une sorte de plaque tournante pour les intrigues commerciales. Bien des entreprises américaines y avaient en effet un bureau qui faisait office d’intermédiaire entre le quartier général aux États-Unis et la filiale (ou les filiales) en Allemagne ou dans les pays occupés. Ce genre d’entremise pouvait très bien comporter ” l’évacuation de bénéfices ” comme l’écrit Black à propos de la branche suisse d’IBM. 

Pour toutes sortes de transactions financières avec l’Allemagne nazie, on pouvait également s’adresser à la BRI, la Banque des règlements internationaux, installée à Bâle. Même après Pearl Harbor, l’étroite collaboration américano-allemande au sein de la BRI ne cessa pas. L’allemand Paul Hechler, membre du NSDAP, y exerça durant la guerre les fonctions de directeur et l’américain Thomas H. McKittrick en était le président depuis 1940. Il succédait au Néerlandais Johan Willem Beyen, un ancien dirigeant de Philips à Eindhoven et de plusieurs banques néerlandaises, ” très connu pour ses sympathies nazies “, qui avait donné sa démission pour diriger l’entreprise Unilever dans son pays natal.

Les managers de la BRI collaboraient activement avec des représentants des entreprises allemandes et américaines, dont un grand nombre se rendaient régulièrement en Suisse neutre. McKittrick était un ami de l’agent secret américain Allen Dulles, qui était installé en Suisse depuis 1942. Avant la guerre, Dulles et son frère, John Foster Dulles étaient partenaires au sein du Sullivan & Cromwell, un bureau new-yorkais d’avocats spécialisé dans les investissements américains en Allemagne et les investissements allemands aux États-Unis. Les frères Dulles entretenaient d’excellentes relations avec des banquiers, des homes d’affaires, des avocats et des fonctionnaires haut placés de l’État et du parti nazi en Allemagne même, y compris certains ” poids lourds “; en Suisse, ils avaient d’ailleurs établi plusieurs sociétés de portefeuille dans les années trente. Après le déclenchement de la guerre, John Foster Dulles devint également l’avocat de la BRI à New-York.

…/… La BRI fut le centre d’une toile d’araignée composée de banquiers, d’industriels et d’avocats américains et de leurs homologues allemands. On trouvait parmi ces derniers de nombreux hauts responsables nazis, y compris des bonzes de la SS, une sorte de parti au sein du parti nazi. …/… Un membre de la SS qui entretenait d’excellents contacts avec la BRI et avec des partenaires américains, y compris Dulles, fut Walter Schellenberg, le chef du SD (Sicherheitsdienst, ” service de sécurité ” du NSDAP) et proche collaborateur d’Himmler…/… Vers la fin de la guerre, une partie non négligeable de ce capital (constitué par les avoirs des juifs voués à la mort et le capital amassé dans l’organisation du travail forcé des détenus des camps de concentration et d’extermination) fut mis en sécurité à l’étranger afin de constituer une sorte de fonds de pension pour les nazis qui parviendraient à se réfugier dans des pays comme l’Argentine. La BRI, Dulles et d’autres personnalités, banques et entreprises américaines y ont collaboré activement. 

Pendant la guerre la BRI fonctionna donc comme une sorte de club privé où des industriels américains et allemands, leurs éminents avocats et leurs banquiers favoris pouvaient se rencontrer en toute convivialité et à leur profit mutuel, malgré le fait que leurs patries se faisaient la guerre. Ces banquiers grassement payés étaient au mieux ensemble “, pouvait-on lire en 1997 dans un article de l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, ” alors que, loin du pays neutre et idyllique où ils se trouvaient, les soldats de leurs pays respectifs étaient occupés à se massacrer impitoyablement sur tous les fronts “. Comme le formula Paul Valéry à l’issue de la Première Guerre Mondiale : ” la guerre (est) un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas “. 

L’un des services que rendit la BRI à ses clients américains fut le rapatriement des bénéfices réalisés en Allemagne.

Cela se fit par exemple dans le cas du magnat du pétrole William Rhodes Davis, qui fit des affaires en or avec la flotte de guerre allemande, entre autres en fournissant clandestinement du carburant à ses sous-marins dans des ports des Caraïbes et de l’Amérique du Sud. La BRI lui envoya via Lisbonne et Buenos Aires au moins une partie des bénéfices réalisés par sa filiale allemande, Eurotank Handelsgesellschaft à Hambourg.

On sait également avec certitude que, pendant la guerre, la BRI ” recycla ” d’énormes quantités d’argent et d’or des nazis. Elle paya par exemple des fournisseurs suédois pour les ” millions de tonnes de fer ” importés par les Allemands en vue de le transformer en ” l’acier nécessaire pour fabriquer des chars et des pièces d’artillerie “. Le big business suédois fit donc lui aussi d’excellentes affaires avec l’Allemagne nazie, particulièrement en livrant des matières premières qui permirent à Hitler de tirer la guerre en longueur.

Il ne faut pas oublier de citer le ” happy end “, ou plutôt la ” happy ” continuation de la saga de la BRI -et de MCKittrick- à la fin de la guerre. A la banque bâloise, il n’y eut pas d’épuration. McKittrick fut maintenu à son poste. Il quitta la BRI en 1946 pour rejoindre la Chase National Bank à New-York et prit sa pension en 1954. A sa mort en 1970, le New-York Times publia une nécrologie élogieuse, intitulée ” T. H. McKittrick, un financier de classe mondiale “. 

5.3 La Guerre Secrète

Document : La Guerre Secrète, Tome 2, Anthony Cave Brown, chez Pygmalion, Gérard Watelet, édition française de 1981 

Le général James O. Curtis fut entre fin févier et le début mai 1944, en tant que colonel, le principal responsable américain de l’évaluation du renseignement au Centre opérationnel du renseignement du commandement suprême (OIC). Le chef de la section était le colonel E.J. Foord. …/… Or dès l’instant où il entra en fonctions, Curtis, qui se targuait de l’excellence de ses relations avec les Britanniques, sentit qu’il n’avait pas toute leur confiance. Curtis confessa plus tard qu’il soupçonnait les Britanniques de se réserver les sources de renseignements très secrètes, car il ne se jugeait pas à même de bien remplir sa tâche de conseiller auprès des chefs militaires US, n’en sachant pas autant que ses homologues britanniques sur l’origine de ses informations. 

C’est pourquoi il décida de poser la question à Foord. Curtis prétend qu’il resta sans réponse pendant un jour ou deux, puis, après une réunion à Norfolk House, Foord le prit à part et lui révéla ce que Curtis avait déjà deviné : une grande partie des meilleurs renseignements était obtenue grâce aux interceptions d’Ultra sur les communications de l’OKW et de Hitler lui-même. Mais à ces révélations sur Ultra, Foord en ajouta une autre plus stupéfiante encore à savoir que toute une partie de ces indications provenait de Canaris lui-même. 

…/… Autre chose dont il était sûr : Foord lui avait dit que dans tous les cas, Canaris était au service des Alliés, non pas en tant qu’agent, mais de la façon dont les hommes d’État se confient des secrets les uns aux autres, si cela doit leur procurer un jour des avantages autour du tapis vert. 

Cette déclaration de Foord à Curtis devait être confirmée par de Guingand qui en savait plus que tout le monde sur les affaires secrètes alliées et qui devait déclarer : ” Canaris était la source d’une partie de nos renseignements les plus secrets. Mais j’ignorais à l’époque s’il nous les transmettait délibérément, ou si nous les devions à notre habilité à lire entre les lignes. Je ne pouvais pas le savoir. Mais après la guerre, j’entendis dire de plusieurs côtés et au plus haut niveau que Canaris nous communiquait, pour des raisons idéologiques et politiques, des décisions du Haut Commandement allemand. “ 

Or quels étaient les motifs de Canaris ? De Guingand précise sa pensée en ces termes : ” Canaris avait plus peur des Russes que de nous et souhaitait probablement nous voir débarquer avec le minimum de pertes, afin de nous retrouver en face des Soviétiques avec le meilleur de nos forces et les maintenir ainsi hors d’Allemagne. “ 

Cette opinion devait trouver une confirmation, non pas alliée, mais allemande, dans les propos du Général Reinhard Gehlen, jadis supérieur de Roenne et chef de l’espionnage à la Fremde Heere Ost, plus tard chef du DNB, qui succéda après la guerre à l’Abwehr. Non seulement Gehlen était sûr que Canaris avait eu ” des contacts avec les services secrets britanniques, mais il s’en montrait nullement surpris.” 

” J’avais moi-même des contacts avec eux, expliqua-t-il. En tant que chef de la Fremde Heer Ost en 1944, je demandais à un subordonné de communiquer par radio au service secret britannique à Istanbul, nos appréciations sur l’ordre de bataille de l’Armée Rouge et mes conclusions personnelles sur leurs objectifs stratégiques et leurs intentions. Les Britanniques s’en montrèrent très reconnaissants.” 

Gehlen a écrit d’autre part dans ses mémoires ” Le Service “, que le MI-6 et la mission militaire britannique à Moscou passaient à ses agents sur place des renseignements sur les Russes. Il prétend notamment avoir reçu du MI-6 ” par des moyens détournés “, une appréciation de Churchill sur les intentions russes d’après guerre en Europe. Si la version de Gehlen est exacte, ces déclarations ont de quoi surprendre, car elles prouveraient l’existence de communication secrète entre les états-majors généraux britannique et allemand pendant la guerre. 

Tout comme les sociétés américaines restèrent en contact pendant la guerre avec leurs filiales allemandes, les dirigeants des services secrets furent mis à contribution par le Big business anglo-saxon pour que la guerre se prolonge. Le sujet principal fut évidemment l’Armée Rouge : elle ne devait pas être battue mais elle ne devait pas également vaincre rapidement. Ainsi services secrets britanniques et allemands ont trouvé le moyen d’échanger des plans et des renseignements sur la conduite de la guerre par Moscou.

5.4 La bataille de Normandie et le renoncement à capturer les divisions blindées SS.  

Remarque :

Nous présentons ces évènements de la bataille de Normandie pour illustrer cette volonté des banquiers anglo-saxons de faire durer la guerre le plus longtemps possible . Comme cela avait été le cas sur le front de l’Est, cet objectif se concrétisa par un évènement surprenant et contraire à la conduite d’une bataille : le refus américain de poursuivre la percée des troupes de Patton et surtout de Leclerc pour fermer la poche de Falaise le plus vite possible et capturer toutes les divisions blindées allemandes, spécialement les divisions blindées SS.

Nous entrons également dans le détail des évènements du mois d’août 1944 du côté d’Argentan parce qu’un membre de notre famille les a vécus d’une façon tragique puis a été sauvé in extremis par un groupe de SS puis par des américains qui les ont remis à des soldats de la 2ème DB de Leclerc, certainement la compagnie espagnole de la Mueve qui avait conquis Ecouché.

Malgrés-Nous alsaciens, lui et son camarade sont entrés au village à la suite de la compagnie américaine qui libérait la vallée fin novembre 1944. Le courrier de l’armée allemande reçue en septembre 1944 par sa famille indiquait qu’ils étaient portés disparus en Normandie. La surprise fut grande de les voir arriver le jour de la libération du village avec l’armée américaine. Leur histoire personnelle se confond avec cette bataille de Normandie puis avec l’offensive de novembre 1944 et la percée des troupes françaises de Leclerc jusqu’à Strasbourg et celles de de Lattre jusqu’à Mulhouse.

Fin de notre remarque.

La nomination d’Eisenhower comme commandant en chef pour la guerre en Europe est une marque de contrôle des financiers sur les généraux alliés. L’acharnement des troupes allemandes à défendre mètre par mètre leurs positions et à ne pas envisager la retraite a bousculé les plans alliés du COSSAC établis en 1943 et fondés sur le retrait des troupes allemandes devant la menace d’un encerclement.

Le refus d’une retraite et la volonté de contre attaquer de Hitler avaient abouti à une erreur monumentale et à la possibilité de capturer l’ensemble de ce qui restait du Groupe d’Armée B allemand. Cependant Eisenhower laissa faire Bradley et Montgomery sans coordonner leurs actions.

Les divergences du commandement allié pour terminer la bataille de Normandie

Document :

Montgomery a sans doute fait l’objet du plus de reproches. Sa principale responsabilité est d’avoir surestimé les possibilités de ses propres armées et, en particulier, de ne pas avoir pris les moyens, au-delà d’injonctions irréalistes, d’assurer à l’offensive sur Falaise et Trun la puissance et la rapidité nécessaires. La mauvaise performance de la 1e Armée canadienne tenait à un entraînement insuffisant et inadapté, conséquence d’une base de départ limitée en temps de paix, mais aussi à des défaillances manifestes du commandement. En particulier, Crerar, commandant de l’armée, était dépassé dans ce rôle, de même que Kitching, commandant la 4e DB, qui sera d’ailleurs relevé de son commandement du fait de son incapacité à concentrer les efforts de sa division. Montgomery ne pouvait ignorer ces insuffisances et se devait d’en tenir compte dans ses plans.

La principale erreur de Bradley, mis en cause principalement dans l’ordre d’arrêt du 13 août, ne réside sans doute pas dans cette décision elle-même que dans ses hésitations, et son retard à en tirer les conséquences.

Au niveau des exécutants, Patton était alors dans sa meilleure période. Son caractère fonceur ne l’empêchait pas de percevoir les risques et sa capacité à saisir les occasions pour transformer un succès local en victoire stratégique était alors rare parmi les généraux alliés. Hodges, à la tête de la 1e Armée US, était beaucoup plus classique, comme le montre l’exemple de la 3e DB US attaquant de front les points de résistance allemands, là où les DB de Patton les contournaient chaque fois que le terrain le permettait. Haislip, l’un des acteurs principaux de ces événements, était un exemple d’une série d’excellents commandants de corps d’armée américains révélés par la campagne de la libération.

On ne saurait oublier non plus que le commandant supérieur des armées alliées était Eisenhower. Sans ouvrir ici le procès de son incapacité stratégique présumée, ouvert par Montgomery, il reste qu’Eisenhower n’a gère exercé sa responsabilité de coordination et d’arbitrage. Or, au-delà d’un catalogue d’erreurs individuelles, les insuffisances du haut-commandement allié reposaient principalement dans la mauvaise coordination des plans et des efforts, dans un contexte de relations personnelles se dégradant rapidement.

L’occasion manquée n’a peut-être pas été l’ordre d’arrêt du 13 août, mais le retard et le manque d’énergie avec lesquels a été conduit la fermeture de la poche sur la Dives.

Si Eisenhower approuve l’ordre d’arrêt de Bradley, le soir du 12 août, une partie de son état-major partage le point de vue de Patton: la prudence de Montgomery et la lenteur des Canadiens risque de priver les Alliés d’une grande victoire.

…/…

Les combats de l’armée Patton pour encercler les armées allemandes.

Comptant sur ces renforts, Patton est en mesure d’envoyer, comme dans le scénario historique, les 89e DI et 5e DB vers la Seine, sous la seule réserve que le dernier combat command ne quitte pas le secteur avant d’être relevé par des éléments de la 2e DB, en soutien de la 90e DI, dans le secteur de la 90e DI aux environs du Bourg-Saint Léonard. De plus, il laisse à la disposition du secteur d’Argentan la majorité de l’artillerie de corps d’armée, soit 14 bataillons sur 22, au lieu de 7 dans le scénario historique.

 Ces dispositions étant prises, le corps provisoire de Caffey monte une offensive, déclenchée le 16 au matin, de la 90e DI de Bourg Saint-Léonard à Chambois, secondée par le groupement Langlade de la 2e DB, progressant à sa droite[51] et un groupement de la 3e DB US à sa gauche. La percée de Langlade prend à revers les défenseurs de Chambois, qui est occupé dans la nuit, et se poursuit jusqu’au hameau de Moissy, où un barrage antichar est établi face au gué le 17 au matin. Après ce succès, le GTL est regroupé le 18 au matin, d’abord en réserve dans la région d’Exmes, et mis en route le 19 pour rejoindre les gros de la 2e DB à Chartres.

[51] Le rôle attribué ici au groupement Langlade est celui prévu historiquement pour l’attaque du 17, repoussée au 18, mais que Leclerc avait ordonné à Langlade de ne pas exécuter, en contradiction avec les ordres de la 90e à laquelle il était rattaché pour l’opération, cf. de Langlade, En suivant Leclerc, pp. 177-178

source :

Août 1944,  un Stalingrad manqué en Normandie 

Nous avons ici l’essentiel des évènements relatifs à l’intervention de la 2ème DB de Leclerc lors de la fermeture de la poche de Falaise mais nous devons analyser les évènements de la semaine qui les précède pour constater le retard pris par les alliés, retard qui permet la retraite des divisions blindées allemandes.

Remarque :

les dates données dans ce document ” un Stalingrad manqué en Normandie ” ne correspondent pas à celles apportées par le document ci dessous la voie de la 2ème DB, la défaite de la 7ème Armée allemande qui indique que l’offensive sur Chambois a eu lieu le 18 août et non pas le 16 août. Le 17 août la 2ème DB restait regroupée autour d’Ecouché avec une tête de pont jusqu’à Montgaroult. le groupement Warabiot occupe Ecouché à partir du 13 août.

Le haut commandement allié souhaitait voir la 2e DB participer au verrouillage de la poche de Falaise. Pour cela, à partir du 13 août, la 2e DB nettoya la région d’Argentan. Le 14 août, l’avance des troupes canadiennes sous les ordres de Montgomery avance rapidement devant Falaise et la fermeture de la poche est imminente. Au sud, l’avance de la 2ème DB de Leclerc permet de fermer également la poche de Falaise.

Document : A six heures du matin le 13 août 1944, la forêt d’Ecouves était sous contrôle. Et les Allemands commencent à s’enfuir par le couloir de Chambois que les alliés commencent à bombarder. 

Source :

http://ww2-derniersecret.com/B-Normandie/etau.html

L’ordre du 13 août de ne pas marcher sur Argentan.

Le 14 août Bradley, sans se concerter avec Montgomery ni avec Eisenhower, donne l’ordre à Patton de ne pas s’engager à fermer la poche en allant à la rencontre des canadiens de Montgomery mais d’aller vers la Seine à l’est de Paris. Si Montgomery lui demande de l’aide, il la lui fournira pour capturer l’armée allemande. La moitié de l’armée de Patton se dirige alors vers Chartres et Orléans. Le 17 août dans l’après-midi, Montgomery téléphonera à Bradley pour lui demander de l’aide et fermer la zone Argentan-Falaise, principalement à Chambois par où s’échappaient les allemands. Pour fermer Chambois, Montgomery désigna la 1ère division blindée polonaise, la plus inexpérimentée des divisions que commandait Montgomery. Les polonais vont se sacrifier pour tenir jusqu’à leurs dernières forces mais le bouchon sera définitivement fermé qu’à partir du 21 août. Sans l’ordre de Bradley, la 2ème DB de Leclerc aurait pu être la première venant du sud à rencontrer à Chambois les polonais et les canadiens. (Six armées en Normandie, John Keegan). 

Document :

Tôt dans l’après midi du 13 août, le général Bradley relayé par Patton avait ordonné au général Haislip de ne pas marcher sur Argentan. Le commandant du XVème Corps devait également rappeler les éléments qui opéraient en direction de Falaise ou au nord d’Argentan. Au lieu de concentrer les attaques vers les Canadiens, le XVème Corps devait se rassembler et se préparer pour d’autres opérations dans une nouvelle direction. 

De son côté, le maréchal Montgomery a livré l’explication tactique suivante dans son livre “Normandy to the Baltic” (4): “Le XVème Corps US s’était bien établi dans la région d’Argentan le 13 août et a poussé des éléments à environ dix miles en direction de Gace, menaçant le flanc ennemi et fermant les itinéraires vers l’est. Le 14 août ce Corps a reçu l’ordre de se déployer plus loin vers l’Est en direction de Dreux afin de contourner l’épaulement ennemi au sud du corridor et interdire la fuite des forces ennemies vers la zone d’Orléans.” On sait que cette mesure a été prise pour s’opposer aux nouvelles directives d’Hitler datée du 18 août 1944 qui voulait créer une ligne de front Sens-Dijon-la frontière suisse. 

Le 19 août 1944, le col de la poche de Falaise est finalement refermé quand les troupes américaines établissent une première liaison avec la division blindée polonaise, durement éprouvée, à Chambois. Le même jour, la 3ème Armée US de Patton reçoit l’ordre d’établir une tête de pont à l’Est de la Seine et de l’Yonne sur le périmètre Sens-Montereau-Melun. 

Au soir du 20 août 1944, l’état-major du groupe d’Armées B a rapporté “qu’approximativement 40 à 50% des unités encerclées étaient parvenues à rompre l’encerclement pour rejoindre les lignes du IIème SS Panzerkorps”. Il y a avait quelque 10.000 soldats morts sur le champ de bataille. Les alliés ont estimé le nombre des prisonniers allemands à 50.000 (25.000 par les troupes américaines et autant par les troupes anglo-canadiennes). 

Source :

http://ww2-derniersecret.com/B-Normandie/etau.html

Document :

Pour Meyer, Simonds avait laissé passer une formidable occasion, la route de Falaise ayant été grande ouverte pendant douze heures cruciales entre minuit le 7 août et midi le jour suivant. Il a été rapporté que seuls « 60 hommes et 3 chars Tiger » barraient la route aux poids lourds canadiens et à une victoire à Falaise. Des critiques ont donc supposé que si Simonds n’avait pas été induit en erreur par le renseignement, il aurait acquis bien à l’avance la connaissance de la situation nécessaire pour changer fondamentalement le cours de l’opération Totalize et lancer ses forces sur la route de Falaise afin d’encercler l’armée allemande à l’ouest avant que la bataille naissante de la poche de Falaise devienne celle de la brèche de Falaise. 

Source :

http://www.army.forces.gc.ca/caj/documents/vol_12/iss_3/CAJ_Vol12.3_11_f.pdf

Document :

Tout est prêt pour reprendre la progression le lendemain, mais dans la soirée arrive l’ordre d’opérations n° 3 du général Haislip. ” Toutes les unités du 15° corps dans la zone Ecouché – Argentan se retireront au sud de l’Orne le 13 août à 22 heures “. La 2° D.B. devra tenir le quadrilatère formé par Ecouché – sud Argentan – Sées – Carrouges et se concentrer en vue de se préparer à une nouvelle avance vers le nord, le nord-est ou l’est lorsque la décision en sera prise. L’ordre est donc impératif : interdiction de franchir l’Orne. Argentan ne peut donc plus être attaquée par le sud. Cet ordre ne sera cependant pas entièrement exécuté par le général Leclerc. Une petite tête de pont sur l’Orne conquise le 13 par le peloton du lieutenant Galley sera conservée sur la route menant d’Ecouché à Montgaroult. 

Pendant cinq longues journées, la 2° D.B. va rester dans la zone qui lui est impartie. Elle continuera à augmenter son tableau de chasse en détruisant ou en capturant de nombreux détachements allemands qui sous la poussée alliée retraitent de l’ouest. 

La mort dans l’âme, le général Leclerc verra défiler devant lui les restes de la 7° armée allemande et de la Ve Panzer Armee qui profitent du passage encore existant entre Argentan et Falaise.

Le général Patton ne décolère pas, il écrira dans ses Mémoires : 

« J’aurais pu aisément pénétrer dans Falaise et fermer complètement la poche, mais il nous fut ordonné de ne pas le faire… Cette halte fut une grave erreur… ». Dégoûté de ne pouvoir agir, il acceptera sans remords l’ordre du général Bradley qui donne à la Ire armée U.S. et au 5° corps du général Gerow la 2° D.B. française, la 79° et la 90° D.I. U.S. Quant à lui, emmenant la 5° D.B., il foncera sur Chartres et Orléans. 

La poche sera refermée définitivement le 19 août dans la soirée à Chambois avec la participation du G.T.L. 

Il est certain que si Argentan avait été prise le 13 août la fermeture de ce que l’on a appelé la poche de Falaise aurait probablement pu être avancée de quelques jours mais il est aussi certain que l’occupation de cette ville n’aurait été obtenue que par une suite de désobéissances à tous les échelons, car Argentan se trouvait dans la zone réservée au groupe d’armées Montgomery. 

Une question reste posée. Quelle influence le passage à Sées du G.T.V. a-t-il eue sur l’ensemble de la manoeuvre du 15° corps ? Si l’on s’en réfère aux documents français existant dans les archives, ce sont les éléments de tête du G.T.V. qui sont entrés les premiers dans la ville. La progression vers le nord jusqu’à Saint-Christophe n’a pu se réaliser que grâce à l’aide réciproque que se sont apportée les unités américaines et françaises. Loin d’être un handicap, la manoeuvre d’ensemble n’a pu qu’en être accélérée. 

Quant à l’influence que cette ” désobéissance ” a eue sur la manoeuvre de la 2° D.B. elle a été déterminante du bilan exposé ci-dessus. L’irruption d’une partie importante de la grande unité française au nord de la forêt d’Ecouves, où l’ennemi ne l’attendait pas, a permis de surprendre toute la mise en place du dispositif allemand, d’encercler dans les bois les restes de la 9° Panzer Division et d’empêcher toute réaction organisée de la part des 2° et 116° Panzer Divisions. La prise d’Ecouché et de Carrouges n’aurait probablement pas pu avoir lieu aussi rapidement si la désorganisation totale n’avait été apportée dans les colonnes allemandes et si le temps de se fortifier autour du massif forestier avait été laissé à l’ennemi. 

Le général Leclerc l’avait bien pressenti à Alençon. Il s’en est fallu de très peu de temps que le G.T.D. ne passe à Sées en entier avant l’arrivée de la 5° D.B. Si, la manoeuvre s’était déroulée comme espérait le général commandant la 2° D.B., aucune controverse n’aurait été soulevée. Au lieu de cela une inaction forcée de cinq jours va être imposée à la division. Cela lui permettra de combler ses pertes en hommes et en matériel et de se préparer pour une nouvelle et très glorieuse étape : la libération de Paris. 

Commandant de WAZIERS 

Source :

https://www.2edb-leclerc.fr/la-bataille-de-normandie/

https://www.voiedela2edb.fr/fleure/

Trois bombardements aériens alliés ont particulièrement marqué les habitants de Rânes :

Remarque : les deux Malgrès-Nous alsaciens dont nous suivons la trace, ont déserté suite à un bombardement aérien. Il est probable qu’il s’agit du bombardement du 12 août mais il est également possible que ce bombardement soit antérieur au 12 août.

document :

le 10 août 1944 à L’Aunay-Sorel, hameau sité à 1 km environ du centre du village; 10 victimes civiles sont recensées mais il y en eut probablement une de plus. Des soldats allemands furent aussi tués et blessés mais on ignore leur nombre. Des médecins allemands ont soigné et amputé sur place les blessés allemands et français. Certains blessés étaient transportés à Boucé où un hôpital de campagne était alors installé. D’après le livre British Intelligence in the Second World War, volume 3 par F. H. Hinsley, C. F. G. Ransom, R. C. Knight (Cambridge University Press, 1988) p. 258, ce bombardement a été effectué par la Royal Air Force à la suite de décryptages de liaisons radio indiquant que ce point était un centre de rapports et qu’une réunion y était convoquée à 18h00. Le mauvais temps n’a pas permis aux pilotes de prendre connaissance du résultat du bombardement.

le 12 août 1944 à La Forêterie, à 2 km environ du centre du village sur la route d’Ecouché. Ce bombardement visait un convoi sanitaire allemand (1 victime civile; on ne connaît pas le nombre de soldats allemands tués ou blessés). La question se pose de savoir si ce bombardement constituait une erreur d’identification ou s’il s’agissait d’une attaque délibérée sur un convoi normalement protégé.

le 14 août 1944 à la Cour Chauvin près de la place centrale du village (12 victimes)

sources :

http://www.ranes1944.org/BombardementsAeriens.html

Chronologie de l’avancement de la 2ème DB française:

Document :

Le 8 août 1944, Haislip a divisé son XVème corps en deux branches. D’un côté, la 5ème DB et la 79ème DI à l’Est, de l’autre la 2ème DB française et la 90ème DI à l’Ouest en direction d’Alençon. Leclerc atteint cette ville le 13 août, puis Argentan. Mais la jonction entre canadiens et américains n’avait pas encore lieu, il manquait plus de 30 kilomètres. Les canadiens n’avançaient pas assez vite, aux yeux de Patton. Monty espèrait pourtant que ses unités pourraient rejoindre les américains à Argentan. Patton ne pouvait dépasser Argentan, s’il l’avait fait, il aurait pu diminuer l’écart entre anglais et américain et enfermer les allemands, mais Monty fit pression pour que Bradley fasse rentrer dans le rang Patton. Celui-ci reçut l’ordre formel de ne pas dépasser Argentan.

A Sées même, atteint sans difficulté le 12 août, le Général décide du temps suivant. Ignorant jusque-là la situation de la 5e Division blindée, il n’aurait pas hésité, si celle-ci avait été en retard, à gagner un temps sur l’ennemi en prenant Argentan. Voici cependant, arrivant en même temps que nous sur la grand’place qu’anime déjà toute la population mêlée à nos chars, quelques-uns de ses officiers. Argentan redevient automatiquement leur affaire ; et l’objectif assigné au colonel Billotte, lui aussi sur la route nationale si vitale pour l’ennemi, est Ecouché, 10 kilomètres à l’ouest qui commande également un pont sur l’Orne. Billotte (sous-groupement Warabiot) marchera par la route directe, via Mortrée, Saint-Christophe. Son autre sous-groupement, Putz, empruntera d’abord la Nationale 808 jusqu’à Tanville : le Général n’oublie pas qu’il a la responsabilité de la forêt, et il en marquera ainsi toute la bordure nord. De Tanville il doit rejoindre Ecouché par Le Cercueil et Boucé.

Leclerc à Alençon le 12 août 1944
Leclerc à Alençon le 12 août 1944 dicte ses ordres

Le 12 août, le GTV de Warabiot passe en tête. Il prend Sées, puis fonce sur Ecouché.

De Tanville, à la fin de cette même après-midi du 12, on a vu Branet (501ème Régiment de Chars de Combat : commandant Cantarel (puis le colonel Warabiot à compter du 8 août 1944) 3ème escadron (17 chars Sherman) : capitaine Branet) disparaître vers Le Cercueil. Un peloton d’automitrailleuses, un de chars légers, un de Sherman : la composition théorique idéale d’une reconnaissance en force. A la dernière minute, il embarque dans sa Jeep un des chefs du maquis local, sobriquet Marsouin, qui lui servira de guide.

La reconnaissance nerveuse bute d’abord dans du mou : d’amorphes formations sanitaires que Branet, furieux, s’égosille à faire dégager et refluer. Il n’est pas là pour étiqueter et ranger tous ces visages bovins et empressés qui viennent se mettre à ses ordres. Puis voilà du plus sérieux, des pelotons d’A.M., qu’il disperse. A Francheville, où son itinéraire converge sur celui qui monte de Menil-Scelleur, son automitrailleuse de tête voit surgir d’un angle de maison un camion allemand qui prend par priorité la route où elle doit elle-même s’engager. Elle l’y suit et l’allume. Un demi-tour instantané de sa tourelle lui livre le second camion, qui continue après lui avoir obligeamment cédé sa place dans la colonne. Celle-ci s’immobilise pêle-mêle, gros half-tracks d’artillerie, pièces tractées déportées par le coup de frein brutal, en tout vingt-cinq véhicules. Le convoi français lui aussi s’arrête : par dessus les haies il voit maintenant son adversaire, à qui il règle son sort.

 Le combat s’élargit ; par derrière, en effet, à l’abri des fourrés, quelques Panther se rechenillent et se ravitaillent ; deux d’entre eux sortent : presque au jugé, dans le soir, ils sont pris à partie et détruits, deux autres .abandonnés. Branet n’a même pas réalisé l’étendue de son succès : il se cercle pour la nuit dans Francheville, dont le maire, un de ses amis de jeunesse, vient à cheval de sa propriété voisine lui faire les honneurs, et qu’il laisse en repartant au matin se débrouiller avec ses prisonniers.

Le lendemain, à Boucé, sur la route Carrouges-Argentan, il tapera encore sur des colonnes en retraite, qui laisseront sur place quelques canons et quelques chars. En combattant jusqu’au bout, la «reconnaissance en force » atteint le but qui lui était assigné, Ecouché, où est arrivé quelques heures auparavant le colonel Warabiot.

Devant Chahains où les 2 GT prennent contact, le combat est sévère. Le sous-lieutenant de Valence, officier de liaison du GTL, perd son bras gauche, coupé au ras de l’épaule par un obus de 88 tiré de tout près. Au nord, sans préparation d’artillerie, Warabiot attaque Ecouché, coupant ainsi le chemin de repli de la 116e panzer. Les combats sont violents dans l’agglomération âprement disputée ; les Français l’emportent, plusieurs détachements ennemis sont détruits.

Le 13 août à 7 heures, le colonel Warabiot commandant le 501ème régiment de chars de combat (RCC) débute l’infiltration d’Ecouché sans préparation d’artillerie, favorisant ainsi l’effet de surprise tout en évitant de nouvelles pertes civiles. Des éléments de reconnaissance suivis par le 1er escadron du 501ème RCC aux ordres du capitaine Buis s’engagent dans la commune. Les Français découvrent dans le centre de la ville une colonne de soldats allemands appartenant à la 116. Panzer-Division en cours de repli vers le nord et ils engagent aussitôt le combat. Malgré de lourdes pertes (plusieurs dizaines de véhicules détruits), plusieurs Allemands parviennent à s’exfiltrer, couverts par l’action d’un redoutable char Panther. Ils se maintiennent sur les hauteurs au nord d’Ecouché d’où ils interdisent toute progression française. De leur côté, les hommes du colonel Warabiot valorisent également leur terrain pendant que deux pelotons de chars ouvrent continuellement le feu sur les lisières à l’est d’Ecouché. Le 501ème RCC reçoit l’ordre de s’emparer du pont sur l’Orne afin de sécuriser cet ouvrage d’art contre toute tentative de destruction par les Allemands et les Français parviennent alors à s’emparer des ruines de la ville.

Le 13 août : A Ecouché, bourg proche d’Argentan, les unités de la 2ème DB se trouvaient à une trentaine de km de Falaise que les canadiens s’efforçaient de conquérir…. Maintenant, les 79ème 90ème DI US bientôt renforcées par la 80ème DI assemblée au sud d’Argentan suivent la 2ème DB à la trace. Il incombera à l’infanterie US de déloger les unités allemandes qui, ici ou là, ont pu passer entre les mailles du filet lancé par les colonnes de la 2ème DB.

La bataille d’Ecouché. La 9e compagnie (la Nueve) et la 1ère compagnie du 501e Régiment de Chars de Combat (RCC) sont engagées. Après une progression par les petits chemins ponctuée de quelques engagements, elles surprennent au soir une colonne motorisée allemande et la détruisent. Le 13 août, la 9e compagnie arrive à Ecouché. Elle surprend une autre colonne ennemie et la détruit. Elle se bat contre des SS. La position d’Ecouché est une pointe dans le dispositif allemand. La Nueve va tenir la position pendant une semaine, jusqu’au 18 août. Les combats sont violents et la compagnie enregistre des pertes : 7 tués et 10 blessés. L’ennemi subit des pertes plus lourdes encore : 400 véhicules sont détruits, ses pertes nombreuses. La Nueve quitte Ecouché le 23 août. Elle combat au Sud de Paris toute la journée du 24 et est stoppée devant Fresnes.

Les blindés du capitaine Branet , partis de Francheville, atteignent également Ecouché et participent activement à la mise à mort. Le reste du sous-groupement Putz (3ème bataillon du Régiment de marche du Tchad : capitaine Putz, 9ème compagnie “Nueve” : capitaine Dronne) et le sous-groupement Roumiantzoff (1er Régiment de Marche de Spahis Marocains (Reconnaissance) : colonel Remy, Commandant en second : lieutenant-colonel Roumiantzoff) se sont enfin rencontrés, dans la matinée, au cœur de la forêt d’Ecouves qui grouille d’ennemis. Son nettoyage nécessitera l’action de deux divisions d’infanterie américaine, la 79e et la 90e pendant plusieurs jours. A la fin de cette journée du 13 août, pour la Division, quatrième jour de combats ininterrompus, 3 Panzer et diverses unités d’infanterie ennemis ont été bousculés, mis à mal.

Le groupement de Langlade est rassemblé en garde face à toutes les directions à Carrouges et à Ménil-Scelleur ; le groupement Warabiot occupe Ecouché et sa région immédiate avec pour mission d’interdire tous les mouvements venant de l’ouest. Roumiantzoff trépigne sur la N 158, stoppé en vue d’Argentan par l’interdiction américaine, et le tracé de la ligne de sécurité pour l’intervention aérienne. Leclerc a installé à Fleuré son PC avancé. Le groupement tactique de Langlade reçoit à la nuit l’ordre de s’installer à Montmerrei, près de Mortrée.

Le 14 août est occupé par des accrochages sporadiques et la mauvaise humeur du général qui estime que les Américains perdent du temps ; la journée est également marquée par l’incursion de Roumiantzoff avec trois AM et une poignée de fantassins dans Argentan. Les Calots rouges accrochent un drapeau tricolore au fronton de la mairie et se replient. Les Américains hésitent, devant eux la forêt de Gouffern, les hauteurs entre Chambois et Trun, où se sont installés les Allemands, les impressionnent sans doute. Pendant ce temps, les restes du groupe d’armées de von Kluge filent vers l’est.

Le 14 août, les forces aériennes alliées bombardent les positions allemandes au nord d’Ecouché, apportant un appui non-négligeable aux forces françaises qui subissent tout de même des tirs fratricides de la part de l’aviation durant ces engagements : ainsi, le char Sherman baptisé “Bir Hakeim” est détruit à l’ouest d’Ecouché, tuant les membres d’équipage ainsi que 4 civils situés à proximité.

14 août, Dronne a reçu l’ordre de tenir Ecouché, mais mal renseigné sur les positions ennemies il doit envoyer des patrouilles ramasser des prisonniers qui parleront. Les sergents-chefs de Possesse et Reiter partent avec leurs groupes au château de Mésnil-Glaize où ont été signalés de nombreux soldats allemands et des SS. Le château sert également d’hôpital. Il est encerclé en fin d’après-midi. Un colonel blessé qui s’exprime très bien en français remet son arme, les hommes valides sont regroupés et escortés jusqu’à Ecouché. Dans ses mémoires le capitaine Dronne indique que le sort des quinze SS a été vite réglé. En fouillant le château les Marsouins découvrent des pilotes américains qu’ils libèrent aussitôt.

Source : https://liberation-de-paris.gilles-primout.fr/de-douala-a-paris

Le 15 août, c’est le char Sherman “Massouah” du 1er escadron du 501ème RCC qui est détruit à l’est de la commune par un blindé allemand. La 116. Panzer-Division monte plusieurs contre-attaques pour reprendre Ecouché mais sans succès.

Toutefois, plusieurs soldats de la 2ème division blindée sont tués lors de ces engagements, notamment le 16 août lors d’une importante attaque allemande qui est directement dirigée sur les positions des hommes de la “Nueve” (9ème compagnie du Régiment de Marche du Tchad), des volontaires espagnols et français servant au sein de la 2ème division blindée. Les fantassins de la 2. SS Panzer-Division “Das Reich” attaquent à nouveau le lendemain après-midi 17 août mais sans plus de réussite.

Durant les trois jours du 15 au 17 août, les unités de la Division, réparties de Carrouges à Mortrée, tiennent solidement Ecouché et les abords immédiats d’Argentan au sud. A l’entour de leurs positions, elles nettoient les villages, les fermes isolées, les bois où de nombreux éléments ennemis subsistent. Certains, épuisés, démoralisés, se rendent sans trop de difficultés, d’autres se battent désespérément.

Surtout, il y avait le déferlement venu de l’ouest, cette marée d’unités en sauve-qui-peut, ignorantes de la situation, qui venaient buter sur nos postes. Quelques-unes se ressaisissaient, groupaient des moyens, montaient une attaque : Carrouges, Boucé, Ecouché seront ainsi durement pressés. On les arrêtait, puis on ne résistait pas au plaisir de faire encore un pas en avant, d’aller les ramasser. Nous y verrons les spécimens de sept ou huit divisions, les paquets sournois des S.S.

La Nueve sera en première ligne car la compagnie a une expérience des combats rapprochés. Elle est donc envoyée régulièrement en reconnaissance. Ainsi, les unités de la Wehrmacht se trouvent en nombre à Écouché, dans l’Orne, sur la route de Paris. Elles occupent notamment un château dans lequel les troupes allemandes retiennent prisonniers des soldats américains. La Nueve prend d’assaut le château. Le combat est terrible. 150 allemands sont faits prisonniers. De nombreux soldats de la Nueve meurent lors de cette attaque (Mesquida, 2008 : 136).

source : https://ler.letras.up.pt/uploads/ficheiros/13722.pdf

Jusqu’à ce que, vers le 16, la montée de la 3e Division blindée américaine vers Fromentel et Batilly ait aligné notre redent. Tout refluait vers le nord. Après la stupeur d’Ecouché, l’arrêt brutal et l’embouteillage du trafic sur la Nationale 24 bis où le carnage de Buis avait été prolongé et amplifié par celui de l’aviation, les colonnes allemandes s’étaient infléchies tant bien que mal par les routes secondaires qui, passant entre Argentan et Falaise, les ramenaient à Trun, où elles retrouvaient une route nationale vers Bernay et la Basse-Seine. Sur les plus méridionales de ces routes, jusqu’à Occagnes, notre artillerie va encore leur infliger des leçons sévères : au point qu’elles y renonceront presque complètement, même de nuit, pour s’engouffrer comme par un entonnoir sur le passage à peu près unique de Pierrefitte : l’aviation leur y laissera peu de répit.

17 août, la section Campos de la Nueve, installée au village de Sérans au nord d’Ecouché subit l’attaque d’une soixantaine de soldats allemands en tenue camouflée qui se sont infiltrés près des positions. Le marsouin Helio Roberto est grièvement blessé d’une rafale de mitraillette. Campos lance une contre-attaque appuyée par le feu des mitrailleuses des half-tracks. Les Allemands se replient en désordre laissant une vingtaine de cadavres sur le terrain. Le Guadalajara est atteint par des balles incendiaires et prend feu. Le chauffeur Martin et le tireur Hernandez ont juste le temps de sauter à terre, il explose. Les soldats allemands sont fouillés. Il s’agit de SS de la Division Das Reich. Le half-track de Marc est remplacé le soir même et reprend le même nom. La Nueve est relevée. Elle a perdu sept tués, dix blessés et deux véhicules blindés mais a capturé à elle seule plus de deux cents prisonniers et infligé des pertes sévères à l’ennemi. Des Normands, souvent très jeunes, se présentent pour s’engager. Accueillis à bras ouverts par les anciens, ils s’instruiront en combattant. 

L’attaque se déclenche le 18 août de part et d’autre de la forêt de Gouffern avec l’appui de toute l’artillerie de la DB et un très important appui aérien. Cependant, le lendemain, l’intervention de la 2e DB sur le terrain se révèle indispensable pour soutenir la 90e division. Vers 9 heures, les deux sous-groupements se mettent en route en direction d’Exmes.

A Ecouché même, le 18, la route venant de Fiers amenait la 11e Division blindée britannique. Les battle dress et les casques plats, qui évoquaient chez nous les premiers camarades et les combats d’Afrique, étaient arrivés en deux files qui, sans interrompre leur allure chargée et économe d’efforts, mais en détendant un sourire complice, avaient échangé avec nous leurs laconiques « Hello ». Nous nous étions écartés pour leur livrer passage sur le pont de l’Orne. De l’autre côté, ils s’étaient déployés, suivis de leurs chars. Bientôt, on avait entendu crépiter les mitrailleuses.

Ce qui restait encore de ce trafic sera définitivement interrompu les 18 et 19 août par la jonction à Chambois du Ve Corps avec les Canadiens et les Polonais venus de Falaise. De notre côté l’opération, encore dure, partie de Bourg-Saint-Léonard et de la forêt de Gouffern, avait été menée par la 90e Division d’infanterie américaine : le groupement Langlade avait fourni sur sa droite l’appui blindé nécessaire. On avait vu, alors que la jonction était déjà assurée par les deux infanteries, une dernière et désespérée tentative, menée par une vingtaine de chars, dans la vallée au pied du village. Des deux versants de la Dive, que nous tenions, les artilleurs, dirigeant le tir des pièces mêmes, avaient fait de faciles cartons. Chambois restera dans notre souvenir le charnier type, celui où, pour ouvrir un passage aux véhicules, l’Américain, pratique, déblayait les cadavres au Bulldozer. Entre temps, la 8oe Division d’infanterie américaine avait pris Argentan.

Le 20 août, les hommes de Massu s’arrêtent à la cote 262, ceux de Minjonnet à Frénée, la bataille de Normandie est terminée pour la 2e DB. Elle lui a coûté 133 tués, 648 blessés, 85 disparus, 76 engins blindés, 7 canons, 27 half-tracks et 133 véhicules détruits ; devant elle, l’ennemi a eu 4 500 tués, 8 800 prisonniers, 117 chars, 79 canons, 750 véhicules.

source : https://www.voiedela2edb.fr/2edb-defaite-7e-armee-wh/

source :https://www.2edb-leclerc.fr/la-bataille-de-normandie/

Chronologie des combats pour les unités américaines qui entourent la 2ème DB .

document :

du 10 au 14 août 1944 :

La 90ème Division en quatre jours (qui rappelons le suivait la 2ème DB) a récupéré 13.000 prisonniers et 1.000 chevaux. L’inventaire incomplet des destructions a noté qu’en plus de 1.800 chevaux morts, 220 tanks, 160 pièces d’artillerie automotrices, 700 pièces d’artillerie tractées, 130 canons antiaériens, 130 véhicules de half-track, 5.000 véhicules à moteur, et 2.000 chariots avaient été détruits ou endommagés; de plus des posets de radio de haute puissance et des ensembles cryptographiques, des magasins mobiles d’artillerie, des laboratoires médicaux, et des installations chirurgicales de campagne avaient été abandonnés.(3)

Le 13 août 1944 : la libération de Rânes :

Les SS de la Leibstandarte bloquent les Américains devant Rânes Après avoir repoussé l’ultime offensive allemande sur Mortain, la 3rd US Armored Division se rassemble près de Mayenne et se lance dans la grande manœuvre d’encerclement des armées allemandes. Le dimanche 13 août, le General Doyle O. Hickey divise son Combat Command A en deux Task Forces : X et Y. Sur la route de Carrouges, les Américains rencontrent les Français de la 2e division blindée. Conformément aux ordres, la Task Force X, commandée par le Colonel Leander Doan, fonce vers Rânes sans s’occuper de ses arrières ; des éléments de la 2.Panzer-Division sont positionnés à l’est de Rânes et à Lougé-sur-Maire. En fin de journée, une patrouille de reconnaissance américaine atteint Rânes, et constate que la ville est tenue par les Allemands, quoique faiblement. Dans la nuit du 13 au 14 août, des unités de la 1.SS-Panzer-Division arrivent en renfort et lancent une violente contre attaque de blindés au Mesnil-Angot ; la Task Force X se retrouve isolée.

La situation de la Task Force X devient critique, les GI’s doivent repousser plusieurs assauts allemands ; l’appui aérien est décisif ; la proximité des combattants provoque quelques pertes chez les Américains, une bombe d’un avion P47 tombe à moins de cinquante mètres du PC du General Hickey. Le 3rd Battalion du 33rd Armored Regiment attaque Rânes par l’ouest, les combats sont acharnés contre les SS de la Leibstandarte. À la fin de l’après-midi, le contact est enfin établi avec la Task Force X. Au sud, le CCB lutte pour s’emparer de Joué-du-Bois.

Dans la matinée du 15 août, les Américains progressent faiblement vers Fromentel ; à Rânes, les SS se sont retirés, les Américains éliminent les derniers défenseurs et entrent dans la ville à midi. Les habitants émergent de leurs abris, les nombreux blessés sont pris en charge par une unité sanitaire installée à la périphérie. Mais la ville est encore sous le feu des canons allemands.

http://www.normandie44lamemoire.com/2014/07/30/ranes-2/

Le 15 août : La 90ème DI tient le front à Alençon et la 2ème DB opère au sud d’Argentan en évoluant à proximité de CARROUGES. L’ennemi exerce une considérable pression dans ce secteur pour tenter de garder un passage ouvert permettant la retraite du principal de ces forces pendant que la XIXème T.A.F bombarde le secteur allemand.

le 15 août, le général Montgomery fait connaître qu’il a donné l’ordre de boucler la poche de Falaise entre Trun et Chambois, cet ordre s’appliquant obligatoirement au Vème Corps d’armée US que commande le général Gerow alors que son supérieur, le général PATTON n’est pas au courant.

Après une réorganisation de la chaîne de commandement qui rattache, le 16 août 1944, Gerow à la 1ère Armée US (cette réorganisation est essentielle puisque tout approvisionnement des troupes de Gerow relève désormais de la 1ère Armée) Gerow est convoqué au QG de la 1ère Armée y prend ses ordres, puis part à la recherche de ses troupes au petit jour du 17 août 1944. Pour mener cette attaque, Gerow veut absolument contrôler les hauteurs de la ligne à conquérir (un point que les état-majors ennemis ont négligé et qu’ils paieront cher). Pour ce faire, il lui faut reconquérir Bourg-Saint-Léonard, ce qui est exécuté dès la tombée de la nuit par la 90ème DI maîtresse de la base de départ à minuit.

Tandis que la 2ème DB doit tenir fermement la ligne Argentan-Ecouché, la 80ème DI (essentiellement le 318ème RI) doit encercler et prendre Argentan et la 90ème DI doit couper la route de Chambois en capturant les hauteurs. Mais le 318ème RI échoue dans son entreprise, perd quatre chars et subit de nombreux dégâts et renonce après avoir demandé l’assistance de l’artillerie. En revanche, la 90ème DI réussit à couper la route de Chambois, mais ne peut aller plus loin, arrêtée par la 8ème Werfer Brigade et quelque chars de la 116ème Panzer Division, qui en profite pour faire s’échapper les éléments du train et toute son artillerie (canons d’assaut notamment). Le QG de la LVIIIème Panzerkorps évacue également cette nuit là la poche.

source : http://ww2-derniersecret.com/B-Normandie/etau.html

Le 17 août 1944 La libération de Brice sous Rânes :.

La progression américaine fut bloquée pendant quatre jours par la résistance des forces allemandes en appui sur les tout proches bois de Rânes. Il s’ensuivit une double canonnade de la commune de Saint-Brice, tant allemande qu’américaine, la population étant blottie dans des tranchées relativement protectrices. Pendant trente-six heures, sans discontinuité, la pluie d’obus n’épargna que de rares parcelles. On releva deux civiles tués et plus de cent animaux qu’on enfouit dans des trous de bombes. 

01/06/2016 Auteur : Nicolas Mengus

http://www.ajpn.org/commune-Saint-Brice-sous-Ranes-61371.html

Chronologie sommaire des évènements dans les armées allemandes.

Le 11 août 1944, la défense allemande dans le nord de la France commençait à s’effondrer, et le Field Marshal Gunther von Kluge, commandant en chef pour l’Ouest, disait à Berlin qu’il croyait que la continuation de la contre-attaque de Mortain – qui avait été lancée sur l’ordre d’Hitler quatre jours auparavant seulement – n’était pas praticable plus longtemps.

Cet après-midi là, le Führer avait donné son approbation pour le transfert temporaire du Groupe de Panzers Eberbach de la zone de Mortain de telle façon qu’il puisse être utilisé pour détruire les fers de lances américains qui s’étaient ouverts un chemin dans les points vulnérables de la Septième Armée Allemande.

En tant que participant à ce transfert, le Major Général SS Teddy Wisch qui commandait la 1ère SS Panzer Division Leibstandarte Adolf Hitler (LAH) reçut l’ordre de défendre une ligne qui allait de La Ferté-Macé à Carrouges. Sa division avait déjà gravement souffert durant les combats en Normandie, mais il n’y avait pas de répit. La LAH devait tenir le flan sud pendant que, derrière elle, la 2ème Panzer Division devait défendre la rive ouest de l’Orne aussi loin vers le sud que la ville d’Ecouché où la 116ème Panzer Division devait assumer la responsabilité.

Le mouvement de la Leibstandarte débuta une heure après, à 11 heure. Malgré les routes engorgées par le trafic et les affrontements d’artillerie sur son chemin vers Domfront, le gros de la LAH était en position le matin du 13 août. Des détachements du 1er Régiment de Panzers SS et du 3ème Bataillon de Panzergrenadier SS dans des camions blindés de transport de personnel (SPWs) étaient dans la région de Carrouges ; d’autres éléments du 1er Régiment de Panzers SS étaient à Rânes, et un méli-mélo de sous-unités de Panzergrenadier SS étaient à La Ferté-Macé et aux alentours. Le quartier général de Wish était situé près de Rânes, mais il était incapable de donner des ordres à deux compagnies du Bataillon de Reconnaissance Divisionnaire et au Second Bataillon de Panzergrenadier SS du Premier Régiment qui étaient au sud d’Argentan.

Le 14, c’est-à-dire le jour où la seconde opération Canadienne pour prendre Falaise fut lancée (opération Tractable), davantage de sous-unités de la Leibstandarte comblèrent leur retard sur le gros de la division et une sorte de défense fut établie dans un périmètre carré approximatif de Lonlay à La Ferté-Macé et de Carrouges à Rânes. On sait que des parties au moins des compagnies suivantes de la LAH étaient présentes : 1ère, 5ème, 7ème et 8ème panzer ; 2ème, 3ème, 4ème et 5ème reconnaissance ; 6ème, 7ème, 8ème et 11ème du 1er régiment de Panzergrenadier SS ; 2ème, 3ème, 4ème, 5ème, 6ème, 7ème, 8ème, 14ème et 15ème du Second ; le Quartier Général et la 1ère Compagnie du 1er Bataillon de Pionniers SS ; des éléments du 1er Bataillon SS Sturmgeschütz ; toute les batteries flack ; et enfin, la 8ème Batterie d’Artillerie.

La Ferté-Macé tomba aux mains des Américains à 4 heures de l’après-midi du 14, et à minuit, la LAH tenait une ligne qui allait grosso modo de Mont d’Hère à l’ouest jusqu’à un point à 4 kilomètres de la Chaux, en passant par Beauvain. Elle était opposée à des éléments de la 90ème Division d’Infanterie Américaine et de la 2ème Division Blindée Française, et également, par un étrange caprice du destin, à son vieil adversaire de la contre attaque de Mortain, la 3ème Division Blindée Américaine [Third Armored Division], qui avançait au nord de l’axe Carrouges-Rânes. Deux task force de cette division rapportèrent qu’ils avaient rencontré une forte résistance à Rânes le 14, et qu’ils ne furent pas en mesure de la briser.

Durant cette nuit ainsi que pendant la nuit précédente, des éléments de la 2nde SS Panzer Division Das Reich passèrent à travers la LAH en poursuivant leur chemin vers l’est de la Dives où ils étaient en train de former une partie d’une force de contre attaque majeure.

Durant les combats confus du 15, les hommes de Wish essayèrent de tenir une sorte de ligne de défense en forme de S qui allait de Briouze à St Hilaire puis Faverolles et enfin Rânes. A la fin de la journée, l’intégralité de la 3ème Division Blindée était sur une position étroite aux alentours de Rânes ; son Combat Command A avait essayé de rejoindre Fromentel, mais, selon l’histoire de la division, « elle n’avait pu aller au delà de Rânes ».

Le matin suivant, le 16 août, la 3ème Division Blindée lança une attaque coordonnée vers Fromentel et dans l’après-midi se battait aux abords du village. Les Américains revendiquèrent 15 chars allemands détruits et 400 prisonniers.

Les Alliés menaçaient maintenant Ecouché et Argentan, et la seule issue pour la LAH était de traverser l’Orne à Putanges, où les forces aériennes alliées avaient négligé de détruire un pont capable de supporter les plus lourds véhicules.

La retraite finale vers le nord débuta à l’aube du 16 août. Bien que Wish n’eût qu’une petite idée voire pas d’idée du tout sur la situation dans son ensemble, ses unités tenaient durant cette nuit et le 17 des positions intermédiaires à St André, St Hilaire, Fromentel et Faverolles. L’histoire de la 3ème Division Blindée relate que le CCA trouva le 17 août son chemin depuis l’est vers Fromentel.

La Task Force 1 CCA tenta une attaque sur Fromentel depuis le sud ouest, mais la résistance était telle que la ville elle-même ne pouvait pas être sécurisée. A environ 5 heure de l’après-midi, lorsque toute la ville à l’exception de la partie ouest avait été débarrassée de l’ennemi, plusieurs vols de Lockheed P-38 Lightning bombardaient Fromentel. Cela obligea le CCA à se replier et permit à de petits groupes de SS de réoccuper le centre de la ville. La Task Force 2 du CCB se battait contre une résistance acharnée durant toute la journée de la 10. SS-Panzer-Division, la Frunsberg du 2.SS-Panzer-Korps d’Eberbach.

« Ce qui s’est passé à Fromentel nous a tous conduit à un comportement atroce. Nous ne le souhaitions pas, mais comment réagir autrement envers des animaux qui ne respectent aucune loi ? L’homme qui a tué Rose (le commandant de la Division) a sans doute pensé que le Général cherchait son arme. Les bâtards qui ont tué mes amis savaient qu’ils étaient désarmés et sans défense.

Les gars de la Spearhead [le surnom de la Third Armored Division] ont pu se poser des questions, mais nous n’étions plus vraiment gentils avec les SS après ça. La Division n’a pas fait de mal aux prisonniers de la Wehrmacht, de la Luftwaffe, aux parachutistes ou à ceux de la marine ; nous les avons bien traité, nous avons échangé des boissons et eu de longues discussions avec eux. Rien de tel avec les SS. »

Parti de Rânes le 15 août, un détachement de la 3ème Armée Américaine atteignait le 16 au soir les abords de Fromentel mais se repliait sur le village de La Lande de Lougé, au sud de la voie de chemin de fer.

Toute la nuit les habitants qui s’étaient cachés dans le bocage à 2 kilomètres au Nord de leur village, entendirent les échanges de tirs d’artillerie sur Fromentel et ses environs.

Les chars de la 3ème Division Blindée de la 3ème Armée Américaine attaquent le 17 au matin mais se heurtent aux terribles chars Tigre de la 10ème Panzer SS retranchés dans des chemins creux tout autour de Fromentel, presque invulnérables  aux tirs des Sherman. Toute la journée le combat fit rage, les habitants de Fromentel, qui avaient fui au Nord, pour se mettre à l’abri dans la campagne, voient les avions d’appui qui piquent sur leur village en feu, entendent les explosions des bombes mêlées aux détonations plus sèches de l’artillerie des blindés. Fromentel fut pris et nettoyé par les commandos, sans doute dans la nuit du 17 au 18 août, en tout cas les premiers fantassins américains prennent contact avec la population réfugiée au Nord de la Nationale 24 bis le 18 dans la matinée, distribuent chocolat et cigarettes et fraternisent par geste faute de parler la même langue.

Elle avait traversé la voie ferrée à l’est de Fromentel [note: plutôt à l’ouest de Fromentel, aux Yveteaux] à 4 heures de l’après-midi et s’était emparée de la colline 216 au sud de Putanges, mais elle s’était alors arrêtée pour passer la nuit juste au sud de son objectif.

Bien que l’aviation américaine ait bombardé Fromentel durant l’après-midi, le temps brumeux durant la toute première partie de la journée avait contrecarré les vols, et cela permit à des éléments assez considérables de la 1ère SS Panzer Division de traverser sans incident le pont sur l’Orne à Putanges.

Au soir du 17août1944, la nasse renferme encore la 7e armée allemande, une part de la 5e armée blindée ainsi que le groupement blindé Eberbach, qui semblent tous sur le point d’être capturés. Seuls deux corps d’armée de la 5e armée blindée restent hors du piège. Ainsi, ce sont 100 000 Allemands qui sont encore entassés dans la poche

Après avoir maintenu ses positions à St Hilaire, St André et Fromentel tout le long de la journée du 17, les éléments restants de la Leibstandarte reçurent l’autorisation de se retirer à minuit. Wish avait réussi à prendre contact l’après-midi avec le poste de commandement de la 7ème Armée du Général Paul Hausser à Nécy. Il lui avait été dit qu’après avoir traversé l’Orne la LAH devait se rassembler dans la région délimitée et boisée au sud de Bissey dans le but de continuer à marcher vers l’est, soit vers Trun soit vers Chambois selon les circonstances.

La 11ème Division Blindée Britannique qui avait atteint Flers la nuit du 16 août aurait pu poser à Wish un problème majeur à Putanges si elle ne s’était pas arrêtée chaque nuit et avait persévéré sur son chemin pour traverser l’Orne. Elle atteignit effectivement Putanges pour voir le pont exploser le 18 août à 11 h 50.

A 12 h 37 des éléments avancés du 33ème Régiment Blindé, partie de la 3ème Division Blindée Américaine, atteignit les abords de la ville et il apparut que la route qui avait permis aux Allemands de s’échapper était fermée. Les Britanniques estimaient qu’au moins un bataillon allemand défendait la rive droite ; mais à minuit, quand une de leurs unités a finalement attaqué, elle ne rencontra pas d’opposition – la LAH était partie !

A l’aube du 18 août, le gros de la 7ème Armée Allemande avait prévu de traverser l’Orne, et de nombreuses unités de support et de réserve – y compris la majeure partie de celles de la LAH – étaient déjà à l’est de la Dives. Mais avec les restes de 13 divisions qui étaient encore à l’intérieur du piège qui deviendra connu sous le nom de la Poche de Falaise, la retraite des Allemands vers Vimoutiers allait devenir un véritable flot.

Extrait de Escape from Normandy by Major General Michael Reynolds, WWII History Magazine, July 2005

Le 18 août : Les Britanniques avancent sur la route de Falaise à Argentan.

Après le 18 août, les combats se déroulent dans une plaine ce qui va favoriser les attaques de l’aviation et de l’artilerie alliées. Il reste une dernière ligne de collines à franchir pour les allemands avant de s’échapper de la poche.

Le 19 août dans la nuit les allemands réussissent une percée mais les combats du 20 août seront terribles car les chars alliés bloquent de plus en plus de routes. La percée allemande se poursuit dans la nuit du 20 août dans le secteur de Coudehard et les troupes encerclées arrivent à retrouver avant le lever du jour le bataillon de reconnaissance de la Das Reich qui contre attaque depuis Vimoutiers pour tenter de garder ouvert la brèche et permettre la sortie des encerclés.

Le 21 à l’aube à 2 km à l’est de Mont-Ormel les éléments avancés de Das Reich prennent en charge les restes de la Frunsberg.

L’armée allemande a l’expérience pour briser un encerclement.

C’est en quelque sorte une manière de lui rendre le service lorsque le 6 avril 1944 lors de la percée allemande pour sortir de la poche de Kamenets-Podolskiy qui avait été fermée le 30 mars au soir, la Frunsberg avait attaqué pour briser l’encerclement.

Le 2e SS Pz Corps de Paul Hausser, ce 6 avril, enlève Bouczacz et se lance à la poursuite des Soviétiques bien décidé à ne leur accorder aucun répit. Dès 17h la 10e Pz SS Div Frunsberg du Gruppenführer Von Treuenfeld brise les dernières positions Soviétiques et fait sa jonction avec la 6e Pz de la 1er Pz Armée.

Ainsi la 1er Pz Armée était sauvée et ses 22 Divisions. Joukov quant à lui constata l’ampleur des dégâts. Il attendait la victoire au Sud et il trouva la défaite au Nord. Le bilan était lourd chez les Soviétiques 460 chars et 48.500 hommes restaient sur la touche définitivement quant aux Allemands ils perdirent 112 chars et 6.400 hommes. Le plan du Général Hube pour briser un encerclement avait fonctionné à la surprise totale. Ce plan a été retenu comme un modèle à enseigner dans les écoles de guerre.

Ce succès dans une situation fortement compromise avait eu pour conséquence que Hitler voulut recommencer cette stratégie, notamment lors de la contre attaque vers Mortain début août 1944 en Normandie. Mais ce fut une défaite et le début de la fin pour les allemands.

En Normandie, Hausser commandait la 7. Armee avec les 1. et 2. SS-Panzer-Division (Das Reich). Le 2e SS Pz Corps qui comprenait la Frunsberg (10. SS-Panzer-Division) et la Hohenstaufen (9. SS-Panzer-Division) faisait partie de la 5. Panzer Amee commandée par Eberbach.

Puis lors des combats de la poche de Falaise, un groupe de combat avait été formé pour retarder l’avance des alliés, le groupe Eberbach qui était soutenu par la Frunsberg, notamment lors des combats de Fromentel. Ces combats de retardements avaient permis aux SS-Panzer-Division de la 7. Armee de quitter la poche sans difficultés et la Das Reich avait eu pour mission de contre attaquer pour briser le plus longtemps possible l’encerclement.

Ces troupes allemandes avaient toutes été engagées dans les combats de la poche de Kamenets-Podolskiy. Elles avaient appris à s’en sortir et à rompre un encerclement. Sans paniquer comme ce fut le cas au début de l’encerclement en mars 1944 en Ukraine, elles se sont entraidées, sacrifiées pour sauver le plus possible d’hommes et de matériels, spécialement les chars qui restaient opérationnels, les Panther.

Mais cette expérience pour briser un encerclement n’a servi que pour sortir de la poche vers les 19 et 21 août, en toute fin des combats, lorsque finalement les alliées sont arrivés à verrouiller la sortie de la poche au Mont-Ormel. Près d’une semaine après le début de la bataille et la possibilité réelle de fermer la poche.

Cette semaine perdue a permis aux troupes allemandes de se réorganiser pour combattre farouchement… et faire durer d’autant la guerre surtout que ces blindés SS vont se retrouver face aux Anglais lors de la bataille des ponts sur le Rhin aux Pays-Bas avec pour conséquence l’échec de cette opération anglaise, tout comme ils seront face aux américains lors de la bataille des Ardennes en décembre et janvier 1945. Alors que dès le 13 août 1944, ils auraient pu être détruits ou capturés en Normandie.

Conclusion sur la bataille de Normandie

L’interrogation demeure pour comprendre comment les alliés ont perdu l’occasion de capturer l’ensemble de l’Armée B allemande en Normandie : l’accumulation d’erreurs sur le terrain ne peut être une excuse car les troupes alliées étaient en mesure de fermer la poche dès le 13 août 1944.

Le commandement en chef devient donc responsable et la manière dont les américains ont cherché à faire porter la responsabilité sur Montgomery devient suspecte puisque c’est l’armée américaine de Patton avec la 2ème DB française qui avait en main le sort de l’encerclement dès le 13 août. Le 19 août le GTL de Langlade aidera comme prévu l’avancée de la 90ème Division d’infanterie américaine pour fermer la poche et il ira jusqu’à la route Chambois/Vimoutiers avant de se retirer comme Leclerc le lui a ordonné pour rester prêt à avancer sur Paris dès que possible.

Les canadiens avaient des renseignements faux délivrés par l’état-major d’Eisenhower et ils manquaient de réserves expérimentées pour réussir la capture des divisions allemandes en jouant le rôle du verrou dans cette manœuvre d’encerclement de l’ennemi à partir du 19 août et de leur jonction avec les américains venus du sud.

Car une semaine après le 12 et le 13 août, la priorité pour les français est la libération de Paris. Nous rapelons que le 17 août a eu lieu le massacre d’un groupe de résistants à la cascade du bois de Boulogne à Paris. Cet évènement est rapporté sur fileane.com dans notre document La veuve du lieutenant FFI. L’insurrection de Paris commence le 19 août.

La poche fermée définitivement vers le 14 août, le 17 août Paris aurait pu être libérée. Avec les ordres de Bradley et d‘Eisenhower d’attendre pour fermer la poche, les blindés allemands ont commencé leur retraite dès la nuit du 15 août au 16 août et la poche ne sera fermée définitivement que le 21 août. Les combats cesseront le 22 août.

L’avancée de Leclerc vers Paris commence le 21 août avec l’envoi en reconnaissance vers Paris du détachement Guillebon. L’ordre d’avancer sur Paris est acquis le 22 août au soir lors de la rencontre de Leclerc avec Bradley. Avant cette rencontre, Leclerc avait discuté avec un officier échappé de Paris. Le 23 août matin la Division fonce sur Paris. Le 25 août la division entre dans Paris. Elle serait partie le 15 au matin, le 17 au matin elle entrait dans Paris et probablement plus vite car la destruction des armées allemandes en Normandie aurait empêché d’autres résistances allemandes dans la région.

Pour toute explication sérieuse, bon nombre d’historiens ont conclu que c’est Eisenhower qui a laissé s’échapper les divisions SS de Normandie sur ordre des décideurs politiques et financiers américains, de manière à faire traîner la guerre le plus longtemps possible pour amasser le plus de profits. 

Après le 8 mai 1945, le général Patton cherchera des explications à la conduite militaire si tortueuse de la guerre pour connaître les véritables décideurs et responsables de cette stratégie illogique qui laissa rapidement le champ libre aux troupes soviétiques sur l’Europe de l’est. Son décès accidentel en décembre 1945 arrangea bien les affaires des financiers de Wall Street mais les causes de cet accident sont restées suspectes et l’élimination de ce général devenu trop curieux reste plausible.

Lorsque nous connaissons aujourd’hui les relations étroites entre les banquiers de Wall Street et les nazis, comme d’autres historiens l’admettent, nous pouvons croire que les divisions d’élites allemandes se sont vues offertes la possibilité de s’échapper de Normandie pour prolonger la guerre et résister le plus possible aux armées soviétiques.

Il n’y a pas eu que les usines chimiques d’IG Farben propriété des financiers de Wall Street qui furent épargnées : la SS fut aussi protégée pour son rôle de fer de lance contre le communisme.

Le but de l’oligarchie financière anglo-saxonne a toujours été de faire durer les guerres le plus longtemps possible pour maximiser son enrichissement phénoménal durant ces conflits militaires. Lorsque la question s’est posée de capturer toute l’armée allemande de Normandie, la durée de la guerre et les accords de Yalta ont donné la réponse : Patton ne devait pas pouvoir foncer en trois semaines sur Berlin, avant de poursuivre sur Moscou.

video : la Normandie, un vrai gruyère pour l’Allemagne

La percée des Alliés grâce à un bestiaire variéPubliée par w4tch tv sur Mercredi 7 juin 2023

5.5 La décision d’Eisenhower du 24 novembre 1944 à Saint-Dié

pour interdire le franchissement du Rhin début décembre 1944. 

Est-ce que Eisenhower a réellement contribué à une fin rapide des combats fin 1944 ?

Le livre de Dominique-François Bareth ” La décision secrète d’Eisenhower Saint-Dié-24 novembre 1944 En Alsace et en Lorraine, la victoire sacrifiée “, éditions la Nuée Bleue, Strasbourg 2019, révèle que les seules percées du front lors de l’offensive générale d’octobre-novembre 1944 ont été réalisées par les troupes françaises : Leclerc sous commandement de la VII ème armée de Patch et du 15 ème Corps de Haislip qui libère Strasbourg et la première armée française de de Lattre sous commandement du 6ème groupe d’armées de Devers qui libère Belfort et Mulhouse.

Devers présente le plan pour franchir le Rhin à plusieurs endroits en aval de Strasbourg dès la première semaine de Décembre, une fois la libération entière de l’Alsace réalisée puisque l’armée allemande disloquée ne présente plus de résistance sérieuse à la mi-novembre 1944 en Alsace. Il faut profiter de ces quelques jours pour capturer l’armée allemande en Alsace et de suite franchir le Rhin, tout est prêt pour Devers et surtout pour Patch.

Mais Eisenhower n’avait pas du tout prévu un tel plan, au contraire il veut que ses amis Bradley et surtout Patton soient les premiers à entrer en Allemagne et reçoivent les honneurs de la victoire finale. Conséquence : il ordonne que les divisions d’infanterie US et la 2ème DB aillent aider Patton en Lorraine qui est stoppé devant la ligne Siegfried. Les allemands peuvent se renforcer et rester en Alsace durant l’hiver 1944-1945 et surtout peuvent déclencher l’offensive des Ardennes.

Le livre de jacques Pauwels ” Big business avec Hitler ” démontre le plan global depuis 1918 pour mener une seconde guerre économique mondiale et détruire et l’Europe dirigée par les nazis et l’Union soviétique, guerre qui doit être la plus longue possible pour les intérêts de l’industrie d’armement et les financiers américains et de la City de Londres. Nous l’avons vu plus haut dans ce dossier.

Eisenhower, rigoureux planificateur aux ordres des financiers, va par deux fois décider de laisser la guerre se prolonger sur le front français : en Normandie lorsqu’il demande à Bradley de ne pas fermer de suite la poche de Falaise, ce qui va permettre aux blindés allemands d’en sortir pour la plupart. Et maintenant que ce livre sur la réunion secrète du 24 novembre 1944 à Saint-Dié le montre, une seconde fois à cette date lorsqu’il était possible de franchir de suite le Rhin conformément aux plans qu’il avait lui-même validés avec son état-major.

Le plan général américain prévu par les dirigeants financiers américains, alors que l’Union soviétique réussissait à vaincre les allemands, était de les laisser arriver en premier à Berlin pour partager l’Allemagne et l’Europe en deux camps et installer la guerre froide, situation toujours très profitable pour les industriels de l’armement et l’oligarchie financière anglo-saxonne. Et ce plan, nous le savons réussi convenablement pour eux mais au détriment des citoyens européens, russes y compris.

Aujourd’hui la guerre économique menée par cette oligarchie financière se poursuit contre les intérêts des européens. La libération de Belfort, de Mulhouse et de Strasbourg par l’armée française a bien été sacrifiée le 24 novembre 1944 à Saint-Dié par Eisenhower et aujourd’hui, le développement économique et industriel de cette région et spécialement Belfort est tout autant sacrifié avec le même cynisme et désintérêt que le commandement militaire américain après le 6 juin 1944.

Ces derniers jours de septembre 2019, les échafaudages du transept sud de la cathédrales de Strasbourg ont été démontés et le chantier de restauration de cette partie du bâtiment est achevé. Toujours dans cette partie de la cathédrale, il reste à enlever la plaque commémorative située près du pilier des anges et de l’horloge astronomique. Elle adresse les remerciements les plus chaleureux à l’armée américaine pour la libération de l’Alsace.

Cette imposture maintenant dévoilée, cette plaque n’a plus sa place dans la cathédrale, ni ailleurs en Alsace. Elle est un véritable affront à l’armée française et ses généraux, Leclerc, de Lattre, de Gaulle et la poursuite d’une vaste entreprise de manipulation des peuples d’Europe, en l’occurrence dirigée ici par Eisenhower et poursuivi lorsqu’il devint Président des USA.

Dans ce livre, l’auteur ne se prive pas de raconter l’anecdote de l’affontement explosif entre De Gaulle et Eisenhower fin décembre 1944.

Face à la menace de l’offensive allemande dans les Ardennes, le Général Eisenhower donne l’ordre à toutes les troupes de la 7ième Armée US d’abandonner Strasbourg et de se replier jusqu’au col de Saverne et du Dabo.

Le Général Leclerc, apprenant l’intention du Commandement américain d’abandonner Strasbourg pour raccourcir le front, fera tout ce qu’il faut pour s’y opposer. Fort ému, il dépêche un Officier auprès du Général de Gaulle, porteur d’un message typique de son caractère et de sa détermination : « Si cet ordre (de repli) est vraiment donné, nous n’avons qu’une seule chose à faire, la Division tout entière doit passer en Alsace et se faire tuer sur place, jusqu’au dernier homme, pour sauver l’honneur de la France ». De Gaulle interviendra et menacera Eisenhower de lui retirer l’accès des ports, chemins de fer, routes français pour ravitailler les troupes alliées. Au final, le 3 janvier Eisenhower, convaincu par Churchill et de Gaulle, renoncera à ce repli abandonnant Strasbourg. Le 16 janvier, l’offensive des allemands dans les Ardennes est brisée.

La campagne d’Alsace commencée le 27 novembre 1944 dans les conditions que nous venons de voir à travers ce livre, prendra fin le 15 février 1945. Elle durera 82 jours dans le froid et la neige. Les armées se battirent 45 jours par une température stabilisée à – 10  avec, certains jours, jusqu’à – 18, dans une région qui prit l’aspect du Grand Nord. Cette bataille sera particulièrement sanglante et coûtera de lourdes pertes de part et d’autre. Après les derniers combats, la poche de Colmar est définitivement réduite le 15 février 1945. Les Allemands repassent le Rhin.

Le Général Eisenhower, Commandant en chef des Forces Alliées de l’ouest ne tarira pas d’éloge pour l’Armée Française : « Cette victoire, remportée en affrontant des conditions difficiles de climat et de terrain, est un exemple exceptionnel de travail d’équipes alliées au combat. C’est un tribut à l’habileté, au courage et à la détermination ».

Avouons aujourd’hui que c’était la moindre des choses et une attitude plutôt risible pour un chef militaire qui avait renoncé à utiliser les deux seules brèches survenues lors de l’offensive générale qu’il avait décidée et qui avaient été créées justement par l’armée française et sa victoire du 24 novembre 1944, celle qui devait lui épargner les combats et les pertes inutiles de l’hiver sur le sol alsacien.

L’Alsace partagera – avec la Normandie – le triste privilège de la province la plus affectée par l’acharnement des combats. Plus de 20 villages seront détruits. Le 24 novembre 1944 et pour quelques jours, l’armée allemande brisée n’offrait plus de résistance sérieuse. Fin novembre 1944, la possibilité militaire existait de libérer toute l’Alsace, quasiment sans aucun combat supplémentaire. Comme en Normandie, entre le 7 et 8 août, il fût possible aux troupes anglaises de foncer sur Falaise sans aucun obstacle sérieux sur la route.

Ces brêches que précédemment les armées s’employaient à élargir pour s’y précipiter toutes entières et vaincre l’ennemi, ce 24 novembre à Saint-Dié des Vosges, Eisenhower refusa de les utiliser. Savait-il ce qu’il faisait et quel était son degré de connaissance de la stratégie dirigée par les financiers et les industriels de son pays ?

Certes pour atteindre l’usine Opel de General Motors à Rüsselsheim et la grande usine Ford à Cologne, les américains préférèrent la ligne directe devant eux vers le Rhin… et traverser de suite la funeste forêt de Hürtgen…dont ils sortirent finalement le 10 février 1945… deux mois et demi de perdus également depuis un passage du Rhin rendu possible dès la première semaine de décembre 1944 mais visiblement trop loin de la Rhur et des usines filiales des industriels et financiers américains.

Pourtant la vaillance des troupes françaises aguerries par les combats depuis mai 1940 pouvait se comparer à l’inexpérience des jeunes soldats américains et un chef de guerre devait savoir sur qui compter pour hâter la victoire finale. Ce ne fut pas le cas sur le plan militaire.

 Ce ne sont pas les généraux qui décident du sort des combats mais les financiers qui les organisent pour leurs profits exclusifs !

5.6 Le Commerce avec l’ennemi : 

Document :

Une manière de commencer à percevoir les Illuminati consiste à d’abord regarder comment ces gens s’arrangent pour être au-dessus des guerres, au-dessus de la mêlée et de toutes ces souffrances qui nous accablent.

Autre exemple historique que j’ai mis en évidence dans mon livre sur les 13 principales lignées sanguines Illuminati : lorsque les USA entrèrent en guerre après Pearl Harbor, en l’espace de quelques jours, le président Roosevelt a sorti un décret présidentiel qui était en fait un amendement semi-secret à la loi prohibant les échanges commerciaux avec l’ennemi (Trading with Ennemy Act). Cet amendement autorisait certaines personnes à faire des échanges commerciaux avec l’ennemi s’ils en recevaient la permission de la part du secrétaire au Trésor qui, à cette époque, était Hans Morgenthau. J’ai fait une copie de ces archives que j’ai sortie du Federal Code of Regulations (code fédéral des Lois). S’ils veulent exempter quelqu’un, ils peuvent lui permettre de commercer avec l’ennemi grâce à ce décret présidentiel. 

Et qui sont les gens à qui l’on a donné ce privilège ? Les Rockefeller et Onassis, tous deux des chevilles ouvrières Illuminati. Au cours de la seconde guerre mondiale, tous les bateaux marchands grecs ont été coulés par un camp ou l’autre. Ensuite, il y avait cet armateur grec, Aristote Onassis qui n’a pas perdu un seul navire alors que ceux-ci naviguaient en zones de guerre. Aucune des puissances de l’Axe ou des pays alliés n’a osé attaquer ses bateaux. De même les usines chimiques d’IG Farben en Allemagne n’ont pas été bombardées car elles étaient la possession des banquiers de Wall Street. Pour que quelque chose comme cela se passe, vous devez avoir une collaboration pleine et entière au plus haut niveau. Ils sont installés au-dessus de la mêlée, au-dessus des conflits qu’ils suscitent pour les hommes du commun.  

Source :

http://dailynuts-news.over-blog.com/article-le-programme-monarch-et-les-illuminati-84587693.html 

Document : 

Il y a un livre entier qui est consacré à cela et qui s’intitule, je pense ” Commercer avec l’ennemi “. Cet ouvrage a été publié en 1983. La Standard Oil des Rockefeller a affrété des navires pétroliers et gaziers d’abord pour l’Espagne dont les produits ont été ensuite directement acheminés vers l’Allemagne nazie. Les Alliés savaient que les Rockefeller fournissaient les Allemands en carburants. Cela a prolongé la guerre de deux ans. Mais vous n’entendrez jamais parler de cela parmi les historiens officiels. Il y a eu énormément d’échanges commerciaux importants au cours de la 2e guerre mondiale qui étaient en réalité indispensables pour soutenir la machine de guerre nazie. 

Source :

http://dailynuts-news.over-blog.com/article-le-programme-monarch-et-les-illuminati-84587693.html 

Pendant la guerre, la Chase National Bank des Rockfellers gardera ses bureaux ouverts dans la France occupée par les nazis, gérant les comptes de l’ambassadeur nazi Otto Abetz qui finançait le Mouvement synarchique révolutionnaire, celui qui liquidait les cellules anti-nazies à Paris. 

Chase aura également en charge les transactions de la Banco Aleman Transatlantico, le contrôleur du Parti nazi en Amérique ibérique. Le 17 avril 1945, Chase National Bank of New York sera traduite en justice devant un tribunal fédéral américain pour avoir enfreint la « Loi sur le commerce avec l’ennemi », dans l’affaire des diamants de Smit. 

Le 13 juillet 1944, au plus fort de la guerre, Standard Oil of New Jersey porta plainte contre le gouvernement américain pour avoir confisqué les brevets du caoutchouc synthétique. Le 7 novembre 1945, le juge Charles Wyzanski statua en faveur du gouvernement. La procédure en appel fut rejetée le 22 septembre 1947, le juge Charles Clark déclarant :« La Standard Oil peut être considérée comme un ennemi national au vu de sa relation avec IG Farben après que les États-Unis et l’Allemagne soient devenus des ennemis actifs. » 

Quant à ITT, il continuera tout au long de la guerre à collaborer avec le gouvernement nazi. La branche allemande d’ITT, dont le PDG était Gerhardt Westrich, l’associé juridique de John Foster Dulles, fournira la Wehrmacht en téléphones, avertisseurs de raids aériens, équipements radars, mèches pour pièces d’artillerie, etc.

Dans une lettre au secrétaire d’Etat Cordell Hull, datée du 8 septembre 1944, le Président américain disait : « L’histoire de l’utilisation par les nazis du trust IG Farben se lit comme un roman policier. La défaite de l’armée nazie devra être suivie de l’éradication de ces armes de guerre économique. »

Source :

http://www.alterinfo.net/Comment-Londres-et-Wall-Street-ont-mis-Hitler-au-pouvoir_a38201.html 

Document :

 La SS a été affectée à la garde des détenus juifs et autres, et sélectionnait pour tuer ceux qui étaient impropres à la labeur des esclaves d’I.G. Farben. Le Président de Standard Oil en Allemagne Emil Helfferich a témoigné après la guerre que les fonds de la Standard Oil ont servi à payer les gardes SS à Auschwitz.

Source :

http://www.nouvelordremondial.cc/2011/03/14/rockefeller-les-nazis-lonu-et-le-genocide/ 

Cette question éminemment scandaleuse participe de la même indifférence manifestée par la majorité silence des populations envers le génocide des juifs dans les pays conquis par les nazis. Ian Kershaw l’a écrit : ” le chemin d’Auschwitz fut construit par la haine, mais pavé d’indifférence.”  Ian Kershaw, l’opinion allemande sous le nazisme – Bavière 1933 – 1945, Paris CNRS Édition, 1995. 

Le commerce avec l’ennemi signifie aussi la protection des filiales américaines en Allemagne. 

Document : extraits du livre de Jacques R. PAUWELS, Big Business avec Hitler, Éditions Aden, février 2013. page 304 et suivantes

Bernard Baruch, un financier de Wall Street devenu conseiller du Président Roosevelt, aurait donné l’ordre de ne pas bombarder – ou légèrement seulement – certaines usines situées en Allemagne, notamment les filiales des entreprises américaines. Si c’est vrai, cela expliquerait pourquoi le centre historique de Cologne fut écrasé sous les bombes, alors que la gigantesque usine de Ford-Werke, en bordure de la ville et clairement visible du ciel, eut la réputation d’être l’endroit le plus sûr de la ville durant les raids aériens, même si, de temps à autre, quelques bombes s’écrasèrent sur son vaste terrain. La ville de Cologne avait déjà été bombardée à plus de 70 occasions – y compris par un raid de mille bombardiers en mai 1942 – quand, le 2 octobre 1944, la Ford-Werke fut attaquée pour la toute première fois, en l’occurrence par un bombardier américain solitaire du type B-17 ; une deuxième attaque, le 18 octobre, engagea deux bombardiers. Ces raids causèrent très peu de dégâts, sauf au camp de baraquements des travailleurs forcés voisins. Après cela la Ford-Werke ne fut plus la cible d’aucun bombardement allié. 

…/… Une autre entreprise étonnamment épargnée fut Bayer, à Leverkusen. Cette entreprise était liée à la Standard Oil via IG Farben. L’usine produisait des médicaments contre les maladies tropicales, médicaments dont l’armée américaine avait besoin pour faire la guerre dans l’océan Pacifique et qui lui étaient livrés via des pays neutres, notamment la Suisse et le Portugal. 

…/… Les filiales allemandes d’IBM, elles aussi sortirent de la guerre extraordinairement préservées. Parmi les premiers soldats américains qui atteignirent l’usine Dehomag à Sindelfingen, écrit Edwin Black, figuraient par hasard plusieurs anciens employés d’IBM. Ils constatèrent que tout était ” à 100% intact “, et ils ajoutèrent que ” chaque machine était en très bon état et prête à être utilisée “. 

…/… Il se produisit le même genre de chose avec l’usine Opel de Rüsselsheim. Elle aussi fut bombardée mais, grâce à une mise à l’abri organisée au préalable, les dégâts aux machines et aux autres infrastructures de production se limitèrent à quelque 10%. La production tournait toujours à plein rendement quand, le 25 mars 1945, les soldats américains atteignirent Rüsselsheim. 

Martin Bormann était un agent Rothschild – Évidence flagrante 

Le deuxième homme le plus puissant de l’Allemagne Nazie, Martin Bormann, était un agent (Illuminati Britannique) « Soviétique » qui assura la destruction de l’Allemagne et de la communauté Juive Européenne…..Bormann a été un agent Illuminati Britannique depuis le début et est largement responsable pour la défaite Nazie. En fait, la Seconde Guerre Mondiale a été une gigantesque fraude Rothschild sur les Allemands, Juifs et la race humaine. Le butin a finit aux mains des Illuminati. 

https://www.nouvelordremondial.cc/

Comment le grand-père de Bush a aidé Hitler à accéder au pouvoir

Pendant des dizaines d’années, des rumeurs liant la première famille américaine à la machine de guerre nazie ont circulé. Aujourd’hui, le Guardian vous révèle ce que l’actuel président ressent après tout ce qui a suivi l’application du “Trading with the Ennemi Act” [la loi réprimant le commerce avec l’ennemi]. 

dossier réalisé par Ben Aris à Berlin et Duncan Campbell à Washington, The Guardian, samedi 25 septembre 2004.

http://questionscritiques.free.fr/Bush/PBH.htm 

5.7 Industriels et banquiers français sous l’occupation :

le livre révélation d’Annie Lacroix-Riz 

Annie Lacroix-Riz, Industriels et Banquiers français sous l’Occupation, Nouvelle édition entièrement refondue, 816 pages, Armand Colin, 2013, 35 euros 

La mainmise d’une véritable mafia.

Extraits :

Ainsi, « le délégué en France pour le plan de quatre ans, le major Edinger-Hodapp, considérait en mars 1941, les “conséquences sur la situation matérielle et l’état d’esprit des travailleurs français, des mesures et initiatives des entrepreneurs français et de l’organisation économique française” comme la cause essentielle, avec “l’agitation subversive des communistes français”, d’une résistance croissante aux objectifs allemands […]. Vichy codifiait et exécutait “les consignes [allemandes] sur les mesures salariales” qui faisaient l’unanimité patronale » (p.582) 

« En résumé, avaient tranché les RG [Renseignements Généraux français] en octobre 1941, une véritable mafia d’anciens polytechniciens et d’inspecteurs des Finances, groupés au sein d’une société secrète à ramifications internationales, a mis la main sur la quasi-totalité des leviers de commande de l’ État, à la faveur de la défaite militaire de mai-juin 40. Elle organise la mise en coupe réglée de l’économie de notre pays, au profit de puissants intérêts financiers et y associant habilement certains groupes allemands au moyen d’une armature législative et réglementaire nouvelle créée à cette seule fin et par laquelle les organismes du Nouvel État français ne sont plus que les services extérieurs de la banque Worms. » (p. 22-23)  « Ainsi un clan financier domina l’État de 1940 à 1944, déléguant à sa tête l’équipe Worms-Indochine-Lehideux-Nervo, entichée de collaboration “continentale” et européenne depuis la crise » 

Pour conclure nos observations sur la deuxième guerre mondiale, l’oligarchie financière américaine chercha à faire durer le plus longtemps possible cette guerre mondiale en voulant affaiblir l’Allemagne et l’Union soviétique, sachant qu’une fois les nazis vaincus, il resterait le communisme pour envisager une troisième guerre mondiale qui allait légitimer d’importantes dépenses d’armement et la poursuite de l’alliance entre les banquiers et les industriels de l’armement pour contraindre les gouvernements et les hommes politiques à se soumettre à cette stratégie très enrichissante pour l’oligarchie financière. 

fin du document 

5.8 Après-guerre, l’Allemagne n’a pas remboursé toutes ses dettes 

Berlin se retrouve vis-à-vis de ses partenaires européens dans la situation où ces derniers étaient à son endroit à l’issue des deux guerres mondiales. Selon l’historien allemand Albrecht Ritschl, professeur à la London School of Economics, le non-remboursement des dettes de son pays après les deux conflits mondiaux serait à l’origine du miracle économique allemand d’après-guerre 

Cela s’appelle l’ironie de l’histoire. « Par un singulier renversement, l’ Allemagne se retrouve vis-à-vis de ses partenaires européens dans la situation où ces derniers étaient à son endroit à l’issue des Première et Seconde Guerres mondiales : un pays créditeur, qui va devoir choisir s’il exige de se faire rembourser ou non. » Telle est la thèse d’Albrecht Ritschl, professeur à la London School of Economics.

Cet Allemand, spécialiste de l’histoire économique, a étudié de près la question du remboursement par son pays de ses dettes après les deux conflits mondiaux. En 1929, la République de Weimar était endettée à l’extérieur à hauteur de 75 à 80 % de son produit intérieur brut (PIB), notamment pour payer les réparations de 1914-1918. 

Pour pouvoir rembourser, le gouvernement a cherché à dégager des excédents du commerce extérieur en gagnant de la compétitivité par une politique de déflation : baisse de 30 % des salaires et des prix administrés, lutte contre les cartels – « comme la Grèce aujourd’hui ». « Cette politique a été économiquement efficace, mais politiquement ruineuse », souligne Albrecht Ritschl. Elle a en effet conduit les nazis au pouvoir, qui ont immédiatement bloqué les remboursements.

Après 1945, pour assurer un redressement rapide de l’économie de leur nouvel allié ouest-allemand face aux Soviétiques, les Américains ont changé de tactique. Ils ont imposé aux pays bénéficiaires du plan Marshall de ne pas réclamer immédiatement leur dû aux Allemands. En 1953, les accords de Londres ont ainsi prévu que les dettes de la Seconde Guerre mondiale (environ 100 % du PIB allemand de 1938) – sans compter les réparations, qui n’ont pas été chiffrées – ne seraient remboursées qu’après une éventuelle réunification allemande (1). 

« Curieusement, la question n’a pas été évoquée lors et après les négociations “2+4” en 1990, qui ont abouti à la réunification allemande – sauf par… la Grèce », raconte Albrecht Ritschl. Et Helmut Kohl a dit lui-même que si les créanciers de 1945 devaient réclamer leur dû, son pays serait en faillite. L’Allemagne n’a donc pas payé. 

Mieux : aux yeux de l’historien, cette politique est à l’origine du miracle économique allemand d’après-guerre. Un miracle fondé sur l’excédent du commerce extérieur… qui a abouti à creuser les dettes des autres pays. D’où, pour Berlin, un dilemme qu’il résume ainsi : « Obliger ces derniers à payer, au risque de les saigner à mort, ou accepter d’abandonner ses créances pour les sauver. » Et se sauver soi-même. Celles de la Première guerre, réduites de moitié, l’ont été jusqu’à l’année dernière (2011). 

Source :

http://www.la-croix.com/Actualite/S-informer/Economie/Apres-guerre-l-Allemagne-n-a-pas-rembourse-toutes-ses-dettes-_EP_-2012-02-01-764599#.TzJ502wMrzQ.facebook 

VINCENT DE FÉLIGONDE, publié le 01/02/2012 dans le journal La Croix. 

Ainsi l’histoire se répéterait : après l’erreur de Wilson conseillé par l’oligarchie financière de Wall Street qui a préparé la seconde guerre mondiale, la question du remboursement des dettes de la guerre de 1939-1945 toujours par l’Allemagne serait une cause majeure de la crise des dettes européennes actuelle.

Lorsque l’histoire se répète, nous savons que la cause invariable de cet échec provient de l’ignorance ou de la négation des leçons du passé. C’est possible s’il s’agit de courir toujours après le même but, d’utiliser toujours la même stratégie pour manipuler les peuples afin de s’enrichir davantage et de maintenir une domination sans faille sur eux.

Ceux qui ont préparé ces guerres, jusqu’ici ont su instiller après les combats les germes du prochain conflit et nous sommes bien aujourd’hui dans une nouvelle guerre mondiale financière qui a la particularité d’être plus indolore ou tout au moins d’être moins visible et de moins exacerber les révoltes et les résistances armées pour combattre et vaincre les dictatures et les despotismes. 

Passons à la partie 3, les guerres après 1945.

Poursuivre la lecture