Le fonctionnement des systèmes de pouvoir et l’exemple français

or nous sommes tombés depuis plus de 1 700 ans dans la domination des systèmes de pouvoirs économiques et financiers, théocratiques, militaires et policiers, voire les dictatures…

Système de pouvoir, définition

Un système de pouvoir se caractérise par un groupe de dirigeants qui prend les décisions et le reste du groupe social qui se soumet à ces décisions.

Les systèmes de pouvoir se présentent en fonction de la nature de cette minorité qui dirige les populations : des dirigeants économiques et financiers, des politiciens élus dans un système électoral représentatif, des dirigeants religieux qui défendent une théocratie, des militaires qui ont pris le pouvoir. Nous n’utilisons pas les termes “système démocratique” car le terme démocratie ne veut rien dire de précis : lorsque les populations se dirigent elles mêmes au niveau local et fédéral, nous sommes en présence d’organisations en réseaux.

Les organisations en réseaux, fonctionnement

Le fonctionnement des organisations en réseau que nous venons de décrire est relativement simple : il repose sur le principe de subsidiarité qui est une manière de développer les compétences dans le groupe social pour résoudre les difficultés et définir les objectifs dans une gestion de projets capable de répondre à nos raisons de vivre.

Le contrôle des actions menées utilise l’alliance des contraires afin de vérifier avant et après la décision, que le groupe ne s’écarte pas du projet qui a été décidé en commun et que l’intérêt commun, le développement durable sont bien prioritaires par rapport à quelques intérêts particuliers.

Ce qui nous surprend aujourd’hui dans ce fonctionnement des organisations en réseau, c’est plutôt le niveau d’ignorance que nous en avons parce que les dirigeants des systèmes de pouvoir ont réussi à nous cacher cette alternative alors que nous venons de le montrer : à travers leur direction des systèmes de pouvoir, ils utilisent eux mêmes leurs réseaux d’alliances pour s’entraider et écarter les nouveaux venus dans le cercle personnel de leur pouvoir.

Les systèmes autocratiques, tyranniques, les théocraties fanatiques ne se développent qu’en détruisant des civilisations florissantes fondées sur leurs Réseaux de Vie.

Ce constat historique est connue, les pays civilisés riches avec leur art de vivre élevé ont tous été détruits au bout d’un certain temps par les barbares qui se sont armés pour conquérir ces civilisations florissantes, piller leurs richesses et détruire ces sociétés remarquables.

Bertrand Russel après avoir pris connaissance de l’existence de la Bombe Atomique s’est d’abord rendu compte que l’humanité avait sa solution pour que les barbares ne viennent plus détruire les civilisations florissantes puis après réflexion, il rejoignit le groupe des opposants à cette bombe atomique pour que les politiciens n’aient pas le pouvoir de l’utiliser et avec son groupe d’opposants, « il appelle les principaux dirigeants du monde à rechercher des solutions pacifiques aux conflits internationaux. Il ne s’agit plus, dit-il, de faire gagner un camp plutôt qu’un autre, comme les scientifiques le faisaient traditionnellement en mettant leur science au service de leur patrie ; il s’agit surtout de ne pas créer la possibilité d’une guerre nucléaire tellement grave qu’il n’y aurait que des vaincus et peut-être plus d’hommes du tout, donc de ne pas mettre la science au service du mal absolu. D’où la phrase la plus citée du Manifeste : “Remember your humanity, forget the rest!”»

Mais cette controverse sur l’utilisation des armes nucléaires n’empêcha pas les dictateurs et les théocraties religieuses d’utiliser leurs dogmes pour développer la soumission des peuples à leurs intérêts privés et à la maximisation illimitée de leurs profits. Parmi eux, nous présenterons le dogme de la prédestination des élites à gouverner le monde et à éliminer les impies incapables de suivre leurs directives divines.

Dans cette Partie 2 nous montrerons ce que furent ces civilisations florissantes depuis l’Antiquité de notre Humanité et comment des dogmes religieux et des théocraties les ont détruites. Nous montrerons également ce qu’est la nouvelle dictature de la médecine qui remplace déjà la dissuasion nucléaire et ses dépenses insensées.

Les exemples d’une destruction d’une civilisation florissante dans le but de développer un système de pouvoir tyrannique et une théocratie fanatique, sont nombreux. Nous avons déjà abordé la destruction de la dernière période florissante en Europe pour développer le système de la monarchie absolue. Un bref rappel ici.

La destruction de la période médiévale florissante en Europe.

Avant le développement du capitalisme et de la société industrielle, nous avons montré que la dernière période florissante en Europe et la société médiévale ont été fondées par l’ordre monastique Bénédictins puis Cisterciens qui ont remis en place les vestiges du savoir des temples égyptiens. Puis les moines soldats des ordres chevaliers Templiers et Hospitaliers ont défendu cette culture médiévale en organisant la production et la répartition des richesses, en bâtissant des villes, des forteresses, des cathédrales et des abbayes… Les expéditions maritimes de la flotte templière ont prolongé celles des vikings de Normandie pour chercher l’argent du Mexique et l’or des Andes mais aussi pour renouer les relations avec la culture originelle de Tiahuanaco.

Dans cette partie 2 de l’essai Nos Réseaux de Vie, nous avons exposé jusqu’ici le fonctionnement des systèmes de pouvoir : les erreurs de 1789 pour développer la démocratie représentative et les partis politiques et rejeter la démocratie participative directe locale ; le rôle de l’état pour contrôler les populations et servir les intérêts de la minorité qui a usurpé le pouvoir politique, économique et social ; la logique du système capitaliste ; le paternalisme ; le chômage ; la perception du travail dans le système industriel, etc. .

Nous ne pouvons pas abandonner le système capitaliste sans comprendre comment la période médiévale fut la dernière période florissante en Europe avant d’être détruite par l’absolutisme royal puis interdite par la monarchie, ensuite par les Républiques et leur système représentatif et leur pouvoir toujours centralisé aux mains d’une minorité sociale qui accapare le pouvoir politique, économique, sociale, culturel… et religieux.

Les guerres de religions à travers le monde.

La plupart sont déclenchées après des querelles politiques qui n’ont pas été solutionnées par le régime politique au pouvoir. La radicalisation des opposants s’exprime alors sur le terrain religieux et les guerres deviennent des exterminations de masse, des pillages dans de nombreux pays.

Ce fut le cas en Europe lorsque les guerres de paysans ont été écrasées par les armées royales catholiques soumises à la papauté romaine. Le conflit social s’est transformé sur le plan religieux avec le développement du mouvement des Protestants et son approche du christianisme social plus proche des intérêts des populations. Puis ce fut la guerre de Trente ans et le ravage et la désolation dans toute l’Europe.

Le système de pouvoir du capitalisme lui aussi a longtemps été analysé dans son environnement religieux occidental selon que ses dirigeants ont été catholiques ou protestants et en réalité au départ surtout protestants avec l’approche du christianisme social. Depuis nous sommes face à une autre réalité nettement moins chrétienne.

Aujourd’hui, le Moyen-Orient et l’Afrique subissent cette même radicalisation des conflits et les populations qui ont cherché un terrain d’entente avec leurs voisins, n’ont eu finalement comme solution que l’adhésion à des mouvements religieux fanatiques, terroristes comme le sionisme et les divers groupes terroristes islamistes.

Pour éliminer cette dictature religieuse avec leurs théocraties fanatiques, nous devons d’abord comprendre comment les civilisations florissantes ont utilisé ensemble nos deux sources de savoir et nos connaissances spirituelles avec notre travail intellectuel et rationnel.

Face aux conservateurs de tous poils qui récitent leur ignorance, leur peur et finalement leur haine, non, sans ces dictatures et ces théocraties ce ne sera pas pire et le chaos et les violences semées à tous vents. Ce sera nettement mieux en développant à nouveau une civilisation florissante sans systèmes de pouvoir.

Il suffit de connaître et d’avoir compris comment ce fut possible pour nos aînés lorsqu’ils ont développé leur art de vivre en paix, lorsqu’ils se sont enrichis de leurs amours, nourris de leurs différences, passionnés pour les œuvres qu’ils ont accomplies et qu’ils nous ont transmises malgré les destructions et les crimes barbares des tyrans qui ont pillés leurs richesses sans jamais pouvoir détruire leur Savoir et leurs connaissances techniques que nous utilisons aujourd’hui ou que nous n’avons pas encore maîtrisés.

Nous adoptons cette même démarche politique ici pour éliminer le système de pouvoir libéral et capitaliste avec les oppositions qu’il a créées pour mener ses guerres de conquête, spécialement le mouvement communiste ainsi que les divers fascismes qu’il a mis en place parmi les nations soumises à son gouvernement mondial.

Depuis les années 1990, le pouvoir des actionnaires et de la Rente financière a transformé le système capitaliste pour rassembler les productions dans quelques pays à faible coût de main d’œuvre aux mains des politiciens inféodés au gouvernement mondial de l’oligarchie financière anglo-saxonne et de la secte des puritains.

Interdire l’utilisation de notre première source de savoir.

Nous avons déjà montré comment les initiés et les cultures qui utilisent nos deux sources de savoir, s’opposent radicalement aux dirigeants des systèmes de pouvoir et ils développent nos réseaux de vie dans des civilisations florissantes. La démarche personnelle initiatique spirituelle sera présentée en détail dans les Institutions culturelles des Réseaux de Vie, Partie 1

Découvrir et suivre celui vit en nous et est le même en chacun d’entre nous dans notre condition humaine nous libère de nos peurs et particulièrement de celle de la mort de notre corps charnel. La vision d’un monde pacifié qui s’entraide pour développer un art de vivre capable de réponde à nos raisons de vivre sur Terre parmi les autres formes de vie, y compris la vie même de notre planète si instable dans sa navigation autour du soleil et des autres étoiles, nous fait abandonner toute soumission à des dirigeants qui ne cherchent qu’à satisfaire des intérêts égoïstes, particuliers et contraire aux valeurs fondamentales d’une humanité que sont l’Amour et la Paix.

Le savoir sur l’origine de l’humanité qui contredit les dogmes religieux

La rencontre avec les mystères de la Vie, au-delà du puits de lumière lorsque nous revenons chez nous dans la Vie après la vie humaine, nous procure une expérience indicible dont la traduction au cours des millénaires de notre humanité, s’est élaborée à travers la démarche artistique et spirituelle. Les expériences de la Vie après la vie humaine rassemblent des paroles qui sont les mêmes sur tous les continents de la Terre. Le message est unique et universel, il parle d’Amour et de Paix, d’égalité des êtres humains entre eux. Son partage développe une civilisation florissante humaniste sans dogmes religieux et sans dictatures.

Nous sommes en présence de celui qui vit en nous et est le même en chacun d’entre nous, notre lecteur est maintenant familier avec cette dénomination plus intime que l’utilisation du mot ou du concept de l’âme. S’ajoutent des présences nouvelles qui dirigent ce qui se passe et qui sont en communion avec nous.

La proposition de poursuivre la Vie de notre âme avec celui qui vit en nous et restera en nous sur une autre planète bien plus stable que la Terre et au niveau de Vie plus élevé nous renseigne directement sur la Vie des humanités présentes sur d’autres planètes que la Terre. L’initié découvre à ce moment là une possibilité de Vie que les recherches scientifiques actuelles commencent à retrouver alors que dans les civilisations florissantes des Andes et de l’Atlantide puis dans celle de l’Égypte, ces connaissances étaient développées, étudiées et transmises aux générations futures puisqu’elles traduisent notre rencontre avec les Mystères de la Vie.

Sans aller plus loin dans notre narration de cet indicible, cette expérience de Vie au-delà de la vie humaine suffit amplement, revenu sur Terre, pour ne plus accepter de nous soumettre au moindre et quelconque dogme religieux ni au moindre ordre d’un tyran qui vole notre liberté.

Le développement spirituel pratiqué dans une civilisation humaniste florissante n’a pas de place pour ces tyrans et ces élites qui veulent nous soumettre à leurs intérêts particuliers sinon à leurs folies de conquête du monde terrestre.

Et de l’autre côté, les tyrans et les imposteurs qui dirigent les théocraties, à travers leurs rencontres avec des initiés à la Vie d’après la vie humaine, ont vite compris cette menace fatale envers leurs prétentions à gouverner les peuples au nom de leurs dieux. Nombreux sont les porteurs de Lumière de Vie et les maîtres spirituels qui ont été assassinés par ces tyrans, ces dictateurs et ces imposteurs théocrates.

Sauf que les initiés ont expérimenté les pouvoirs de la Vie d’après la vie humaine

et spécialement les pouvoirs du monde supérieur qui ont dirigé leurs retours sur Terre tout comme les pouvoirs qui auraient été utilisés pour poursuive la Vie sur une autre planète. Dans notre chapitre Technique de décorporation, au cours de notre seconde décorporation, nous avons également expérimenté la rencontre avec l’envoyé des ténèbres et nous avons compris ce que sont ces ténèbres pour y être allé jusqu’à leur porte.

Ce contact avec les mystères de la Vie nous renseigne sur la naissance, la mort de notre corps charnel et évidemment nous montre ce qu’est la Vie à travers les univers, comment vivent les âmes et comment elles utilisent l’énergie de Vie.

Le constat porte aussi sur une évidence tout aussi limpide : l’initié n’a pas été appelé, jugé, renseigné et renvoyé sur Terre par Dieu, ce dieu ou ces dieux que les êtres humains ont inventé sur Terre pour diriger les théocraties ou légitimer les dictatures et les systèmes de pouvoir.

L’histoire de l’humanité démontre que les civilisations florissantes n’ont pas été des théocraties vindicatives et criminelles mais qu’elles ont développé notre démarche initiatique spirituelle dans des centres initiatiques, des temples pour trouver nos raisons de vivre et pratiquer les deux valeurs fondamentales d’une humanité, l’Amour et la Paix.

Les moments de la Vie d’après la vie humaine, le don d’amour absolu donné lors de la rencontre avec les mystères de la Vie, ont poussé les porteurs de cette lumière de l’au delà à briser les dogmes fanatiques et à défier les autocrates, théocrates, despotes et tyrans durant leur période historique.

Nous parlons de ces porteurs de Lumière dans notre second recueil de poésie Illuminations, écrit en 1986 soit 9 ans après notre rencontre avec les mystères de la Vie, certes une toute petite partie de ces mystères mais suffisante pour connaître sommairement le reste. En 1986, c’est aussi pour nous l’occasion de montrer aux lecteurs de poésie, le chemin parcouru depuis 1886 et la publication par Verlaine des Illuminations de Rimbaud. Michel, notre éditeur parisien, m’écrira dans l’avis de son comité de lecture : “Un recueil enthousiaste, et qui dit même l’ésotérisme en termes d’aujourd’hui.”

Nous avons appris et compris ces connaissances qui proviennent de la rencontre avec les mystères de la Vie. Nous avons ensuite retrouvé les connaissances et les savoirs des civilisations florissantes et humanistes dont la plus lointaine dans l’antiquité mais très bien connue à travers l’oeuvre exceptionnelle entreprise par les Survivants du dernier Grand Cataclysme.

Ces dogmes et spécialement celui de la prédestination des élites à gouverner le monde sont contredits et détruits par nos enseignements spirituels acquis lors de notre cheminement personnel initiatique et par l’utilisation de notre première source de savoir, celle qui n’a pas besoin de savoir lire et écrire.

Légitimer le pouvoir des élites qui soumettent les peuples à leurs directives divines.

Dans les systèmes de pouvoir, cette dictature des élites a besoin de justifier sa volonté de soumettre les peuples et une fois soumis, la nécessité pour ces populations de rester soumises à ces élites dirigeantes et ceci sur une période la plus longue possible, et justement, comme nous allons le voir ici, pendant des millénaires.

La culture religieuse avec ses valeurs, ses normes et ses modes de vie est alors capable de réunir des peuples différents sur des continents différents sous la gouvernance de cette minorité qui a conquis le pouvoir politique dans un groupe social. Elle est indépendante des contextes régionaux, des particularités économiques et sociales, culturelles locales puisqu’il s’agit de la volonté divine.

Les dogmes d’une théocratie sont aussi le prétexte facile pour conquérir d’autres peuples afin de les imposer à ces populations qui ne connaissent pas le vrai dieu et les rites religieux qui assurent le salut de leurs âmes. En clair, il s’agit de les sauver à l’heure de leur mort et de leur garantir le salut éternel. S’ils refusent, ils sont éliminés puisqu’ils sont incapables de suivre leurs directives divines.

Les moyens militaires pendant des millénaires ont permis à ces systèmes de pouvoir et aux théocraties fanatiques de mener les guerres pour piller et conquérir les richesses des peuples voisins. L’expression populaire parle de l’alliance entre le sabre et le goupillon. Nous allons présenter de notre côté l’Alliance avec le Créateur de toute Vie, sans crimes commis avec le sabre et le goupillon !

Cette dictature des élites utilise maintenant essentiellement la médecine pour détruire l’humanité parce que ce moyen est plus pratique, économe et rapide que les moyens militaires utilisés jusqu’ici, sachant que le dissuasion nucléaire est financièrement ruineuse pour une utilisation improbable et complètement insensée puisqu’elle vous condamne aussi à votre propre destruction et élimination. Le but de ces dictatures reste le même et leur racine se trouve dans le dogme de la prédestination des élites à gouverner le monde selon leurs principes soi-disant divins.

La plupart du temps elle a pour mission d’éliminer des organisations en réseaux de vie qui ont développé une démocratie locale participative avec ses assemblées citoyennes, son égalité homme femme, l’utilisation de nos deux sources de savoir et surtout la gestion de la propriété commune pour développer nos biens communs et partager ainsi de manière optimale les richesses produites par le travail de tous.

Au XXème siècle, les dictatures ont été essentiellement idéologiques dans la lutte instaurée par l’oligarchie financière anglo-saxonne entre le système capitaliste et l’opposition qu’elle s’est choisie, le système communiste sélectionné et financé depuis New-York.

Nous savons que le risque mortel du système économique capitaliste est la surproduction. Cette notion de surproduction s’étend depuis longtemps également à la surproduction humaine, c’est à dire la croissance rapide et phénoménale de la population de l’espèce humaine sur la planète Terre. D’où les thèses eugénistes et criminelles pour réduire drastiquement la population humaine sur notre planète qui sont présentent dans l’Agenda 2030 de l’ONU. Nous revenons alors aux pires théocraties sanguinaires dont le but est de détruire les impies, les mécréants incapables de suivre leurs directives divines.

Les dirigeants des systèmes de pouvoir utilisent entre eux des organisations en réseaux

Ils connaissent les avantages de cette première manière d’organiser nos sociétés humaines pour développer des civilisations florissantes. Pourtant ces élites dirigeantes qui l’utilisent entre eux dans leur Cercle du Pouvoir, nous l’interdisent farouchement et elles refusent de nous l’enseigner. C’est la première condition pour qu’un système de pouvoir réussisse à soumettre les peuples.

Ce niveau d’ignorance qui est imposé au groupe, est le résultat de plusieurs siècles d’effort de la part des dirigeants des systèmes de pouvoir. S’il n’y a pas de contradiction dans le fonctionnement des organisations en réseau, le fonctionnement des systèmes de pouvoir repose quant à lui sur une contradiction : les dirigeants imposent un système à leur groupe social alors qu’entre eux, ils utilisent le fonctionnement des réseaux à travers des clans, des cercles hermétiques, des réseaux occultes d’influence et de financement car ils ont compris que c’est l’organisation la plus adaptée et la plus efficace pour mener à bien leur projet de domination de la société.

Dès lors il y a une séparation entre deux manières de se comporter, il y a une juxtaposition de deux cultures et les conditions sont réunies pour que les intérêts des deux groupes divergent et arrivent à un point de contradiction susceptible de nourrir les conflits sociaux les plus dommageables pour les peuples.

Pour diriger un système et soumettre un groupe à l’obéissance, les dirigeants doivent montrer leur force et celle-ci repose inévitablement sur leur union, la cohésion de leur groupe de dirigeants. Cette union est d’abord la réussite apportée par un réseau, il n’y a pas d’autre possibilité pour obtenir un tel résultat.

C’est le cas actuellement au niveau du gouvernement mondial mis en place par l’oligarchie financière anglo-saxonne. Lorsque les peuples constatent ce mensonge et cette trahison des dirigeants pour soumettre les gens, les conditions sont réunies pour un renversement du pouvoir et des conflits sociaux, civils et militaires.

Les relations qu’entretiennent les dirigeants dans leurs réseaux occultes sont qualifiées de corruption car elles servent à défendre des intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général. Pour éviter la montée des dissidences et de la révolte, nous savons que les dirigeants doivent organiser un certain niveau d’ignorance et la gestion des interdits et des tabous sur les connaissances qui sont susceptibles de nuire à leurs intérêts. La connaissance de l’alternative de l’organisation en réseau est frappée en premier d’interdits. Les deux maux dont souffrent les sociétés organisées en système de pouvoir sont donc la corruption et l’ignorance. Il faudra les éliminer et nous verrons comment dans nos parties 4 et 5.

La maîtrise de la mobilité des citoyens dans les systèmes de pouvoir.

La seconde condition pour qu’un système réussisse, porte sur la maîtrise de la mobilité des membres du système dans l’organisation sociale.

Dans les réseaux, les membres évoluent en fonction de leur appartenance à un projet. Il y a une réelle synarchie dans le sens qu’à travers cette gestion des compétences, un membre, un citoyen, peut prendre des responsabilités de plus en plus importantes au niveau du groupe. La mobilité est organisée dans le fonctionnement d’un réseau pour obtenir l’élévation du niveau des compétences, principale source de gains de productivité.

Cette mobilité est aussi indispensable dans le cadre de l’éducation et à la formation à l’utilisation des deux sources de savoir, dans le cadre de l’alliance des contraires pour connaître justement les contraires, les autres, les risques et les menaces qui surviendront ailleurs mais viendront causer des pertes chez nous.

Dans les systèmes de pouvoir, l’affectation d’un citoyen à une place dans l’organisation hiérarchique représente un moment crucial dans le fonctionnement du système. La maîtrise d’un système n’est pas possible si les membres changent constamment de place, surtout pour accéder selon leur volonté au sommet de la hiérarchie et vouloir participer directement à la gestion du pouvoir sans respecter le système électoral représentatif des démocraties actuelles ni respecter les pouvoirs des élites à la direction de nos sociétés.

Le groupe des dirigeants doit donc imposer au reste du groupe la croyance qu’ils ne pourront pas faire partie de l’élite s’ils n’ont pas réussi les différents tests de sélection pour appartenir à cette élite en démontrant leur parfaite soumission à l’idéologie dominante et aux intérêts des dirigeants qu’ils seront susceptibles de remplacer un jour.

Le système de pouvoir délimite pour chaque fonction de l’organisation une zone dans laquelle le titulaire de la fonction doit rester le temps que les dirigeants ont décidé. Nous sommes donc soumis à résidence dans un système de pouvoir et la première marque de désobéissance, d’insoumission et de déviance consiste justement à refuser cette résidence pour chercher à aller ailleurs selon sa propre volonté.

L’immobilisme et le conservatisme

sont donc inhérents au fonctionnement d’un système de pouvoir et cette force à terme est auto destructrice des intérêts de la minorité au pouvoir…

Pour maintenir la soumission des populations dans un système de pouvoir, les efforts des dirigeants doivent donc être importants, continuels et ils doivent développer un style de direction autocratique à base de manipulation et d’agressivité pour rendre passif les gens. Toute la difficulté pour sortir de ce contexte despotique provient du fait qu’une fois la soumission obtenue, elle s’entretient par conformisme en jouant sur la peur des gens, nous y viendrons.

Le résultat est connu et a été vérifié vers 1750 et depuis : le niveau de vie des peuples organisés en réseau comme les peuples iroquois de la confédération des cinq nations est largement supérieur à celui des peuples soumis à des systèmes de pouvoirs comme l’étaient à cette époque les peuples européens.

Marx et Engels durent également admettre cette vérité découverte par Benjamin Franklin et les pères de la Déclaration d’Indépendance des États-Unis d’Amérique sauf, nous le savons, ils préférèrent par tactique et opportunisme, utiliser les institutions des systèmes de pouvoir pour mettre en place leur idéologie communiste, principalement la structure politique, économique et sociale des états. Ce qui conduira Lénine, qualifié par Marx de mauvais élève du marxisme, à la dictature des soviets et du parti communiste soviétique, c’est à dire à l’utilisation maximale et excessive de la structure de l’état : police, armée, justice, éducation, planification de l’économie, gestion des libertés publiques et de l’ordre public…

Trancher le nœud de fables qui nous assignent à résidence dans le système capitaliste libéral, néo libéral.

Dans notre troisième partie nous allons montrer l’évolution historique du conflit entre les organisations en réseaux et les systèmes de pouvoir. Ici, nous allons tenter de trancher ce nœud de fables mis en place par les dirigeants de nos systèmes pour exercer le pouvoir selon leurs intérêts tout en faisant croire qu’ils exercent ce pouvoir dans le sens de l’intérêt général.

L’objectif que se donne la minorité dans un système de pouvoir, est de démontrer que les intérêts des dirigeants peuvent servir de modèle aux autres membres du groupe social. C’est la fameuse phrase de Guizot : « enrichissez-vous si vous voulez voter » comme les riches qui ont le droit de vote.

Sinon les intérêts des dirigeants peuvent également servir pour légitimer l’existence même des inégalités. C’est la thèse des dirigeants libéraux reprise par Nicolas Sarkozy et les partisans du ruissellement des richesses : « il faut préserver la possibilité des riches de s’enrichir toujours plus car ce sont eux qui font augmenter les richesses et il faut que les richesses augmentent d’abord avant de vouloir les partager ».

Le mécanisme inégalitaire de la répartition des richesses n’est pas remis en cause et l’existence du droit réservé aux plus riches d’accaparer la plupart des richesses n’est pas dénoncé, il y a seulement la théorie du ruissellement des richesses, fable et fiction récurrente dans le capitalisme, largement contredite par la montée incessante des inégalités provoquée justement par le système de pouvoir capitaliste qui se prétend libéral pour mieux cacher l’asservissement des populations dont il fait son but premier.

Au contraire le creusement des inégalités est justifié à travers l’adoption des thèses néolibérales les plus virulentes.

Nous allons prendre quelques exemples pour illustrer nos propos. Dans notre quatrième partie, nous montrerons comment développer de nouvelles organisations en réseau et ce sera le moment de rentrer dans les détails des fonctionnements des institutions actuelles.

L’image du nœud de fable, nous l’empruntons à l’auteur Pierre Legendre qui en appelle au poète pour le trancher.

Nous avons cité son propos dans notre avant-propos « Le choix de civilisation », ch 4 la mission du poète : « poète ayez le courage de la lâcheté, étudiez l’industrie ». Le poète est le seul à pouvoir trancher le nœud de fables qui nous assignent à résidence dans les systèmes de pouvoir.

Bien entendu cette fable si elle défend les mêmes intérêts et les mêmes privilèges de classe, a évolué dans l’histoire qu’elle raconte aux citoyens.

Pour expliquer le fonctionnement de notre système de pouvoir en France, nous distinguons six étapes depuis 1789.

Pour commencer cette maximisation des profits des riches, il faut éliminer les dépenses sociales attribuées aux états par les fables deux et trois. Nous verrons que la classe dirigeante industrielle refusera constamment à l’État les moyens financiers pour développer la sécurité sociale et la solidarité. Aujourd’hui la fable 5 raconte que cette protection sociale fait du tord à nos entrepreneurs qui ne peuvent plus lutter contre les pays à faible coût de main d’œuvre.

Et pour maximiser l’enrichissement, la spéculation financière et l’industrialisation des crédits seront utilisés jusqu’à la crise financière de 2007-2008 et se poursuivront après comme s’il ne s’était rien passé au point d’arriver depuis 2010, à travers le cas de la dette publique des pays du sud de l’Europe, à permettre à l’oligarchie financière anglo-saxonne de dicter ses volontés spéculatives aux états et à l’union européenne afin d’éliminer les acquis sociaux pour privatiser les dépenses de santé, de sécurité, d’éducation et d’assurances sociales.

la fable 6 : la fable libérale, depuis les errements de Rousseau et d’Adam Smith, s’est complétée par la fable sur la création monétaire.

Ce serait les dépôts, l’épargne amassée par le travail qui permet d’obtenir des crédits et ainsi de s’enrichir toujours plus… une fois ces crédits remboursés bien évidemment.

Pour mémoire, nous rappelons que dans notre partie 1 les Réseaux de Vie, nous avons présenté le fonctionnement d’une Monnaie pleine et celui des Droits sociaux, monnaie pleine parce qu’elle ne crée pas des dettes. Nous sommes ici dans la présentation du fonctionnement des systèmes de pouvoir.

La fable du nécessaire endettement de tous constitue depuis l’avènement de la prise de pouvoir des financiers sur les citoyens et dernièrement sur les états, le degré le plus évolué d’une fable pour développer la soumission librement consentie des citoyens dans le système néo libéral et financier.

L’ignorance de la plus grande partie des citoyens sur les enjeux de cette usurpation du pouvoir de créer la monnaie, par les banques commerciales et les banques centrales a bien pour contre partie la corruption la plus complète et le vol systématique des fruits du travail de tous, par la minorité des dirigeants de l’oligarchie financière anglo-saxonne.

Les crises financières récentes et l’éclatement des bulles spéculatives démontrent aujourd’hui l’ineptie de ces utopies et de ces fables qui ne peuvent plus cacher la réalité séculaire de la domination des intérêts de la classe dirigeante dans nos systèmes.

À ce stade de l’évolution des mythes qui nous gouvernent, il ne suffit pas de prendre acte de l’écroulement de ces mythes, il faut constater que la structure tourne toujours sur elle-même, non pas à vide mais dans le sens de la maximisation des profits pour la minorité dominante, creusant toujours plus les inégalités et les tensions sociales.

Il ne suffit pas simplement d’invoquer le conformisme ambiant qui pousse les populations à continuer à accepter cette domination. Nous devons constater le succès des dirigeants de nos systèmes : ils ont réussi à occulter la première source de savoir à coups de répression, d’extermination, de bûchers allumés au nom d’un Jésus-Christ abominablement trafiqué en fonction de leurs intérêts personnels puis à coups de mythes et d’utopies qui nous vendent le bonheur, la croissance économique et la consommation de biens matériels. Nous sommes ici en plein dans la fable 6 et une guerre ouverte contre les mouvements spirituels et spécialement la chrétienté avec sa lecture originelle de l’évangile social qui rejette le racisme, le commerce des esclaves, le développement des inégalités sociales, etc.

Trancher le nœud de fable est une étape indispensable et c’est un travail effectivement de poètes mais les poètes ont appris que dire les mots que les autres ne peuvent pas dire, ne suffit pas. Le poète témoigne de la réussite de sa mise en place d’un dialogue de l’âme pour l’âme, il montre le succès de la complémentarité qu’il vit entre les deux sources de savoir pour marier les cultures et développer les valeurs de paix et d’amour dans nos cultures humaines.

Une fois le nœud de fables supprimé, le poète qui s’exprime sur ce site web apporte le savoir qui a été interdit depuis deux mille ans en Occident.

La mémoire d’un initié se prolonge à l’infini tant elle est nourrie des moments d’éternité qu’il a vécu en dehors de son corps charnel lors de ses rencontres avec les mystères de la vie, ici sur la planète Terre mais aussi au-delà de l’univers que les êtres humains peuvent explorer. L’opium du peuple le plus efficace est l’inculture.

Le combat d’un poète revient à éliminer, à mettre hors d’état de nuire, les êtres humains qui organisent l’inculture pour défendre leurs systèmes de pouvoir et leurs places, leurs privilèges dans la hiérarchie de ces systèmes.

À la suite des conseils de Paul Éluard, le poète qui s’exprime ici a choisi de vivre parmi ses frères, d’étudier le management et de le pratiquer parmi des entreprises connues au niveau mondial. Poète, il a étudié l’industrie ! Dans notre quatrième partie nous montrerons comment mettre en place ces nouvelles organisations en réseau, ce nouvel art de vivre.

Nous le répétons, les dictatures, les tyrannies, les théocraties ne peuvent se développer qu’en pillant les richesses des civilisations florissantes organisées en réseaux de vie. A chaque fois que c’est possible nous mettrons en avant comment vivaient les peuples dans ces civilisations florissantes et en particulier la civilisation égyptienne des descendants des survivants du dernier Grand Cataclysme qui a tant conditionné la culture occidentale par ses apports mais aussi par les interdits, les tabous jetés sur les connaissances qui sont contraires aux dogmes religieux de la papauté romaine et au contenu de la Bible. Nous devons connaître ce qui nous est interdit et qui nous l’a interdit même depuis deux millénaires en Europe.

Après ce travail de poète, arrive le travail du manager pour créer une nouvelle culture ainsi qu’un travail de responsables de ressources humaines pour supprimer des postes, en créer d’autres, recruter, former, reconvertir celles et ceux qui travaillaient dans les systèmes sans forcément s’y plaire afin de les rendre capables d’assurer le développement des organisations en réseau dans lesquelles ces personnes trouveront de bien meilleures réponses à leur raison de vivre ainsi qu’un niveau de vie plus élevé.

Il s’agit de l’apprentissage à l’utilisation des deux sources de savoir, de la remise en route de cet apprentissage après quasiment deux millénaires d’interdiction posée sur la première source par les dirigeants des systèmes de pouvoirs civils et surtout religieux afin de protéger le centralisme et le caractère despotique des institutions créées au service de leurs intérêts personnels de dirigeants. Ce sera nos propos dans la quatrième partie.

Pour le moment, nous allons décrire la manière dont ces fables, ces mythes et ces utopies ont été mises en place, leur raison d’être et pourquoi il n’est plus possible aujourd’hui de les prendre en considération malgré le conformiste actuel qui endort les populations afin qu’elles ne puissent pas elles-mêmes trancher ce nœud de fables.

Nous présenterons ensuite l’évolution de l’état et la conséquence sociale majeure du fonctionnement du système de pouvoir capitaliste : la production du chômage et la destruction petit à petit du travail.

Pour terminer cette analyse du fonctionnement de notre système de pouvoir, nous verrons que les missions assignées par les dirigeants du système de pouvoir aux institutions du système éducatif et de formation servent avant tout la reproduction des élites dirigeantes puis le développement d’un mode de domination sociale fondé sur le conservatisme et le conformisme puis ces dernières années sur la soumission librement consentie face aux excès du néo libéralisme et la dictature de l’oligarchie financière et celle des actionnaires qui privilégient la maximisation de leurs gains à court terme.

Le système éducatif sert à répandre les fables du système de pouvoir, mieux, il reçoit comme objectifs de développer de nouvelles ignorances en supprimant de l’enseignement nombre de connaissances, celles de l’histoire notamment pour empêcher les citoyens d’avoir un avenir plus conforme à leurs intérêts.

Dans la partie 5, la transition depuis l’abandon des systèmes de pouvoir jusqu’au développement de nos réseaux de vie, nous présenterons les dirigeants de l’oligarchie financière anglo-saxonne qui estiment avoir réussi à mettre en place un gouvernement mondial au service de leurs intérêts privés. Nous verrons qui ils sont, les procédés qu’ils utilisent pour soumettre les peuples et comment ils organisent et financent les guerres pour s’enrichir d’une manière phénoménale avec leurs ventes d’armements et le pillage des richesses des pays en guerre.

Dans cette partie 2, nous commençons par présenter les principes et les méthodes utilisées pour imposer aux peuples des systèmes de pouvoir aussi bien économique, que militaire et policier, théocratique, tyrannique ou un système de pouvoir qui cumule l’utilisation de toutes ces formes de domination.

Sources

• le poète doit trancher le noeud des fables qui nous assignent à résidence dans les systèmes de pouvoir