Partie 3 – L’histoire des conflits

L’ordre militaire du Temple développe le temps des cathédrales

Les origines des Templiers

Nous venons de voir que les Bénédictins depuis l’an 500 et le Mont Cassin ont développé depuis leurs abbayes de Cluny puis Cîteaux la culture humaniste médiévale. Pour consolider ce développement et se défendre contre l’emprise des seigneurs francs ainsi que contre les politiques des papes de Rome, ils décident de créer un ordre de moines soldats dont la mission sera économique et sociale. La période médiévale sera connue à travers cette réussite et cette civilisation florissante en Europe prendra le nom du temps des cathédrales.

La primauté du pape de Rome sur le pape de Constantinople

La papauté, surtout les papes non issus du mouvement bénédictin, avaient une raison différente de s’associer à cette entreprise : s’ils parvenaient à diriger la reconquête des lieux saints et celle de Jérusalem, alors le pape de Rome non seulement viendrait au secours de l’église de Constantinople mais aurait l’argument décisif pour asseoir la primauté de Rome dans l’ensemble de la chrétienté vis à vis de Constantinople certes mais aussi vis à vis des rois et empereurs d’ Europe, principalement vis à vis de l’empereur du Saint empire romain germanique. 

En 1125, Hugues de Champagne abandonne sa famille et ses biens pour retourner à Jérusalem comme moine sous la direction de Bernard de Clairvaux. Bernard de Clairvaux depuis son abbaye, organisa une société dirigée par les nouveaux maîtres du savoir que servait une milice des meilleurs chevaliers d’Europe. Sollicité par le pape de prêcher une nouvelle croisade, il se désintéressa de la question pour privilégier le développement social et économique de son organisation européenne. Le savoir tant cherché avait été comme ramené de Terre Sainte et il suffisait à éclairer d’un jour nouveau l’Europe. 

Le développement social et économique de l’Ordre du Temple

Les guerres pour la possession de Jérusalem n’avaient plus d’intérêts pour l’ordre bénédictin sauf l’intérêt d’y envoyer les rois et seigneurs féodaux qui s’y ruinaient, ce qui accélérait le développement de l’organisation en réseau des templiers en Europe. Sa raison de vivre et de mourir était de garder à nouveau l’épée sous la garde du sacré, de ce sacré complété par des éléments de connaissances revenant de Jérusalem et trouvant leurs sources dans le savoir sacré de l’Égypte.

La mission de l’Ordre du Temple pour développer la culture chrétienne en Europe est dessinée dans son enseigne.

Le choix de la croix pattée comme enseigne de chevalerie par les Templiers retrace la mission fondatrice de ce mouvement :


à partir des quatre points cardinaux et des peuples qui y vivent, marier les cultures à travers la complémentarité des deux sources de savoir spirituel et intellectuel.

Rappel du chapitre précédent, ce travail avait commencé à Cluny avec le mariage des traditions passées du:

  • rameau hébraïque avec Moïse, David, Salomon
  • rameau grec avec le savoir pythagoricien, platonicien ; 
  • rameau musulman présent notamment en Espagne, 3 premiers rameaux qu’au mont Cassin travailla Benoît de Nursie et son ordre depuis l’an 500; 
  • rameau celte ensuite apporté par les druides chrétiens avec Pelage, Patrick, Colomban puis plus tard Malachie et qui devint le quatrième rameau. 

Ces 4 branches marquent l’interconnexion des quatre cercles, des quatre cultures à partir desquelles la nouvelle culture européenne médiévale fut élaborée.

Le choix des chiffres arabes pour les calculs de géométrie et d’architecture est le point le plus connu de ce mariage des cultures travaillé à Cluny mais il est loin d’être le seul. 

document

La Croix des Templiers était venue à l’origine de la « Marque de Caïn. » Ce symbole avait été créé il y a plus de 5000 ans à l’ancienne époque sumérienne et avait été utilisé par les fidèles au Dieu Unique du « Seigneur » jusqu’à ce qu’ils arrivent, guidés par Moïse, en Palestine après être partis d’ Égypte. La Marque de Caïn est symbolisée par une Croix Rouge entourée par un Cercle.

Dans la Sumer antique, ceux qui portaient la « Marque de Caïn » montraient qu’ils étaient protégés par le « Seigneur » de la « fureur » de « Jéhovah. » Cette croix symbolisait qu’ils avaient quitté la voie spirituelle dans la vie consistant à prendre aux autres et avaient embrassé la voie de donner aux autres.

Le symbole de la croix dans un cercle est très ancien et a joué un rôle important dans l’ Histoire de l’Humanité. Ce symbole peut être trouvé dans de nombreuses cultures et dans de multiples endroits de par le monde. De la Croix « Rose » des Rose-Croix au « Cerceau Sacré » des Amérindiens, de la Croix « Celte » au symbole de certaines tribus du Burkina Faso et du Ghana en Afrique de l’Ouest.

Au début du XIIe siècle, les premiers Templiers redécouvrirent les Vérités de Jésus avec l’Arche d’Alliance. Là, ils trouvèrent une abondance d’informations et de techniques spirituelles loin d’être limitées aux Activations du Corps de Lumière et à la « Vrai Croix du Christianisme ». C’est par conséquent sans surprise que les Templiers reçurent du Pape Eugène III en 1146 la « Marque de Caïn » comme symbole de leur chevalerie. Dans le symbole de la Croix Rouge des Templiers, le cercle a été abandonné et la représentation stylisée pour montrer la « croix pattée » qui contient nombre de propriétés géométriques et de secrets ésotériques.

Louis Charpentier dans son livre ” Les mystères templiers ” déjà évoqué précédemment, indique que la croix templière qui se trouve sur les armes des Grands-Maîtres, sur les sceaux, quoique malformée et qui était probablement ” la croix d’épaule “, est une croix dérivée de la croix celtique, géométriquement composée de lignes courbes – parfois traitée à angles vifs comme sur les croix de voile de la marine au long cours portugaise, pattée ” en potence “. Et peut-être est-ce là le signe ” tangible ” du rattachement de cette ” nouvelle chevalerie ” aux rameaux chevaleresques celtiques. (page 102).

Louis Charpentier " Les mystères templiers "
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L’histoire évènementielle de l’Ordre du Temple 

Les Templiers ces inconnus ,

Laurent Dailliez, Librairie Académique Perrin 1972, Librairie Jules Tallandier 1972 

Nous utilisons ce livre pour présenter l’histoire évènementielle de l’Ordre du Temple qu’il décrit d’une manière claire et complète.

Les Templiers ces inconnus , Laurent Dailliez, Librairie Académique Perrin 1972, Librairie Jules Tallandier 1972

Puis nous verrons les autres aspects de l’histoire des Templiers que l’auteur n’aborde pas car ils sont sujets à controverse et ont été cachés, interdits par le pouvoir de la papauté de Rome et celui des dirigeants européens. Nous verrons notamment les relations entre les Templiers et les Amériques du Nord, Centrale et du Sud avec les Andes et Tiahuanaco. Pour le moment restons sur les évènements bien identifiés de l’Ordre du Temple et présentés dans ce livre.

Cette étude repose uniquement sur des documents du Temple

Cet ouvrage utilise les documents disponibles : plus de 145 000 documents et manuscrits ont été colligés par l’auteur : les divers textes de la Règle, mille sept cent cinq bulles pontificales, cent quarante cinq mille documents, dix neuf manuscrits, trois bréviaires et un missel. ” Notre étude repose uniquement sur des documents du Temple. Si nous nous sommes servis des cartulaires édités, nous n’avons utilisé aucune source imprimée concernant le Procès, ne nous fiant qu’aux originaux de Paris, Florence, York, Salamanque, Medina del Campo, Lisbonne, Londres et Cologne “.

L’auteur s’interroge sur le véritable aspect et la véritable fonction du Temple qui fut avant tout sociale et économique. Tout en examinant, parallèlement, son gouvernement synarchique, sa grandeur militaire, son influence internationale. 

Tous les évènements depuis les origines jusqu’à la liquidation en 1317 de l’Ordre du Temple sont datés, expliqués et leur chronologie est claire et limpide. Les réunions mentionnées comportent la liste des participants.

Le développement social et économique des peuples est la mission des Templiers.

Pacifier les guerres en Europe

La finalité des Templiers est bel et bien un ordre de moines soldats, une élite chevaleresque européenne, capable de pacifier les guerres en Europe, spécialement les guerres entre les familles de seigneurs et de nobles, les guerres de pillage et de conquête des terres des seigneurs voisins. C’est la condition première pour permettre le développement social et économique des peuples. Mais sur le plan politique, le Temple n’a pas pour mission d’éliminer les monarchies et encore moins la papauté de Rome qui sacre les rois et empereurs, en vertu des principes qui datent du Concile de Nicée (320-325) et imposent le système de pouvoir dans lequel l’empereur romain est un chef civil mais aussi le chef de l’église chrétienne. Nous y reviendrons dans nos commentaires.

Pacifier les régions conquises par les musulmans.

Cette finalité s’étend aux régions conquises par les musulmans que ce soit les guerriers venus du Moyen-Orient puis après l’an mille, les guerriers berbères musulmans venus du Maroc et du Haut-Atlas, des portes du désert du Sahara. La reconquête de ces régions, principalement l’Espagne, est d’abord d’ordre social et économique parce que les dirigeants musulmans se comportent uniquement en seigneurs de guerres pour piller et maltraiter les populations, conquérir de nouveaux territoires pris sur les dirigeants chrétiens. 

Lorsque ces dirigeants musulmans développent l’économie et les relations sociales, les arts et les sciences, les Templiers chercheront à s’allier avec eux tout comme avant eux les Bénédictins puis les Cisterciens l’avaient fait, spécialement à Cluny, pour fonder la culture européenne du temps des cathédrales avec en géométrie, l’utilisation des chiffres arabes par exemple.

Les conflits militaires entre les Templiers et les seigneurs francs installés en Palestine

Les évènements relatés dans ce livre sont particulièrement précis sur les conflits militaires qui ont opposés les Templiers et leurs places fortes avec les seigneurs francs qui n’ont été qu’en Palestine que pour conquérir de nouveaux domaines, s’enrichir et défendre leurs prétentions en tentant d’affirmer le pouvoir d’un roi de Jérusalem selon les coutumes franques, européennes. 

Les papes protègent les Templiers contre les seigneurs francs et les évêques.

Les papes à travers leurs bulles n’ont pas cessé de protéger le Temple contre les seigneurs francs et surtout contre les évêques qui ennuyaient les frères templiers.

Par exemple en 1193,le Chapitre de l’Ordre élut Gilbert Erail Maître en Occident. Il avait été Maître en Espagne de 1184 à 1190. Administrateur hors classe, Gilbert Erail redressa l’Ordre en Palestine avec Robert de Sablé. 

page 184 :

” Depuis ses origines, le Temple avait requis une indépendance temporelle totale. Il ignorait l’engrenage féodal, ne prêtant aucun hommage, aucun serment, aucune foi jurée, pas même au roi de Jérusalem. Puissance synarchique, très cosmopolite à travers toutes les nationalités naissantes ou anciennes, le Temple rechercha un appui international qu’il trouva avec le Saint-Siège et les encouragements du roi d’Angleterre. Les rois de la Péninsule Ibérique en firent autant. A travers tous les actes, apparaît une souveraineté certaine qui fit du Temple et de ses alliés une sorte de Société des Nations. …/… Le Temple annonçait au monde les futures tables rondes de discussions.

Quatre ans après l’élection de Gilbert, montait sur le trône de Saint Pierre un pape de trente sept ans, Innocent III. Juriste éminent préparé au maniement des grandes affaires, il s’entendit parfaitement avec le Maître du Temple et ses successeurs. …/… Il octroya le privilège le plus important. Il défendait à quiconque d’excommunier ou d’interdire un membre de l’Ordre du Temple.”

Les conflits sur l’utilisation de l’argent déposé au Trésor de l’Ordre.

Les conflits entre le clergé, les évêques et les Templiers portèrent essentiellement sur l’utilisation de l’argent déposé au Trésor de l’Ordre.  

pages 186 et 187 :

” Les évêques voyaient l’argent leur échapper et ils essayèrent de causer des ennuis aux frères. Le pape riposta de plus belle en faveur du temple …/… Le Temple devint du fait même d’Innocent III, un régime spirituel cherchant à se suffire à lui-même; car, tout en jouissant de la protection du Saint-Siège, il n’en accepta jamais la tutelle. De système synarchique dans son gouvernement, le Temple fut une autarcie spirituelle et temporelle. ” 

Les Templiers et la conquête du Nil

Mais cette autarcie ne pouvait subsister au Moyen-Orient qu’en cherchant des alliances et des compromis avec les différents souverains et seigneurs qui pour défendre leurs domaines ne faisaient que se quereller alors que les armées musulmanes du Moyen-Orient et d’Égypte n’attendaient que le moment propice pour attaquer.

En 1218, la conquête du Nil commença et le 5 novembre 1219 Damiette fut pris. L’islam n’accepta pas cette perte et dans la ville de Damiette, les francs étaient divisés en deux clans: les partisans du roi et des barons, ceux du légat, des évêques et des ordres militaires. Le légat nommé par le pape ne connaissait rien à l’art de la guerre et à la topographie des lieux. Il voulut marcher sur Le Caire. Jean de Brienne s’y opposa. Le légat mis les troupes du roi en interdit. Le pape Honorius III soutint son légat. Les disputes entre chefs francs donnèrent raison au légat. Pendant ce temps le sultan d’Égypte appela à l’aide ses frères de Syrie et de Mésopotamie. Les musulmans saccagèrent les églises coptes et chrétiennes, le patriarche d’Alexandrie fut mis en prison. Le Maître du temple est inquiet, la stratégie templière n’est pas suivie. De plus, l’empereur d’Allemagne, Frédéric II, n’arrivait toujours pas…

Nous arrêtons ici la narration de ces évènements. Ils sont suffisants pour montrer toute l’ambivalence des ordres chevaliers Templiers et Teutoniques dans ces luttes intestines entre seigneurs francs, rois et empereurs européens, clergé et évêques. Par contre le développement économique et social du temps des cathédrales est incontestable et éloquent mais avec un handicap sérieux. 

Les conflits en France entre les Templiers et l’Église.

Page 257 et suivantes :

” Si le public acceptait les Templiers comme de véritables moines, l’Église leur était hostile à cause de leur rôle de banquiers et de gérants du Trésor royal. …/… L’antipathie envers le Temple se manifesta surtout lorsque les dignitaires de Paris devinrent de véritables technocrates, le domaine administratif prenant le pas sur la fonction militaire. 

L’Ordre s’enlisait dans sa propre faute, ce qui donna naissance au projet d’union avec l’Hôpital. Déjà le concile de Lyon en 1274, avait eu cette intention. Cet objectif entrait dans le programme de réforme de l’Église. …/… l’Ordre passait par une seconde crise, la plus cruciale, celle de la ” reconversion “. 

Une fois de plus, il n’eut pas d’homme à la hauteur de la tâche. La première fois, en 1184, il se donna à un fou en la personne de Gérard de Rideford. En 1292, pour la crise la plus importante, les Templiers se livrèrent à un médiocre. (ndrl : Jacques de Molay, ladre et étroit, même dans les plus petites choses). Il est mort en martyr, certes, néanmoins, durant près de quinze ans, l’irrésolution marqua tous les actes de sa maîtrise et il condamna pratiquement lui-même l’Ordre. “

En fait, la réforme de l’Église souhaitée dès les années 1270 ne put aboutir. Nous en connaissons la cause : la volonté du roi de France, Philippe le Bel, d’éliminer la puissance du Temple, puissance financière des templiers et endettement royal mortel.

La période florissante médiévale

Cette situation n’était que l’aboutissement logique de la période florissante médiévale : 90% du sol de France avec ses richesses foncières, ses récoltes, ses mines et forges, étaient gérées par les villes libres et les abbayes bénédictines et cisterciennes selon la propriété commune et les biens communs. Le roi ne possédait que 10% des terres. La propriété commune socle des richesses médiévales provoquait l’endettement énorme de la royauté pour maintenir un train de vie royal à la dimension des richesses des abbayes et des ordres chevaliers, des villes libres et communes gérées en démocratie locale directe participative. Sans compter sur l’or et l’argent amenés par la flotte templière depuis le Mexique et les Andes. La solution devenait simple pour l’Ordre du Temple : utiliser l’endettement important de la monarchie pour carrément la supprimer du paysage politique européen.

Reinert dans son livre que nous avons déjà utilisé « Comment les pays riches sont devenus riches, pourquoi les pays pauvres restent pauvres », parle du XIIIème siècle à travers les villes libres d’Italie du nord, ces villes qui deviendront des cités états à la Renaissance avant d’être distancées par les nations états qui vont s’industrialiser comme en premier l’Angleterre.

Il ne parle pas de la France au XIIIème siècle organisée par les ordres monastiques bénédictins et les chevaliers du Temple. Pourtant, les mêmes mécanismes économiques ont été utilisés pour créer des richesses, développer des villes libres, créer des échanges entre villes et campagnes, développer le bien commun géré à travers une démocratie locale participative fondée sur le principe de subsidiarité, l’alliance des contraires, la propriété commune…. 

Les moines bénédictins possédaient également le cercle vertueux de la création des richesses pour le bien commun.

Les moines bénédictins en conservant le savoir de l’Égypte et de la Grèce antiques, possédaient également le cercle vertueux de la création des richesses pour le bien commun.

Les chevaliers du Temple ont rapidement compris que la conquête de la Terre sainte avait été compromise par les chefs de guerres féodaux européens et qu’une nouvelle organisation sociale et politique entre peuples et religions différentes étaient devenue impossible là-bas. Mais en Europe les conditions étaient différentes et bien plus favorables car les territoires étaient plus vastes. Les rois ne pouvaient pas contrôler toutes leurs terres, les moyens de transport ne le permettaient pas. Au niveau local, la démocratie directe participative autour des abbayes et des monastères, couvents pouvait se développer dans les campagnes et les villes libres construites autour des abbayes. Les assemblées communales pouvaient gérer la propriété commune et les biens communs.

L’entraide dans la cité du Moyen Âge 

document : extraits

Kropotkine, dans le chapitre intitulé « L’entraide dans la cité du Moyen Âge » de son livre L’Entraide, Un facteur de l’évolution (1902), décrit avec précision comment se manifestait la liberté dans la cité du Moyen Âge, dont le modèle type de la cité fortifiée apparut après les invasions des Normands, Arabes et Huns aux IXème et Xème siècles – en réaction à la faible utilité défensive des scholae militaires.

Dans L’Ancien Régime et la Révolution (1856), Tocqueville s’attèle à détruire l’image d’Épinal d’un Moyen Âge tout fait de servitude et d’oppression, tout en relevant que la monarchie en voie de se rendre absolue prépara activement le triomphe de l’individualisme libéral – celui-ci ayant ensuite provoqué la chute de celle-là via la Révolution française. Au Moyen Âge,

Mais revenons-en à Tocqueville, assez doué lorsqu’il s’agit d’établir la liste des libertés perdues (notamment de la liberté municipale) et de tracer le type psychologique du peuple français.

Et Tocqueville de reprendre quelques pages plus loin :

« On peut affirmer qu’aucune de ces institutions détestables n’aurait pu subsister vingt ans, s’il avait été permis de les discuter […]. Les rares états généraux des derniers siècles ne cessèrent de réclamer contre elles. On voit à plusieurs reprises ces assemblées indiquer comme l’origine de tous les abus “le droit de s’enrichir de la substance du peuple sans le consentement et la délibération des trois états”. » (Livre II – Chap. 10)

Concernant le type psychologique d’avant la conquête monarchique :

« Nos pères n’avaient pas le mot d’individualisme, que nous avons forgé pour notre usage, parce que de leur temps, il n’y avait pas en effet d’individu qui n’appartint pas à un groupe et qui put se considérer absolument seul ; mais chacun des mille petits groupes dont la société française se composait ne songeait qu’à lui-même. C’était, si je puis m’exprimer ainsi, une sorte d’individualisme collectif, qui préparait les âmes au véritable individualisme que nous connaissons. » (Livre II – Chap. 9)

En somme, le goût de l’autonomie infusait dans toutes les strates de la société médiévale sans se réduire à une simple volonté de représentation politique. Comme explication de ce goût de la liberté et de l’honneur, Tocqueville avance notamment que la présence d’une noblesse d’épée et non de robe, au contact direct du reste de la population, rendait le moindre serf familier des notions d’honneur et d’autonomie. Peut-être était-il plus simple d’accepter une condition servile lorsque l’on savait son seigneur obligé de nous défendre au péril de sa propre vie. Aussi, le mouvement centralisateur et l’abaissement de la noblesse par le monarque firent un excellent terreau pour la propagation des idées abstraites des Lumières, un peuple sans corps et sans âme étant bien plus réceptif à une conception abstraite de la liberté – faute de pouvoir la pratiquer quotidiennement.

Bien avant le recul des libertés, le XIIème siècle fut le siècle de l’émancipation. Chaque cité, chaque commune, possédait sa propre souveraineté judiciaire et administrative. En somme, chaque communauté d’alors existait et s’organisait à sa façon, sans que son droit n’émane d’autre chose que d’elle-même. Telle est l’anarchie médiévale : l’existence d’infinies variations dans le rapport à l’existence commune. Ainsi que l’écrivait Kropotkine :

Le secret de cette apparente anomalie c’est qu’une cité du Moyen Âge n’était pas un État centralisé. […] La cité était généralement divisée en quatre quartiers, ou en cinq, six ou sept sections, rayonnant d’un centre ; chaque quartier ou section correspondait à peu près à un certain métier ou profession qui y dominait, mais contenant cependant des habitants de différentes positions et occupations sociales – nobles, marchands ou même demi-serfs […]. » (p. 233–234)

fin du document

source : http://Sommes-nous plus libres que nos ancêtres médiévaux ? (par Romuald Fadeau)

Notre commentaire : l’emploi du terme « anarchie médiévale » est une erreur grossière par l’auteur de ce texte. Il ne connaît pas ce qu’est la subsidiarité enseignée notamment par les Bénédictins après l’an 500. Cette pratique politique fait partie du savoir sauvé des temples égyptiens et nous la décrivons dans les institutions politiques des Réseaux de Vie. Il s’agit d’obtenir la solution optimale au regard des connaissances disponibles puis d’appliquer cette solution optimale selon les particularités locales, ce que Kropotkine indique dans « la même variété infinie dans la richesse des détails ». Ce qui n’est en rien une anarchie ou un quelconque désordre.

Le temps des cathédrales

Du développement de la France au cours de cette période, nous connaissons les résultats les plus spectaculaires et toujours visibles aujourd’hui. En un siècle, de 1170 vers 1320, 80 cathédrales et presque 500 abbayes furent construite dans la seule France. Ces constructions représentent plus de travaux de maçonnerie, de terrassements et de taille de pierre que tout ce que réalisa dans ce domaine l’Égypte ancienne en cinq mille ans, construction des pyramides y compris.

Le succès de ces entreprises s’explique par l’organisation économique et sociale en réseau qui décupla les énergies et les initiatives sous la conduite des ordres monastiques et chevaliers.

Le mariage des cultures développé depuis Cluny, Cîteaux puis Clairvaux donna naissance à l’Europe du temps des cathédrales, des villes libres, des ligues, des confédérations, bref, à une Europe des peuples organisés en réseaux locaux de vie. Jamais les Templiers ne participèrent aux différentes croisades, c’étaient aux rois et seigneurs francs d’y aller, eux restaient en Europe pour s’occuper de la vie des populations, leur apprendre à vivre ensemble en paix et dans la prospérité, ils étaient d’abord des moines et dirigeaient l’autre groupe de moines soldats, celui des militaires templiers et teutoniques.

L’Île de France était pleine comme un œuf 

Nous l’avons dit, selon le chroniqueur de cette époque, Jean Froissart, vers 1300, la région de L’Île de France était pleine comme un œuf et ce niveau démographique important à ce moment là ne sera atteint par la suite que vers 1850, soit cinq siècles plus tard. 

Nous verrons plus loin les désastres et les calamités qui frappèrent la France dès la destruction de l’Ordre du Temple le vendredi 13 octobre 1307 par Philippe le Bel, roi ruiné et voué à l’élimination de la monarchie sur le sol de France par la puissance des ordres bénédictins et templiers qui géraient les biens communs au service des populations en plein essor démographique.

L’importation de l’argent par la flotte templière

Depuis le port de La Rochelle, la flotte templière se rendait au Mexique où se trouve la plus grande mine d’argent du monde connue depuis des siècles. L’argent servait pour les échanges commerciaux mais il servait aussi et surtout pour des besoins de santé et notamment purifier l’eau dans des vases en argent massif.

document : L’argent à l’époque médiévale (entre 500 & 1500)
Au début du XVIe siècle, Paracelse (1493-1541), l’un des plus grands alchimistes et médecins de la Renaissance, utilisait l’argent pour le traitement des blessures dans les infections cérébrales.
Les propriétés de l’argent pour la santé ont fait que les familles des couches socio-économiques supérieures avaient l’habitude, au Moyen-Âge, de manger dans des récipients et avec des couverts en argent massif afin de prévenir les maladies et de prolonger leur espérance de vie. D’où l’étymologie du proverbe “être né avec une cuillère en argent dans la bouche”, puisque les bébés et les enfants de la classe supérieure étaient nourris avec des cuillères en argent afin de les maintenir en bonne santé et de favoriser leur longévité.
Non seulement l’eau, mais aussi les aliments étaient conservés dans des récipients en argent massif ou avec des pièces de monnaie en argent. Cependant, tout le monde ne pouvait pas se permettre de dîner dans de semblables récipients. Les paysans, par exemple, qui mangeaient dans des ustensiles de fer, d’étain ou de faïence, étaient plus sensibles à diverses maladies que la noblesse.

source : Ebook sur l’argent colloïdal, Institut Katharos

Les chevaleresses, de la gloire à l’oubli

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Combattantes, cavalières, cheffes de guerre, nobles du Moyen Âge, elles ont tellement été écartées de l’histoire que même leur nom a été abandonné. Voici comment les chevaleresses sont passées de la gloire à l’oubli.

Jadis, au temps des chevaliers, il n’était pas si exceptionnel de rencontrer une femme en armure. C’est ce que nous explique Sophie Brouquet, historienne médiéviste, autrice de Chevaleresses, une chevalerie au féminin (Perrin, 2013).

Mathilde l’Emperesse, par exemple, a attaqué avec ses soldats son propre père le roi d’Angleterre ; Richarde Visconti a levé une armée et a délivré son mari emprisonné tandis que Black Agnès a libéré son château assiégé par les troupes anglaises. Voici l’histoire de ces chevaleresses, guerrières oubliées.

Chevaleresse : la femme qui combat à cheval

On parle de la chevalière, la femme d’un chevalier, mais la chevaleresse, c’est une femme qui monte à cheval et qui fait la guerre à cheval. Au XVIIIe, les encyclopédistes voient ce mot et ne le comprennent pas, car cette idée de femmes qui combattent avait été cachée, oubliée en tout cas. Mais le mot a une signification précise au Moyen Âge, c’est-à-dire la femme qui combat à cheval et qui appartient à la noblesse, à part quelques exceptions dont une célèbre bien sûr c’est Jeanne d’Arc. Sophie Brouquet, historienne médiéviste

Chevaleresses, une chevalerie au féminin (Perrin, 2013)
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L’histoire interdite des Templiers

L’histoire rapportée par Laurent Dailliez dans son livre Les Templiers ces inconnus, évoque à travers son titre que la papauté romaine tout comme la monarchie française puis les autres dirigeants des monarchies européennes, ont tous eu intérêt à faire tomber dans l’oubli cette période médiévale du temps des cathédrales dirigée sur le plan militaire, économique et social par les ordres militaires mis en place par les Bénédictins : les chevaliers templiers et les chevaliers teutoniques.

Les dirigeants des systèmes de pouvoir ont compris que cette réussite d’une organisation en réseaux qui développe les biens communs et se gère à travers les assemblées communales, doit être interdite et surtout ne doit pas être enseignée pour pouvoir recommencer un jour et les éliminer du Pouvoir politique.

Nous avons précisé plus haut que la flotte viking de Normandie avait conquis la Sicile pour préparer l’expédition en Palestine et la reconquête des Lieux Saints du christianisme dans le but de retrouver un savoir manquant pour les moines de Cluny, de Cîteaux et de Clairvaux : les Tables de la Loi.

Nous sommes ici face aux deux sources du rayonnement des Templiers et du temps des cathédrales :

  • la source du savoir préservé des temples des bords du Nil et présente dans le temple de Salomon à Jérusalem d’une part et d’autre part 
  • les richesses apportées par le commerce maritime des vikings avec le continent américain, spécialement l’or et surtout l’argent sans oublier les connaissances de la civilisation des Andes et de la région de Tiahuanaco que la flotte templière rapportera en France.

Les Templiers et les Bénédictins sauront retrouvés les relations entre le mystère des Andes et les mystères célébrés à Dendérah et dans les autres temples des bords du Nil tout comme plus tard dans la grotte d’Éleusis proche d’Athènes. Évidemment ce savoir sur l’origine de l’humanité et de la Vie sur notre planète sera en contradiction avec le récit de la Bible. La papauté romaine va s’accrocher avec la férocité du désespoir pour défendre sa Bible et son tribunal de l’Inquisition avec ses bûchers va semer la terreur en Europe pour que les peuples ne découvrent pas l’imposture des dogmes établis par Rome et surtout les connaissances bien plus humanistes des civilisations florissantes des Andes et de l’Égypte antique des premiers empires, celle des survivants du dernier grand cataclysme.

Le savoir préservé de Dendérah qui contredit les dogmes de la papauté romaine.

Notre roman mis en ligne sur fileane.com, « D’Éleusis à Dendérah l’évolution interdite » présente en détail ce savoir initiatique enseigné dans le plus vieux temple des bords du Nil.

Albert Slosman déchiffre les hiéroglyphes avec une méthode de traduction plus exacte et avec l’aide des ordinateurs du CNRS.

 Aujourd’hui nous connaissons bien mieux les temples des bords du Nil et en particulier le temple de Dendérah, grâce notamment au travail d’Albert Slosman qui déchiffra les hiéroglyphes avec une méthode de traduction plus exacte et l’aide des ordinateurs du CNRS dès les années 1960.

Il explique ce qu’étaient l’Arche d’Alliance de Moïse, les Tables de la Loi et il commença à rédiger son oeuvre majeure, la Grande Hypothèse, pour raconter l’histoire du monothéisme.

Cette histoire, sa découverte et les compléments de connaissances qu’elle présente furent certainement ” le chaînon manquant ” dont les bénédictins et les templiers eurent besoin pour assembler les fondements de leur culture.

Retrouver les liens entre les bords du Nil et les Andes nous ramènent à une même origine de l’espèce humaine, à une dimension de la vie sur Terre calibrée par la vie en dehors de notre univers et que les initiés à la vie d’après la vie humaine ont pu percevoir brièvement. Ce savoir initiatique le plus élevé est nécessaire et indispensable pour qui veut développer une nouvelle civilisation plus humaine, pacifique et solidaire.

Il faut savoir où l’on va, connaître le bout du chemin, l’extrémité du bout du chemin humain et qui est capable de nous y conduire. Pour les bénédictins et les templiers, ce savoir accessible à travers Moïse et Salomon fut indispensable pour établir une position claire et nette par rapport aux dogmes abscons de la papauté romaine et par rapport à la barbarie et l’ignorance, y compris celle des dirigeants des systèmes de pouvoir monarchiques.

Les Pères du désert, Antoine, Jean, Pacôme, ont conservé les savoirs et les rites des prêtres égyptiens et ceux-ci sont parvenus en l’an 500 au Mont Cassin chez Bernard de Nursie et son premier groupe de moines bénédictins.

L’initiation la plus haute obtenue à Dendérah 

transformait le postulant en un fils de dieu qui a le pouvoir de parler du mystère de l’Apocalypse. Il avait également le pouvoir d’utiliser les puissances du monde supérieur et celles du monde double. Parmi ces initiés, le pharaon et le grand prêtre ont eu un statut politique particulier pour exercer les pouvoirs de direction du peuple issu de la colonie des survivants atlantes du dernier grand cataclysme. 

Dans le chapitre précédent, nous avons indiqué que les moines bénédictins connaissaient l’histoire de ces survivants depuis Isis, Osiris, Horus… . Ce qu’il reste à établir dans cette histoire inconnue des Templiers, c’est l’utilisation ou non des pratiques initiatiques du temple de Dendérah, cette technique de décorporation dont nous parlons dans le récit de notre seconde décorporation à l’âge de 17 ans.

L’accès au savoir enfoui sous le sable qui recouvrait les temples d’Égypte restait inaccessible au premier groupe de Templiers venus à Jérusalem. 

La papauté romaine veut contrôler la conquête de l’Égypte par l’armée franque et les templiers.

Nous venons de voir que la conquête de l’Égypte par l’armée franque et la prise de Damiette furent ralenties sinon compromise par le conflit entre le légat du Pape et les chefs militaires francs. La papauté romaine, sur le qui vive depuis l’an 500 et le fondation des Bénédictins au Mont Cassin puis par le travail réalisé à Cluny pour le mariage des cultures anciennes et la fondation de la culture chrétienne européenne et maintenant sur la défensive devant la puissance politique, militaire, économique et sociale des Ordres Militaires Templiers et Teutoniques, cette papauté romaine entendit tout diriger, contrôler dans cette conquête des bords du Nil. Nous connaissons le désastre qui a suivi pour l’armée franque.

Restait la solution de suivre la voie de Moïse et de Salomon qui avaient préservée eux aussi ce savoir et la pratique de ces règles de vie en réseaux capables de fonder une civilisation florissante. Ces éléments du savoir manquant se trouvait dans le Temple de Jérusalem, du moins cachés et enfouis sous les ruines du temple détruit par les légions romaines après la dernière révolte juive associée à la communauté chrétienne originelle. Bref, ce n’était pas l’enseignement complet des Lois divines et des Mathématiques célestes dispensé dans la Double maison de Vie du Temple de Dendérah mais il y avait les Tables de la Loi.

Les arguments du procès des Templiers

Lors du procès des Templiers, l’accusation reposa sur la pratique de rites religieux contraires à la Bible et aux dogmes de la papauté. Bien entendu, le tribunal n’a pas précisé la nature de ces connaissances religieuses provenant des temples égyptiens parce qu’il ignorait ces connaissances interdites à Rome. D’où des arguments compliqués et flous, mensongers et hypocrites. La terreur de l’Inquisition fit qu’aucune contestation ne pu se manifester pour soutenir la résistance des templiers face à leurs juges et bourreaux.

Le point le plus obscur de l’histoire des moines chevaliers templiers concerne leur démarche spirituelle et initiatique. Lors du procès des templiers, ils reconnurent certaines pratiques mais qui nous ont été décrits par leurs juges comme des pratiques de sorcellerie ou d’hérétiques.

Jésus ou le mortel secret des Templiers

Nous mentionnons la thèse de Robert Ambelain dans son livre : « Jésus ou le mortel secret des Templiers » : les fondateurs de l’ordre ont retrouvés les textes anciens qui racontent la vie humaine de Jésus et son rôle pour restaurer la république de Gamala, en libérant son peuple de la domination romaine.

Robert Ambelain, son livre : « Jésus ou le mortel secret des Templiers »
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Ce récit historique est cependant incomplet sur la démarche spirituelle qui était possible à ce moment là en allant chercher l’initiation à Dendérah, le seul temple d’Égypte d’où l’initié ressortait avec le titre de fils de Dieu et la compétence pour parler du mystère de l’Apocalypse.

Il faut avouer que durant cette période, il n’était pas facile de démêler le vrai du faux dans les dogmes de l’église romaine, la part de légende empruntée à d’autres religions antiques et la part de faits historiques liés à la lutte du peuple juif contre l’empire romain et les rois de Judée mis en place par le pouvoir de Rome.

Il est certain que les dirigeants du réseau templier ont été éduqués à la nouvelle doctrine chrétienne mise en place à Cluny. Ils étaient familiers du mariage des cultures entre l’occident et l’orient. Mais ils utilisaient un savoir rationnel certes en contradiction avec celui de l’église sans pour autant suivre une démarche initiatique personnelle comme cela se passait pour les dirigeants de l’organisation de l’Égypte antique.

Les réalisations économiques, sociales, immobilières, maritimes, culturelles, financières sont exceptionnelles mais l’ordre du Temple n’a pas remis en place un savoir global et une pratique de la démarche spirituelle qui aurait brisé les dogmes de l’église romaine.

Allié à un système de pouvoir théocratique, rivalisant avec le système de pouvoir monarchique des rois européens, cette compromission et ce manque d’indépendance n’étaient pas assurément viables à long terme. A un moment, il faut choisir : le développement des organisations en réseaux ruine les systèmes de pouvoir, il faut prendre en compte cette conséquence et prévoir la réaction hostile des dirigeants de ces systèmes de pouvoir pour la vaincre et éliminer ces systèmes de pouvoir.

Aucune allusion ou déclaration sur l’origine des richesses gérées par les Templiers 

Concernant la gestion de l’argent, dans ce livre de Laurent Dailliez, il n’est question que de la Banque du Temple qui gère les dépôts des marchands ou de la noblesse ainsi que le Trésor royal.

La relation directe entre les bénédictins puis les templiers et les vikings de Normandie n’est pas non plus utilisée. Il est évident que les documents du Temple ne vont pas mentionner ces activités secrètes et ceci pour des raisons évidentes de sécurité vis à vis des conflits avec les rois et la papauté que ces expéditions en Amérique Centrale et du Sud ne peuvent qu’apporter.

Par contre il apparaît que lors de ce procès, il n’y a eu aucune allusion ou déclaration sur l’origine des richesses gérées par les Templiers et surtout sur la participation de la flotte templière à l’origine viking normande au développement de ces richesses. La papauté pouvait-elle ignorer ce commerce maritime qui ramenait l’or et l’argent du temps des cathédrales ? 

La poursuite des relations avec les civilisations des Andes et Tiahuanaco reste une affaire d’initiés comme ce fut le cas avec les pharaons, les druides celtes descendants des Hyperboréens, les initiés d’Asie. Tous échangeaient sur cette route commerciale qui amenait la coca des Andes en Chine puis la coca et la soie, les épices sur les bords du Nil. 

Ce savoir sur les origines de l’humanité, le dernier Grand Cataclysme, la disparition de l’Atlantide, les lois divines et les mathématiques célestes enseignées dans le plus vieux temple de Dendérah, ces connaissances vont bien au delà de la compréhension de la Règle de l’Ordre du Temple.

Il est bien plus logique d’admettre que Philippe le Bel ne tenait pas à ce que cette origine soit connue et reste secrète comme du temps des Templiers. Ceci a permis de facilement convaincre la papauté, les évêques et la population que ces richesses avaient été prélevées sur le travail de tous comme les banquiers et les riches savent si bien le faire. Taxés les moines qui font vœu de pauvreté, de cupidité et d’avarice pour détenir une si grande fortune dans le Trésor du Temple, correspond au non respect de leurs vœux, motif qui légitime la dissolution, l’élimination de leur Ordre et la confiscation de toutes leurs richesses. 

Mais le Trésor du Temple contenait surtout des connaissances précieuses, le savoir des civilisations florissantes d’Égypte et des Andes.

Les Templiers se réfugient dans les Andes

D’ailleurs, lorsque les Templiers furent arrêtés et chassés d’Europe, le groupe principale d’exilés se réfugia dans les Andes, à Tiahuanaco puis au Mexique en participant au développement de l’empire inca…. et certainement pas pour évangéliser les populations indigènes par la force comme le firent plus tard les conquistadores et les missionnaires à la solde des papes.

C’est ce qui explique aussi que les templiers se laisseront capturer facilement par les mercenaires du roi de France Philippe le Bel le 14 septembre 1307, date de l’ordre donné par Philippe le Bel d’arrêter tous les templiers. Les meilleurs d’entre eux, sentant la menace du roi de France arrivée, tout comme ils avaient préparé le voyage à Jérusalem, préparèrent le voyage vers Tiahuanaco et les Andes.

Le savoir retrouvé des Andes qui détruit la Bible et la papauté romaine.

La révélation la plus importante du savoir égyptien, nous l’avons vu, concerne les liens commerciaux et culturels que la civilisation égyptienne a entretenu avec la Chine d’une part mais surtout avec les Andes de Tiahuanaco d’autre part.

Les relations aujourd’hui prouvées entre les Templiers et les Andes

Bien entendu la connaissance des liens originels avec les Andes porte sur l’intervention des êtres venus d’une autre planète. Le groupe social qui possède cette connaissance ne peut que se donner la mission de refaire le voyage vers les Andes pour retrouver Tiahuanaco.

Les relations étroites que les bénédictins ont entretenues avec les Normands et les vikings ne se limitèrent pas à la conquête de la Sicile et de la Grande-Bretagne.

Les ports et les colonies de la flotte viking templière sur le continent américain.

Les découvertes archéologiques montrent la présence d’une colonie templière à Tiahuanaco et dans cette région des Andes ainsi qu’une présence également dans la région des Grands Lacs en Amérique du Nord. 

La flotte des chevaliers templiers commença par utiliser la route maritime des vikings passant par l’Islande puis la région des grands lacs et de New York pour passer par le Mexique. Une route reliant des comptoirs vikings a été également utilisée par les templiers à travers l’Amérique du Sud et les Andes.

L’organisation en réseau de l’ordre du Temple est aussi remarquable par son rayonnement sur plusieurs continents grâce à une flotte et une alliance avec un peuple marin : les vikings. Les relations entre les vikings de Normandie et ceux des terres du nord ont servi de base aux liens qui se tissèrent entre ces navigateurs et la flotte puissante de l’ordre du Temple basée notamment au port de La Rochelle et à Saint-Valéry-en-Caux, à côté de Dieppe, pour surveiller étroitement tout le trafic commercial avec l’Angleterre, royaume conquis sur les plans du moine bénédictin Lanfranc. 

Les relations commerciales mises sur pied par les Templiers reposaient sur leurs importations d’argent d’Amérique du Sud, argent travaillé par les Vikings de Tiahuanaco. Cet argent servi notamment à la construction des cathédrales gothiques, cathédrales dont les mesures et les nombres employés attestent de la redécouverte d’une science provenant de la haute antiquité égyptienne. 

Les liens entre les civilisations européennes et amérindiennes :

les 3 vagues d’établissements européens dans les Amériques,extraits du livre : les Templiers en Amérique, de Jacques de Maheu, les énigmes de l’univers, Robert Laffont, 1981

les Templiers en Amérique, de Jacques de Maheu,
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Du 4ème au 12ème siècle : la première arrivée des moines irlandais appartenant à l’ordre columbite des culdees.

Ces moines développaient le savoir chrétien apporté par des moines syriens et coptes et ils n’acceptaient pas la tutelle de l’église de Rome. Pour échapper au gouvernement de l’église de Rome, ils se réfugiaient toujours plus au nord et en Islande car ils préféraient fuir le monde. Les moines portaient le nom de “papa”. En l’an 877, pour fuir la présence des vikings en Islande, une cinquantaine de moines et d’oblats prirent la mer et on en entendit plus jamais parler.

En 963, le viking Ari Marsson fut jeté par la tempête sur une côte inconnue, celle du “Huitramannaland” ou “terre des hommes blancs”, à l’ouest du Vinland. Ari fut retenu là-bas et baptisé. En 1007, Thorsfinn Karlsefni fit prisonnier, au Vinland, deux indiens qui, plus tard, au Groenland, après avoir appris le norrois, lui racontèrent qu’au nord de leur pays, vivaient des hommes vêtus de blanc qui, certains jours, avec de grands morceaux d’étoffe attachés à des perches, sortaient en procession “en parlant très fort”. En 1029, au cours d’un voyage de Dublin en Islande, le viking Gudhleif Gudlangsson fut déporté vers le sud-ouest par une violente tempête et drossé sur une côte inconnue où il fut fait prisonnier par des hommes qui parlaient irlandais. Il eut la vie sauve grâce à l’intervention d’un vieillard qui arriva à cheval et lui adressa la parole en norrois. C’était Bjorn Asbrandsson, le héros de Breidavik, exilé en l’an 999, après une aventure amoureuse qui avait mal fini. Cette région du Huitramannaland correspond à l’Acadie, à la Gaspésie et à la Nouvelle Écosse dans le Canada actuel.

Les moines columbites étaient des marins autant que des religieux. Très vite à partir de leur nouveaux monastères, ils naviguèrent vers le sud et le Mexique. Nous savons par les traditions indigènes que la première arrivée des Blancs en Amérique moyenne fut celle de religieux vêtus de longues robes blanches, que l’on appelait “papa”. Leur influence fut extraordinaire, puisqu’ils parvinrent, non seulement à prêcher un christianisme dont le souvenir ne s’était toujours pas effacé cinq cent ans plus tard, mais encore à transformer les mœurs des indiens. Pourtant leur présence dut être brève car ils ne fondèrent pas de familles.

En l’an 967, le viking Ullman Jarl toucha terre à Panuco, dans le golfe du Mexique.

C’est la seconde arrivée, la “dernière arrivée” des hommes blancs pour les Mayas. Ullman débarque de 7 navires, avec quelques 700 Vikings, hommes et femmes, originaires du Schleswig et faisant partie des possessions danoises de Grande-Bretagne, il gagna l’Anahuac où il devint le cinquième roi des Toltèques, le Quetzalcoatl guerrier. Au bout de vingt ans, il laissa une colonie au Mexique, débarqua sur les côtes de l’actuel Venezuela, traversa l’Amérique du Sud jusqu’au Pacifique.

Les vikings fondèrent le royaume de Quito puis montèrent sur le haut-plateau.

De leur capitale, Tiahuanaco, aux abords du lac Titicaca, ils se lancèrent à la conquête du sous-continent à partir des années 1000. Leur empire s’étendit bientôt de Bogota, dans l’actuelle Colombie, à Valparaiso, au Chili, avec deux sorties sur l’Atlantique : l’Amazone, au nord, et le Peaviru, au sud, le “chemin moelleux” qui, par la sierra de l’Argent, gagnait le Paraguay et l’océan. Ils étaient quelques quarante mille lorsque, vers 1290, les Araucans, venus du Chili, s’emparèrent de Tiahuanaco. Certains des survivants du massacre qui s’ensuivit remontèrent la côte jusqu’en Équateur où ils s’embarquèrent vers la Polynésie sur des radeaux de balsa. D’autres se réfugièrent dans la forêt amazonienne et paraguayenne, où nous avons retrouvé leurs descendants. D’autres encore refirent leurs forces dans l’Apurimac, au Pérou proprement dit, et, quelque dix ans plus tard, vers 1300, descendirent sur Cuzco où ils fondèrent le nouvel empire, celui des Incas, c’est à dire, en norrois, des Descendants.

document :

Les Vikings ont posé le pied en Amérique en 1021, près de 500 ans avant Christophe Colomb 
 
On savait depuis longtemps que les guerriers nordiques avaient accosté sur le Nouveau continent bien avant les Espagnols. Grâce à un rayonnement cosmique connu, les chercheurs viennent de dater précisément leur arrivée en Amérique à il y a 1.000 ans exactement.
1492, découverte de l’Amérique par Christophe Colomb. Cette date, qu’ont apprise par cœur des générations, avait déjà été battue en brèche par la découverte, au XXe siècle, d’un site d’occupation viking de l’Anse aux Meadows, une baie à l’extrême nord de l’île de Terre-Neuve. On connaît désormais l’année de leur installation, 1021, il y a exactement 1.000 ans, selon une étude néerlandaise parue mercredi dans la revue “Nature “.
Jusqu’ici, on savait que les guerriers venus du nord de l’Europe avaient été les premiers Européens à débarquer en Amérique, bien avant le Génois Christophe Colomb et ses compagnons espagnols. Un seul site d’occupation est actuellement connu, grâce aux restes de huit constructions avec des charpentes en bois.

Une estimation au carbone-14 imprécise

L’arrivée des Vikings était jusqu’à présent estimée aux alentours de l’an 1000. Des datations au carbone-14 réalisées à partir de débris de bois donnaient une fourchette de plus de 250 ans, alors que l’étude du site, ainsi que les textes semi-légendaires vikings, les « Sagas », laissaient penser que l’installation scandinave a été brève et sporadique.
Pour préciser la date d’établissement des Vikings, le professeur de chronologie isotopique Michael Dee et l’archéologue Margot Kuitems se sont basés sur une méthode bien connue des sylviculteurs et forestiers : le décompte des cernes du bois. En effet, lorsque l’on coupe un tronc d’arbre, on observe à l’intérieur des cercles concentriques qui correspondent chacun à la croissance d’une année.

Un événement cosmique en 993

Ces cernes de croissance varient en fonction de l’intensité des saisons, mais également des variations de rayonnements cosmiques auxquels la Terre est soumise en permanence. Ces derniers produisent « continuellement du carbone-14 (une forme plus lourde et beaucoup plus rare que l’atome de carbone) dans la haute atmosphère », a expliqué Margot Kuitems à l’AFP.
Cette forme de carbone va « entrer dans le cycle du carbone, qui est absorbé par les plantes avec la photosynthèse » ». ​Aussi, lorsque le rayonnement devient plus puissant, le taux de carbone-14 s’élève dans l’atmosphère, puis dans les cernes de croissance du bois. Une étude japonaise a ainsi déterminé avec précision, grâce à des bois dont on connaissait précisément l’âge, que deux « événements » cosmiques produisant une hausse du carbone-14 ont eu lieu en l’an 775 et en l’an 993.

Un arbre coupé au printemps, l’autre à l’été

En étudiant trois échantillons du bois utilisé par les Vikings pour construire leur camp à l’aide d’un spectromètre de masse, l’équipe néerlandaise a identifié un cerne avec une « brusque élévation » de la concentration en carbone-14. Il s’agit donc du cerne de 993. En comptant le nombre de cernes entre celui-ci et le dernier, situé juste avant l’écorce et qui correspond donc à la dernière année de croissance avant que l’arbre n’ait été coupé, les chercheurs sont tombés sur l’an 1021. 
La mesure a fonctionné pour deux morceaux de bois, dont les scientifiques ont même pu préciser que l’un appartenait à un arbre abattu au printemps, et l’autre à l’été-automne. L’apparition des cernes dans le bois s’explique en effet par la différence de couleurs entre les bois de printemps et les bois d’été.

Une méthode de mesure récente

Le Centre de recherche isotopique est en pointe sur cette méthode originale de datation archéologique. Il a signé une première étude sur le sujet en 2020, en datant précisément une structure archéologique dans le sud de la Sibérie, à l’aide de l’événement cosmique de 775. Selon Margot Kuitems, il y a aujourd’hui un « consensus » pour expliquer ces pics de rayonnement cosmique par un « événement solaire, comme une tempête solaire ». Un autre pic survenu en l’an 660 a été récemment confirmé, et pourrait à son tour servir de « marqueur » temporel, grâce à l’amélioration permanente de la précision des spectromètres de masse.

Par Les Echos Publié le 21 oct. 2021 à 11:50 

https://www.lesechos.fr/idees-debats/sciences-prospective/les-vikings-ont-pose-le-pied-en-amerique-en-1021-pres-de-500-ans-avant-christophe-colomb-1357043?fbclid=IwAR3YLRLDA3mPK9oyiQdfoKBHWuXk9G3lNUAAZeCtAtMiuyYey_DLVDCD-Yo#xtor=CS1-60-[audience]

Puis vinrent les templiers vers 1250, 1294 et en 1307 arriva un dernier groupe.

Ils aidèrent les descendants des vikings à fonder l’empire inca puis participèrent à son développement. 

En 40 ans, de 1272 à 1307, ils avaient fait du commerce avec les vikings, principalement pour ramener l’argent au port de la Rochelle et avec ce métal précieux devenu une nouvelle monnaie, financer les constructions de leur mouvement : abbayes, maisons templières et surtout les cathédrales une fois que leur trésor saisit au moyen orient et qui provenait de l’utilisation de l’or depuis la civilisation de la haute Égypte, avait été consommé dans les chantiers immobiliers et l’acquisition de terres et domaines. 

Les templiers apportèrent l’art de la construction de la pierre aux vikings.

Par exemple, l’ouverture de la porte monolithique connue sous le nom de Porte du Soleil, que l’on trouva, couchée et brisée, dans l’enceinte du Kalasasaya, église chrétienne et principale édifice de Tiahuanaco et qui n’était pas achevée en 1290 lors de la prise de la ville par les Araucans de Kari. 

Cette Porte du Soleil constituait une des entrées de l’enceinte de l’église. Elle est ornée d’une frise qui reproduit, toujours dans le style de Tiahuanaco, l’Adoration de l’Agneau, telle qu’on la voit au tympan de la cathédrale d’Amiens. Le motif central répond dans ses moindres détails à la description apocalyptique de l’Agneau. Les quarante-huit figures des trois rangées supérieures représentent, avec leurs attributs respectifs, les douze apôtres, les douze prophètes mineurs et les vingt-quatre vieillards porteurs de cithares et de coupe d’or, tels que les décrit Saint Jean.

Sur la rangée inférieure, on voit deux anges en train de jouer de la trompette, instrument inconnu dans l’Amérique précolombienne. Amiens est situé en Picardie, à la frontière de la Normandie et Dieppe est son port et débouché sur la mer à quelque 100 km. La cathédrale d’Amiens fut construite entre 1220 et 1288 et son portail entre 1225 et 1236. 

Les chroniques indigènes nous parlent d’un moine catholique qui vers 1250, était apparu sur le haut-plateau après avoir débarqué dans le golfe de Santos et traversé le Paraguay, il se nommait le père Gnupa. Il apportait les plans d’une église romane, plus facile à construire à l’aide des maçons indigènes hautement qualifiés qui antérieurement avaient construits les nombreux édifices en ruine ou qui ont disparus.

Nous pouvons déduire de ces évènements que vers 1150, les vikings maîtres de la région du Titicaca, une fois conquis leur empire et assurées, grâce à leur alliance avec les Guaranis, leurs voies de communication jusqu’à l’Atlantique, ont repris contact avec l’Europe, sans doute à Dieppe, à quelques kilomètres du port templier de Saint-Valéry-en-Caux.

Ils s’allièrent aux templiers dans le secret et grâce aux artisans du Temple, de grands édifices surgirent, à Tiahuanaco et ailleurs, en remplacement des cabanes de torchis et de pierres sèches vikings. 

Les templiers donnèrent également un nouvel élan à la métallurgie locale

À l’orfèvrerie d’origine asiatique que les indigènes de la côte péruvienne connaissaient déjà vinrent s’ajouter des procédés plus complexes, comme le coulage à la cire perdue, et le travail du fer.

Des mines furent ouvertes, notamment d’argent et les navires de l’Ordre du Temple partirent pour la Rochelle chargés de lingots d’argent. Vers 1250, des moines christianisèrent la région de Tiahuanaco. Après 1307, l’aventure prit fin, le Pérou en pleine anarchie ne constituait pas pour les frères templiers échappés d’Europe, un refuge satisfaisant, ils lui préférèrent le Mexique.

fin du document.

La principale source de richesse pour financer le temps des cathédrales fut l’argent des mines d’Amérique du Sud que la flotte templière transporta jusqu’aux ports français de la Rochelle, de Dieppe, de Saint Valéry en Caux. Deux sites sont connus : la région du lac Titicaca et de la ville antique de Tiahuanaco qui a l’époque était à l’abandon et avait été le lieu d’une colonie viking. 

Au Pérou, l’argent provenait surtout de la zone de Porco, située dans une chaîne de montagnes de la cordillère, sur le flanc oriental du haut plateau aujourd’hui bolivien, au sud-est de Tiahuanaco. Les Espagnols appelèrent cette chaîne Sierra de la Plata, sierra de l’Argent. Une partie de l’or et de l’argent prenait le chemin de l’Atlantique en empruntant la branche nord du peaviru, celle qui, au Paraguay, passait par Cerro Cora où le métal était transformé en lingots. Du port de Santos, l’argent traversait l’Atlantique.

L’ordre templier à ce moment là importait d’importantes quantité d’argent pour financer la construction des abbayes et des cathédrales. Ce trafic s’interrompit lors de la prise de Tiahuanaco par les Araucans vers 1290. Après la chute de l’ordre du Temple en France, une colonie templière venue de France aida les Guaranis à reprendre Tiahuanaco et une nouvelle restauration de l’antique citée eut lieu.

Le deuxième site de production de l’argent est le Mexique. Il dépendait de l’empire Aztèque puis de l’empire Inca. Les templiers s’allièrent avec la civilisation du Mexique et de cet échange est né l’empire Inca. Le Mexique travaillait essentiellement l’or, l’argent et le cuivre. L’argent n’était qu’une production secondaire et l’extraction des minerais restait rudimentaire. Les vikings puis les templiers préférèrent développer leurs technologies minières et de fonderie en toute autonomie politique et militaire et plutôt que de les livrer aux peuples du Mexique, il firent le choix de s’installer au Pérou pour développer une véritable industrie minière. Aujourd’hui, la situation s’est inversée, le Mexique est le premier producteur d’argent du monde ( 2,8 millions de tonnes ).

L’entreprise de l’ordre du Temple est surtout connue à travers ces faits historiques. L’organisation de la société française et européenne est probablement moins connue car elle a été détruite par l’absolutisme royal et surtout, son mode de fonctionnement et les mécanismes économiques que les ordres monastiques et chevaliers ont utilisés sont en totale contradiction avec le système de pouvoir économique capitaliste actuel.

La flotte templière disparaît des ports d’Europe

Lors de l’arrestation des templiers par les soldats de Philippe le Bel, plusieurs bateaux templiers de La Rochelle ne vinrent pas se réfugier au Portugal au port templier de Serra d’El Rei mais disparurent à jamais. 

Dans les dernières années du XIIIème siècle, pressentant les difficultés que leur ordre allait rencontrer au fur et à mesure que leur puissance allait se heurter aux rois établis avant de pouvoir instaurer un système politique économique et social nouveau, les templiers envoyèrent une expédition en Amérique du Sud pour préparer une base de retraite à proximité des colonies de vikings avec lesquelles ils avaient travaillé l’argent et qui, faute d’apport de nouvelles équipes européennes, s’étaient essoufflées au point de pouvoir devenir maintenant le socle d’une colonie nouvelle dirigée cette fois-ci par l’ordre des Templiers lui-même. 

Ils s’installèrent au Mexique, à Chalco et y reçurent leurs compagnons templiers qui fuyaient les arrestations de Philippe le Bel en 1307 lors de la dissolution de leur ordre. Ils amenaient le trésor entreposé à Paris dont le savoir nécessaire pour fonder des civilisations humanistes et florissantes.

Les traces laissées par les Templiers et conservées encore aujourd’hui.

Nous reviendrons dans notre quatrième partie, l’Art de Vivre, sur le développement du mouvement spirituel et nous pourrons reprendre à ce moment-là les lacunes et les échecs des templiers.

Le bilan des Templiers à conserver porte donc sur la capacité à développer des puissantes organisations en réseau fondées sur la propriété commune et le développement d’un savoir global.

La Grande Loi qui lie les nations iroquoises

Après la destruction de l’ordre du temple en 1307 par la trahison du roi de France Philippe le Bel, nous retrouvons des colonies de moines chevaliers templiers sur le continent américain, autant en Amérique du Nord qu’en Amérique centrale et en Amérique du Sud.

La flotte viking puis templière savait se mettre à l’abri des tempêtes et cyclones de l’Atlantique en venant s’installer dans le Golfe du Saint-Laurent, là où vivaient également les tribus amérindiennes. Une colonie s’était établie parmi ces peuples et elle servait de port relais, de base d’approvisionnement et de maintenance pour les navires venus d’Europe et qui poursuivaient leur chemin vers l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud, notamment les embouchures de l’Orénoque et de l’Amazone, du Rio Paraguay. Ces fleuves permettent un accès plus facile à l’intérieur des terres vers les Andes.

La tradition des Indiens iroquois indique que des moines blancs sont venues leur enseigner l’art de la grande loi qui lie. La constitution de la fédération des cinq nations iroquoises a une date de fondation vers 1350. Cette confédération des nations iroquoises servira de modèle aux fondateurs de la déclaration d’indépendance et de la constitution des États-Unis d’Amérique vers 1780.

Mentionnons simplement le choix des mots entre les Tables de la Loi et la Grande Loi qui lie les nations. Ce choix indique bien la filiation entre la première et la seconde.

Un chapitre présente la Grande Loi qui lie les Nations iroquoises et nous évoquons aussi son existence dans les années 1780 comme modèle qui aurait du être utilisé par les acteurs du Siècle des Lumières, principalement par Voltaire et Rousseau, pour montrer la direction à suivre au cours d’une Révolution pour éliminer le système de pouvoir de la Monarchie et des Empires.

L’empire inca

En Amérique du Sud, le développement de l’empire inca né vers 1200 devient plus important après 1307. Il s’explique non pas par des guerres de conquête incessantes mais, une fois le peuple voisin organisé en système de pouvoir vaincu, par une confédération des peuples de la région qui acceptent de faire alliance après des siècles de guerre.

Chaque peuple reste autonome dans l’empire inca mais le développement des routes et des communications permettent une centralisation de l’organisation au sein d’une confédération afin de garantir la paix, le développement des échanges qui conduit à l’élévation générale du niveau de vie. Ce développement porte également sur le savoir et les technologies qui vont atteindre un niveau élevé dans l’astronomie, le travail de la fonderie, l’administration des ressources naturelles, de la terre agricole à l’eau.

Ce haut niveau de savoir surprendra les conquérants espagnols et portugais. Il semble donc que le prétendu trésor des templiers soit surtout immatériel : c’est un savoir pour développer des organisations en réseau à partir d’une propriété commune afin d’améliorer le niveau de vie des populations et d’éliminer les guerres.

Cette pratique de la solidarité et de l’efficience dans l’utilisation des ressources naturelles est une première réponse concrète pour démontrer la validité des règles et des valeurs de la culture qu’apportent les utilisateurs du savoir global, peu importe l’époque de l’histoire dans laquelle se réalise cette utilisation du savoir global.

Nous reverrons la destruction de l’empire inca par les conquistadores qui se sont partagés l’Amérique centrale et du Sud après le traité de Tordesillas en 1494.

Les chevaliers Teutoniques

Brièvement, nous présentons ici l’autre ordre monastique militaire important qui accompagna les Templiers dans cette entreprise civilisatrice européenne à la période médiévale.

Les origines de l’État monastique des Chevaliers teutoniques (1226-1525)

Document :

Les origines de l’État monastique des Chevaliers teutoniques (1226-1525) se trouvent dans les diverses croisades en Terre sainte qui furent marquées par la création d’ordres militaires chargés de défendre les lieux saints et les pèlerins, et dont leur statut était conféré par une approbation pontificale. On peut notamment citer l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem (1113), l’ordre du Temple (1139), l’ordre de Calatrava (1164), l’ordre de Santiago (1175) ou encore l’ordre Teutonique (1199).

Fondé à Saint-Jean-d’Acre, l’ordre Teutonique se diffusa progressivement en Europe au cours du XIIe siècle et fut l’un des acteurs majeurs – aux côtés de l’ordre de Livonie – des croisades baltes lancées par le pape Célestin III (≈1106-1198) en 1193 dans le but de christianiser les peuples païens qui vivaient dans cette région allant des actuels États baltes à la Prusse. Les Prussiens – ou Borusses – étaient alors en conflit avec le Duché de Grande-Pologne, dont le duc Conrad Ier de Mazovie (≈1187-1247) avait déjà entamé, sans succès, la croisade pontificale.

C’est dans ce contexte que les chevaliers teutoniques, appelés en renfort, se virent offrir un territoire à la frontière du royaume en 1226 et que la bulle d’or de Rimini, promulgué par l’empereur du Saint-Empire la même année, garantissait leur souveraineté sur les futurs territoires conquis. Ceux-ci arrivèrent finalement dans la région en 1230. Ces événements sont considérés comme le point de départ de l’État monastique des Chevaliers teutoniques (1226-1525), qui fut ensuite reconnu par Conrad Ier via le traité de Kruschwitz en 1230 et par le Saint-Siège via la bulle d’or de Rieti en 1234.

La plupart des clans prussiens furent vaincus dans les années 1230, mais cette domination n’était pas incontestée et un premier soulèvement eut ainsi lieu de 1242 à 1249. Malgré sa victoire, l’ordre Teutonique ne parvint pas à faire respecter le traité de Christburg et la situation empira même en 1260 lorsqu’une dure défaire contre les Lituaniens l’affaiblit et déboucha sur un nouveau soulèvement des différents clans prussiens.

20 septembre 1260 : début du second soulèvement prussien contre l’État teutonique, un événement important dans l’histoire de cette théocratie puisqu’il constitue la dernière grande résistance à sa politique évangélisatrice des chevaliers Teutoniques.

Ce second soulèvement, aussi appelé « grand soulèvement prussien », fut marqué par la prise ou la destruction de plusieurs forteresses teutoniques lors de raids de guérilla et réussit à durer dans le temps grâce à l’infériorité numérique de leurs adversaires qui manquaient de forces de secours. Le pape Urbain IV (1195/1200-1264) avait certes vendu des indulgences pour financer la guerre contre les seigneurs prussiens et appeler à la croisade en soutien aux Teutoniques, mais les Prussiens continuaient de résister. L’arrivée de renforts en 1265, combinée à la division des clans prussiens, permit progressivement à l’ordre Teutonique de se ressaisir et de finalement l’emporter en 1274.

Après leur échec, plusieurs nobles prussiens partirent en exil et les chevaliers teutoniques maintinrent encore leur domination totale sur la région durant plusieurs siècles. L’État teutonique disparut finalement en 1525 lorsque le grand maître Albert de Brandebourg (1490-1568), converti au protestantisme, en fit un vassal du royaume de Pologne et donna ainsi naissance au duché de Prusse qui exista de 1525 à 1701. L’héritage teutonique est ainsi visible dans le puissant royaume de Prusse (1701-1918), successeur du duché de Prusse.

En images : carte de l’Europe de l’Est représentant les possessions (couleur « saumon ») de l’État teutonique en 1260. Il était alors implanté en Prusse et dans une bonne partie des actuels États baltes.

source : histoire d’apprendre du 21/09/2022

Malbork : la forteresse (reconstruite) des teutoniques

Malbork, ancienne capitale des chevaliers teutoniques, est aujourd’hui inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Humanité par l’UNESCO.

Cet ancien monastère fortifié de l’ordre teutonique – datant du XIIIème siècle – a été largement agrandi et embelli après 1309, quand le siège du grand maître de l’ordre fut transféré de Venise à Malbork.

Parfait exemple des châteaux médiévaux en briques, Malbork a été méticuleusement restauré à la fin du XIXème et au début du XXème siècle…

Malbork ancienne capitale des chevaliers teutoniques
Panorama of medieval teutonic castle in Malbork, Poland

source : Storia Mundi

En Conclusion

 Aujourd’hui, historiens, archéologues, savants, nous ont permis d’assembler à nouveau l’ensemble de ce savoir pour le confronter une fois de plus à nos deux sources de savoir, la source initiatique et spirituelle et la source intellectuelle et rationnelle.

Mais à la période des chevaliers templiers, ce savoir sur nos origines n’était pas entièrement perdu même s’il couvait sous la cendre des destructions des civilisations égyptienne, grecque, celtique, berbère et ibère, africaine. 

L’histoire de l’Ordre du Temple est ainsi établie avec des Maîtres très bien formés et préparés à qui les savants bénédictins et musulmans (arabes puis berbères) d’Espagne, avaient transmis toute ou partie du savoir ancien secret pour rejeter les dogmes des religions et les prétentions des chefs de guerre pour piller, conquérir et étendre leur domination sur les peuples.

Comme nous l’avons vu, lorsque l’entente était parfaite entre Maître du Temple, Pape et rois parce que tous éduqués et préparés par les moines bénédictins, le développement politique économique et social fut très important.

Mais lorsque le Temple s’en remis par deux fois à des Maîtres faibles et inconséquents, les désastres furent immanquablement au rendez-vous. Désastre pour le Temple mais opportunité, aubaine principalement pour les rois et empereurs.

Les moines savants qui connaissaient l’histoire de Jésus et de la première communauté spirituelle chrétienne de Jérusalem, qui avaient lu Flavius Joseph et les autres auteurs latins savaient nommer ce régime politique sans monarchie provenant de Dieu mais géré directement par les communautés économiques et sociales locales formées selon le savoir sauvegardé des temples du bord du Nil et de Grèce, des anciennes cités des bords du Tigre et de l’Euphrate, voire des fleuves descendants des Himalayas ou encore des Andes de Tiahuanaco.

Les moines bénédictins et les moines soldats templiers connaissaient ce régime politique dans lequel les êtres humains s’adressent directement à celui qui vit en nous et nous faire renaître à la vie d’après la vie humaine en utilisant le dialogue de l’âme pour l’âme, fondement de leur démarche spirituelle.

Au temps de Jésus, ce régime politique avait été mis en place et défendu par les nazoréens, son dirigeant fut Judas de Gamala, forteresse proche du lac de Tibériade et voisine de la Galilée. Ce savoir secret restait disponible mais était-il accessible aux peuples chrétiens éduqués selon les dogmes de la papauté romaine ? Une réforme de l’Église après 1270 pouvait-elle s’engager à balayer ces dogmes, écarter le Concile de Nicée et revenir aux temps messianiques de la République de Gamala avec ses nazoréens ?

L’autarcie du pouvoir spirituel et temporel des ordres militaires entraîna finalement leur perte.

Ils avaient mis en place une sorte de Société des Nations où les traités entre chrétiens et musulmans garantissaient une paix propice au développement social et économique pour les uns comme pour les autres. Cette réussite éphémère exceptionnelle pour durer imposait l’élimination des dogmes des théocraties romaine et musulmane pour le retour à l’enseignement des temples des bords du Nil qui avaient enseigné la plus haute initiation aux pharaons, grands prêtres, aux druides celtes, aux savants grecs et à tant d’autres.

Ce savoir avait été en partie sauvé et conservé au Mont Cassin par Bernard de Nursie puis transféré à Cluny.

Mais la menace mortelle contre les Templiers et Teutoniques était interne, européenne, politique : les richesses qu’ils géraient en commun avec les abbayes, les villes libres , les assemblées communales, une démocratie directe locale participative, ont suscité trop de jalousie, d’envie, de volontés de conquête sinon de pillage de la part des évêques, du clergé, des nobles, des marchands, des rois et empereurs et, c’est moins sûr, de la papauté romaine elle même.

Les templiers avaient défendu et organisé la civilisation médiévale du temps des cathédrales à travers l’Europe. Après cette réussite économique et sociale, la suite était politique et pour changer la politique, la vision d’un monde nouveau bien plus humaniste requérait l’élimination des dogmes théocratiques qui justifiaient les régimes politiques en place. 

Lorsque cette étape reste impossible pour celles et ceux qui ont ce savoir, leur devoir redevient simple et limpide : porter ailleurs ce savoir et faire en sorte qu’il ne puisse pas disparaître dans l’histoire de notre humanité. 

Les Templiers ont transporté ce savoir ailleurs, là d’où il provenait au début de notre humanité.

Les Templiers ont suivi cette mission et ils ont transporté ce savoir ailleurs, là d’où il venait depuis la colonie venue sur Terre apporter les germes d’une nouvelle humanité après une Apocalypse et destruction des formes de Vie sur notre planète.

Le fondement même des cycles de l’humanité

Alors nous revenons ici au fondement même des cycles de l’humanité : une civilisation humaniste prospère qui assure le développement florissant de l’économie et de ses sociétés, du savoir doit admettre que la propriété commune, ses villes libres, la subsidiarité, la monnaie pleine qu’elle a utilisé pour gérer ses biens communs, seront détruites et confisquées, interdites par les voleurs, les pilleurs, les systèmes de pouvoir militaires et tyranniques que ses richesses auront attirés. 

Et nous ne sommes pas sortis de ce dilemme sauf à considérer que le gouvernement mondial actuel des puritains anglo-saxons peut y parvenir puisqu’il prétend que les prédestinés à gouverner l’ensemble de la Terre au nom des directives divines, ont le droit de soumettre, de mettre en esclavage, d’éliminer les réprouvés incapables de se convertir et de rejoindre les prédestinés.

Laurent Dailliez, dans son livre, Les Templiers ces inconnus, date la fin du Temple en 1317 lorsqu’il reçut le coup de grâce du pape Jean XXII lors de la confirmation de l’Ordre de Montesa dans le royaume d’Aragon. Le Temple était définitivement aboli et ses biens transmis en Espagne au nouvel Ordre de Montesa. C’est aussi une limite de cet ouvrage. 

Nous avons présenté plus haut dans ce texte le livre : les Templiers en Amérique de Jacques de Maheu, qui montre que les Templiers n’ont pas disparu en 1317 mais ont survécu par petits groupes au Portugal, en Écosse, sur le continent américain. 

En France, les églises et les chapelles dont les chapiteaux des piliers portent la croix pattés templières sont toujours présentes. Nous pensons ici chaleureusement à cet habitant d’Abriès dans les Hautes Alpes qui bénévolement durant l’été, attendait les touristes pour leur demander de ne pas prendre de photos dans la chapelle parce que la lumière des flash efface les traces de la peinture d’origine de ces emblèmes templiers. Il expliquait volontiers que la commune fut une étape de la route templière entre la France et l’Italie par le col de Malaure, le col Vieu, le col de Bouchet, le pas du Sellard. Le choix entre ces cols est grand et selon la saison et le temps qu’il fait, l’un d’entre eux est toujours plus praticable que les autres. D’un seul coup, devant lui et ses paroles apaisantes, nous étions ensemble dans cette chapelle, des suivants des caravanes templières.

Avec l’apport de ces deux ouvrages complémentaires, nous comprenons que si le dernier Maître en France fut plutôt un incapable, un faible, un pingre, les meilleurs des Templiers s’étaient engagés dans le sauvetage de leur trésor : ce savoir sur la conduite de notre humanité vers des sociétés pacifiées, alliées qui développent des économies florissantes, un art de vivre en utilisant la subsidiarité locale, la complémentarité entre les trois formes de propriété, une monnaie pleine, une confédération des réseaux de Vie, des villes libres, la pratique de la solidarité, de la démarche de Qualité Totale à travers l’ensemble de l’activité humaine.

Tout est disponible, redevenu accessible. Il suffit de nous débarrasser des dogmes du puritanisme anglo-saxon, perversion du mouvement protestant, de mener enfin cette réforme des églises, des centres de développement spirituel et intellectuel, ces églises qui ont enfin éliminé les dogmes des théocraties criminelles et qui sont revenues au savoir ancien de l’humanisme capable d’utiliser ensemble nos deux sources de savoir.

« Non nobis, domine, non nobis, sed nomini tuo da gloriam »… 

ce maître, ce seigneur de notre existence humaine vit en nous et est le même en chacun d’entre nous, il nous fait renaître à la Vie d’après la vie humaine, il n’est pas mort sur une croix ni lui ni son fils, auprès de lui nous obtenons le don d’amour absolu pour ne plus avoir peur sur la planète Terre, pas même du mystère de l’Apocalypse.

En réalité, nous sommes encore et encore des chevaliers du Temple qui vit en nous et où nous trouvons nos raisons de vivre qui sont les mêmes que nos raisons de mourir dans notre corps charnel humain.

Nous pouvons refaire le chemin d’Éleusis à Dendérah, il est certes magnifique mais nous pouvons aussi rester sous l’olivier, le chêne, au bord de la rivière, au sommet de la montagne, en dialoguant dans notre Temple depuis notre âme avec l’âme de notre Vie d’après la vie humaine sur cette planète… sans peur et sans reproche !

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