Tiahuanaco : la plus vieille ville du monde
15 mars 2022C'est par la porte du soleil que l'on pénètre de plain-pied dans le monde ignoré de Tiahuanaco, qui proclame son…
La grande Loi qui lie le Peuple qui construit.
L’art d’enseignement des Indiens iroquois, aux sources de la première constitution.
Alexandre Grauer, Indigène Éditions.
Les vikings et les moines soldats templiers au XIIIème siècle ont instruit les Iroquois pour qu’ils abandonnent leurs tentes et leurs tipis afin de construire des huttes longues semi enterrées et améliorer ainsi leurs conditions de vie. Ils ont ainsi copié les constructions réalisées dans cette base maritime du Golfe du Saint Laurent par les flottes vikings et templières qui allaient ensuite en Amérique du Sud et au Mexique pour commercer avec la civilisation des Andes et celle de l’Amérique centrale.
Ces iroquois ont été ainsi les premiers amérindiens à construire des bâtiments plus confortables et sécurisés que leurs rassemblements de tentes. En Amérique du sud et au Mexique les civilisations présentes savaient construire des villes en pierre avec l’eau courante dans les maisons. Ces constructions utilisaient des techniques de fabrication souvent plus élevées qu’en Europe à ce moment là. Ils ont également été formés à la manière de vivre ensemble dans une Confédération pour ne plus se faire continuellement la guerre mais développer eux aussi leur propre civilisation.
NDLR : du moins connue, parce que les documents qui retracent l’organisation en réseaux de vie de la période médiévale ont été détruits pour ce qui concerne l’ordre Templier ou brûlés lors des émeutes de juillet – août 1789 pour ceux qui avaient pu être conservés dans les campagnes jusque là.
Sauf dans les villes libres d’Alsace, la Décapole, mais elles datent d’après 1354. Les archives de la république de Strasbourg datant de cette période médiévale ont brûlé en 1870 lors d’un bombardement allemand. En Allemagne, les archives de l’ordre Teutonique ont semble-t-il subi le même sort au fil du temps.
La bibliothèque du Mont Cassin fut sauvée en 1944 et transportée au Vatican, ironie de l’histoire car en l’an 500 elle avait été constituée justement pour échapper au pouvoir de la papauté. La partie qui avait été déplacée à Cluny vers l’an 900 a semble-t-il, été perdue.
Mais, outre atlantique, la Confédération des nations iroquoises resta intacte jusqu’à aujourd’hui.
texte de présentation au dos de couverture du livre :
« Vers le milieu du XIVème siècle, dans le nord-est du continent américain, cinq nations indiennes (les Mohawk, les Oneida, les Onondaga, les Cayuga, les Seneca), bientôt rejointes par une sixième ( les Tuscarora) et appartenant au groupe des Iroquois, décident de se rassembler autour d’une loi orale, la Grande Loi qui Lie, pour mettre fin à leurs conflits incessants.
C’est la première Confédération démocratique de l’histoire de l’humanité. Quatre siècles plus tard, en 1776, Benjamin Franklin, Thomas Jefferson et John Adams s’inspirèrent de la Grande Loi pour rédiger la Déclaration d’Indépendance des États-Unis, comme le feront, en 1787, les pères de la Constitution américaine. Puis ce sera au tour de Marx et d’Engels, grâce aux travaux de l’anthropologue américain Lewis Henry Morgan, de se passionner pour cette “société sans État, où tous sont égaux et libres, y compris les femmes”. On a même pu écrire que les Indiens iroquois “avaient surpassé le droit romain”.
C’est cette histoire, trop longtemps occultée, que les maîtres contemporains de la sculpture iroquoise et Alexandre Grauer, leur messager européen, nous racontent dans cet ouvrage à travers leur splendide art d’enseignement.
Alexandre Grauer, ethno-historien, assesseur près la Commission de Conciliation et d’Expertise douanière, a été mandaté par les leaders iroquois traditionalistes de la région des Grands Lacs, dans le nord-est du continent américain, pour faire connaître en Europe la culture de ce peuple dit “le Peuple qui construit” »
Alexandre Grauer, Indigène Éditions.
La Grande Loi qui Lie : elle comprend 117 articles et définit les fonctions et prérogatives des cinquante chefs ou royaneh qui siègent au Conseil des nations, ainsi que le nombre de royaneh par nation.
Le texte en français de la Grande loi de la Paix ou de la Constitution de la Confédération iroquoise de 1142 :
https://www.dropbox.com/s/4h62mr085vq636t/Constitution_Confederation_Iroquoise.pdf?dl=0
L’organisation repose sur un système de prise de décision fondé sur le principe de subsidiarité et qui veut que seules les questions ne pouvant être tranchées au niveau inférieur de décision soient portées devant l’instance supérieure.
Le peuple iroquois appelé aussi peuple haudenosaunee est organisé en famille, clan, nation et confédération. Ce n’est pas un système hiérarchisé car les royaneh et autres chefs n’ont pas de pouvoir à exercer : ils sont seulement les porte-paroles des décisions populaires. Par contre ils doivent avoir des compétences humaines et une honnêteté profonde pour discuter et négocier les problèmes qui sont portés devant les instances supérieures.
Chaque niveau d’organisation a son propre conseil du feu au cours duquel les décisions se prennent selon un même processus : le conseil forme trois groupes, dont deux débattent et le troisième arbitre. Toutes les décisions doivent être prises à l’unanimité à chaque niveau d’organisation.
Ce fonctionnement présente des risques de blocage ou de dérapage. Le pouvoir ultime de trancher et le pouvoir de veto sur les décisions votées à l’unanimité est accordé aux Mères de clans, les royaneh femmes, les “citoyennes” les plus influentes de la Confédération. Elles détiennent aussi le pouvoir de nommer de nouveaux chefs ou de les destituer.
L’article 53 stipule : ” Lorsque les femmes royaneh, détentrices du titre de chef, choisissent un de leurs fils comme candidat, elles doivent en choisir un qui inspire une confiance totale, qui est bienveillant et honnête, qui sait s’occuper de ses propres affaires, qui soutient sa famille et qui a obtenu la confiance de sa nation.
article 36 : ” les femmes sont les héritières des titres des chefs confédérés, aussi bien que de ceux des chefs de guerre. Les femmes les plus sages ou les plus âgées peuvent ainsi casser un chef politique, en cas de défaut de confiance, d’erreur politique ou d’injustice sociale. Le vol, le mensonge, l’irrespect des lois et l’accumulation de richesses étaient durement réprimés. Un bon politique, c’est à dire un bon chef, était nommé à vie pour sa générosité, son intelligence, son bon sens, sa rhétorique et sa probité.
le fonctionnement des institutions :
est composé de cinquante membres nommés à vie, chacun appartenant à une famille ancienne de lignée maternelle.
Lors des assemblées, les chefs sont répartis en deux corps délibérants, séparés par le feu central. Le premier corps, à l’est du feu, est composé des royaneh mohawk et seneca (dits “les plus vieux frères”). Le second se trouve à l’ouest et est composé des dignitaires oneida et cayuga (dits “les plus jeunes frères”). Le troisième corps délibérant de cette assemblée est au nord, ce sont les chefs onondaga, les gardiens du feu du Conseil, qui tranchent en cas de divergence entre les deux autres corps. C’est pour cela que l’Arbre de la Grande Paix a été planté sur le territoire onondaga, car il est le cœur de la Confédération.
article 9 : ” Toutes les affaires de la Confédération des Cinq Nations seront traitées par l’action combinée de deux corps délibérants de chefs confédéraux. D’abord la question sera votée par les chefs mohawk et seneca, puis elle sera discutée et votée par les chefs oneida et cayuga. Les décisions seront alors soumises aux chefs onondaga (les gardiens du feu) pour l’arbitrage définitif. La même procédure sera observée quand une question aura été portée devant le Conseil par un individu où un chef de guerre.
En cas de désaccord, l’article 11 prévoit que les deux parties qui voteront une décision l’emporteront et que les chefs onondaga devront au deuxième tour entériner la décision des deux parties.
Article 37 :” il n’y aura qu’un chef de guerre par nation, et son devoir sera d’être l’émissaire des chefs de cette nation, de brandir les armes de la guerre en cas de nécessité. Le chef de guerre ne participera pas aux débats du Conseil, mais aura le rôle de garant quant à leur bon déroulement. En cas de comportement répréhensible de la part d’un chef, il recevra pour lui les plaintes du peuple et les avertissements des hommes. Il transmettra les vœux des peuples aux chefs de la Confédération. En tout état de cause, son rôle est de soumettre les affaires, les questions et les propositions du peuple au Conseil confédéral.
Article 39 : ” Un chef de guerre qui agit contrairement aux lois de la Grande Paix peut être déposé par les femmes et par les hommes de sa nation, séparément ou conjointement. Après cela les femmes, détentrices des titres, choisiront le candidat.
Article 42 : ” le peuple des Cinq Nations sera divisé en clans… Les clans forment chaque nation, ils devront être les seuls propriétaires du territoire. C’est un droit de naissance.
Article 43 : ” les membres d’un clan devront reconnaître comme leurs parents tous les autres membres de ce clan quelle que soit leur nationalité. Les hommes et les femmes d’un même clan ne pourront jamais s’unir.
Article 44 : ” La descendance se fait par le lien maternel. Les femmes sont la source de la Nation, elles possèdent le pays et sa terre. Les hommes et les femmes sont d’un rang inférieur à celui des mères.
Article 80 : ” Quand le conseil confédéré des Cinq Nations se fixe pour objectif de proposer la Grande Paix à une nation étrangère et que cette nation refuse cette proposition, alors les Cinq Nations en font un cas de guerre contre cette nation. Les Cinq Nations devront alors chercher à établir la Grande Paix par la conquête de la nation rebelle.
Article 81 : ” Quand les hommes des Cinq Nations, appelés à la guerre, sont prêts à se battre contre une nation obstinée à refuser la Grande Paix, ils devront choisir, parmi les cinq chefs de guerre, celui qui mènera la bataille. Ce dernier les exhortera, leur rappellera la discipline à tenir, l’obéissance aux ordres, la bravoure et le courage dont ils devront faire preuve et les incitera surtout à ne jamais céder à la lâcheté.
A la suite de son discours, il entonnera le chant de guerre :
A mon grand désarroi, je suis contraint d’avoir recours au pouvoir de mon chant de guerre. J’appartiens aux Cinq Nations. Je prie et me soumets au Tout-Puissant Créateur. Il a levé cette armée. Mes guerriers seront valeureux par la force du Créateur. Entre lui et mon chant, ils sont, car c’est lui qui donna le chant, ce chant de guerre que j’entonne.
Article 84 : ” Chaque fois qu’une nation étrangère est conquise ou bien a accepté la Grande Paix de son plein gré, son propre système de gouvernement est conservé, mais elle devra cesser d’être agressive envers d’autres nations.
Article 93 : ” Quand un sujet grave ou de grande urgence est présenté au Conseil de la Confédération, et que ce cas concerne l’Union dans son ensemble, la menaçant de ruine absolue, alors les chefs de la Confédération ont le devoir de soumettre le problème à la décision du peuple. Décision qui sera prépondérante dans les débats du Conseil de la Confédération et aboutira à la confirmation de la décision populaire.
Article 95 : ” Les femmes de chaque clan doivent avoir un Feu du Conseil constamment allumé et prêt à accueillir une assemblée. Si, selon elles, il est nécessaire pour le peuple de tenir un conseil, alors il sera tenu et la décision qui en découlera sera transmise au Conseil de la Confédération par le Chef de Guerre.
Article 96 : ” Tous les conseils du feu des clans peuvent, en cas de nécessité, se réunir en un conseil du feu général, ou bien une assemblée de délégués de chaque conseil du feu peut se rassembler pour le bien du peuple. Le peuple a le droit de nommer des délégués qui seront investis de son pouvoir. Si une décision est prise par ce conseil du feu général, alors celle-ci est transmise au conseil de la nation ou au Conseil de la Confédération par le ou les chefs de guerre”.
Article 99 : ” Les rites et les cérémonies de chaque nation doivent se perpétuer, car, nécessaires au bien des hommes, ils furent donnés par les ancêtres”.
Article 104 : ” Toutes les fois qu’un homme fait preuve d’une vie exemplaire et montre qu’il connaît ce qui est bien, il est naturellement en état d’enseigner. Les chefs le reconnaissent alors comme un professeur de paix et de spiritualité que le peuple devra écouter”.
document :
Le 2 octobre 1535, au confluent du Saint-Laurent et de la rivière des Outaouais, Jacques Cartier découvre une île alors peuplée par les Iroquoiens du Saint-Laurent. Appelée « Hochelaga » par ses habitants, et peuplé de quelques milliers d’habitants, Cartier baptise le lieu « Mons realis », Mont royal en latin.
Cette découverte intervient dans le contexte du deuxième voyage de Jacques Cartier au Canada à la demande de François Ier.
Il avait réalisé une première expédition en 1534. Relativement courte (environ deux mois) ce voyage permet à Jacques Cartier de découvrir l’estuaire du Saint Laurent. Il pose le pied en Gaspésie le vendredi 24 juillet 1534, signant l’acte de naissance de l’Amérique française.
Le deuxième voyage de Cartier revêt un double caractère historique. Il est le premier au cours duquel les Français passent un hiver complet en Amérique du Nord (de 1535 à 1536).
C’est également au cours de cette expédition que Cartier baptise le territoire « prouvynce de Canada ». Le terme vient de l’Iroquois « Kanata » qui signifie « village » ou « terre ». Il désigne à l’origine uniquement le village de Stadaconé dans le quartier Limoilou de l’actuelle ville de Québec.
Ce deuxième voyage au Canada a débuté le 19 mai 1535. Après avoir exploré l’embouchure du Saint Laurent, Jacques Cartier comprend que ce vaste espace maritime débouche sur un fleuve et non sur l’océan. Cartier le remonte jusqu’en octobre 1535 et c’est dans ce contexte qu’il découvre le village iroquoien d’Hochelaga, sur l’emplacement actuel de la ville de Montréal. Il s’agit alors d’une petite bourgade peuplée d’environ trois mille Amérindiens ayant un mode de vie semi-nomade.
Sur le tableau ci dessous, le village comporte les maisons longues semi enterrées que les moines templiers et les vikings leur avaient appris à construire lors de leurs voyages vers les Andes de Tiahuanaco au 13ème siècle lorsque le golfe du Saint-Laurent servait d’escale pour se ravitailler après la traversée de l’Atlantique et avant la descente de la côte vers le Mexique et les fleuves d’Amérique du sud.
Lors de la troisième (et dernière) expédition de Jacques Cartier en 1541, les Amérindiens ont déserté les lieux, probablement après avoir épuisé les sols environnants. Les Iroquoiens du Saint Laurent avaient en effet gardé un mode de vie semi-nomade consistant à se déplacer de lieu en lieu, toujours dans le but de cultiver des terres plus fertiles. Un siècle plus tard, le site d’Hochelaga est toujours désert. C’est dans ce contexte que les Français s’y installent le 17 mai 1642. Sous la direction de Paul Chomedey de Maisonneuve, ils y fondent Ville-Marie, la future ville de Montréal.
source : Histoire de France 2.0, 3octobre 2022
Pour maintenir leur population en périodes de terribles épidémies, le Ligue iroquoise conduisit des raids de captures de la Virginie jusqu’au lac Saint-Jean et depuis les rives de l’Atlantique jusque dans les Grands Lacs. Grâce à leurs victoires, les Iroquois ont pu éviter la dépopulation chez eux en intégrant, généralement de force de nombreux captifs.
Ils y réussissent si bien que leur société deviendra cosmopolite, composée désormais d’une majorité d’étrangers. Après les années 1640, il y a de plus en plus polarisation entre les Iroquois traditionalistes de souche (les maîtres natifs) et les captifs catholiques (dont la vie s’apparente à l’esclavage).
L’organisation politique de la société iroquoise reposait sur le consensus. L’apparition d’antagonismes irréductibles sur des questions centrales entre captifs et maîtres, conduisit à la sécession. Cela provoqua, entre autres, la migration des Iroquois convertis vers les « réductions » de Montréal. Ce sont donc des captifs qui ont migré, plutôt que des « Iroquois pure laine ». En 1679, les deux tiers des Agniers avaient quitté leurs villages de la rivière Mohawk pour la réduction des rives du Saint-Laurent.
Le 17 avril 1649, destruction de la Huronie. Affaiblis par la maladie et par les guerres constantes avec les Iroquois, la nation huronne est finalement vaincue par les Iroquois. Les Hurons sont tués ou dispersés, ce qui met fin à l’alliance créée avec les Français.
source : https://www.facebook.com/musee.delaneufvefrance/ 02/11/2022
document :
Le 19 août 1665 : le navire La Paix débarque ses troupes à Québec. Au cours de l’année 1665, Louis XIV envoie le régiment de Carignan-Salières en Nouvelle-France. Il s’agit alors de protéger la colonie des Iroquois. Six navires en tout sont employés pour transporter les troupes.
Le régiment de Carignan-Salières est la fusion en 1665 du régiment de Carignan (Piémontais, créé en 1644) et du régiment de Salières, du nom du marquis de Salières né à Hauterives (actuel département de la Drôme). Le régiment de Carignan a été engagé dans de nombreux conflits pendant près de 20 ans. Il s’est notamment illustré contre les Turcs lors de la bataille de Saint-Gothard (1er août 1664). II a désormais pour ambition de s’illustrer contre les Iroquois qui sont en guerre contre la France depuis plusieurs décennies, avec l’aide des Britanniques.
En 1665, le régiment est transporté sur le théâtre des opérations en cours en Nouvelle-France.
Le « Joyeux Siméon », navire de 200 tonnes, atteint Québec le 19 juin. Le « Brézé », 800 tonnes, 60 canons, arrive à Percé (Gaspésie) depuis les Antilles. Trop lourd pour atteindre la ville de Québec, ses troupes sont transportées sur de petits navires, arrivant à bon port le 30 juin 1665. Le 19 août, c’est au tour du « La Paix » de débarquer ses troupes. « L’Aigle d’Or », le « Saint-Sébastien » et le « Justice » poursuivront les opérations de débarquement des troupes jusqu’au 12 septembre 1665. Le « Jardin de Hollande », 300 tonnes, conclura l’opération en débarquant le matériel du régiment de Carignan-Salières les jours suivants.
Les Français sont alliés notamment aux Hurons et aux nations amérindiennes présentes à l’embouchure du Saint Laurent depuis la Grande Alliance de 1603.
Au moyen des alliances conclues avec les Amérindiens, les Français mettront un terme aux incursions iroquoises en moins de deux ans. La paix est définitivement conclue en mars 1667. Le régiment comptera environ 250 morts en opération.
Sa mission achevée en 1667, le régiment est démobilisé. Environ 400 soldats resteront en Nouvelle-France, contribuant à accroître la petite colonie française.
source : https://www.facebook.com/histoiresdefrance2.0
document :
LE 22 OCTOBRE 1692 attaque iroquoise sur le fort de Verchères. À huit heures du matin, n’y ayant au fort de Verchères qu’un soldat en faction, des Iroquois, cachés dans les buissons avoisinants, surgirent tout à coup et s’emparèrent d’une vingtaine d’habitants occupés aux travaux des champs. Madeleine Jarret de Verchères, qui était à 400 pas de la palissade, réussit à rejoindre le fort dont elle ferma la porte sur elle. Voici comment elle décrit les évènements : « Criant aux armes, et sans marrester aux gémissements de plusieurs femmes désolées de voir enlever leurs Maris, Je monté sur le bastion ou estoit la sentinelle. […] Je me métamorphosay pour lors en mettant le Chapeau du soldat sur Ma teste et [fis] plusieurs petits mouvements pour donner à Connoitre quil y avoit beaucoup de Monde quoy quil ny eut que ce Soldat. » Elle tira sur les assaillants un coup de canon qui « eut heureusement tout le succez que Je pouvois attendre pour avertir les forts voisins de se tenir sur leurs gardes, Crainte que les Iroquois ne fissent les mêmes coups. » Le bruit du canon, selon La Potherie, « epouvanta [les Iroquois] de fraieur, il rompit toutes leurs mesures & en même temps fit un signal à tous les Forts Nord & Sud du fleuve depuis S. Ours jusques à Montreal […] de se tenir sur leurs gardes. Chaque Fort se répondant donc de l’un à l’autre au premier signal de celui de Vercheres, jusques à Montreal, on détacha cent hommes pour lui donner du secours, qui arriva peu de temps après que les Iroquois se furent éclipsez dans les bois ».
source : https://www.facebook.com/musee.delaneufvefrance/ 22/10/2022
Nous trouvons ici des éléments historiques qui montrent que le lien entre les templiers et les vikings de Normandie a disparu lors de la colonisation anglaise de la côte est de l’Amérique du Nord.
La Confédération des Cinq Nations Iroquoises repose bien sur le partage d’expérience avec la flotte templière et ses moines soldats. Elle reprend les principes utilisées à la période médiévale en Europe et qui ont été développés par les moines bénédictins. Mais forte de cette puissance politique, économique et militaire, elle combat les peuples amérindiens voisins puis les explorateurs français qui suivent les traces de la flotte templière et des vikings.
Les vikings puis la flotte templière ont utilisé leurs colonies et ports dans le golfe du Saint-Laurent, bien à l’abri des tempêtes de l’Atlantique d’une part et d’autre part à l’embouchure du fleuve qui permet par un moyen de transport facile d’accéder à l’intérieur du continent. Les expéditions françaises connaissent cette route fluviale et vont poursuivre sa découverte. La flotte templière à la suite des vikings n’ont utilisé cette base du golfe du Saint-Laurent que pour aller ensuite vers le Mexique et ses mines d’argent ou vers les embouchures de l’Orénoque et de l’Amazone pour rejoindre les Andes de Tiahuanaco, région qui avait une signification bien plus importante dans l’histoire de l’humanité et dont les civilisations ont été bien plus avancées qu’en Europe.
Comme nous allons voir la carte plus loin, le choix de la France de passer par les fleuves pour pénétrer dans le continent nord américain a été judicieux. A ce moment là les français savaient-ils que ces régions étaient peu riches en ressources et en civilisations ? Était-ce une conséquence politique du traité de Tordesillas qui avait permis aux espagnols et aux portugais la conquête de l’Amérique du Sud, bien plus riche que les plaines de l’Amérique du Nord ? Revenir en Amérique du Sud pour les français aurait nécessité l’envoi d’armées et de flotte de guerre bien plus importantes que celle envoyée, par exemple en 1665 par Louis XIV. Ce qui est confirmé par les évènements de 1555 suivants.
document :
le 14 août 1555 : Une bonne expédition française quitte le port du Havre, direction le Brésil.
L’amiral de Villegagnon a en effet reçu le commandement d’une flotte mise à la disposition de Gaspard de Coligny par Henri II. Il s’agit alors de fonder au Brésil une colonie française où les Huguenots pourraient exercer librement leur religion.
Le 15 novembre 1555, les Français fondent Fort Coligny dans la baie de Rio de Janeiro. La bande côtière prendra plus largement le nom de France antarctique. Il s’agit alors du premier établissement stade d’Occidentaux dans la baie de Rio de Janeiro. Il sera détruit par les Portugais cinq ans plus tard.
Legendre de Boissy, gouverneur de la France antarctique depuis 1559, continuera une guerre d’escarmouches contre les Portugais pendant six ans. Il sera définitivement expulsé du Brésil en janvier 1566.
Illustration : La France antarctique. Source : Gallica.
Pour aller plus loin : Paul Louis Jacques Gaffarel. « Histoire du Brésil français au seizième siècle », Paris, Maison Neuve, 1878.
fin du document , source : la même que le lien ci-dessus, histoirede france2.0
Par contre l’alliance des Iroquois avec les colons anglais s’explique par la force des choses. Les colons anglo-saxons ont fui leur île chassés par les guerres civiles et religieuses contre l’Irlande et l’Écosse dont le christianisme originel n’était pas toléré par les chefs anglo-saxons depuis l’an 400. L’élimination de la secte des puritains suite aux crimes de Cromwell et ensuite la seconde guerre des Communs, puis les famines notamment en Irlande et en Écosse, ont poursuivi ces vagues d’émigration vers le ” Nouveau Monde “. La population de la côte est fut contrainte d’expédier ces nouveaux arrivés à l’intérieur des terres. Et puis cette colonie anglaise en contact directe avec l’armée et la marine françaises ne peut être que le lieu de la poursuite du conflit séculaire entre ces deux pays. Les Iroquois n’avaient pas d’autre choix que de s’allier à l’Angleterre vu la situation géographique de leur nation.
Les Iroquois confiants dans la puissance de leur Confédération, ont-ils surestimé leurs capacités à diriger le développement des colonies anglaises. Nous savons que les pères de l’Indépendance américaine utiliseront le modèle de la Grande Loi qui lie pour rédiger la première Constitution des USA. Cette hypothèse reste plausible.
Un autre élément d’explication sur le sort tragique qui attend les Iroquois dans leur alliance avec les colons anglais puis les citoyens américains, se trouve dans l’histoire anglaise dont les guerres les plus importantes sont contre la France sur le sol européen et dont les expéditions maritimes se déroulent pour la conquête coloniale de continents bien plus riches et prometteurs que les plaines d’Amérique du Nord : le sous-continent indien et l’Asie, l’Afrique et le Moyen-Orient. Les colons venus d’Angleterre ont été peu soutenus par la marine et l’armée anglaise. Les évènements de 1665 illustrent ce point.
Plus tard, devant le développement des USA, les Iroquois seront contraints de partir vers les plaines du Canada avec les colons anglais qui refusent le pouvoir des USA et sa manière de se développer en éliminant les amérindiens pour que les financiers anglo-saxons puissent financer leur conquête des richesses de ce continent et développer ce qui deviendra la première puissance industrielle u monde. Ces colons anglais fidèles à Londres reproduiront les crimes de la colonisation anglaise pour tenter d’assimiler de force les amérindiens du Canada.. qui seront certes moins exterminés que sur le sol états-unien.
Pour le moment, nous ne sommes pas encore là. Une autre occasion de se rapprocher de la France a lieu en 1701 avec la Grande Paix de Montréal.
document :
mit un terme à plusieurs décennies de conflits entre les Français et leurs alliés d’une part et les Iroquois de la Ligue de l’autre.
Du 23 juillet au 7 août, ce congrès réunissait les représentants de la France – avec à leur tête le gouverneur de la Nouvelle-France, Louis Hector de Callière – et 1300 ambassadeurs autochtones d’une quarante de nations amérindiennes originaires des rives des Grands Lacs (Hurons-Pétuns, Outaouais, Poutéouatamis, Ojibwés, Miamis, Renards, etc.), du Mississipi (Illinois), de l’Acadie (Abénaquis), de l’Iroquoisie (les Cinq Nations de la Ligue iroquoise) et de la colonie du Saint-Laurent (les Autochtones des villages «domiciliés», en particulier ceux de Kahnawake et de la Montagne).
L’accord conclu avec les Cinq Nations, qui décrétait notamment leur neutralité en cas de conflit france-britannique, fut dans l’ensemble respecté au cours du XVIIIe siècle, ce qui tranchait avec les traités souvent éphémères du siècle précédent.
LE 29 JUIN 1739, décès de Louis-Thomas Chabert de Joncaire, appelé Sononchiez par les Iroquois. Peu après son arrivée en Nouvelle-France, les Tsonnontouans le firent prisonnier et décidèrent de le mettre à mort. Joncaire raconta à l’intendant Antoine-Denis Raudot, en 1709, qu’un des chefs avait tenté de lui brûler les doigts en guise de prélude aux tortures, mais que lui, Joncaire, avait assené au chef un coup de poing qui lui fractura le nez. Cette témérité impressionna tellement les Tsonnontouans qu’ils lui laissèrent la vie et, de plus, l’adoptèrent pour un des leurs. Au cours de la captivité de Joncaire, s’établirent entre lui et les Iroquois des rapports cordiaux qui se maintiendront jusqu’à sa mort près d’un demi-siècle plus tard. Les Amérindiens, d’une part, lui accordèrent leur confiance et leur amitié tandis que Joncaire, d’autre part, acquit une excellente connaissance de leur langue et une profonde connaissance de leur mentalité.
Dans l’éventualité de négociations à mener avec cette grande tribu, il devenait un auxiliaire précieux pour la Nouvelle-France. Avec le père Bruyas et Paul Le Moyne de Maricourt, Joncaire joua un rôle capital dans les pourparlers qui aboutirent au traité de paix de 1701, traité qui mettait fin à la deuxième guerre avec les Iroquois. C’est encore grâce à Joncaire que la Nouvelle-France a pu bâtir un fort à Niagara, sur le territoire tsonnontouan, en 1720. Selon Bacqueville de La Potherie, Joncaire avait eu dans la tribu iroquoise une femme qu’il aurait épousée aux environs de 1690.
source :
https://www.facebook.com/musee.delaneufvefrance/
Document :
5 août 1701, Montréal, Nouvelle France. La Grande Paix à été signée la veille entre les Français et les 30 nations amérindiennes alliées à eux, et avec la confédération des 5 nations iroquoises d’autre part. Ce moment complètement oublié dans notre Histoire est pourtant un coup de génie de la diplomatie française, de son administration et de son rapport au monde de façon générale unique dans son Histoire.
La France a réussi peut-être ce qu’elle n’a jamais réussi en Europe, c’est-à-dire fédérer une multitude de nations en proposant un projet de paix perpétuel plus de 80 ans avant sa théorie philosophique conceptualisée par Kant. Elle réussit l’exploit non seulement de se faire accepter comme nation amérindienne à part entière, et surtout à isoler militairement la Nouvel Angleterre, pourtant 10 fois plus peuplée et qui n’a plus alors aucun allié autochtone.
La France est à ce moment là non seulement partie prenante à un traité de paix global, mais aussi d’une alliance militaire qui durera même après son éviction définitive du continent nord américain en 1763, certaines nations amérindiennes toujours fidèles à la France l’inciteront à revenir en déclenchant une guerre contre les colons anglais. Cette dernière failli pourtant réussir j’y reviendrai au courant de l’été pour vous raconter cette drôle d’aventure.
Parler de la Nouvelle-France comme une possession française en Amérique du Nord serait alors beaucoup trop réducteur. Le fait que les Américains et les Anglais parlent des opérations militaires en Amérique du Nord pendant la guerre de Sept Ans de “French and Indian War”, montre le caractère hybride de cette nouvelle entité politique qui est né après 1700. Français et Indiens ne font plus qu’un.
Les Français vont alors pouvoir se lancer dans l’exploration de l’Ouest américain, jusqu’au Rocheuses en toute sécurité , mais aussi du Sud jusqu’au Texas en implantant plus de 200 forts un peu partout dans le Midwest. Chose unique sur ce continent et qui ne se reproduira pas, ce ne sont pas que des colons français qui s’élancent sur des chariots à travers le Midwest, mais également des nations indiennes du Canada parties aussi coloniser ces territoires presque vierges de la Grande Louisiane.
Si la Nouvelle France avait survécu, il n’y a aucun doute qu’elle aurait arraché son indépendance vis-à-vis de la métropole tôt ou tard, et qu’un empire métissé, franco-indien aurait alors supplanté la vieille administration royale métropolitaine. Cette Grande Paix a donc favorisé une expansion française, mais surtout permis aux Amérindiens d’Amérique du Nord de rester encore maîtres de la terre 70 ans encore. Même les nations non parties au traité comme les Sioux chercheront à établir de bons rapports avec les Français pour profiter de l’incroyable essor économique que va procurer la Grande Paix de Montréal.
A l’heure où nous n’avons plus de repères, que l’écriture d’un récit national devient de plus en plus compliqué, il serait I intéressant de revenir à l’esprit de cette Grande Paix, travaille acharné de diplomate, militaire explorateur et religieux français qui ont réussi à trouver les compromis nécessaires avec chacune des nations qui passaient pourtant leur temps à se battre entre elles, et ce pour exploiter un territoire de façon intelligente, et surtout humaine.
De Henri IV à Louis XIV, le mot d’ordre des rois de France « faites la paix avec les Sauvages (non usuel des Amérindiens à l’époque en France) et chercher toujours à vivre en bonne intelligence avec eux» avait été respecté à la lettre par tous le pionniers français .
Et pour reprendre les mots de Chateaubriand “La France possédait autrefois, dans l’Amérique septentrionale, un vaste empire qui s’étendait depuis le Labrador jusqu’aux Florides, et depuis les rivages de l’Atlantique jusqu’aux lacs les plus reculés du haut Canada”. Je rajouterai simplement “et qui avait su vivre en paix avec ses habitants originels, et promettait l’idéal d’un nouveau monde humain tel que l’avait imaginé Montaigne au premier temps de la découverte des Amériques”
source : F. V. , FB 5 août 2022
Nous avions “retrouvé” la Grande Loi qui lie les nations iroquoises avec le livre d’Alexandre Grauer . Elle servit de modèle pour la première Constitution états-unienne. Nous nous sommes interrogés pour savoir pourquoi elle n’avait pas servi également de modèle à la Convention en 1789-1790 à Paris.
Avec cet article nous remontons à 1701 et probablement plus haut encore avec les flibustiers puis corsaires normands et bretons en lutte contre l’Espagne et le Portugal depuis le traité de Tordesillas en 1494 et le développement de l’esclavage sur le contient américain.
A la suite de Montaigne et des autres auteurs qui ont préservé la culture médiévale du temps des cathédrales et des ordres chevaliers, la culture française a su marier les cultures des peuples qui se sont rencontrés dans le Nouveau Monde.
Le projet des Templiers et des vikings normands après 1307 a permis le développement de l’empire inca puis aztèque jusqu’à l’arrivée des colonisateurs espagnols et portugais. Ceci nous le savions. Voilà que remonte à la surface de nos connaissances, que la mise en place vers 1350 de la Grande Loi qui lie les nations iroquoises sur les bords du Saint-Laurent, est restée connue en France et que les marins et les érudits dont Montaigne, ont conservé ce savoir du projet templier réalisé également en Amérique du Nord.
Depuis 1307 et le départ d’une partie de la flotte templière vers l’escale du golfe du Saint-Laurent puis vers les ports du Mexique, les embouchures de l’Orénoque et de l’Amazone pour remonter vers les Andes de Tiahuanaco, non seulement les expéditions maritimes n’ont pas cessé mais également le projet politique, économique, social, culturel de fonder une nouvelle confédération de peuples aux origines diverses mais capables de vivre en paix dans un projet de développement commun d’une nouvelle civilisation non colonialiste.
Ceci ajoute aux erreurs de 1789 un poids d’infamie considérable et nous oblige avec une détermination accrue à mettre fin à ces erreurs politiques au service du pouvoir de la bourgeoisie d’affaires. Ce qui est valable pour Paris et la France est également vrai pour les autres pays européens qui ont colonisés le continent américain et les autres continents.
Dès 1701, la fondation d’un rassemblement de peuples soucieux de vivre ensemble un développement politique économique social et culturel, nous interpelle encore aujourd’hui pour nous débarrasser de ces minorités dirigeantes qui ont usurpé ce pouvoir établi notamment lors de ce grand traité de paix de 1700. Nous devons nous libérer contre ces tyrans, les vrais, pas ceux que l’histoire trafiquée par la bourgeoisie de 1790 nous a mis dans nos manuels d’histoire.
Les Européens exposés à la vie autochtone ne veulent pas en revenir, comme nous l’apprend le botaniste Peher Kalm.
« Il est également remarquable que la plus grande partie des prisonniers européens qui, à l’occasion de la guerre, ont été pris ainsi et mêlés aux Sauvages, surtout s’ils ont été pris dans leur jeune âge, n’ont jamais voulu revenir par la suite dans leur pays d’origine, bien que leurs père et mère ou leurs proches parents soient venus les voir pour tenter de les en persuader et qu’eux-mêmes aient eu toute liberté de le faire. Mais ils ont trouvé le mode de vie indépendant propre aux Sauvages préférable à celui des Européens ; ils ont adopté les vêtements indigènes et se sont conformés en tout aux Sauvages, au point qu’il est difficile de les en distinguer, si ce n’est qu’ils ont la peau et le teint légèrement plus blancs. On connaît également plusieurs exemples de Français qui ont volontairement épousé des femmes indigènes et ont adopté leur mode de vie ; par contre on n’a pas d’exemple qu’un Sauvage se soit uni à une Européenne et ait pris sa façon de vivre ; s’il lui arrive d’être fait prisonnier par les Européens au cours d’une guerre, il cherche toujours une occasion, au contraire, de retourner chez lui, même s’il a été retenu plusieurs années et a bénéficié de toutes les libertés dont un Européen peut jouir ». Peher KALM, Suédois, 1749.
source :
https://www.facebook.com/musee.delaneufvefrance/ 13/05/2023
document :
Dans la semaine du 10 août 1756, une force commandée par Montcalm opère dans cette région alors contrôlée par la couronne de France. Le groupe est composé de soldats de métier, de la milice canadienne et d’Amérindiens. Il capture et rase les fortifications britanniques du fort Oswego, sur la rive sud du lac Ontario. La bataille se déroule sur une durée de quatre jours, au terme desquels les troupes britanniques capitulent.
En plus de mille sept cents prisonniers anglais, les forces de Montcalm saisissent les cent vingt et un canons du fort.
La chute Oswego marque un arrêt à la progression britannique dans la région et lève la menace sur le fort voisin de Frontenac. La bataille est notable pour démontrer que la tactique européenne de siège est applicable en Amérique du Nord. Y compris avec le soutien des Amérindiens pourtant peu habitués à cette technique. Ces derniers sont en effet habitués à l’effet de surprises des escarmouches en dehors de toute batailles rangées à l’européenne.
La victoire d’Oswego est très importante pour le moral des troupes. La prise du fort permet en effet aux Français de protéger Fort Niagara et Fort Duquesne d’éventuelles avancées britanniques. Ceci, en établissant une ligne continue de forts français du Canada au nord jusqu’au Mississippi au sud.
Les Français s’assurent ainsi du contrôle de tout l’arc allant de l’embouchure du Saint-Laurent jusqu’à la Louisiane, aucun autre fort britannique ne se trouvant dans cette zone.
En outre, la destruction des forts britanniques, plutôt que leur occupation, est un message envoyé aux Amérindiens. Ces derniers voient dans ces destructions un juste retour à la propriété de leurs terres ancestrales.
Un message balayé d’un revers de main par les Iroquois. Sortant de la Grande Paix de Montréal conclue en 1701, ces derniers s’allient de nouveau avec les Britanniques dans les mois précédant la bataille d’Oswego. Les Britanniques s’étaient engagés en contrepartie à ne pas coloniser les terres situées à l’ouest de la chaine des Appalaches.
Les promesses n’engageant que ceux qui les écoutent, les Iroquois seront rapidement les dindons de la farce lorsque, la paix conclue avec les Français en 1763, les Britanniques débuteront la colonisation des terres iroquoises.
fin du document, source : la même que le lien ci-dessus, histoiredefrance2.0
document :
Pondiac et 300 hommes pénètrent dans le Fort Détroit, leurs armes cachées sous des couvertures. Il semble cependant que le commandant de la garnison Henry Galdwin ait été informé de cette tentative et ses 120 hommes étaient prêts à repousser l’assaut. Pondiac s’en aperçoit et quitte le fort, qu’il revient assiéger deux jours plus tard. Les consignes sont de tuer tout sujet britannique et d’épargner les Français. La révolte de Pondiac vient de commencer.
Après quelques succès lors d’escarmouches près au Lac Sainte-Claire, les Amérindiens réalisent ce que les Britanniques pensaient inimaginable ; Fort Sandoské, Fort Saint-Joseph, Fort Miami (actuellement Fort Wayne, Indiana) tombent aux mains des alliés de Pondiac (Hurons, Miamis, Potéouatamis, Outaouais, Loups, Mingo). Plus à l’est le Fort Pitt est assiégé. Plusieurs navires sont capturés et 20 des 35 hommes de la garnison de Fort Michilimackinac sont tués. Fort Ouiatenon, Fort Venango et Fort LeBoeuf sont pris. Puis c’est au tour de Fort Edward Augustus. En moins de deux mois les Britanniques ont perdu tous les bastions des Grands Lacs et de la Vallée de l’Ohio à l’exception de Fort Pitt et Fort Détroit. (illustration : Robert Griffing)
fin du document, source : https://www.facebook.com/musee.delaneufvefrance/ 8 mai 2023
Nous avons ici l’explication de la déchéance des nations iroquoises qui après 1763, virent la plupart de leurs populations se réfugier au Canada. Ils allèrent dans les régions administrées par les anciens colons anglais décidés à rester fidèles à la monarchie anglaise mais qui les avaient trahis en 1763.
Dans ces régions, leur sort fut aussi compliqué et devint vite tragique parce que les amérindiens présents avaient été les alliés des Français et donc les ennemis des iroquois jusqu’à la paix de 1701 puis après 1756 et la bataille d’Oswego.
Il ne semble pas que les autorités gouvernementales anglaises du Canada ont fait preuve de diplomatie depuis 1763 pour aboutir à un nouveau traité de paix semblable à celui de 1701 et réunir enfin les nations amérindiennes avec le gouvernement anglais du Canada, voire de la monarchie anglaise. Le dernier des Mohawks (Mohicans) n’est pas qu’une histoire ou une légende mais une sinistre réalité et probablement un crime colonial à imputer à la monarchie anglaise.
Quant à la France, nous connaissons la position de Voltaire. Il s’est affairé pour fournir des armes aux colons qui luttaient pour leur indépendance contre les anglais et s’enrichir un peu au passage. Mais pour les amérindiens et la colonie française d’Amérique du Nord, Voltaire s’en est désintéressé “royalement”. Ce n’est pas nouveau que des dirigeants français abandonnent leurs alliés d’hier, voir carrément une région comme l’Alsace-Moselle comme en juin 1940, une fois de plus et de trop…
Benjamin Franklin, le diplomate à qui revient l’initiative d’avoir proposé aux treize colonies de se constituer en fédération, s’intéresse en premier chef aux Indiens, et plus particulièrement, à partir de 1744, aux Iroquois. Son ami, Cadwallader Colden, en 1727, a publié la première étude systématique sur la société iroquoise : History of the Five Indian Nations Depending on the Province of New York in America.
Dans cet ouvrage, Colden affirme qu’en matière d’organisation politique et sociale, les Iroquois “ont surpassé les Romains “. Benjamin Franklin est imprimeur, il publie en 1744 un traité que les colonies de Pennsylvanie, de Virginie et de Maryland signent à Lancaster avec les chefs de la confédération des Six Nations.
Et ce conseil du chef onondaga, Canasatego, aux envoyés des trois colonies ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd :
” Nous sommes une Confédération puissante et en observant des méthodes semblables à celles élaborées par nos sages ancêtres, vous acquerrez beaucoup de force et de pouvoir”. Canasatego, chef onondaga.
Quand en 1776, Thomas Jefferson, aidé de John Adams et dans l’ombre du grand Benjamin Franklin, s’attelle à la rédaction de la Déclaration d’Indépendance, l’exemple iroquois guide sa plume. En 1787, Jefferson déclarait :
« Je suis convaincu que les sociétés indiennes qui vivent sans gouvernement jouissent globalement d’un degré de bonheur bien supérieur à ceux qui vivent sous les régimes européens. » Jefferson, 1787.
Marx fut lui aussi étonné par cet exemple de système politique fédéral et démocratique durable qui fonctionnait parfaitement avec un système économique communautaire.
Marx et Engels ont largement puisé dans le modèle haudenosaunee décrit par Lewis Henry Morgan pour élaborer leurs théories de l’évolution sociale.
Engels cite Morgan :
« Liberté, égalité, fraternité, sans avoir jamais été formulés, étaient les principes fondamentaux du clan (de la gens), et celui-ci, à son tour, était l’unité de tout un système social, la base de la société indienne organisée.
Ceci explique l’indomptable esprit d’indépendance et la dignité de l’attitude personnelle que chacun reconnaît aux Indiens. »
Morgan
Engels ajoute :
« Nous avons ici l’occasion d’étudier l’organisation d’une société qui ne connaît pas encore l’État. L’État suppose un pouvoir public particulier, séparé de l’ensemble des citoyens qui le composent…
Et avec toute son ingénuité et sa simplicité, quelle admirable constitution gentilice ! Sans soldats, gendarmes ni policiers, sans noblesse, sans roi ni gouverneurs, sans préfet ni juges, sans prison, sans procès, tout va son train régulier…
Il ne peut y avoir de pauvres et de nécessiteux – l’économie domestique communiste et la gens connaissent leurs obligations envers les vieillards, les malades, les invalides de guerre.
Tous sont égaux et libres – y compris les femmes ».
Friedrich Engels
Pour trouver également le récit de Alexis de Tocqueville, « Regards sur le Bas-Canada », éditions Typo, 2005, aller à la page Institutions Sociales, Introduction.
le texte en anglais de la constitution de la confédération iroquoise
http://www.indigenouspeople.net/iroqcon.htm
http://bataillesocialiste.wordpress.com/documents-historiques/1884-la-gens-iroquoise-engels/
le texte de la Déclaration unanime des 13 États unis d’Amérique réunis en Congrès le 4 juillet 1776
https://www.axl.cefan.ulaval.ca/amnord/USA-hst-declaration_ind.htm
:
Nous pouvons établir rapidement quelques liens avec les autres exemples de sociétés sans état et fondés sur des organisations en réseau. Comme en Océanie ou au Tibet chez le peuple Moso et plus généralement chez les civilisations antiques, le rôle des femmes est prépondérant pour maintenir la paix sociale parmi les hommes.
Chez les iroquois, se retrouve l’obligation pour un homme de trouver sa femme dans un clan voisin. Au delà des questions de consanguinité et de survie de l’espèce humaine, cette règle vise à fortifier les liens entre clans, tribus voisines et nous nous souvenons ici de toute la fierté d’une femme Moso qui a réussi à avoir pour amoureux régulier un homme d’un village très éloigné ou pour amants plus d’une centaine d’hommes.
Le système matriarcal interdit aussi la filiation directe du pouvoir entre un chef et l’un de ses fils et donc une forme de propriété personnelle du pouvoir.
D’autre part un chef iroquois n’a aucun moyen de coercition ni ne dispose d’aucune prérogative particulière. Son pouvoir à la tête d’un clan est purement moral, le vrai pouvoir revenant au collectif, c’est à dire en dernière instance au Conseil de la Confédération.
« Guerres de deuil ou guerres de capture. Les Iroquois avaient coutume de guerroyer en petites bandes d’au plus quelques dizaines d’hommes; si à l’occasion une armée de plusieurs centaines d’individus était constituée, on la scindait en petites unités à l’approche de l’ennemi. Par cette tactique, les Iroquois entendaient limiter au maximum les pertes de vie. «…une victoire teinté du sang des Vainqueurs n’est pas une victoire, (…) la gloire du Chef consiste principalement à ramener tout son monde sain & sauf. » Charlevoix, 1744. »
Le choix du matriarcat constant parmi ces sociétés qui nous sont antérieures constitue bel et bien le socle de la vie pacifique des groupes et la base des relations entre groupes.
La beauté et la séduction féminine ne servent pas seulement de motif pour créer un marché des cosmétiques ou de la beauté comme dans notre société économique libérale, elles sont utilisées dans le développement social du groupe pour nourrir les alliances qui lui sont nécessaires. Nous ne sommes plus ici au premier stade des biens de consommation quotidien qui représente le premier niveau de travail dans une société. Nous sommes au deuxième stade : la participation à la création et au développement d’une œuvre politique, économique et sociale : la préservation et la recherche d’un bonheur de vivre ensemble selon des règles établies en commun volontairement, selon des normes de vie en groupe.
La féminité participe aussi au troisième niveau de travail dans une société : l’exercice de la libre parole dans le débat politique et la prise de décision politique au niveau collectif : les mères sont les détentrices du pouvoir réel et les gardiennes du feu.
Il n’y a pas ici la stricte égalité du bulletin de vote qui d’ailleurs ne veut rien dire sur le plan de l’égalité entre hommes et femmes mais il y a un équilibre, une égalité dans la répartition des responsabilités politiques, économiques et sociales entre hommes et femmes et pour départager un conflit politique, le pouvoir de trancher et de départager n’est pas attribué à une institution supérieure qui couvre les autres et dont les membres seraient sélectionnés parmi les citoyens par des procédés toujours et forcément contestables, peu démocratiques. Au contraire, ce pouvoir de trancher appartient à la communauté des mères, à celles qui exercent ou ont exercé la responsabilité humaine de donner la vie.
Comme chez les gaulois et les celtes, ce sont donc elles qui vont décider en dernier lieu si leurs hommes, leurs enfants vont partir ou non à la guerre. Les querelles intestines entre petits chefs désirants devenir de grands chefs n’existent pas car les institutions ne le permettent pas et d’autre part parce que les mères ont le pouvoir de casser un chef mauvais ou belliqueux. Nous conservons ces pratiques pour les actualiser dans notre constitution des réseaux de vie des citoyens que nous élaborons sur ce site web.
L’organisation ascendante de la société iroquoise lui permet de se passer de l’état, cette forme de pouvoir justement séparé du peuple comme l’avait si bien écrit Marx et Engels. L’état prend sa place dès lors qu’une minorité prend le pouvoir et entend l’exercer sur un peuple à travers une communication descendante, une relation hiérarchique autocrate. Cette Grande Loi qui Lie de la nation iroquoise et aujourd’hui du peuple haudenosaunee appartient aux règles d’organisation des réseaux qui établissent l’autonomie du pouvoir dans l’espace social le plus proche des gens.
Lorsque nous avons débuté ce site web, nous étions à la recherche de ces règles. Notre recherche allait d’abord vers la règle de Bernard de Clairvaux et la règle de l’Ordre du Temple qui accompagna les débuts du temps des cathédrales en Europe. Force est de constater ici que ces règles ont subi sur le sol de France tant de vicissitudes politiques et tant d’efforts d’occultation et de mise à l’écart, qu’elles ne nous parviennent plus dans leur origine première.
Par contre, à travers cette constitution confédérale des six nations indiennes, c’est comme si nous retrouvions cette culture médiévale qui vécu en Europe.
La lecture de cette Grande Loi qui Lie ne nous est pas étrangère. Elle puise à la même source, à la même volonté d’unir les êtres humains pour qu’ils trouvent la paix dont ils ont besoin sur terre pour se préparer, chacun à son heure, au passage dans la vie d’après la vie selon la Grande Loi de la Création.
La lecture de la légende fondatrice de la Grande Loi qui Lie, le récit de la genèse de cette union nous montre l’arrivée d’un homme prophète maniant les pouvoirs surnaturels et triomphant de la mort charnelle à l’image de Jésus. Certains en sont même venus à dire que Jésus quelques siècles plus tard pourrait être revenu sur le bord des Grands Lacs indiens pour reprendre son ministère.
Ce prophète, les indiens iroquois l’appellent Deganawidah. Il a été enfanté par une jeune fille vierge du peuple Huron et pendant sa grossesse, elle eût la visite d’un messager des rêves qui lui donna le nom de son enfant : Deganawidah.
Tant de coïncidences méritent une pause. Et si un lien existait bel et bien entre ce corps de savoir gardé des millénaires dans le temple de Dendérah et transmis ensuite par les savants grecs puis les érudits chrétiens, les pères du désert après la chute de l’empire romain en Égypte. Ce mouvement consolidé par Benoît de Nursie au Mont Cassin à partir de l’an 500 après J-C et qui vivait aussi dans les communautés chrétiennes qui refusaient les interdits du Concile de Nicée en l’an 320, ce mouvement avait-il pu se transporter en Amérique du Nord comme il est établi qu’il migra vers l’Amérique du Sud et Centrale à la suite des expéditions vikings puis templières ?
Alex Grauer dans son livre présenté ici ne s’attarde pas sur la date précise de l’instauration de la Grande Loi qui lie le peuple iroquois. Cette date peut soulever la controverse connue de la découverte du continent américain bien avant 1492 et Christophe Colomb. Nous abordons cette question dans la Partie 3, chapitre sur la découverte du nouveau monde par les vikings et la flotte de l’Ordre du Temple, flotte viking elle aussi mais de Normandie.
Le premier document utilisé ici, la traduction française de la Grande Loi qui lie, donne la date du 31 août 1142.
Cette date correspond à la présence des moines irlandais qui par l’Islande prenaient la route de l’Atlantique nord pour aller en Amérique du nord et spécialement dans leurs bases maritimes et colonies établies sur les rives du golfe du Saint-Laurent. Dans cette région, ils étaient à l’abri des tempêtes venant de l’océan. Nous allons y venir plus loin. En 1142, nous sommes en Europe dans la période médiévale en pleine essor.
Établir un lien entre cette constitution confédérale iroquoise datant des 13 et 14ème siècle et cette pratique de l’organisation en réseau provenant dans notre monde occidental de l’Égypte antique et de Dendérah est aujourd’hui possible et tout à fait crédible. C’est ce que nous allons montrer.
L’origine des relations entre le continent européen et le continent américain remonte aux temps antérieurs au dernier grand cataclysme, au dernier basculement de la terre sur son axe, lorsque la civilisation de l’Atlantide rayonnait sur terre. Après ce dernier grand cataclysme, les peuples survivants conservèrent le souvenir de ce savoir alors qu’ils devaient vivre dans des conditions fortement détériorées et une misère économique et culturelle.
Une trace de ces vestiges de l’Atlantide conservées pieusement par les savants et grands maîtres spirituels des peuples, nous est livrée dans un manuscrit d’Henry Schliemann publié par son petit-fils Paul Schliemann :
« En 1873, pendant mes fouilles dans les ruines de Troie à Hissarlik, quand je mis au jour, dans la seconde couche, le célèbre Trésor de Priam, je découvris sous ce trésor un vase de bronze d’une forme particulière.
Ce vase renfermait quelques tessons d’argile, divers petits objets en métal, des monnaies et des objets pétrifiés, en os. Plusieurs de ces objets et le vase de bronze portaient une inscription en hiéroglyphes phéniciens. L’inscription était : Du roi Chronos d’Atlantide.
Un document marqué de la lettre B disait :
En 1883, je vis au musée du Louvre une collection d’objets provenant de fouilles effectuées au Tiahuanaku dans l’Amérique centrale ( il s’agit de Tiahuanaco en Bolivie,n.d.r.l.). J’y remarquai des tessons de poteries exactement de la même facture et de la même matière, et aussi des objets en os pétrifiés absolument semblables à ceux que j’avais trouvés dans le vase de bronze du Trésor de Priam.
La ressemblance de ces deux séries d’objets ne pouvait pas être impliquée au hasard. Les vases de l’Amérique centrale ne comportaient pas d’écriture phénicienne ni d’autres inscriptions. Je m’empressai d’examiner de nouveau mes spécimens personnels et je fus convaincu que les inscriptions tracées par une main étrangère étaient plus récentes que les objets eux-mêmes.
M’étant procuré quelques fragments provenant de Tiahuanaku, je les soumis à un examen chimique et microscopique. Cet examen établit incontestablement que les deux séries de poteries, aussi bien celles d’Amérique centrale que celles de Troie, étaient de la même sorte particulière d’argile qui ne se trouve ni dans l’ancienne Phénicie ni dans l’Amérique centrale.
L’analyse des objets établit que le métal était composé de platine, d’aluminium et de cuivre, alliage qui ne se trouve nulle part ailleurs parmi les vestiges du passé et qui est inconnu actuellement. J’arrivai donc à conclure que ces objets provenant de deux contrées si éloignées l’une de l’autre étaient faits de la même substance et avaient sans doute la même origine. Mais les objets eux-mêmes ne sont ni phéniciens, ni mycéniens, ni américains. Que faut-il en penser ?
Que jadis d’un même point d’origine, ils sont arrivés aux deux endroits différents où on les a trouvés ? L’inscription relevée sur mes objets révélait ce point d’origine : l’Atlantide.
Cette extraordinaire découverte m’encouragea à poursuivre mes recherches avec une nouvelle énergie ».
Nous savons aujourd’hui que d’autres vestiges atlantes ont été découverts en Tripolitaine et sont identiques à ceux de Tiahuanaco et de Troie.
Les traces de coca découvertes en 1992 dans des momies égyptiennes montrent également que la route entre les deux colonies atlantes survivantes du dernier grand cataclysme est toujours restée ouverte, transitant par l’Asie et la route des oasis, utilisant les détroits entre les continents plutôt que les grandes traversées maritimes.
Nous savons aussi depuis que Tiahuanaco et sa région servit de base d’accueil lors de l’arrivée de personnes de la planète Venus à une date très reculée puis lors d’une nouvelle arrivée lorsque cette planète passa près de la Terre avant de se rapprocher du Soleil et de devenir inhospitalière à la vie. Puis, après le dernier grand cataclysme, lorsque le continent de l’Atlantide disparut, des survivants revinrent consolider ce lieu fondateur de leur civilisation humaine. Mais les chamboulements géologiques offraient peu de perspectives de développement. Une autre colonie de survivants s’installa alors sur les bords du Nil, ce fleuve dont le cours fut modifié lors de ce dernier grand cataclysme et qui est au confluent des trois continents du bloc Eurasie. Ce savoir gardé dans la double maison de vie du temple de Dendérah a été poursuivi par les moines coptes, syriens, chrétiens irlandais ou bénédictins. L’histoire de ces expéditions européennes vers la colonie atlante américaine est connue.
Dans notre chapitre sur les Templiers et à partir des extraits du livre : les Templiers en Amérique de Jacques de Maheu, les énigmes de l’univers, Robert Laffont, 1981, nous avons établi les 3 vagues d’arrivée des vikings et des moines irlandais sur les côtes de l’Amérique du Nord
En 963, le viking Ari Marsson fut jeté par la tempête sur une côte inconnue, celle du “Huitramannaland” ou “terre des hommes blancs”, à l’ouest du Vinland. Ari fut retenu là-bas et baptisé.
Vers 1250, des moines christianisèrent la région de Tiahuanaco. Après 1307, l’aventure prit fin, le Pérou en pleine anarchie ne constituait pas pour les frères templiers échappés d’Europe, un refuge satisfaisant, ils lui préférèrent le Mexique.
Un autre lien avec la culture des vikings se trouve justement dans la dénomination du “peuple qui construit” les longues maisons. Avec cet art de la construction, les iroquois vont abandonner leurs tentes et trouver davantage de confort.
Chez les vikings, la longue maison-fosse est la plus simple à construire et elle convient bien pour isoler la maison durant l’hiver grâce à sa partie enterrée ainsi que durant l’été pour rafraîchir ainsi l’habitation. Pour des constructions plus élaborées, la longue maison est bâtie hors de terre avec une charpente qui ressemble à celle d’un bateau viking renversé.
Lors de l’arrivée de la flotte templière qui établit dans le golfe du Saint-Laurent une base de transit vers l’Amérique centrale et du Sud pour accéder à Tiahuanaco et à la mine d’argent du Mexique, les moines soldats ont appris aux iroquois l’art de l’agriculture, de l’architecture et de la vie communautaire. Les constructions vikings étaient déjà en place.
D’après la tradition iroquoise, la Grande Loi qui Lie leurs nations a été enseignée par un homme blanc, un moine, vers 1350. Cette date est plus tardive que celle de 1142 rapportée dans le document mentionné plus haut. C’est à dire après la destruction de l’ordre du Temple en Europe et l’exil de la flotte templière vers les Amériques. Les moines soldats templiers vont alors participer au développement de l’empire inca depuis le Mexique. Ils conservèrent les colonies et les bases établies sur la route maritime de l’Atlantique nord vers l’Islande et la Scandinavie tout comme la route directe des alizées vers l’Europe.
Autre exemple de commerce entre les continents bien avant Christophe Colomb et l’imposture imposée par la papauté sur la découverte des continents non européens et asiatiques : les amphores romaines et le navire romain découvert au large du Brésil. La découverte fin septembre 2016 au Japon par des archéologues japonais qui ont annoncé avoir trouvé des pièces de monnaie romaine dans les ruines d’une tour située sur l’île d’Okinawa (dans l’archipel des îles Ryū-Kyū – Japon), à une distance de dix mille kilomètres de Rome.
Pour le moment sachons goûter au plaisir d’avoir retrouvé ce pan de savoir politique capable d’unir dans la paix des nations différentes et ce témoignage que les paroles de vie savent faire le tour de notre monde dans une liberté de mouvement que les dogmes des autocrates qui dirigent nos systèmes de pouvoir ne peuvent arrêter. Le peuple qui construit est bien vivant, il est toujours en marche vers de nouvelles réalisations ! A chaque génération de faire les pas en avant nécessaires. A nous de rédiger une nouvelle constitution des réseaux de vie des citoyens.
http://www.epochtimes.fr/en-amerique-cette-carte-est-absente-des-livres-dhistoire-41105.html
«Les Blancs se moquent de la terre, du daim ou de l’ours. Lorsque nous, Indiens, cherchons les racines, nous faisons de petits trous. Lorsque nous édifions nos tipis, nous faisons de petits trous. Nous n’utilisons que le bois mort.
L’homme blanc, lui, retourne le sol, abat les arbres, détruit tout. L’arbre dit «Arrête, je suis blessé, ne me fais pas mal ». Mais il l’abat et le débite.
L’esprit de la terre le hait. Il arrache les arbres et les ébranle jusqu’à leurs racines. Il scie les arbres. Cela leur fait mal. Les Indiens ne font jamais de mal, alors que l’homme blanc démolit tout. Il fait exploser les rochers et les laisse épars sur le sol. La roche dit «Arrête, tu me fais mal». Mais l’homme blanc n’y fait pas attention.
Quand les Indiens utilisent les pierres, ils les prennent petites et rondes pour y faire leur feu…
Comment l’esprit de la terre pourrait-il aimer l’homme blanc ?… Partout où il la touche, il y laisse une plaie.»
Vieille sage Wintu (Indiens de Californie)
“Tu es arrivé nu.
Tu repartiras nu.
Tu es arrivé faible.
Tu quitteras faible.
Tu es arrivé sans biens ni argent,
Tu repartiras aussi sans biens ni argent.
Ton premier bain? Quelqu’un t’as lavé.
Ton dernier bain? Quelqu’un te lavera.
C’est la vie !!!
Alors pourquoi autant de malice?
Pourquoi autant d’envie ?
Pourquoi autant de haine?
Pourquoi autant de ressentiment?
Pourquoi autant d’ égoïsme ?
Soyez bon avec chacun,
Faites de bonnes choses.
Nous avons un temps limité sur la Terre
Ne le gaspillez pas en choses inutiles.”
Sagesse Amérindienne
“Avant que nos frères blancs viennent nous civiliser, on n’avait aucune prison. Par conséquent, il n’y avait aucun délinquant.
Nous n’avions pas de clés ni de serrures, donc il n’y avait pas de voleurs.
Quand quelqu’un était trop pauvre pour s’offrir un cheval, une couverture ou une tente, il pouvait recevoir cela comme cadeau. Nous n’étions tellement pas civilisés que nous n’accordions pas une telle importance à la propriété privée. Nous voulions posséder des choses pour donner aux autres, s’entraider. Nous n’avions pas d’argent, pour cette raison la valeur d’un Homme ne pouvait être déterminée selon sa richesse.
Nous n’avions aucune loi (écrite), aucun avocat (ou procureur), aucun politicien, Par conséquent nous n’étions pas capable de tricher ou d’escroquer autrui. Nous suivions vraiment une mauvaise voie avant que les hommes blancs viennent, et je ne saurai vraiment pas expliquer comment nous nous y prenions pour nous en sortir sans ces choses fondamentales (c’est ce que nos frères blancs nous ont dit) qui sont absolument nécessaires pour une société civilisée.”
John Lame deer (Amérindien, né en 1903 dans une réserve Amérindienne aux USA et mort en 1976).
Adopté au Canada en 1876, l’Indian Act avait pour but de faire des Amérindiens des citoyens de seconde zone séparés de la population blanche, et de sédentariser un peuple nomade pour mieux contrôler ses territoires et ses ressources. Un génocide culturel, des générations d’enfants violentés : une enquête implacable sur l’origine des traumatismes qui hantent les communautés autochtones du Canada. “Ils nous ont détruits parce qu’ils voulaient notre terre. Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? J’étais juste un enfant.” Dans les deux mille réserves amérindiennes du Canada, les communautés des Premières Nations tentent de survivre aux traumatismes causés par la politique d’acculturation du gouvernement.
L’Église et l’État ont tenté de faire des enfants amérindiens de “bons petits chrétiens” et de les “civiliser” en les enfermant dans des “pensionnats autochtones”, dont le dernier n’a fermé ses portes qu’en 1996. Des générations de filles et de garçons furent arrachées à leurs parents et victimes de tortures (notamment à la chaise électrique) et de viols. L’alcoolisme, la toxicomanie, les féminicides et les vagues de suicides qui frappent aujourd’hui les Amérindiens en sont les conséquences directes.
Les racines du mal c’est un tabou à l’échelle du Canada : gigantesque, profond, glacial. Alors que quelques procès sont intentés, les défenseurs des Amérindiens se sont aperçus avec stupeur que le gouvernement falsifiait les preuves et effaçait des archives le nom des présumés coupables.
Dénonçant un véritable génocide culturel, le film de Gwenlaouen Le Gouil (Rohingya, la mécanique du crime) se veut un voyage initiatique aux racines du mal qui ronge les cultures amérindiennes. Malgré la sidération que provoquent les faits qu’il éclaire, malgré la parole de ceux dont l’identité est battue en brèche, Tuer l’Indien… ne bascule pas dans un dolorisme sans espoir. Une nouvelle génération de combattants est apparue aux côtés des survivants, gardiens de la mémoire disposant d’outils plus modernes pour défendre leur dignité face à un gouvernement au cynisme inchangé. Documentaire de Gwenlaouen Le Gouil (France, 2020, 1h13mn)
Par Axel Leclercq -7 décembre 2016
Extrait :
Nul ne pouvait s’attendre à pareille scène. Lundi dernier, des vétérans de l’armée américaine se sont inclinés devant un leader indien pour demander pardon. Pardon pour les terres volées, les indiens massacrés et les traités non respectés. Un moment historique d’une intense émotion…
Celui qui a tenu cet incroyable discours de repentance n’est autre que Wes Clark Jr, fils de Wesley Clark, ex général américain en charge des forces armées de l’Otan. Ses mots n’en sont que plus forts.
Nous sommes venus, nous vous avons combattus. Nous avons pris vos terres. Nous avons signé des traités que nous avons rompus. Nous avons volé les minéraux de vos collines sacrées. Nous avons sculpté les visages de nos présidents sur vos montagnes sacrées. Nous ne vous avons pas respectés, nous avons pollué votre Terre, nous vous avons blessés de tellement de façons que nous sommes venus vous dire combien nous étions désolés. Nous sommes à votre service et nous implorons votre pardon. Wes Clark Jr, fils de Wesley Clark, ex général américain.
Quand Wes Clark a pris la parole, entouré de nombreux vétérans, il en avait les larmes aux yeux. Son discours était directement adressé à Leonard Crow Dog, activiste et leader spirituel des sioux. Il faisait directement écho à l’abandon, dimanche dernier, de la construction d’un oléoduc sur le territoire sioux après des semaines de résistance indienne.
En réponse à ce geste fort, Leonard Crow Dog a accepté le pardon et ajouté quelques précisions :
Nous étions une nation, et nous sommes toujours une nation. Nous avons une langue. Nous avons préservé notre rang. Les terres ne nous appartiennent pas. Nous appartenons à la terre. Leonard Crow Dog.
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