Partie 5 – L’abandon des systèmes de pouvoirs

Mise en œuvre de nos Réseaux de Vie

Réussir la transition entre quitter les systèmes de pouvoir et développer de nouveaux Réseaux de Vie.

Introduction à la Partie 5 de l’Essai.

Le constat est clair et accablant : depuis 1789, toutes nos constitutions républicaines sont fermées parce qu’elles ne prévoient pas une transition vers un autre régime politique en cas de crise majeure.

Nous l’avons indiqué, l’erreur certainement la plus importante commise en 1789 et lors de la première Constitution de 1790 a été de ne pas reprendre parmi les règles de l’Ancien Régime, l’obligation pour le roi de réunir les États-Généraux lorsque les caisses du royaume étaient vides. Les révolutionnaires ont voulu défendre leur pouvoir républicain, sachant justement que la réunion des États-Généraux peut mener à l’imprévisible et à de nouvelles révolutions contre les dirigeants au pouvoir. Ils nous ont laissé sur le plan constitutionnel qu’un seule solution : passer par la rue, l’émeute, le soulèvement populaire pour renverser les dirigeants politiques.

La coutume républicaine pour changer de Constitution en France

En fait lorsque notre professeur de Droit Constitutionnel durant la première heure de son cours en première année, nous a énoncé cette situation et précisé que la coutume républicaine pour changer de Constitution est de passer par la  rue, il s’est bien gardé d’aller plus loin, tant il était pressé de commencer son cours de droit constitutionnel positif.

Pareil dans les cours d’Histoire du Droit et des Institutions ou d’Histoire de la Propriété, nous apprenions les sources et les évolutions des grands principes juridiques mais jamais ce droit interdit si indispensable pour être capable de proposer une alternative crédible et judicieuse après avoir commencer l’utilisation de la coutume républicaine pour changer de régime politique et de Constitution.

Nous avons montré que la mission d’un Pouvoir est de sélectionner dans le savoir disponible les connaissances qui lui sont utiles pour développer ses intérêts et d’écarter, d’interdire, de déclarer tabou, les connaissances qui nuisent à ses intérêts. Encore faut-il que les opposants, les dissidents, les résistants à ce Pouvoir connaissent cette mission et surtout arrivent à retrouver et conserver ces connaissances que les dirigeants de ce Pouvoir ont plongées dans l’interdit voire l’oubli.

Connaître le Droit qui nous est interdit d’utiliser

Arrivé.e à cette Partie 5 de notre Essai, le.la  lecteur.lectrice doit convenir que nous lui avons apporté des connaissances sur ce droit qui nous est interdit par les dirigeants des systèmes de pouvoir.

D’ailleurs, dès la fin de ce chapitre introductif, nous présentons La Déclaration des Droits à la Vie politique, économique, sociale, culturelle, dans nos Réseaux de Vie.

Nous savons où aller et quoi mettre en place en quittant les systèmes de pouvoir. Pour ruiner et écarter la domination de l’oligarchie financière anglo-saxonne, nous savons mettre en place et utiliser une Monnaie Pleine et gérer les Droits sociaux. Pour abandonner les théocraties et les dogmes des puritains anglo-saxons, nous savons utiliser notre première source de savoir et mener notre cheminement spirituel initiatique.

Réussir la transition entre les systèmes de pouvoir et nos Réseaux de Vie

Il est évident qu’après avoir décrit cette coutume républicaine utilisée pour changer de Constitution dans notre pays, que le France depuis 1789 n’a jamais réussi une révolution de velours, une révolution à froid, une transition entre deux régimes politiques sans violences importantes et l’utilisation des armes. 

Formons nos bataillons, marchons, marchons !

Former nos bataillons contre les envahisseurs, ce fut un succès dans les années révolutionnaires après 1789 mais force est de constater que c’est quasiment la seule fois. 

La Résistance entre 1940 et 1945 a formé des bataillons de FFI conséquents après le 6 juin 1944 lorsqu’il fut possible d’ouvrir la lutte armée contre l’occupant. Avant les résistants puis les maquisards armés furent peu nombreux et rapidement décimés par les troupes allemandes et les miliciens français vu que les Alliés anglais et américains ont refusé de livrer ou parachuter des mortiers et des bazookas pour avoir de réelles chances de vaincre les automitrailleuses et les blindés ennemis ou pour atteindre les lignes ennemis et l’artillerie adverse avec les mortiers, spécialement en montagne où les maquis s’éteint réfugiés.

Le motif du refus des Alliés est connu : la peur de voir ces armes tomber dans les mains des résistants communistes et les aider ainsi à prendre le pouvoir. Ce qui reste une position purement idéologique et une tactique funeste pour gouverner eux-mêmes le pays à la Libération à la place des Français. Toujours cette volonté de gouverner le plus vite possible le monde entier de la part des élites puritaines prédestinées à gouverner ce monde entier.

Entre 1830 et 1944, les émeutes, les journées révolutionnaires, la Commune de Paris, ont toutes été écrasées par l’armée aux ordres des gouvernements. Laissons le coup d’état de Napoléon Bonaparte et de ses amis a sa place toute particulière dans notre histoire, qui plus est contraire à la coutume républicaine pour changer de régime politique.

Réussir enfin la révolution de velours

Développer des contre-pouvoirs

Un cours de management portait sur le développement des contre-pouvoirs dans nos lycées et il faisait suite à un cours de communication et d’organisation en Première sur l’influence sociale. C’était à l’époque où les programmes d’Économie-Droit étaient encore élaborés par des Universitaires en Sciences Humaines pour tout ce qui concerne la communication et l’organisation, base de connaissances pour ensuite mieux aborder le Management des Organisations.

Depuis que le Patronat « pilote » les programmes et décide de ce que les salariés doivent savoir ou ignorer pour rester sagement soumis aux directives patronales et à la culture néo libérale, ces cours ont disparu des programmes. Ils ont été notamment remplacés par la théorie de la gestion des flux. Les ressources humaines sont devenus des inputs, voire des externalités non orthodoxes le plus souvent, des risques sociaux à provisionner. Dans tous les cas, la démarche Qualité Totale et ses cercles de Qualité, son management participatif, le pouvoir de Direction partagé avec les Cercles de Qualité, tout ceci a été écarté.

Apprendre à nouveau à mettre en place des contre-pouvoir fait partie des pré-requis du résistant politique, économique, social, culturel d’aujourd’hui et nous commencerons cette Partie 5 par ce chapitre.

Connaître nos ennemis, nos adversaires

Nous présenterons ce dossier qui comprend 4 chapitres : 

Qui sont-ils ? 

Comment procèdent-ils et avec quelles méthodes ? 

Pourquoi et comment ils maximisent leurs profits en organisant les guerres ? 

Quels sont les affaires récentes qu’ils ont développées pour poursuivre leur but chimérique et criminel afin de gouverner le monde entier ?

La crise sanitaire du Covid-19 depuis 2020, la guerre en Ukraine au printemps 2002, nous permettent de voir à la manœuvre ces dirigeants du système néo-libéral aux ordres de la secte des puritains anglo-saxons.

Mettre en place Nos Réseaux de vie au niveau local, sans eux.

Nous n’avons pas attendu leur autorisation d’abandonner leurs systèmes de pouvoir. Les réseaux de résistance fonctionnent au niveau local même si ces associations, ces mutuelles et coopératives pour le moment n’ont pas pris cette dimension politique pour quitter délibérément le système capitaliste néo libéral.

La raison est ici également connue : l’ignorance de la possibilité d’utiliser une monnaie pleine, sans dettes, pour s’affranchir définitivement de l’oligarchie financière anglo-saxonne et revenir à un fonctionnement similaire à la période médiévale en utilisant la gestion de la propriété commune dans les villes libres, les ordres monastiques et militaires, nos biens communs, les assemblées communales…

Comme nous l’avons fait dans la Partie 4 L’Art de Vivre, nous reprendrons les initiatives réussies  en management participatif et en démocratie directe locale participative puis nous irons plus loin pour ancrer notre imaginaire dans cette réelle perspective du développement de nos Réseaux de Vie, sans eux, nos ennemis, nos adversaires si prompts et ingénieux pour nous dominer, nous soumettre à leurs intérêts, à leurs directives d’élites prédestinées à gouverner le monde pour leur Bien Commun.

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