Partie 5 – L’abandon des systèmes de pouvoirs

Environnement écologique pour une Monnaie Pleine

Ch 5 l’environnement Ecologique pour utiliser une Monnaie Pleine :

L’environnement écologique fait intervenir tout ce qui touche à la protection de la planète, notamment : les lois de protection de l’environnement ; les règles en faveur du développement durable ; l’évolution de la consommation d’énergie ; les mesures pour le recyclage et le retraitement des déchets.

La transposition de ce questionnement au niveau de l’utilisation d’une Monnaie Pleine reste dans ce cadre de référence.

sommaire du diagnostic de l’environnement externe d’une Monnaie Pleine (méthode PESTEL)

LA MONNAIE PLEINE EST A NOUS

Deuxième Partie : l’Analyse Stratégique :

II Le diagnostic externe. 

Opportunités et menaces dans l’environnement d’une Monnaie Pleine
pour une nouvelle utilisation dans les Réseaux de Vie.

Chapitre 5 L’environnement écologique

Ch 1 l’environnement POLITIQUECh 2 l’environnement ÉCONOMIQUECh 3 l’environnement SOCIOLOGIQUECh 4 l’environnement TECHNOLOGIQUE
Le combat contre une banque centrale privée

Jefferson, Jackson, Lincoln, Kennedy,

Maurice Allais met en garde les politiciens

les initiatives pour une Monnaie Pleine

La menace exercée par l’oligarchie financière anglo-saxonne

Pierre Leroux et les associations

Karl MARX et les banquiers américains
Économie distributive

Libre échange/Protectionnisme

le surcoût du Capital

le poids des dettes

le remboursement des dettes publiques

solution pour rembourser les dettes
la paupérisation des populations

les inégalités de patrimoine

violence des riches, 

discrédit des élites

les villages solidaires Marinaleda, Ungersheim

les SEL Services d’Echange Local

les Monnaies locales

les Monnaies privées
la vente des titres financiers

l’économie casino

les bourses montent, l’économie est à plat

la grande machine à bulles US

5 preuves que la finance est devenue folle

la blockchain un bien commun
Ch5 l’environnement ÉCOLOGIQUECh 6 l’environnement LÉGAL
le réchauffement climatique

la transition énergétique, le développement durable

l’écologie politique 

Qu’est ce que l’écologie politique

La Convention climat
la monnaie contrôle l’économie

la banque centrale crée seule de la monnaie

la gestion hors bilan des banques d’affaires

la monnaie dans l’Europe médiévale

l’Initiative suisse Monnaie Pleine 
la monnaie propriété des banques commerciales

Glass-Steagall Act, solution de sécurité

Augmenter les réserves fractionnaires

” La” solution contre les crises bancaires.

Nous connaissons la gestion de l’environnement dans les Réseaux de Vie et comment s’organise le premier niveau de l’activité humaine : le travail indispensable à la vie et à la survie. Les menaces pour la vie sur Terre décrivent les atteintes à notre santé et à la nature causées par l’activité humaine et nous décrivons également les menaces présentées par la vie de notre planète dans l’univers, les catastrophes naturelles, la destruction cyclique de la vie et sa réponse à travers la compréhension du mystère de l’Apocalypse.

De suite nous comprenons que l’utilisation d’une Monnaie Pleine apporte l’opportunité de financer sans dettes la transition écologique, le changement d’énergie, la lutte contre le réchauffement climatique. Tout comme la démarche Qualité Totale qui détermine les besoins en financement pour améliorer la production des richesses par le travail de tous, permet d’organiser d’une manière participative la réalisation des objectifs de cette politique écologique devenue le centre de l’activité humaine pour assurer la vie et la survie de notre planète.

En France, la question du nucléaire est symptomatique de cette volonté d’ignorer l’utilisation d’une Monnaie pleine sans dettes. Les écologiques qui refusent le nucléaire pourraient être pardonnables mais ils devraient tout de même connaître comment la filière nucléaire a été financée chez nous entre 1945 et 1973. Mais Non, l’écologie c’est l’écologie et l’économie, spécialement l’économie monétaire et financière, ils en ont cure, ils en ont rien à faire…

Nous allons arriver à ce cœur du débat écologique et examiner cette situation controversée par l’intervention de la haute finance qui cherche à transformer l’écologie en nouveau gisements de profits juteux sans prendre en compte forcément l’intérêt des peuples et la Vie même de notre planète.

Le débat sur l’écologique ne peut pas rester purement, seulement scientifique, humaniste, théorique. Comme toutes les questions qui portent sur l’organisation et le développement de nos sociétés, il est au départ, comme toujours, de nature politique. C’est une question qui relève du fonctionnement de l’Autorité, du Pouvoir et du Commandement.

Et cette question est traitée, résolue différemment dans le cadre d’un système de pouvoir ou dans le cadre de nos organisations en réseaux de Vie.

Nous commençons par examiner l’environnement écologique dans le système néo-libéral dirigé par le gouvernement mondial de l’oligarchie financière anglo-saxonne et sa secte des puritains. C’est la menace principale sur le mouvement écologiste et sur les solutions pour éliminer les risques capables de détruire la Vie sur notre planète. Puis nous aborderons les opportunités présentées par le mouvement écologiste qui se développe déjà dans le cadre local et une démocratie plus directe et participative, si possible en dehors de l’emprise du système néo libéral.

Comme nous venons de le voir au niveau de la dimension technologique de l’environnement externe, nous pouvons commencer l’analyse avec les agissements de Goldman Sachs puisque cette banque d’affaires est partout et place ses dirigeants aux postes clés de l’économie mondiale.

1) Les financiers et la lutte contre le réchauffement climatique.

1.1 les taxes sur les carburants

L’analyse de la situation dans ce domaine peut commencer avec le dernier conflit social majeur en France qui a débuté en novembre 2018 et qui porte le nom de la crise des Gilets jaunes. L’objet de ce mouvement spontané est clairement identifié : les populations les plus modestes refusent les nouvelles taxes écologiques que le gouvernement met en place pour financer la transition écologique. Notamment les taxes sur les carburants.

Dans notre groupe autour du feu de camp, au début de nos rencontres, bon nombre étaient agacés par le slogan simpliste ” Macron démission ” car ils se doutaient bien qu’il avait été élu pour faire ce ” job ” : appliquer à la lettre les mesures décidées par la haute finance et en particulier Goldman Sachs et sa manière de gérer le marché du carbone. La cible était bien au dessus de lui et la solution reposait déjà à ce moment là entre nous par l’abandon de ce système de pouvoir libéral dirigé par la haute finance.

C’était comme si cette jeune femme salariée et commerciale chez Orange alors qu’elle s’exprimait avec détermination autour du feu de camp, reprenait ce que j’avais écrit sur fileane.com, même si je me suis rendu compte qu’elle ignorait ce site alors qu’elle avait compris que j’en savais plus qu’elle sur ce sujet et qu’elle m’avait écouté avec intérêt.

Document :

Pourquoi le prix du baril est-il si bas et l’essence si chère à la pompe, comme le dénoncent les Gilets jaunes ?

L’impact du cours du baril sur le prix de l’essence à la pompe est faible. En réalité, les Français payent essentiellement des taxes écologiques reversées à l’État. Mais ils ont oublié que lorsque les cours du baril se sont effondrés, en 2016, le prix à la pompe avait pas mal baissé. En décidant de maintenir ces taxes, voire de les augmenter, le gouvernement s’engage sur un début de décarbonisation.

https://www.telerama.fr/television/le-petrole,-un-monde-de-brut-a-decouvrir-sur-arte,n5908305.php

Document :

1.2 Goldman Sachs et les spéculations sur le marché du carbone.

Le réchauffement global

Avance rapide jusqu’à aujourd’hui. Nous sommes début juin à Washington D.C., Barack Obama, un jeune politicien populaire dont le plus important contributeur privé à sa campagne électorale fut une banque d’affaires du nom de Goldman Sachs – ses employés ont donné quelques 981.000 $ pour sa campagne – occupe la Maison Blanche. Ayant navigué sans encombre dans le champ de mines politique de l’ère du renflouage, Goldman est à nouveau retournée à ses affaires habituelles, cherchant des failles dans un nouveau marché créé par le gouvernement, avec l’aide d’un nouveau groupe d’anciens de la banque occupant des positions clé au gouvernement.

Hank Paulson et Neel KashKari sont partis ; à leur place se trouvent le directeur du cabinet des Finances Mark Patterson et le patron du CFTC Gary Gensler, tous deux anciens de Goldman (Gensler était le co-directeur financier de la firme). Et à la place des dérivés de crédit ou des CDO ou des options sur le pétrole, les crédits de carbone sont le nouveau jeu à la mode – un marché de mille milliards de dollars en plein essor, qui existe encore à peine, mais qui existera si le Parti Démocrate, qui a reçu 4.452.585 $ de ce marché lors de la dernière élection, se débrouille pour créer

une nouvelle bulle de matières premières qui fera trembler la Terre, déguisée en « plan environnemental » appelé cap-and-trade[51].

Le nouveau marché des crédits de carbone est une répétition virtuelle du casino des matières premières qui a été si bon pour Goldman, sauf qu’il a une savoureuse nouvelle particularité : si le plan avance comme attendu, la montée des prix sera imposée par le gouvernement. Goldman n’aura même pas à truquer le jeu. Il le sera dès le départ.

Voici comment ça marche : si la loi passe, pour les usines et installations fonctionnant au charbon, les distributeurs de gaz naturel et de nombreuses autres industries, il y aura des limites sur les émissions de carbone (dioxyde de carbone, gaz à effet de serre) qu’elles peuvent produire chaque année. Si une société dépasse son quota, elle pourra acheter des « allocations » ou crédits à d’autres sociétés qui ont produit moins d’émissions de carbone. Le président Obama estime qu’au minimum 646 milliards de dollars de crédits de carbone seront mis aux enchères dans les sept premières années. Un de ses principaux conseillers économiques prédit que le chiffre réel sera deux, voire trois fois plus élevé.

La particularité de ce plan qui lui confère un attrait spécial pour les spéculateurs, c’est que le contingent[52] sera continuellement diminué par le gouvernement, ce qui signifie que les crédits de carbone deviendront, année après année, de plus en plus rares. Il s’agit donc d’un marché tout à fait inédit, où il est garanti que la matière première négociable verra son prix monter au cours du temps. Le volume en valeur de ce nouveau marché s’élèvera jusqu’à dépasser mille milliards de dollars par an. Pour comparaison, le chiffre d’affaires combiné de toutes les compagnies d’électricité aux États-Unis est de 320 milliards de dollars par an.

Goldman veut cette loi. Le plan est (1) d’entrer sur terrain d’une législation qui change de paradigme, (2) de s’assurer que la banque aura bien la part rentable de cette législation et (3) de s’assurer que cette part sera une grosse part. Goldman a commencé à faire pression pour l’adoption du cap-and-trade il y a longtemps, mais les choses n’ont vraiment décollé que l’année dernière, quand la firme a dépensé 3,5 millions de dollars pour du lobbying sur les questions climatiques (un de leurs lobbyistes à ce moment était Patterson, maintenant directeur du cabinet des Finances). En 2005, quand Hank Paulson était PDG de Goldman, il participa personnellement à la rédaction de la politique environnementale de la banque, un document qui contient des éléments surprenants pour une firme qui, dans tous les autres domaines, a été constamment opposée à toute réglementation gouvernementale.

Le rapport de Paulson défendait l’idée que « l’action volontaire seule ne peut résoudre le problème du changement climatique ». Quelques années plus tard, le chef du secteur carbone de la banque, Ken Newcombe, soutenait que le cap-and-trade seul ne serait pas suffisant pour régler le problème du climat et demandait des investissements publics en recherche et développement. Ce qui est pratique si l’on considère que Goldman a investi tôt dans l’énergie éolienne (elle a acquis une filiale du nom de Horizon Wind Energy), le biodiesel (elle a investi dans une société appelée Changing World Technologies) et l’énergie solaire (elle a un accord de partenariat avec BP Solar), exactement le genre d’affaires qui vont prospérer si le gouvernement force les producteurs d’énergie à utiliser de l’énergie plus propre. Comme Paulson l’avait dit à l’époque, « nous ne faisons pas ces investissements pour perdre de l’argent. »

Goldman possède une part de 10 % dans la bourse d’échange de carbone de Chicago[53], où les crédits de carbone seront négociés. De plus, la banque possède une part minoritaire dans Blue Source LLC, une société de l’Utah qui vend le type de crédits de carbone qui sera très recherché si la loi passe. Le lauréat du prix Nobel Al Gore, qui est intimement impliqué dans la programmation du cap-and-trade, a cofondé une société du nom de Generation Investment Management avec trois anciennes huiles de Goldman Sachs Asset Management, David Blood, Mark Ferguson et Peter Harris. Leur domaine ? Investir dans les crédits de carbone. Il y a aussi un fonds de 500 millions de dollars, Green Growth Fund, créé par un ancien de Goldman pour investir dans les technologies vertes… La liste peut continuer ainsi indéfiniment. Goldman est à nouveau en avance des annonces, attendant juste que quelqu’un fasse pleuvoir au bon endroit. Ce marché sera-t-il plus gros que le marché à terme sur l’énergie[54] ?

« Oh, il va le dépasser de plusieurs têtes », dit un ancien membre du comité sur l’énergie de la Chambre[55].

Bon, vous pourriez dire, quelle importance ? Si le cap-and-trade réussit, ne serons-nous pas tous sauvés de la catastrophe du réchauffement global ? Peut-être – mais le cap-and-trade, vu par Goldman, est juste un impôt sur le carbone bâti de telle façon que des intérêts privés en collectent le produit. Au lieu d’imposer simplement une taxe gouvernementale fixe sur la pollution par le carbone et obliger les producteurs d’énergie sale à payer pour la pollution qu’ils engendrent, le cap-and-trade va permettre à une petite tribu de Wall Street de se goinfrer comme des porcs en transformant encore un autre marché de matière première en système de collecte privée d’un impôt. Ceci est pire que le renflouage : ça permet à la banque de capter l’argent du contribuable avant même qu’il soit collecté.

« Si ça doit être une taxe, je préférerais que Washington la mette en place et la collecte », dit Michael Masters, le directeur de hedge fund qui a dénoncé la spéculation sur le marché à terme du pétrole, « mais nous sommes en train de parler de Wall Street déterminant la taxe et Wall Street la collectant. C’est la dernière chose au monde que je veuille. C’est complètement dingue. »

Le cap-and-trade va arriver. Ou, sinon, quelque chose du même genre arrivera.

La morale est la même que pour toutes les autres bulles que Goldman a contribué à créer, de 1929 à 2009. Dans presque tous les cas, la même banque qui s’est comportée de manière irresponsable pendant des années, surchargeant le système par des prêts toxiques et de la dette mortelle, ne produisant rien d’autre que des bonus énormes pour quelques patrons, cette même banque donc a été récompensée par des montagnes d’argent pratiquement donné et la garantie du gouvernement – tandis que les vraies victimes de ce désordre, les contribuables ordinaires, sont ceux qui payent pour lui.

Il n’est pas toujours facile d’accepter la réalité de ce que nous laissons faire impunément à ces gens ; il y a une sorte de déni collectif qui s’enclenche quand un pays traverse ce que l’Amérique a subi ces derniers temps, quand un peuple perd autant de son prestige et de son statut que nous ces dernières années. Vous ne pouvez pas vraiment prendre acte du fait que vous n’êtes plus un citoyen d’une démocratie prospère de premier plan, que vous n’êtes plus à l’abri de vous faire voler en plein jour ; parce que, tel un amputé, vous pouvez encore sentir des choses qui ne sont plus là.

Mais c’est ainsi. C’est le monde dans lequel nous vivons maintenant. Et dans ce monde, certains doivent jouer suivant les règles, tandis que d’autres obtiennent un mot du Principal les dispensant de faire leur travail jusqu’à la fin des temps, plus 10 milliards de dollars dans un sac en papier pour s’acheter leur déjeuner. C’est un État gangster, vivant sur une économie de gangster où même les prix ne signifient plus rien : dans chaque dollar que vous payez se cachent des taxes. Et peut-être bien que nous ne pouvons plus l’arrêter, mais nous devons au moins savoir où tout cela nous conduit.

Matt Taibbi (2009)

source : https://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/goldman-sachs-la-grande-machine-a-59168

Une mise à jour sur l’évolution de ce marché du carbone publié le 24 septembre 2018 par NOVETHIC :

1.3 Marché carbone européen : le prix de la tonne grimpe, la transition énergétique s’accélère

Une nouvelle étude de Carbon Tracker montre que le prix du carbone dans l’Union Européenne pourrait s’établir en moyenne entre 35 et 40 euros par tonne au cours des cinq prochaines années. À cette valeur, l’Union pourrait réaliser des économies d’émissions d’environ 400 millions de tonnes de carbone sur la période 2019-2023. 

Selon une étude de Carbon Tracker, le prix du carbone sur le marché européen grimpe plus vite que prévu. Le think-tank spécialisé dans les risques financiers liés au climat estime que le prix de la tonne de carbone atteindra 25 euros d’ici fin 2018, soit 10 euros de plus que ce qu’il avait estimé en avril dernier.

Au niveau européen, les économies d’émissions seraient alors importantes : de l’ordre de 400 millions de tonnes de carbone sur la période 2019-2023, soit 80 millions de tonnes par an. Un coup de pouce bienvenu pour l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris sur le climat. Et ce alors que la Commission européenne souhaite relever ses propres objectifs climatiques en octobre prochain, en réhaussant la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre à 45% d’ici 2030 au lieu des 40% prévus initialement.

…/… De fait, la hausse du prix de la tonne suscite l’intérêt de plusieurs hedge funds et banques d’investissement telles que Morgan Stanley, JP Morgan ou Goldman Sachs qui agrandissent leur desk de trading carbone. Comme l’explique au quotidien économique Nima Neelakandan, qui dirige la carbon trading business de Morgan Stanley, “il semble que le système européen d’échange de quotas commence enfin à fonctionner efficacement”.

Béatrice Héraud.

Bref, vous constatez qu’en Europe, le cap et trade de Goldman Sachs fonctionne comme prévu par la Banque dès les années 2009.

1.4 Les investisseurs dans les éoliennes

Document :

Déjà, il faut savoir que la compagnie qui implante les éoliennes arrose financièrement, on pourrait dire « achète », les collectivités locales. Pas de problème, c’est vous, lecteur, qui payez par une importante surtaxe sur votre facture EDF. La vie est belle. C’est ce que j’appelle les margoulins. Et nous sommes les pigeons.

Quand aux imposteurs, ce sont les écologistes prêts à tout pour imposer leur ignorance.

Ici, il est temps d’expliquer comment fonctionnent les éoliennes. Une éolienne standard développe une puissance de 1 mégawatt (1.000 kilowatts). C’est une puissance maximale. Par comparaison, un réacteur nucléaire a une puissance standard de 1 gigawatt (1.000.000 kilowatts). Et c’est une puissance de croisière, c’est-à-dire constante.

Pour une éolienne, la puissance d’un mégawatt est donnée dans un vent de 80 km/h (au-delà, il faut freiner la machine pour ne pas la détruire). Or, la physique nous enseigne que la puissance électrique réellement produite augmente ou diminue selon le cube de la vitesse du vent.

Rappelons que le cube d’un nombre est égal à ce nombre multiplié 2 fois par lui-même.

Cube de 2 = (2 x 2 x 2) = 8. Cube de 4 = (4 x 4 x 4) = 64. Cette fonction varie très vite.

Donc, sous un vent de 80 km/h, l’éolienne produit son maximum : 1 mégawatt.

À 40 km/h, soit 2 fois moins, l’éolienne produit 8 fois moins, soit 0,125 mégawatt.

À 20 km/h, soit 4 fois moins, l’éolienne produit 64 fois moins, soit 0,015 mégawatt.

C’est une puissance négligeable, apparemment la machine tourne, mais elle ne fournit presque rien.

Or, non seulement le vent change à tout moment, mais un vent de 20 km/h est beaucoup plus fréquent, et c’est heureux, qu’un vent de 80 km/h. Tel est le drame des éoliennes, leur imposture fondamentale. En moyenne annuelle, elles ne fournissent pas plus de 20 à 25 % de leur puissance nominale. Dérisoire.

Ce chiffre est connu, et pourtant, on continue à nous imposer cette chimère. C’est qu’il y a, derrière, beaucoup d’argent et quelques personnes prêtes à ruiner le pays pour quelques dollars de plus dans leur poche.

source :

https://www.bvoltaire.fr/eoliennes-les-imposteurs-les-margoulins-et-les-pigeons/?fbclid=IwAR3VzfHD4avQ2xgXy2CewbYpgUbJAM-djimdhKs80dr10r31KVDxWtVZdUg

Autre document sur les éoliennes, extraits :

Le témoignage d’une agricultrice.

Parce qu’au bout de 20 ans, une éolienne, elle est en fin de course.

– OK. J’ai donc fait venir plusieurs entreprises spécialisées. Pour démanteler une éolienne de 200 mètres de haut, le coût minimum est de 450.000 euros par éolienne. A la charge du propriétaire du terrain.

– Et s’il ne peut pas payer ? Comme il s’agit d’une éolienne industrielle, l’État se retourne contre le propriétaire, puis contre la commune.

– Je fais un rapide calcul : le projet d’ensemble comprend 7 éoliennes et ma commune 200 habitants.

– 450 000 x 7 = 3 millions 150 000 de dette.

– J’ai la tête qui tourne… j’ai le vertige face à une telle dette.

Pour des éoliennes qui ne tourneront que 25 % du temps, pas très rentable… Alors, comment se fait-il que des fonds de pension s’intéressent tant à l’éolien en France ?

Tout simple ! En France, une loi exige que l’énergie verte des éoliennes soit achetée en priorité deux fois le prix des autres énergies (l’hydraulique, qui est pourtant totalement vert, n’a pas ce privilège !)

Donc, c’est intéressant pour les investisseurs (étrangers), sans doute en pleine complicité avec le gouvernement… car… qui paye cette différence ?

source du document :

https://entrepreneurs-pour-la-france.org/Libres-propos/article/Les-Eoliennes-une-escroquerie-verte-organisee?fbclid=IwAR3XoWb41R59Q9Qq5amET-P5UyzL1axER6gaO9TDdlkzbdyFdkLqAV5TI44

2) L’action locale et nationale pour la transition énergétique et le développement durable.

2.1 La maîtrise de l’énergie et de l’électricité au niveau local.

Après la présentation de la coopérative basque espagnole Mondragon, voici une coopérative française qui développe le projet d’une électricité 100% renouvelable géré par une démocratie locale participative.

Document :

La coopérative Enercoop

est née en 2005 pour proposer une alternative citoyenne au moment de l’ouverture à la concurrence des marchés de l’électricité. L’énergie, considérée par les structures fondatrices d’Enercoop comme un bien commun, ne pouvait être laissée uniquement aux mains du marché et des opportunités foncières et financières, sans souci réel des enjeux locaux et citoyens.

source : https://www.enercoop.fr/notre-projet

En tant que coopérative d’électricité vraiment verte, locale et citoyenne, nous prônons un modèle où les citoyens et les collectivités se réapproprient ces enjeux : les choix concernant la gestion de l’énergie, de sa production à sa consommation en passant par sa maîtrise, dans un esprit d’utilité publique. C’est cela, la transition énergétique citoyenne pour laquelle nous nous engageons. La charte ENERCOOP précise le fonctionnement de la coopérative. Enercoop est avant tout un projet de société plus écologique qui remet l’humain au centre de la sphère économique dans une logique d’utilité publique. Notre modèle coopératif et décentralisé, en réseau de 11 coopératives, favorise l’emploi local. La rémunération du travail prime sur la rémunération du capital puisque notre lucrativité est limitée.

Exemple : A la rencontre des producteurs d’Enercoop – L’hydroélectricité à Coudoustrines :

fin du document.

Document :

2.2 La Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC).

Il est urgent de transformer nos manières de produire et de consommer afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050 et ainsi respecter les engagements pris par le gouvernement à travers la Stratégie Nationale bas-carbone. Pour ce faire, nulle autre solution que de promouvoir une économie décarbonée et respectueuse de l’environnement.

Introduite par la Loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte (LTECV), La Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) est la feuille de route de la France pour lutter contre le changement climatique. Elle donne des orientations pour mettre en œuvre, dans tous les secteurs d’activité, la transition vers une économie bas-carbone, circulaire et durable. Elle définit une trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre jusqu’à 2050 et fixe des objectifs à court-moyen termes : les budgets carbone. Elle a deux ambitions : atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 et réduire l’empreinte carbone de la consommation des Français. Les décideurs publics, à l’échelle nationale comme territoriale, doivent la prendre en compte.

source : https://www.ecologie.gouv.fr/strategie-nationale-bas-carbone-snbc

Document : Le Monde, Publié le 21 janvier 2020

Cela ne signifie pas que les émissions de gaz à effet de serre françaises – estimées à 445 millions de tonnes équivalent CO2 en 2018 – seront égales à zéro, mais qu’elles devront être fortement réduites (divisées par un facteur 6 ou 8) et que les rejets résiduels seront compensés par des puits de carbone naturels (forêts, prairies, etc.) ou par certains procédés industriels (capture et stockage ou réutilisation du carbone).

2.3 Retards dans les transports et le bâtiment

Le problème, c’est que le rythme n’est pour l’instant pas suffisant pour atteindre une « transformation globale de la société » et « se désintoxiquer des énergies fossiles », comme l’appelle de ses vœux la ministre de la transition écologique et solidaire, Élisabeth Borne. Certes, les émissions du territoire ont baissé de 19 % depuis 1990 – avec une diminution de 4,2 % pour la seule année 2018 – et leur niveau par habitant est l’un des plus faibles (6,4 tonnes par an) parmi les pays développés.

Lire l’entretien : Elisabeth Borne : « Nous voulons corriger les insuffisances du passé »

Mais cette baisse n’est pas assez rapide. Pour la première période de la SNBC, fixée pour 2015-2018, la France a dépassé les budgets carbone – c’est-à-dire les plafonds maxima d’émissions – de 65 millions de tonnes équivalent CO2, soit un surplus de 3,7 %. Les émissions n’ont décru que de 1 % par an en moyenne entre 2015 et 2018, deux fois moins que prévu, en raison essentiellement de retards pris dans les transports et le bâtiment, les deux secteurs les plus émetteurs.

fin du document.

autre documentation   : la neutralité carbone dans le Bâtiment, source ADEME

https://ile-de-france.ademe.fr/sites/default/files/neutralite-carbone-batiment.pdf

Le développement durable :

https://youmatter.world/fr/definition/definition-developpement-durable/

Exemples de développement durable :

https://www.vd.ch/fileadmin/user_upload/themes/environnement/developpement_durable/publications/jalons_05-dd_26_exemples_concrets_2009_150dpi.pdf

Les Verts et le pouvoir. Regards géopolitiques sur les écologistes français : stratégies et représentations Sylvie Vieillard-Coffre

https://www.cairn.info/revue-herodote-2001-1-page-120.htm

2.4 Drôme : les agriculteurs et les forestiers en rêvaient, les loups l’ont fait

Document : Mercredi 26 avril 2023

Le retour du loup en France, après un peu moins d’un siècle d’absence, s’est produit au début des années 1990 à partir d’une immigration italienne. Les loups drômois issus de cette recolonisation spontanée se sont reproduits pour la première fois dans le Vercors au début des années 2000.

Aujourd’hui, 20 ans après, la Drôme et les zones limitrophes des départements voisins abritent entre 20 et 25 meutes de loups, ce qui représente au total entre 150 et 200 individus. Sur ces chiffres, nos estimations rejoignent celles des chasseurs.

À l’issue de leur dernière assemblée générale dans le Vercors le 15 avril 2023, les chasseurs drômois déclarent que le retour des loups dans le département est responsable de la baisse des populations de sangliers de 30 %, de cerfs de 20 à 30 % et de chevreuils de 30 à 40 %. Si cette baisse est plausible, l’annonce par les chasseurs de « l’éradication » (sic) du mouflon par le loup, est un grossier mensonge (1).

Effectivement, dans les Alpes, les sangliers, les cerfs et les chevreuils constituent la base alimentaire des loups et ce que les chasseurs drômois présentent comme une « découverte » avait déjà fait l’objet de multiples publications depuis des décennies, dans les pays d’Europe où le loup est présent.

À la prédation naturelle des loups drômois, les chasseurs du département oublient de rajouter leur tableau de chasse annuel « grand gibier » qui, bon an, mal an, est chaque année d’environ 1000 cerfs et biches, 5000 chevreuils et 15 000 sangliers (2).

Un tableau de chasse annuel que les chasseurs drômois augmentaient régulièrement depuis plus de 30 années sans jamais réussir à réduire les effectifs de ces trois espèces responsables de plus de 90 % des dégâts aux cultures et aux forêts. Des dommages qui, sur le plan national, dépassent probablement chaque année le million d’euros (3).

En clair, les chasseurs admettent enfin que les loups drômois ont réussi à faire en 10 ans ce qu’eux n’avaient pas réussi à réaliser depuis plus de 30 ans au grand dam des agriculteurs et forestiers drômois qui, malgré la multiplication des battues, six mois par an, voyaient toujours autant de sangliers, de cerfs et de chevreuils dans leurs cultures et leurs parcelles forestières.

Les chasseurs confirment ainsi une belle réussite du loup à mettre à son crédit et leur propre échec à réduire les populations de « grand gibier » sans l’aide des loups.

La chasse au « grand gibier », en particulier dans la Drôme, génère un commerce particulièrement lucratif (4). Il n’est pas étonnant que les chasseurs drômois voient d’un très mauvais œil le retour du loup qui menace directement leur « chiffre d’affaires ».

Ils proposent à madame la préfète de la Drôme de tuer 100 (cent) loups par an dès l’année prochaine. De quoi remettre dans les cultures et dans les forêts du département des milliers de sangliers, cerfs et chevreuils supplémentaires… Pas sûr que cette idée réjouisse les agriculteurs et les forestiers drômois.

source :

https://www.fne-aura.org/communiques/region/drome-les-agriculteurs-et-les-forestiers-en-revaient-les-loups-lont-fait/?fbclid=IwAR1tsOmHyyNtM3YxmhAjKV06-ubRkw9Yzfe703BbsPdbp4F8p55NDZMVf7g

3) L’écologie mythe avec l’argent dettes ou réalité avec une Monnaie pleine

Depuis fin mars 2014 et notre participation ponctuelle à l’initiative suisse Monnaie Pleine dans le groupe Romandie, nous avons été surpris puis désolé de constater que les élus et militants des partis écologistes en Suisse et bien davantage en France n’ont pas voulu nous écouter et discuter nos propositions. Ils sont restés enfermés dans leurs dogmes et idéaux où la question de la Monnaie n’a pas de place.

La démocratie directe locale participative, les biens communs qui sont le cadre de référence d’une Monnaie Pleine ont eu le mérite de clarifier quelque peu le débat : les militants écologistes veulent conquérir le pouvoir et sur le plan électoral, utiliser le mouvement citoyen en faveur de l’écologie pour lutter contre le dérèglement climatique. Venir parler en plus d’une Monnaie Pleine que les électeurs.trices ignorent le plus souvent, est une prise de risque pour eux inutile. Pour les écologistes les plus avertis, le débat sur le Revenu de Base Inconditionnel semblait être la limite de leur attention.

3.1 Comment financer la transition énergétique, la lutte contre le dérèglement climatique, le développement durable pour les écologistes ?

Leur réponse est restée invariable : prendre le pouvoir grâce au système électoral puis utiliser le système fiscal pour financer les dépenses publiques et les politiques écologistes.

Leur indiquer que la monnaie pleine a été utilisée en France après 1945 pour reconstruire le pays ne sert à rien puisque cette industrialisation et pire, le développement de la filière nucléaire civile et militaire, l’essor de la société de consommation sont justement les cibles de leurs contestations. Ce comportement militant est cependant en contradiction avec les résultats au niveau local des projets écologiques menés par les coopératives sur le terrain et que nous venons de présenter.

Cet enfermement dans les dogmes et les idéaux et cette volonté d’action en utilisant des brigades de militants aux ordres de dirigeants plutôt que des Cercles de Qualité ou des groupes de résolutions de problèmes dans le cadre d’un management participatif et d’une démarche Qualité Totale, soulèvent une question préjudicielle, une question préalable. N’y a-t-il pas dans ce refus d’une Monnaie Pleine et de tout ce qui va avec, une similitude troublante avec l’ancien mouvement communiste lui aussi entièrement tourné vers la conquête du pouvoir dans le système de pouvoir capitaliste libéral ? La même certitude que seule l’utilisation du système électoral puis du système fiscal au sein d’un pouvoir fortement centralisé permettent de conquérir le pouvoir pour appliquer les politiques décidées par leurs militants ?

En clair, les mêmes dirigeants de la haute finance anglo-saxonne qui ont créé le mouvement communiste pour servir leurs intérêts et servir de prétexte à ces guerres qui les enrichissent si formidablement, ces mêmes dirigeants ne développent-ils pas ce mouvement écologiste et ces partis écologistes avec les mêmes méthodes du passé pour arriver au même résultat : des querelles politiciennes dans des démocraties représentatives qui ne sauront pas abandonner ce système de pouvoir centralisé, capitaliste, libéral qui ne repose que sur des idéaux, des dogmes, des mythes et des fictions, des mensonges, comme tous les systèmes de pouvoir économique, théocratique, militaire et policier, dictatures en tous genres ?

3.2 La réaction des écologistes contre les Gilets jaunes en 2019

D’ailleurs les écologistes ignorent le plus souvent l’histoire du communisme comme celle des guerres mondiales et celle des agissements criminels des financiers de Wall Street et de la City de Londres.

Refusant de céder au ” complotisme ambiant ” et de reconnaître les véritables comploteurs contre l’humanité, la hargne de ces militants écologistes à rejeter toute démocratie directe locale participative , le management participatif, la démarche Qualité Totale, la Garde Nationale… et la Monnaie Pleine, ces militants écologistes ont été aussi les premiers en novembre 2018 à s’opposer aux Gilets Jaunes, nous l’avons vu, parce que le refus de ces derniers de se soumettre aux nouvelles taxes écologiques n’étaient qu’ignorance crasse et intolérable des moyens à mettre en œuvre pour lutter immédiatement contre le réchauffement climatique.

Les gilets jaunes n’étaient que des irresponsables, ignorants, des incapables à comprendre l’écologie. Il fallait les faire taire le plus vite possible.

Seront-ils en 2023 plus éclairés sur les agissement de Goldman Sachs pour s’enrichir à travers le prix du carbone ? Préalable pour admettre enfin la solution pour éliminer ces banques d’affaires et cette haute finance anglo-saxonne : l’utilisation à nouveau d’une Monnaie Pleine et de tout ce qui l’accompagne sur le plan politique, économique, sociale et culturel, bref, une nouvelle civilisation plus humaine.

3.3 La lutte entre une écologie communale et le capitalisme vert

Cette lutte et ces combats entre une organisation fondée sur des actions locales, communales avec les coopératives d’une part et d’autre part les politiques des gouvernements soumises aux intérêts de la haute finance et des banquiers internationaux, cette lutte entre une écologie communale et le capitalisme vert, ressemblent étrangement à cette lutte du 19ème siècle entre le socialisme chrétien à la française et le socialisme scientifique allemand qui permit l’instauration du système de pouvoir communiste avec tous ses excès de tyrannie et ses crimes policiers.

Nous avons analysé ce fonctionnement politique du système financier anglo-saxon dans le chapitre 1 de ce diagnostic externe : l’environnement politique d’une Monnaie Pleine.

La grande différence aujourd’hui et à l’heure du village planétaire d’Internet tient dans ce que le pouvoir d’informer et d’éduquer les populations ne repose plus uniquement sur des papiers, des livres, des journaux dont le contenu est dicté par les dirigeants qui possèdent les imprimeries. Ceux-ci peuvent utiliser les mêmes méthodes ” classiques “comme, nous l’avons vu avec Goldman Sachs et les crises financières, ils ne peuvent cependant pas ou plus empêcher que des groupes sociaux locaux s’organisent différemment et remettent en place des démocraties directes locales participatives avec leurs coopératives.

Occulter Leroux fut possible pour arriver à des Lénine puis en réaction, à des Staline puis encore à la seconde guerre mondiale pour éliminer Staline et la réussite économique soviétique, prétexte pour que cette seconde guerre mondiale dure la plus longtemps possible et maximise d’autant les profits de la haute finance anglo-saxonne.

Nous reprenons ici ce document présenté dans le chapitre 1 :

Autre approche sur la divergence entre Marx et les dirigeants du mouvement marxiste :

“Alors que Marx ambitionnait de faire une critique globale de l’économie politique, le marxisme traditionnel s’est borné à formuler une économie politique alternative. La principale erreur de beaucoup de marxistes est d’être restés prisonniers d’une philosophie du progrès qui doit beaucoup plus au capitalisme qu’au socialisme, et par suite d’une sorte de religiosité de la production. [D’où la croyance] au caractère émancipateur des forces productives (c’est pourquoi le communisme soviétique n’a jamais été qu’un capitalisme d’État).” … “comme l’a écrit Maxime Ouellet, « émanciper la société du capitalisme veut dire sortir de l’ontologie du travail et de la valeur qui pousse les individus à une guerre de tous contre tous et les soumet à la domination dépersonnalisée du calcul intéressé ».”

En clair, c’est bien le but de fileane.com : sortir de l’ontologie du travail et de la valeur qui pousse les individus à une guerre de tous contre tous. La différence avec Marx, sur fileane.com, après la sortie des systèmes de pouvoir, est que nous décrivons le développement des Réseaux de Vie, de la démocratie directe locale participative dans le village planétaire à l’heure d’Internet.

L’écologie politique est au cœur de ce tournant politique majeur

soit pour que nous restions encore plus soumis dans le système de pouvoir libéral ou soit au contraire pour enfin que nous abandonnions ce système libéral et remettre en place nos Réseaux de Vie.

Le choix entre poursuite de l’utilisation de l’argent dette et du mythe du crédit et de l’endettement général ou au contraire utilisation à nouveau d’une Monnaie Pleine est bel et bien au cœur de l’écologie si elle veut prendre une dimension politique et assurer un développement durable, la transition énergétique, la lutte contre le dérèglement climatique et la survie de la vie et de sa biodiversité sur notre planète, objectifs assurés par les Réseaux de Vie, une fois abandonné le système capitaliste libéral.

3.4 Qu’est-ce que l’écologie-politique ?

Document : source : Jean Zin Dans Écologie & politique 2010/2

La question de la nature de l’écologie-politique se pose du fait qu’il s’agit d’un mouvement émergent, se constituant en réaction à des questions concrètes, et non de l’application d’une doctrine préalable. On peut dire que son corps de doctrine, encore très disputé, s’est constitué en marchant, ce qui justifie l’approche historique en général adoptée.

L’inconvénient de cette approche est cependant de ne pouvoir sortir de la confusion initiale, notamment de la religiosité, du romantisme et du volontarisme dont l’écologie-politique a tant de peine à se débarrasser, réduite à une aspiration morale, à une pure question de valeurs, un désir d’harmonie sinon d’amour des hommes et des bêtes, au lieu d’une responsabilité incontournable qui en fait plutôt un enjeu cognitif vital.

Il ne s’agit pas, en effet, dans la prise en compte des contraintes écologiques de préférences personnelles. La réduction de l’écologie-politique à l’amour de la nature est à la fois inévitable historiquement et intenable pratiquement. Il faut l’affirmer haut et fort, on n’a pas besoin de faire de sentimentalisme pour prendre l’écologie-politique au sérieux, notamment sa dimension politique qui introduit dès lors la division entre les écologistes qu’on ne peut absolument pas rassembler en un seul courant qui irait de l’écologie profonde à l’écologie sociale.

…/… Pendant que les gentils écolos occupent héroïquement la scène, on voit arriver en coulisse une toute autre écologie en « costard cravate », plus du tout utopique celle-là, et plutôt technophile, celle du capitalisme vert engagé dans un nouveau cycle de croissance avec le développement des énergies renouvelables notamment. Ces divergences, on ne peut plus manifestes, prouvent au moins que l’écologie ne se réduit pas à ce que ses différents protagonistes en font, mais, dans les deux cas, elles témoignent surtout de l’absence de la dimension politique dans ces approches spirituelles ou marchandes.

On ne peut surestimer ce qui oppose ces différentes écologies puisqu’il y a une complicité avérée de l’écologie avec le libéralisme le plus brutal, ce qu’on a appelé improprement le « darwinisme social » (Defoe, Malthus, Spencer, etc.) jusqu’à l’ordre spontané néolibéral. On sait aussi jusqu’à quelles extrémités ont pu mener d’autres sortes de « darwinisme », biologisme, hygiénisme, etc., que ce soit le racisme nazi obsédé par son espace vital ou un pétainisme pour qui la terre ne ment pas. Un philosophe médiatique a même cru pouvoir identifier l’écologie à ces tendances d’extrême droite qui représentent pourtant un courant très minoritaire en tant que tel aujourd’hui, mais dont on ne peut nier l’existence pour autant, imprégnant comme naturellement les discours écologistes les plus naïfs, sans parler du catastrophisme appelant des pouvoirs autoritaires et le règne de la technocratie [4]Sur les critiques de l’ouvrage de Luc Ferry, Le nouvel ordre….

La défense de la vie revendiquée par beaucoup d’écologistes n’a, en effet, aucun sens, ni même la survie de l’espèce humaine qui n’est pas en cause en dehors d’une catastrophe cosmique. Ce n’est pas à ce niveau absolu que les questions se posent. Nous avons les moyens de vivre dans l’espace, il y aura donc au moins des petits groupes qui survivront dans les pires conditions. Défendre la vie humaine a certes un sens, c’est celui des Droits de l’homme, mais il n’est pas forcément écologiste. La question de la survie est bien posée pour certains (Bangladesh, petites îles, pauvres en général, etc.), mais l’écologie ne peut se limiter à empêcher toute une série de catastrophes, ni se limiter à la survie comme si la vie était désirable à n’importe quel prix. La conscience des risques est bien ce qui nous oblige à devenir écologistes mais cela ne suffit pas à donner son contenu à une écologie-politique.

…/… Les régulations écologiques de notre industrie manquent en effet cruellement, c’est pour cela qu’il faut les créer. Il ne s’agit pas de laisser faire de prétendues lois de la nature que nous avons au moins très fortement perturbées. Au contraire, nous devenons désormais responsables du climat, qu’on le veuille ou non. 12

L’écologie-politique se définit par la conscience de notre environnement et de nos interdépendances, conscience de notre appartenance à des écosystèmes que nous ne devons pas détruire, conscience de notre empreinte écologique et volonté non seulement de sauvegarder nos conditions de vie mais d’améliorer la qualité de la vie, toutes choses qui ne sont pas données et dépendent d’un débat politique sans avoir la simplicité de l’évidence.

…/… En fait, une u-topie écologiste n’a aucun sens alors qu’il faut partir des réalités locales et concrètes. C’est le système capitaliste et la société de consommation qui sont complètement utopiques. À l’opposé de l’idéalisme d’utopies totalitaires voulant forger un homme nouveau unidimensionnel (tel l’Homo oeconomicus ou l’Homo sovieticus), l’écologie-politique se doit au contraire de coller à la réalité et d’agir avec prudence, en tenant compte des hommes tels qu’ils sont, dans leurs différentes dimensions, avec toutes leurs contradictions, diversités et tensions internes. Ce n’est plus la fin de l’histoire qui est visée mais sa continuation, sa durabilité. De même, l’obligation de résultat oblige à tenir compte des rapports de force effectifs, même si on est tenu à une certaine radicalité des réponses à donner, qui ne peuvent se limiter aux dysfonctionnements les plus voyants. La question n’est pas tant celle de ce qu’on voudrait que du possible et du nécessaire.

…/… Il faudrait un accord sur les analyses comme sur les fins qui n’est absolument pas envisageable dans l’état actuel, exigeant un processus politique de confrontation des catégories sociales et des opinions (« lutte des classes » dans la théorie, responsable, on le sait, de bien des égarements, mais tout autant que la « pensée unique » ou le gouvernement des experts). 17

Ici, il faut donc prendre parti, et pour nous, comme pour André Gorz, l’écologie-politique ne peut se réduire à une limitation des consommations mais implique de sortir du productivisme capitaliste et du laisser-faire libéral, tout en préservant l’autonomie individuelle aussi bien que la solidarité sociale.

…/… Cet écologisme municipal est très loin d’être un projet partagé par les autres écologistes, mais cela donne tout de même une idée d’une alternative possible et de ce que pourrait être l’après-crise avec un nouveau système de production relocalisé et plus écologiquement soutenable, permettant de sortir du salariat productiviste tout en étant adapté à l’ère du numérique, aux nouvelles forces productives immatérielles.

…/… À l’évidence, on ne peut guère s’accorder pour agir au niveau mondial que sous la pression de la catastrophe, mais c’est tout aussi vrai au niveau local quand il s’agit de remettre en cause les situations acquises, les clientélismes et divers féodalismes qui subsistent encore largement. La démocratie n’a rien de naturel ni de facile, la démocratisation est un combat politique constant, tout comme la défense de nos libertés qui ne s’usent que si on ne s’en sert pas : tout phénomène laissé à lui-même va à sa perte selon les lois de l’entropie universelle. C’est en cela que notre action est toujours nécessaire – la résistance du sujet – et que nous sommes les « gardiens de l’être » en tant qu’êtres vivants, êtres de parole et citoyens du monde.

source : https://www.cairn.info/revue-ecologie-et-politique1-2010-2-page-41.htm

Ce document est suffisant pour nous, il montre clairement la difficulté de l’écologie à exister sur le plan politique.

Par rapport aux manœuvres de l’oligarchie financière anglo-saxonne pour développer le communisme en tant que pseudo opposition à son système de pouvoir capitaliste libéral, notre époque qui ne peut être qu’écologique a l’opportunité de commencer par développer cet ” écologisme municipal”.

Ceci implique néanmoins de suite l’abandon du centralisme du pouvoir politique, centralisme du pouvoir dont la France républicaine depuis 1790, dans ses Constitutions, reste une championne incontestée. Et sur le plan des mesures écologiques, notamment pour mettre en place les Traités qu’elle a signés, notamment sur la baisse des émissions de carbone, nous l’avons vu plus haut, en 2021 elle en est à se faire condamner par un Tribunal pour son inaction et le non respect des objectifs qu’elle s’est fixée..

Document : Communiqué de presse du groupe parlementaire La France insoumise.

C’est la première fois que la question de la responsabilité de l’État dans la lutte contre le changement climatique est posée à un tribunal. Et celui-ci retient formellement l’existence d’un préjudice écologique. L’urgence écologique est une réalité reconnue !

Pointant la part de responsabilité de l’État, le tribunal acte que la France ne respecte pas les objectifs qu’elle s’est elle-même fixés ! Cela confirme le fossé entre les ambitions affichées et les actes concrets du gouvernement. Par contre, la demande de réparation du préjudice écologique par l’État est rejetée. Il devra seulement verser 1 euro symbolique aux associations en reconnaissance de leur effort de défense de l’intérêt général.

fin du document.

4) La Convention climat et les lobbies.

Si l’état français ne respecte pas ses objectifs, c’est qu’il était probablement occupé ces derniers mois avec la Convention Climat et ses citoyens tirés au sort et surtout avec les lobbies affairés à vider de toute substance la future loi.

Document : extraits

Comment les lobbys industriels ont saboté les réformes voulues par les citoyens de la Convention climat.

par Barnabé Binctin    8 février 2021

…/… Mais le ton change brutalement, à la publication des résultats en juin 2020, et l’excès de confiance s’estompe devant la « radicalité » des préconisations finales.

Plusieurs secteurs économiques – l’automobile, l’aéronautique, l’agriculture, la publicité, les grandes surfaces – habitués à pouvoir se contenter de vagues promesses vertes, se voient sommés par de simples citoyens de changer réellement certaines de leurs pratiques. Inconcevable pour beaucoup de représentants industriels, qui se lancent alors à l’assaut de la future loi pour la vider de sa substance.

La profondeur de l’emprise des lobbys

C’est cette offensive que raconte en détail le nouveau rapport de l’Observatoire des multinationales « Lobbys contre citoyens. Qui veut la peau de la convention climat ? ». Et tant pis pour la promesse du « sans-filtre », renvoyée à la figure des plus crédules. L’histoire de la convention citoyenne pour le climat est celle d’un cruel paradoxe : censée redonner aux citoyens une place digne de ce nom à la table des délibérations politiques, elle finit par démontrer au contraire la profondeur de l’emprise des lobbys.

Le branle-bas de combat de tout ce que Paris compte comme cabinets et officines pro-industriels

C’est peu dire que le match ne se joue pas à armes égales. Pour se faire entendre, les intérêts privés s’appuient sur un solide machine d’influence, mobilisée pour torpiller les propositions citoyennes. Une machine d’autant plus efficace qu’elle agit à plusieurs niveaux, pour mieux enserrer les décideurs dans sa toile. Quand les industriels veulent défendre leurs intérêts, ils le font en bande organisée. En plus de leurs propres équipes d’ « affaires publiques », ils multiplient leur force de frappe par l’intermédiaire de fédérations ou d’associations professionnelles sectorielles : l’ANIA (Association nationale des industries alimentaires) dans l’agroalimentaire, la PFA (Plateforme française de l’automobile) dans l’automobile, ou encore l’IATA (International Air Travel Association) pour l’aérien, tous rompus à la défense de leurs intérêts collectifs. Pour se doter d’une légitimité plus « populaire », celles-ci peuvent s’allier avec des associations dites de consommateurs ou bien les créer de toutes pièces, une pratique appelée « astroturfing ». La bien-connue association « 40 millions d’automobilistes », financée en partie par les industriels, y a ainsi été de sa pétition contre les « mesures anti-automobilistes » proposées par la convention citoyenne, et présentées comme des « élucubrations écologistes extrémistes »

Le paysage ne serait pas complet sans les think tanks, qui assurent pour leur part la caution « expertise ». Financés en large partie par les grandes entreprises qui siègent également à leur conseil d’administration, ils peuvent se révéler d’habiles messagers dans les médias. Entre l’Institut Montaigne, suggérant à travers un sondage que les Français jugeraient la convention « inutile », ou la Fondapol – dont le directeur assimilait les citoyens à « des personnes compétentes en rien, élus par personne » lors d’une journée organisée par… l’Union française des semenciers, soit l’un des principaux lobbys de l’agrochimie -, sans oublier les notes alarmistes de l’Ifrap pour dénoncer le coût exorbitant des propositions citoyennes [6], les think tanks libéraux auront pris leur part dans la grande offensive lancée contre la Convention Climat…./…

source :

https://www.bastamag.net/Convention-citoyenne-pour-le-climat-150-propositions-loi-lobbys-industriels-Emmanuel-Macron?fbclid=IwAR0zVpqGnt1wqbUBq-N3aUv_MXa-RHZ4lM8LhRFDRToKELETKFznDou9nDE

Conclusion sur la dimension écologique de l’environnement externe d’une Monnaie Pleine.

Notre lecteur a compris que la solution qui est mise en place est celle de Godman Sachs vue plus haut : augmenter fortement les taxes carbone qui vont dans la poche de ces banques d’affaires qui dirigent cette transition énergétique. Et la France doit s’y plier puisqu’elle a signé. Le capitalisme vert s’active à développer sa domination.

Opportunités pour l’utilisation d’une monnaie pleine :

Le développement des coopératives locales

pour assurer la transition énergétique et assurer la distribution en circuit court de l’électricité produite de manière renouvelable : hydroélectricité, éolienne, panneaux solaires, biogaz, etc. Le financement des investissements et le paiement des rémunérations avec une Monnaie Pleine assurent le développement rapide et important de ces coopératives sur l’ensemble du territoire de la Confédération des Réseaux de Vie.

L’écologisme municipal

représente une transition rapide et puissante vers les institutions politiques des Réseaux de Vie. Mettre en place une ville libre, nous l’avons montré, ne signifie pas que le statut juridique actuel de la commune soit immédiatement changé. Une ville libre étant un réseau, la commune et sa mairie peuvent s’administrer un certain temps selon le droit administratif actuel et cette structure peut alors s’accompagner des autres institutions politiques et économiques, sociales et culturelles des Réseaux de Vie. En priorité, une commune dans une Ville libre utilise la Démarche Qualité Totale dans le fonctionnement de ses équipes de projets et le cas échéant pour quelques investissements et rémunérations du travail, mettre en place une Monnaie Pleine avec une Caisse de Secours et des Bons de travaux, de manière à ce que le développement de la solidarité entre citoyens ne soit plus limitée ou écartée par le manque de subventions ou de crédits en argent dettes.

Pour devenir politique, l’écologie doit rester proche des citoyens, de leurs organisations locales, ceci implique l’utilisation des institutions politiques, économiques, sociales, culturelles des Réseaux de Vie, notamment la démarche Qualité Totale pour identifier les investissements à inscrire au Plan qui permet l’évaluation des financements en Monnaie Pleine.

Dans les Réseaux de Vie, le premier niveau de l’activité humaine comprend le travail indispensable à la vie et survie. La survie correspond à la protection en à la mise en sécurité des espèces vivantes sur Terre, au respect de la Nature. Le deuxième niveau d’activité réalise les œuvres qui élèvent le niveau de vie et sont transmises aux générations futures. La gestion de la propriété commune pour les biens matériels et collective pour les biens et services immatériels garantit le développement durable. Le troisième niveau d’activité organise l’action politique qui décide des investissements et de la rémunération du travail pour les deux premiers niveaux d’activité humaine.

Qui peut prétendre que les Réseaux de Vie ne sont pas écologiques et qu’il y a là une de leurs finalités essentielles ? Celles et ceux qui s’opposent à l’utilisation d’une Monnaie Pleine ? Les nouveaux écologistes Proud’hon, Marx, Lénine du XXIème siècle qui n’en sont plus à des énormités criminelles près, des aveuglements indéfendables et des mensonges grossiers ?

Menaces :

Encore faut-il que les citoyens découvrent, sortent de l’ignorance

qui leur est imposée, et décident d’utiliser une Monnaie Pleine pour se donner les moyens d’un développement durable.

Même si cet effort doit passer par la compréhension que Marx ne s’intéressait pas à la Monnaie et était plutôt un réactionnaire bourgeois dans ce domaine. Ce qui assurément a suscité l’intérêt des banquiers internationaux pour détourner ses écrits et justifier la dictature communiste soviétique et bien d’autres guerres contre “le communisme” pour hâter une société sans classes sociales ne comprenant que des esclaves soumis pour servir les intérêts exclusifs des plus riches. Un Marx qui défend une Monnaie Pleine ou au moins les Droits sociaux de Pierre Leroux, son contemporain français, aurait-il eu le même soutien, succès et célébrité de la part de ses mentors maîtres de la haute finance anglo-saxonne. Permettez au poète d’en rire… et pas qu’à New York ou d’une autre manière à Moscou, voire Pékin.

La principale menace est bien ici :

L’oligarchie financière et son gouvernement mondial ne supporte pas les démocraties directes locales participatives, leur fonctionnement, méthodes, cultures et Monnaie Pleine.

Elle a réussi à éliminer le socialisme associatif à la française pour sélectionner le socialisme scientifique allemand avant de financer le national-socialisme des Nazis et du malade mentale, schizophrène, Hitler.

De même ce socialisme scientifique allemand est devenu en Russie le système soviétique. Elle a ainsi réussi à placer deux camps opposés convaincus qu’ils devaient se faire la guerre. Dans le domaine de l’écologie, ces manipulations ne sont guère possibles, donc nous devons nous attendre à du nouveau, du jamais vu.

Les menaces liées au dérèglement climatique sont connues :

épandages dans le ciel pour ” refroidir” la terre dans certains pays, manipulation d’un climat local pour faire tomber les pluies, etc. Les conséquences humaines et sociales sont terribles : famine, sécheresse, migrations désordonnées des populations, troubles civils, terrorisme…

Ces armes climatiques sont présentées dans la Partie 2, le fonctionnement des systèmes de pouvoir.

Sans oublier que la culture des élites de ce gouvernement mondial des plus riches se fonde largement sur les thèses malthusiennes et par conséquent sur la nécessité de limiter la population mondiale en laissant mourir ou en faisant mourir à l’aide de catastrophes sanitaires, des milliards d’êtres humains.

Les politiques poursuivies par les dirigeants du système libéral, néo libéral sont vivement critiquées pour leurs choix désastreux en terme de résultats écologiques et les profits à très court terme qu’elles obtiennent.

Ces situations devraient être autant d’opportunités pour abandonner ce système néo libéral et remettre en place une monnaie pleine. Pourtant, ce sont bien des menaces tant que ces politiques ne sont pas éliminées et leurs dirigeants mis hors d’état de nuire.

La menace financière est bien en place :

après les crises financières depuis les années 1990, la crise sanitaire de 2019 à aujourd’hui en 2021, le montant de la dette globale des états n’a jamais été aussi élevée.

Le chantage du ” rembourser la dette avant de pouvoir financer les politiques écologistes pour le climat, la transition énergétique, la biodiversité, le développement durable ” fonctionne déjà en sourdine et va certainement devenir assourdissant, bloquant ainsi tout développement écologique hors capitalisme vert.

La domination des peuples par le système capitalisme libéral à travers l’écologie politique est en cours de développement, sans partis communiste et socialiste ou de droite conservatrice mais avec des partis écologistes financés pour qu’ils s’activent à développer le capitalisme vert.

Car le capitalisme vert est et sera légal et l’écologie communale avec la démocratie directe locale participative restera interdite, illégale… tout comme évidemment l’utilisation d’une Monnaie Pleine.

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