Partie 2 – Les systèmes de pouvoirs

Le fonctionnement des systèmes de pouvoir et l’exemple français

la chute n’est pas un échec, l’échec c’est de rester là où on est tombé

Socrate

or nous sommes tombés depuis plus de 1 700 ans dans la domination des systèmes de pouvoirs économiques et financiers, théocratiques, militaires et policiers, voire les dictatures…

Système de pouvoir, définition

Un système de pouvoir se caractérise par un groupe de dirigeants qui prend les décisions et le reste du groupe social qui se soumet à ces décisions.
Les systèmes de pouvoir se présentent en fonction de la nature de cette minorité qui dirige les populations : des dirigeants économiques et financiers, des politiciens élus dans un système électoral représentatif, des dirigeants religieux qui défendent une théocratie, des militaires qui ont pris le pouvoir. Nous n’utilisons pas les termes “système démocratique” car le terme démocratie ne veut rien dire de précis : lorsque les populations se dirigent elles mêmes au niveau local et fédéral, nous sommes en présence d’organisations en réseaux.


Les organisations en réseaux, fonctionnement

Le fonctionnement des organisations en réseau que nous venons de décrire est relativement simple : il repose sur le principe de subsidiarité qui est une manière de développer les compétences dans le groupe social pour résoudre les difficultés et définir les objectifs dans une gestion de projets capable de répondre à nos raisons de vivre.

Le contrôle des actions menées utilise l’alliance des contraires afin de vérifier avant et après la décision, que le groupe ne s’écarte pas du projet qui a été décidé en commun et que l’intérêt commun, le développement durable sont bien prioritaires par rapport à quelques intérêts particuliers.

Ce qui nous surprend aujourd’hui dans ce fonctionnement des organisations en réseau, c’est plutôt le niveau d’ignorance que nous en avons parce que les dirigeants des systèmes de pouvoir ont réussi à nous cacher cette alternative alors que nous venons de le montrer : à travers leur direction des systèmes de pouvoir, ils utilisent eux mêmes leurs réseaux d’alliances pour s’entraider et écarter les nouveaux venus dans le cercle personnel de leur pouvoir.

Les dirigeants des systèmes de pouvoir utilisent entre eux des organisations en réseaux

Ce niveau d’ignorance qui est imposé au groupe, est le résultat de plusieurs siècles d’effort de la part des dirigeants des systèmes de pouvoir. S’il n’y a pas de contradiction dans le fonctionnement des organisations en réseau, le fonctionnement des systèmes de pouvoir repose quant à lui sur une contradiction : les dirigeants imposent un système à leur groupe social alors qu’entre eux, ils utilisent le fonctionnement des réseaux à travers des clans, des cercles hermétiques, des réseaux occultes d’influence et de financement car il sont compris que c’est l’organisation la plus adaptée et la plus efficace pour mener à bien leur projet de domination de la société.

Dès lors il y a une séparation entre deux manières de se comporter, il y a une juxtaposition de deux cultures et les conditions sont réunies pour que les intérêts des deux groupes divergent et arrivent à un point de contradiction susceptible de nourrir les conflits sociaux les plus dommageables pour les peuples.
Pour diriger un système et soumettre un groupe à l’obéissance, les dirigeants doivent montrer leur force et celle-ci repose inévitablement sur leur union, la cohésion de leur groupe de dirigeants. Cette union est d’abord la réussite apportée par un réseau, il n’y a pas d’autre possibilité pour obtenir un tel résultat.
C’est le cas actuellement au niveau du gouvernement mondial mis en place par l’oligarchie financière anglo-saxonne. Lorsque les peuples constatent ce mensonge et cette trahison des dirigeants pour soumettre les gens, les conditions sont réunies pour un renversement du pouvoir et des conflits sociaux, civils et militaires.

Les relations qu’entretiennent les dirigeants dans leurs réseaux occultes sont qualifiées de corruption car elles servent à défendre des intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général. Pour éviter la montée des dissidences et de la révolte, nous savons que les dirigeants doivent organiser un certain niveau d’ignorance et la gestion des interdits et des tabous sur les connaissances qui sont susceptibles de nuire à leurs intérêts. La connaissance de l’alternative de l’organisation en réseau est frappée en premier d’interdits. Les deux maux dont souffrent les sociétés organisées en système de pouvoir sont donc la corruption et l’ignorance. Il faudra les éliminer et nous verrons comment dans nos parties 4 et 5.

La maîtrise de la mobilité des citoyens dans les systèmes de pouvoir.

La seconde condition pour qu’un système réussisse, porte sur la maîtrise de la mobilité des membres du système dans l’organisation sociale.

Dans les réseaux, les membres évoluent en fonction de leur appartenance à un projet. Il y a une réelle synarchie dans le sens qu’à travers cette gestion des compétences, un membre, un citoyen, peut prendre des responsabilités de plus en plus importantes au niveau du groupe. La mobilité est organisée dans le fonctionnement d’un réseau pour obtenir l’élévation du niveau des compétences, principale source de gains de productivité.

Cette mobilité est aussi indispensable dans le cadre de l’éducation et à la formation à l’utilisation des deux sources de savoir, dans le cadre de l’alliance des contraires pour connaître justement les contraires, les autres, les risques et les menaces qui surviendront ailleurs mais viendront causer des pertes chez nous.

Dans les systèmes de pouvoir, l’affectation d’un citoyen à une place dans l’organisation hiérarchique représente un moment crucial dans le fonctionnement du système. La maîtrise d’un système n’est pas possible si les membres changent constamment de place, surtout pour accéder selon leur volonté au sommet de la hiérarchie et vouloir participer directement à la gestion du pouvoir sans respecter le système électoral représentatif des démocraties actuelles ni respecter les pouvoirs des élites à la direction de nos sociétés.

Le groupe des dirigeants doit donc imposer au reste du groupe la croyance qu’ils ne pourront pas faire partie de l’élite s’ils n’ont pas réussi les différents tests de sélection pour appartenir à cette élite en démontrant leur parfaite soumission à l’idéologie dominante et aux intérêts des dirigeants qu’ils seront susceptibles de remplacer un jour.

Le système de pouvoir délimite pour chaque fonction de l’organisation une zone dans laquelle le titulaire de la fonction doit rester le temps que les dirigeants ont décidé. Nous sommes donc soumis à résidence dans un système de pouvoir et la première marque de désobéissance, d’insoumission et de déviance consiste justement à refuser cette résidence pour chercher à aller ailleurs selon sa propre volonté.

L’immobilisme et le conservatisme

sont donc inhérents au fonctionnement d’un système de pouvoir et cette force à terme est auto destructrice des intérêts de la minorité au pouvoir…

Pour maintenir la soumission des populations dans un système de pouvoir, les efforts des dirigeants doivent donc être importants, continuels et ils doivent développer un style de direction autocratique à base de manipulation et d’agressivité pour rendre passif les gens. Toute la difficulté pour sortir de ce contexte despotique provient du fait qu’une fois la soumission obtenue, elle s’entretient par conformisme en jouant sur la peur des gens, nous y viendrons.

Le résultat est connu et a été vérifié vers 1750 et depuis : le niveau de vie des peuples organisés en réseau comme les peuples iroquois de la confédération des cinq nations est largement supérieur à celui des peuples soumis à des systèmes de pouvoirs comme l’étaient à cette époque les peuples européens.

Marx et Engels durent également admettre cette vérité découverte par Benjamin Franklin et les pères de la Déclaration d’Indépendance des États-Unis d’Amérique sauf, nous le savons, ils préférèrent par tactique et opportunisme, utiliser les institutions des systèmes de pouvoir pour mettre en place leur idéologie communiste, principalement la structure politique, économique et sociale des états. Ce qui conduira Lénine, qualifié par Marx de mauvais élève du marxisme, à la dictature des soviets et du parti communiste soviétique, c’est à dire à l’utilisation maximale et excessive de la structure de l’état : police, armée, justice, éducation, planification de l’économie, gestion des libertés publiques et de l’ordre public…

Trancher le nœud de fables qui nous assignent à résidence dans le système capitaliste libéral, néo libéral.


Dans notre troisième partie nous allons montrer l’évolution historique du conflit entre les organisations en réseaux et les systèmes de pouvoir. Ici, nous allons tenter de trancher ce nœud de fables mis en place par les dirigeants de nos systèmes pour exercer le pouvoir selon leurs intérêts tout en faisant croire qu’ils exercent ce pouvoir dans le sens de l’intérêt général.

L’objectif que se donne la minorité dans un système de pouvoir, est de démontrer que les intérêts des dirigeants peuvent servir de modèle aux autres membres du groupe social. C’est la fameuse phrase de Guizot : « enrichissez-vous si vous voulez voter » comme les riches qui ont le droit de vote.

Sinon les intérêts des dirigeants peuvent également servir pour légitimer l’existence même des inégalités. C’est la thèse des dirigeants libéraux reprise par Nicolas Sarkozy et les partisans du ruissellement des richesses : « il faut préserver la possibilité des riches de s’enrichir toujours plus car ce sont eux qui font augmenter les richesses et il faut que les richesses augmentent d’abord avant de vouloir les partager ».

Le mécanisme inégalitaire de la répartition des richesses n’est pas remis en cause et l’existence du droit réservé aux plus riches d’accaparer la plupart des richesses n’est pas dénoncé, il y a seulement la théorie du ruissellement des richesses, fable et fiction récurrente dans le capitalisme, largement contredite par la montée incessante des inégalités provoquée justement par le système de pouvoir capitaliste qui se prétend libéral pour mieux cacher l’asservissement des populations dont il fait son but premier.

Au contraire le creusement des inégalités est justifié à travers l’adoption des thèses néolibérales les plus virulentes.

Nous allons prendre quelques exemples pour illustrer nos propos. Dans notre quatrième partie, nous montrerons comment développer de nouvelles organisations en réseau et ce sera le moment de rentrer dans les détails des fonctionnements des institutions actuelles.

L’image du noeud de fable, nous l’empruntons à l’auteur Pierre Legendre qui en appelle au poète pour le trancher.

Nous avons cité son propos dans notre avant-propos « Le choix de civilisation », ch 4 la mission du poète : « poète ayez le courage de la lâcheté, étudiez l’industrie ». Le poète est le seul à pouvoir trancher le nœud de fables qui nous assignent à résidence dans les systèmes de pouvoir.

Bien entendu cette fable si elle défend les mêmes intérêts et les mêmes privilèges de classe, a évolué dans l’histoire qu’elle raconte aux citoyens.

Pour expliquer le fonctionnement de notre système de pouvoir en France, nous distinguons six étapes depuis 1789.

  • la fable 1 :
    celle qui permet de récupérer la propriété privée sacralisée en 1789 pour confisquer la propriété des moyens de production et le droit de vote réservé aux plus riches.
    Elle permet d’éliminer l’utilisation du droit de la propriété commune gérée par l’ensemble du groupe et de minimiser l’utilisation de la propriété collective gérée par des représentants du groupe.

  • la fable 2 :
    pour canaliser la misère ouvrière et les inégalités sociales provoquées par l’essor industriel, le pacte républicain à partir de 1860 doit permettre à l’État d’assurer le rôle d’assureur pour contenir le risque social et éviter l’explosion sociale.

  • la fable 3 :
    Pour assurer le progrès des peuples, certains peuples de race plus pure doivent commander aux autres à travers des systèmes de pouvoir fasciste ou nazi ou communiste.
    Cette étape prend en compte les lacunes de nos systèmes de pouvoir pour pousser les utopies dans la maximisation du dirigisme, l’optimisation de l’efficacité du système, la poursuite conservatrice de l’autocratie afin que la volonté des dirigeants des systèmes de pouvoir ne souffre plus d’aucune contestation.

  • la fable 4 :
    pour éviter les interventions des états avec leurs idéologies dangereuses et leur capacité néfaste à se mettre en guerre, les lois et les modèles économiques doivent dominer les questions politiques pour assurer la croissance et le plein emploi, seuls les résultats économiques sont capables de répondre à l’attente des populations.

  • la fable 5 :
    au vu des échecs des quatre premières fables, il ne reste plus que la fable libérale : c’est une remise au goût du jour de la première fable adaptée dorénavant à l’économie mondiale qui engendre des concurrences beaucoup plus fortes :
    le droit de propriété individuelle autorise la maximisation des profits mais maintenant, cette fable déclare plus ouvertement que les riches doivent commencer par devenir plus riches « pour accroître la taille du gâteau » car ce n’est qu’une fois ce gâteau considérablement agrandi que le partage devient réaliste et socialement utile.

  • la fable 6
    Elle est la plus ancienne et se fonde sur un dogme religieux : la prédestination des élites à diriger le monde selon les préceptes divins qu’ils ont seuls le droit de prononcer. Parmi ces préceptes divins, ils s’arrogent le pouvoir d’éliminer celles et ceux qui ne sont pas capables de suivre leurs préceptes divins ou pire, s’y opposent.
    Le système capitaliste libéral ayant réussi à dominer le monde, la secte des puritains anglo-saxons peut s’afficher plus publiquement, certaine de sa réussite à soumettre les peuples à ses intérêts ou à poursuivre ses entreprises pour contrôler la population humaine, rejeter celles et ceux qui refusent de suivre leurs directives

  • Actuellement nous sommes confrontés aux fables 5 et 6 qui se superposent pour permettre aux dirigeants de l’oligarchie anglo-saxonne d’imposer leur gouvernement mondial à l’ensemble de notre planète.

    Pour commencer cette maximisation des profits des riches, il faut éliminer les dépenses sociales attribuées aux états par les fables deux et trois. Nous verrons que la classe dirigeante industrielle refusera constamment à l’État les moyens financiers pour développer la sécurité sociale et la solidarité. Aujourd’hui la fable 5 raconte que cette protection sociale fait du tord à nos entrepreneurs qui ne peuvent plus lutter contre les pays à faible coût de main d’œuvre.

    Et pour maximiser l’enrichissement, la spéculation financière et l’industrialisation des crédits seront utilisés jusqu’à la crise financière de 2007-2008 et se poursuivront après comme s’il ne s’était rien passé au point d’arriver depuis 2010, à travers le cas de la dette publique des pays du sud de l’Europe, à permettre à l’oligarchie financière anglo-saxonne de dicter ses volontés spéculatives aux états et à l’union européenne afin d’éliminer les acquis sociaux pour privatiser les dépenses de santé, de sécurité, d’éducation et d’assurances sociales.

    la fable 6 : la fable libérale, depuis les errements de Rousseau et d’Adam Smith, s’est complétée par la fable sur la création monétaire.

    Ce serait les dépôts, l’épargne amassée par le travail qui permet d’obtenir des crédits et ainsi de s’enrichir toujours plus… une fois ces crédits remboursés bien évidemment.

    Pour mémoire, nous rappelons que dans notre partie 1 les Réseaux de Vie, nous avons présenté le fonctionnement d’une Monnaie pleine et celui des Droits sociaux, monnaie pleine parce qu’elle ne crée pas des dettes. Nous sommes ici dans la présentation du fonctionnement des systèmes de pouvoir.

    La fable du nécessaire endettement de tous constitue depuis l’avènement de la prise de pouvoir des financiers sur les citoyens et dernièrement sur les états, le degré le plus évolué d’une fable pour développer la soumission librement consentie des citoyens dans le système néo libéral et financier.

    L’ignorance de la plus grande partie des citoyens sur les enjeux de cette usurpation du pouvoir de créer la monnaie, par les banques commerciales et les banques centrales a bien pour contre partie la corruption la plus complète et le vol systématique des fruits du travail de tous, par la minorité des dirigeants de l’oligarchie financière anglo-saxonne.

    Les crises financières récentes et l’éclatement des bulles spéculatives démontrent aujourd’hui l’ineptie de ces utopies et de ces fables qui ne peuvent plus cacher la réalité séculaire de la domination des intérêts de la classe dirigeante dans nos systèmes.

    À ce stade de l’évolution des mythes qui nous gouvernent, il ne suffit pas de prendre acte de l’écroulement de ces mythes, il faut constater que la structure tourne toujours sur elle-même, non pas à vide mais dans le sens de la maximisation des profits pour la minorité dominante, creusant toujours plus les inégalités et les tensions sociales.

    Il ne suffit pas simplement d’invoquer le conformisme ambiant qui pousse les populations à continuer à accepter cette domination. Nous devons constater le succès des dirigeants de nos systèmes : ils ont réussi à occulter la première source de savoir à coups de répression, d’extermination, de bûchers allumés au nom d’un Jésus-Christ abominablement trafiqué en fonction de leurs intérêts personnels puis à coups de mythes et d’utopies qui nous vendent le bonheur, la croissance économique et la consommation de biens matériels. Nous sommes ici en plein dans la fable 6 et une guerre ouverte contre les mouvements spirituels et spécialement la chrétienté avec sa lecture originelle de l’évangile social qui rejette le racisme, le commerce des esclaves, le développement des inégalités sociales, etc.

    Trancher le nœud de fable est une étape indispensable et c’est un travail effectivement de poètes mais les poètes ont appris que dire les mots que les autres ne peuvent pas dire, ne suffit pas. Le poète témoigne de la réussite de sa mise en place d’un dialogue de l’âme pour l’âme, il montre le succès de la complémentarité qu’il vit entre les deux sources de savoir pour marier les cultures et développer les valeurs de paix et d’amour dans nos cultures humaines.

    Une fois le nœud de fables supprimé, le poète qui s’exprime sur ce site web apporte le savoir qui a été interdit depuis deux mille ans en Occident.

    « l’homme de l’avenir est celui qui a la plus longue mémoire ».

    Nietzsche dans ses « Considérations inactuelles »

    La mémoire d’un initié se prolonge à l’infini tant elle est nourrie des moments d’éternité qu’il a vécu en dehors de son corps charnel lors de ses rencontres avec les mystères de la vie, ici sur la planète Terre mais aussi au-delà de l’univers que les êtres humains peuvent explorer. L’opium du peuple le plus efficace est l’inculture.

    Le combat d’un poète revient à éliminer, à mettre hors d’état de nuire, les êtres humains qui organisent l’inculture pour défendre leurs systèmes de pouvoir et leurs places, leurs privilèges dans la hiérarchie de ces systèmes.

    À la suite des conseils de Paul Éluard, le poète qui s’exprime ici a choisi de vivre parmi ses frères, d’étudier le management et de le pratiquer parmi des entreprises connues au niveau mondial. Poète, il a étudié l’industrie ! Dans notre quatrième partie nous montrerons comment mettre en place ces nouvelles organisations en réseau, ce nouvel art de vivre.

    Après ce travail de poète, arrive le travail du manager pour créer une nouvelle culture ainsi qu’un travail de responsables de ressources humaines pour supprimer des postes, en créer d’autres, recruter, former, reconvertir celles et ceux qui travaillaient dans les systèmes sans forcément s’y plaire afin de les rendre capables d’assurer le développement des organisations en réseau dans lesquelles ces personnes trouveront de bien meilleures réponses à leur raison de vivre ainsi qu’un niveau de vie plus élevé.

    Il s’agit de l’apprentissage à l’utilisation des deux sources de savoir, de la remise en route de cet apprentissage après quasiment deux millénaires d’interdiction posée sur la première source par les dirigeants des systèmes de pouvoirs civils et surtout religieux afin de protéger le centralisme et le caractère despotique des institutions créées au service de leurs intérêts personnels de dirigeants. Ce sera nos propos dans la quatrième partie.

    Pour le moment, nous allons décrire la manière dont ces fables, ces mythes et ces utopies ont été mises en place, leur raison d’être et pourquoi il n’est plus possible aujourd’hui de les prendre en considération malgré le conformiste actuel qui endort les populations afin qu’elles ne puissent pas elles-mêmes trancher ce nœud de fables.

    Nous présenterons ensuite l’évolution de l’état et la conséquence sociale majeure du fonctionnement du système de pouvoir capitaliste : la production du chômage et la destruction petit à petit du travail.

    Pour terminer cette analyse du fonctionnement de notre système de pouvoir, nous verrons que les missions assignées par les dirigeants du système de pouvoir aux institutions du système éducatif et de formation servent avant tout la reproduction des élites dirigeantes puis le développement d’un mode de domination sociale fondé sur le conservatisme et le conformisme puis ces dernières années sur la soumission librement consentie face aux excès du néo libéralisme et la dictature de l’oligarchie financière et celle des actionnaires qui privilégient la maximisation de leurs gains à court terme.

    Le système éducatif sert à répandre les fables du système de pouvoir, mieux, il reçoit comme objectifs de développer de nouvelles ignorances en supprimant de l’enseignement nombre de connaissances, celles de l’histoire notamment pour empêcher les citoyens d’avoir un avenir plus conforme à leurs intérêts.


    Dans la partie 5, la transition depuis l’abandon des systèmes de pouvoir jusqu’au développement de nos réseaux de vie, nous présenterons les dirigeants de l’oligarchie financière anglo-saxonne qui estiment avoir réussi à mettre en place un gouvernement mondial au service de leurs intérêts privés. Nous verrons qui ils sont, les procédés qu’ils utilisent pour soumettre les peuples et comment ils organisent et financent les guerres pour s’enrichir d’une manière phénoménale avec leurs ventes d’armements et le pillage des richesses des pays en guerre.

    Dans cette partie 2, nous commençons par présenter les principes et les méthodes utilisées pour imposer aux peuples des systèmes de pouvoir aussi bien économique, que militaire et policier, théocratique, tyrannique ou un système de pouvoir qui cumule l’utilisation de toutes ces formes de domination.

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