Partie 1 – Les institutions des réseaux de vie

Le travail dans les Réseaux de Vie.

« Il n’y a de dignité du travail que dans le travail librement accepté.» Albert Camus, Carnets I (mai 1935 – février 1942)

« Tout ce qui travaille à la culture travaille aussi contre la guerre.» Sigmund Freud

« La vie fleurit par le travail.» Arthur Rimbaud

Le fonctionnement des institutions politiques et économique des Réseaux de Vie permet le développement sur le plan social d’une société sans classes sociales et sans l’utilisation de la structure du contrôle de l’état. Nous venons de le voir. Nous pouvons avancer pour aborder le centre de la vie sociale : l’organisation de l’activité humaine à travers le travail.

Les institutions sociales des Réseaux de Vie pratiquent l’échange des solidarités et développent la mobilité sociale parmi leurs équipes de projets. L’organisation du travail est, une fois de plus, à l’opposé de celle imposée dans le système capitaliste néo libéral ou les autres systèmes de pouvoir.

Ce qui est évident puisque l’organisation du travail est une conséquence directe du fonctionnement des institutions politiques et économiques des Réseaux de Vie, et spécialement de l’utilisation de nos deux sources de savoir ainsi que de la propriété commune, toutes deux strictement interdites dans les systèmes de pouvoir.

Dans la Partie 2 Le fonctionnement des systèmes de pouvoir, le chapitre sur La perception du travail, depuis 1789, montre que le travail n’est plus une corvée et une marque d’indignité qui divise la société entre les personnes qui doivent travailler et celles qui n’en ont pas besoin.

Après 1789, le travail dans la société industrielle porte l’espoir d’une vie meilleure dans le partage des richesses matérielles qui seront produites. Le travail rend libre parce que chaque individu en gagnant un salaire accède à la possibilité de choisir son mode de vie. Cette théorie philosophique sera vite contredite par la réalité misérable des ouvriers. Puis les luttes sociales et syndicales arracheront des règles sociales plus favorables pour la condition ouvrière.

Dans les Institutions sociales des Réseaux de Vie, nous abordons l’organisation du Travail, question centrale à propos de l’activité humaine et nous allons montrer que l’utilisation de la propriété commune dans le contrat de travail et le développement des projets de vie, est complémentaire du projet personnel de vie défini par les êtres humains pour participer à l’activité humaine, produire et répartir les richesses créées par leur travail.

C’est possible parce que nous avons quitté le système de pouvoir capitaliste néo libéral et les autres systèmes de pouvoir.

Nous répondons ainsi en quelque sorte à l’affirmation d’Albert Camus : parce que le travail est librement accepté, les réseaux de vie garantissent la dignité du travail.

poste de travail en industrie 4.0
poste de travail en industrie 4.0

Nous ne sommes plus dans l’affirmation d’un droit du travail théorique qui n’est qu’une fiction puisque le système capitaliste quelque soit sa forme, n’a pas voulu l’appliquer en éliminant par exemple le chômage. Dans les réseaux de vie, il n’y a pas de chômage !

Les caractéristiques de l’organisation du travail dans les Réseaux de Vie.

Dans le système néo libéral capitaliste, le droit de propriété individuel y compris pour les moyens de production, accorde au chef d’entreprise le droit d’être seul juge de la gestion de ses affaires et dès 1830, la révolte des canuts à Lyon s’insurge contre cette inégalité sociale qui permet aux employeurs de confisquer les gains de productivité pour leur seuls profits.

Le système hiérarchique impose que chacun reste à sa place soumis au principe d’Autorité qui n’accepte pas une personne dissidente qui pense et veut agir autrement.

Dans nos Réseaux de Vie, la mobilité interne permet l’élévation du niveau des compétences qui est nécessaire sur les 3 niveaux de travail et spécialement pour la réalisation des œuvres qui élèvent le niveau de vie et qui sont transmises aux générations futures. Entrons maintenant dans les grandes lignes de cette organisation du travail.

Le contrat de travail.

Le contrat de travail dans le système libéral capitaliste se caractérise par la subordination du salarié par rapport à l’employeur. Dans les Réseaux de Vie, cette subordination n’existe pas.

Les équipes de projets de vie fonctionnent à travers des associations, des adhésions, des coopérations entre les salariés membres de ces équipes. Il en va de même pour les échanges, les relations entre les équipes de projets de vie. Le droit de propriété utilisé n’est plus celui de la propriété privée ou individuelle, ce fameux acquis de 1789 en France et repris partout ailleurs, mais bien le droit de la propriété commune ou, le cas échéant, le droit de la propriété collective.

Nous présentons dans la Partie 4, l’Art de vivre, des exemples pratiques de la manière de vivre dans les Réseaux de Vie et le lecteur trouvera des cas pratiques sur cette organisation du travail et ce contrat de travail.

La formation.

Nous n’abordons pas ici la formation professionnelle pour travailler dans les équipes de projets de vie. Elle dépend des équipes de projets et de leurs villes libres de rattachement ou de la confédération. Nous n’abordons que les spécificités, les particularités de la formation pour l’utilisation des principes et des méthodes qui développent l’activité humaine dans les réseaux de vie.

Elle forme les citoyens au travail en équipe, au management et à la communication de groupe, aux techniques de résolution de problèmes, au calcul du coût de la Qualité Totale et à celui du coût d’obtention de la solidarité.

les objectifs des cercles de qualité

Il ne s’agit plus d’avancer dans un système scolaire fondé sur l’orientation et la sélection des jeunes puis sur le degré de compréhension et d’adhésion aux dogmes et à la culture du système capitaliste néo libéral.

Le contenu de la formation repose sur les solutions optimales obtenues par la pratique de la subsidiarité et les méthodes pour obtenir la Qualité Totale et le développement de la Solidarité.

L’apprentissage de l’utilisation d’une monnaie pleine sans dettes est également très motivant pour se projeter dans la vie adulte en sachant que son travail ne servira plus en grande partie à rembourser des dettes, spécialement pour mener des études supérieures, se loger, élever son niveau de vie et celui de sa famille ou faire face à des difficultés.

Les membres des Réseaux de Vie apprennent les principes politiques du fonctionnement de la démocratie directe locale participative avec la subsidiarité, la monnaie pleine, les assemblées de l’action politique.

Ils acquièrent une élévation de leurs niveaux de compétences pour participer à l’ensemble de l’activité humaine sur ses trois niveaux :

  1. travail indispensable à la vie et à la survie,

  2. réalisation des œuvres qui élèvent le niveau de vie et qui sont transmises aux générations futures,

  3. action politique à travers les assemblées locales et la Confédération.

Les finalités de la formation dans les Réseaux de vie

Le travail indispensable à la vie et à la survie est devenu aussi important que le niveau de la réalisation des œuvres.

La transition énergétique, le dérèglement du climat, les incertitudes scientifiques sur le devenir de la biodiversité et de l’humanité pour savoir qui résistera ou saura s’adapter à l’évolution du cycle de notre planète largement dépendante de l’activité du soleil et de l’influence des étoiles fixes et des étoiles errantes, toutes ces questions qui sont autant de menaces dans notre environnement, rendent indispensable et cruciale l’élévation de nos compétences et de nos expertises dans tous les domaines de connaissances intellectuelles et spirituelles.

Sans la renaissance de ce haut niveau de connaissances au services de la Vie sur notre planète, nous resterons à des querelles entre partisans de telle ou telle forme d’écologie, de décroissance, entre les producteurs de pétrole et de gaz qui préserveront leurs réserves à travers l’augmentation insupportable des prix, entre les partisans bien connus d’une réduction drastique de la population humaine pour satisfaire des directives divines qu’ils ont été les seuls à rédiger et à imposer. Sans oublier les peuples qui cherchent à former de nouveaux empires pour être certains d’être les seuls à conduire le sort de la Vie sur Terre.

Dans le système néo libéral, le but est la liberté du marché de l’éducation et de la formation. Ce dogme se décline en réalité par l’imposition des connaissances économiques et financières qui servent les intérêts privés de l’oligarchie financière anglo-saxonne dirigée par la secte des puritains prédestinés à gouverner le monde selon leurs préceptes qu’ils osent nommer divins.

Actuellement les atteintes à la Santé des peuples se multiplient et les lanceurs d’alerte prennent des risques importants pour tenter de briser l’omerta et la loi du silence imposée par les dirigeants du système néo libéral.

Exemple : Claire Severac et les pratiques des industriels contre notre santé

Exemple : Joe Imbriano parle de l’arme militaire de la G5 dans les villes

Pourtant l’évidence crève les yeux : la société industrielle puis celle de la consommation ne sont pas compatibles avec la Vie sur Terre et encore moins avec un développement de l’humanité fondé sur ses deux valeurs essentielles : l’amour et la paix.

Les Réseaux de Vie et leur démocratie directe locale participative animée par la subsidiarité et la prise en compte des particularités locales à travers l’échange des solidarités, principes politiques qui animent les besoins en formation, n’utilisent pas un système scolaire et universitaire centralisé avec des programmes uniformes et des rythmes d’apprentissage qui produisent des résultats inadaptés à l’évolution de nos sociétés et qui cherchent en réalité à maintenir un niveau d’ignorance propice à la soumission des peuples.

L’évaluation du travail.

Les performances de l’équipe de projets de vie sont prioritaires pour calculer une participation aux résultats obtenus. Cette prime d’équipe à la fin du projet s’ajoute au salaire mensuel prévu dans le contrat de travail.

En France, c’est la généralisation de la participation ordonnance de 1958 au calcul des bénéfices pour l’ensemble des équipes de projets de vie dans le cadre des trois niveaux d’activité humaine. Les bénéfices pris en compte sont le bénéfice comptable à la fin du projet, la performance obtenue dans la démarche de la Qualité Totale et le coût d’obtention de la Solidarité.

L’élévation du niveau des compétences du salarié est évaluée en cours de projet ou à la fin. Elle permet avant la fin du projet de savoir quelles missions cette personne peut rechercher dans une nouvelle équipe de projets de vie.

Ce niveau de compétences est géré au niveau local dans une ville libre et ces ressources sont consolidées au niveau de la Confédération dans la gestion du Plan.

Cette évaluation porte aussi sur la mobilité, la participation au développement du coût de la Solidarité.

La rémunération.

Elle est versée en monnaie légale créée par la Banque de la ville libre ou par la banque de la Confédération lors de l’escompte des lettres de change qui ont été émises au titre de la monnaie pleine.

Une partie peut être versée en droits sociaux pour être épargnée et utilisée avec les biens communs.

La rémunération n’a pas de déduction de charges que ce soit sociales ou fiscales puisque les services sociaux et les administrations comme les centres de gestion des réseaux de vie sont des équipes de projets de vie et gérés avec la monnaie pleine ou les droits sociaux.

Ces équipes de projets de vie sont rattachées à leurs villes libres au niveau local et au niveau national à leurs Institutions politiques, économiques, sociales, culturelles ainsi qu’à la confédération. Leurs salariés sont membres de droit de la Garde Nationale au niveau local de la Ville libre.

L’utilisation de la propriété commune, la meilleure pour répartir les richesses produites par le travail, supprime le besoin d’une redistribution des richesses par un système fiscal et des aides sociales.

La grille des rémunérations complète la classification des niveaux de responsabilité (NR) et la liste des postes de travail avec leur NR. Elle est suivie par les centres de gestion de la ville libre.

La rémunération peut être calculée sur plusieurs postes de travail dans des équipes de projets de vie différentes. C’est le cas notamment pour les experts qui interviennent dans plusieurs équipes de projet ou plusieurs centres de formation. Ce n’est pas la seule possibilités d’emplois sur plusieurs postes durant un mois ou une année.

Elle peut aussi ajouter une partie du travail mensuel réalisée au niveau 1 d’activité dans le travail indispensable à la vie et à la survie à une autre partie du travail réalisée au niveau 2 dans la réalisation des œuvres qui élèvent le niveau de vie et sont transmises aux générations futures et le cas échéant une troisième partie réalisée au niveau 3, l’action politique, lors de la participation à des actions pour préparer des manifestations politiques ou des cérémonies publiques.

Les membres des réseaux de vie qui ont participé à des réunions de l’action politique au niveau local ou confédéral sont rémunérés par des jetons de présence qui sont comptabilisés une fois par an et rémunérés avec des droits sociaux. Parmi ces réunions, il y a celles organisées par la ville libre de rattachement, celles organisées par la Garde Nationale de cette ville libre ou par la Confédération au niveau nationale.

Ainsi le niveau de la rémunération varie en fonction du niveau d’engagement des membres dans l’activité des Réseaux de Vie puisque les salariés peuvent travailler dans des emplois de NR différents ou des emplois subventionnés par des droits sociaux supplémentaires. Nous y viendrons plus loin dans le Projet personnel de vie.

La rémunération de l’ensemble des postes de travail est communiquée aux membres des Réseaux de Vie, y compris évidement celle des plus hauts dirigeants des équipes de travail ou des experts de niveau mondial.

Comme il n’y a pas d’impôts sur la rémunération tout comme il n’y a pas d’actionnaires privés, il n’y a pas de dividendes versés à des non salariés des équipes de projet et le risque de fraude sur les rémunérations ou d’évasion fiscale sur les bénéfices n’existe pas. Le contrôle des rémunérations et des bénéfices est mené par les centres de gestion et l’acceptation des comptes, nous l’avons vu, est voté en assemblée locale de l’action politique dans la ville libre.

Les membres expatriés dans des organisations de pays extérieurs à la Confédération ont une rémunération gérée par la Confédération selon les accords de paix ou de solidarité passés avec ces pays. Il en va de même pour les personnes de ces pays extérieurs à la Confédération qui viennent travailler dans les équipes de projets de vie.

Il y a évidemment une stricte égalité de rémunération entre hommes et femmes à niveau égal de responsabilité (NR) et une égalité dans l’accès aux emplois de même NR.

Les conflits portant sur l’organisation du travail.

Ils sont réglés au niveau de la démocratie directe locale participative par les institutions politiques des réseaux de vie.

Soit au niveau de la Garde Nationale de la Ville libre puisque chaque citoyen, citoyenne depuis sa naissance jusqu’à son décès est membre de droit de la Garde Nationale.

Un conflit du travail est porté devant les experts présents au niveau local dans la Ville libre et les réunions de conciliation, le travail d’enquête, sont pris en charge par les ressources et les moyens de la garde Nationale qui comprend, nous l’avons vu, la police, les services de sécurité, les services de justice, les services sociaux, les services sanitaires, etc.

Nous avons vu le déroulement de la résolution d’un litige entre les trois parties présentes au procès. L’objectif est d’améliorer le niveau de solidarité dans la ville libre ou au niveau confédéral.

La proposition de résolution d’un litige, le cas échéant, peut être présentée lors d’une assemblée locale de l’action politique pour faire l’objet d’une discussion publique et d’un vote de l’ensemble des citoyens de la Ville libre en vertu du droit de demander un référendum d’initiative local.

Les conflits qui portent sur des questions d’interprétation des règles et des normes de fonctionnement d’une équipe de travail ou qui sont la conséquence d’une mauvaise qualité dans l’activité d’une équipe de projets de vie sont adressés directement au centre de gestion de la Ville libre qui est compétent pour ce litige. Le centre de gestion peut faire appel à des experts d’autres villes libres ou de la confédération pour améliorer la démarche de la subsidiarité et trouver une solution réellement optimale adaptée correctement aux particularités locales.

Les dépenses engagées pour la résolution du litige sont imputées à l’équipe de projets de vie d’où provient ce conflit. Lors du bilan à la fin de ce projet, il est possible que ces dépenses soient compensées par le niveau des résultats obtenus. Dans le cas contraire, comme pour toute perte prévue ou imprévue, le centre de gestion présente le dossier à l’assemblée de l’action politique qui statue sur la situation.

La sanction la plus lourde prise par l’assemblée de l’action politique est connue : elle refuse la gestion de l’équipe de projet et son bilan au titre de la propriété commune ou collective pour la déclarer assujettie aux règles de la propriété privée personnelle.

Les membres de l’équipe de projet de vie sont, dans ce cas, tenus personnellement responsables des pertes et le cas échéant, ces pertes sont comblées par la banque de la ville libre avant d’être remboursées par les membres de cette équipe de projet avec leurs rémunérations obtenus dans la prochaine équipe de projet. Ces pertes peuvent être aussi remboursées immédiatement dans le cas où un membre de l’équipe préfère utiliser son compte de droits sociaux et demander la conversion en monnaie légale du montant de droits sociaux nécessaire.

Dans le chapitre sur la complémentarité entre les trois formes de propriété, nous avons mentionné que la propriété individuelle, personnelle, privée existe dans les Réseaux de Vie pour les projets nouveaux qui présentent des risques importants pour le fonctionnement des réseaux de vie. Une fois ces projets réussis et la solution optimale obtenue, cette production de biens ou de services entre dans la gestion en propriété commune ou collective. Une équipe de projets de vie qui échoue signifie en quelque sorte qu’au départ, l’évaluation des risques a été fausse, que la subsidiarité peut être mise en cause et que le passage obligatoire de ce projet en propriété privée aurait du être prononcé dès le départ.

Cette manière de combler les pertes est identique aux pertes et aux dommages causés à la collectivité de la Ville libre ou de la Confédération, par des contraventions, des délits ou des crimes individuels, personnels.

Un arrêt de travail pour des raisons personnelles ou de santé

Le cas des arrêts maladie de courte durée est abordé dans le chapitre suivant L’organisation des services à la personne dans les Réseaux de Vie.

Dans le cas où un membre des Réseaux de Vie ne veut plus poursuivre son travail dans une équipe de projet pour des raisons personnelles ou des problèmes de santé, il s’adresse à la Garde Nationale de sa ville libre qui lui propose une activité en relation avec ses capacités et ses souhaits.

Il peut, le cas échéant, demander à quitter temporairement son activité de travail pour commencer ou poursuivre sa démarche personnelle initiatique spirituelle et rejoindre les établissements et les lieux gérés par une équipe de projet de vie d’un réseau initiatique présent au niveau de la Confédération ou demander l’aide de la Confédération pour aller poursuivre son activité ou son cheminement à l’étranger dans une organisation soutenue ou non soutenue par la Confédération.

Dans les Réseaux de Vie, il n’y a pas de chômage et donc il n’y a pas d’allocations chômage.

En dernier recours, le membre des réseaux de vie qui ne souhaite plus travailler un certain temps peut utiliser sa réserve de droits sociaux pour rester présent et utiliser les biens communs. Il peut recevoir des dons en droits sociaux, le cas échéant, à titre d’aide et de solidarité. Mais ce qu’il dépense aujourd’hui en droits sociaux va probablement lui manquer pour sa retraite si son inactivité se prolonge pendant des années.

La porte est toujours ouverte pour une négociation au niveau de la Garde Nationale si cette négociation n’a pas pu avoir lieu avec le centre de gestion des équipes de projets de sa ville libre. Il y a suffisamment d’emplois pour que chaque membre trouve de quoi être satisfait, notamment s’il veut modifier son projet de vie avec des emplois qu’il n’a pas prévus.

Une anecdote :

Au cours d’un repas qui suivait une réunion locale de notre association professionnelle dans la région de Nice, nous discutions avec le Responsable du personnel de la principauté de Monaco. Il disait qu’en principe il n’y a pas de licenciement économique chez lui et que ses services se chargeaient de trouver un autre emploi à qui en avait besoin.

Sauf que pour avoir visité Monaco et spécialement le nouveau quartier de Fontvieille, la plupart d’entre nous, sur le port, avaient remarqué qu’un homme passait ses journées à dormir à l’ombre, dans une barque posée sur les quais. Était-il salarié de la Mairie ? En effet notre collègue était son supérieur hiérarchique puisque cet homme était employé de la mairie.

Alors ? Il sourit en avouant qu’il était très souvent interpellé sur la situation de cet employé, manière pour ses collègues de le taquiner cordialement.

La réponse était devenue officielle avec l’accord du Prince de Monaco : en fait, même en dormant, il travaillait dans la communication pour développer l’image de la Principauté car les milliers de touristes asiatiques qui passaient par là le prenaient tous en photos, émerveillés que dans cette région magnifique l’on puisse sans problème passer ses journées de travail à dormir en public, devant tout le monde, chose impensable et inimaginable en Chine, au Japon et dans les autres pays du soleil levant.

Comme quoi, ils est relativement facile de trouver un nouvel emploi si nous le voulons bien !

Une négociation avec la ville libre ou la confédération est une solution meilleure pour demander à quitter temporairement ou définitivement les réseaux de vie de son pays et aller vivre dans un autre pays non membre des confédérations des réseaux de vie.

Travailler dans un pays étranger à la confédération des réseaux de vie

Dans ce pays étranger, il peut rester en contact avec sa confédération des réseaux de vie pour des activités de solidarité, des traités de paix et à ce titre continuer à recevoir une rémunération de la confédération.

Par contre dans le cas où cet ancien membre de la confédération nationale des réseaux de vie développe des activités contraires aux intérêts des Réseaux de vie, la confédération peut adresser à lui ou à son organisation ennemie, un traité de paix avec une solution pour préserver la solidarité entre lui et la confédération. En cas de refus du traité de paix, comme pour les autres ennemis des Réseaux de Vie, il se verra adresser une déclaration de guerre à titre personnel ou au titre de son organisation ennemie avec toutes les conséquences civiles et militaires qui s’en suivront.

Ce genre de litige né à propos d’une question relative au Travail, en principe se règle au niveau local ou sinon au niveau confédéral si ce litige remet en cause une norme appliquée dans l’ensemble des réseaux de vie.

La solution logique qui découle de la pratique de la subsidiarité, indique que ce membre qui porte le conflit, crée une nouvelle équipe de projet, voire crée une nouvelle ville libre avec d’autres membres qui sont en accord avec lui. S’ils obtiennent l’accord et le soutien de la Confédération, les Réseaux de Vie vont s’enrichir à partir d’un nouvelle différence ou particularité locale.

La gestion prévisionnelle du Travail

Dans le système capitaliste libéral, les salariés sont une ressource parmi d’autres, ils sont des inputs dans les flux du processus de production des richesses. Leurs intérêts ne sont pas prioritaires. La gestion prévisionnelle des emplois est surtout liée à l’évolution des technologies de manière à ce que le personnel se forme à ces nouvelles compétences ou de manière à ce que le recrutement apporte ces nouvelles compétences.

Le principe d’efficacité qui accompagne le principe d’autorité dans le fonctionnement du système de pouvoir est clair : lorsqu’un poste de travail n’est plus nécessaire au bon fonctionnement du processus de production, le ou la titulaire de ce poste n’a aucun droit pour demander son maintien ni à ce poste ni dans l’entreprise. Il, elle est licencié .e pour raison économique.

Dans les réseaux de vie, nous avons déjà abordé la gestion prévisionnelle de l’emploi ou du travail dans les chapitres sur les centres de gestion et sur la confédération qui est responsable notamment de la gestion du Plan. C’est l’aspect macro économique de cette question.

La place de la gestion prévisionnelle des emplois

Au niveau micro économique de la gestion des équipes de travail, cette gestion prévisionnelle repose sur un accompagnement du Plan pour proposer, définir les parcours professionnels ou plus globalement, les parcours de vie qui répondent aux intérêts des membres ainsi qu’au développement des Réseaux de Vie.

La priorité est le développement personnel des êtres humains. Ce développement utilise nos deux sources de savoir. C’est une question de culture humaine, de choix de civilisation.

Nous y viendrons dans les institutions culturelles. Elles viennent en dernier, après les institutions sociales, non pas parce qu’elles sont les moins importantes comme dans un système hiérarchique. Dans les Réseaux de Vie, il n’y a pas de système hiérarchique. Il y a un ordre logique.

Bien entendu au départ, il y a un choix de civilisation qui comprend une vision plus humaniste de nos sociétés et qui repose sur les valeurs fondamentales de l’humanité : l’amour et la paix.

Ensuite ce choix repose sur le régime politique qui lui correspond : la démocratie directe locale participative que nous nommons à l’ère d’Internet, nos Réseaux de Vie. Ce régime politique définit des normes de production et de répartition des richesses produites par le travail de tous à travers l’activité humaine. La conséquence se trouve dans le fonctionnement des institutions politiques, économiques et sociales en réseaux de vie sans classes sociales et sans état.

Le citoyen, comme l’indique Pierre Legendre, n’est plus assigné à résidence dans une case, à une place précise dans le système de pouvoir avec l’obligation d’y rester tant que les dirigeants du système de pouvoir ont besoin de lui pour produire et surtout dorénavant pour consommer et se soumettre aux directives nouvelles sanitaires qui marquent la nouvelle forme de tyrannie médicale exercée sur les peuples.

La progression logique, évidente, une fois que les réseaux de vie sont créés durablement et que les volontaires se sont engagés sur le plan politique et économique, se poursuit en présentant les objectifs du Plan certes mais aussi les besoins en compétences et les besoins en main d’œuvre pour y parvenir.

Enfin, une fois cette gestion prévisionnelle des emplois définit sur le plan qualitatif et quantitatif, l’étape finale porte sur l’adhésion des citoyens à ce Plan et à ces propositions d’emplois. Cette adhésion est développée par les institutions culturelles.

La société de consommation qui permet au système industriel capitaliste de se maintenir au pouvoir sur les peuples utilise la culture américaine et sa standardisation de manière à se répandre sur l’ensemble de la Terre. Elle est définie par l’élite dirigeante qui dans l’exercice de son pouvoir, sélectionne les connaissances qui lui sont utiles et elle interdit et déclare tabou les connaissances qui nuisent à son pouvoir.

Aujourd’hui cette élite pour défendre son pouvoir n’hésite pas à déclarer complotiste toute personne qui ne pense pas comme elle et qui présente ces connaissances qu’elle a déclarées interdites. Alors que notre source de savoir intellectuelle et rationnelle nous persuade que c’est elle qui complote contre nos intérêts qui sont forcément différents des siens. Ces incongruités choquantes n’existent plus dans nos Réseaux de Vie.

La progression logique veut que pour préparer l’avenir à partir du présent, les institutions politiques et économiques à travers le Plan proposent d’abord au niveau social un plan prévisionnel de l’évolution des emplois pour garantir la réalisation des objectifs définis pour pérenniser le développement de nos Réseaux de Vie.

Ce n’est pas parce que ces objectifs de gestion prévisionnelle des emplois sont définis avant les objectifs culturels que la liste prévisionnelle des emplois va s’imposer d’une manière autocratique aux citoyens et que finalement à partir de ce point, les réseaux de vie vont naturellement dérivés vers un nouveau système de pouvoir.

Tout comme ce fut le cas pour les théories et dogmes du communisme définis par Marx et dont ses disciples Trotski, Lénine, Staline au cours de la révolution bolchevique puis soviétique les ont mis en place finalement qu’à travers la dictature du parti rendue nécessaire pour gagner la lutte des classes… sans comprendre ou en ignorant qu’ils étaient sélectionnés et financés par l’oligarchie financière anglo-saxonne pour servir de prétexte à une guerre mondiale contre l’Union soviétique afin de conquérir enfin les richesses de l’empire russe, tout comme le furent les nazis pour que l’armée allemande aille conquérir la Russie pour le compte de cette ploutocratie anglo-saxonne.

Les institutions culturelles évidemment sont présentes dans le choix de quitter les systèmes de pouvoir pour développer une nouvelle civilisation à nouveau centrée sur la Vie de notre planète et de notre humanité. Mais pour les décrire de manière complète, nous devons d’abord présenter les institutions sociales de cette nouvelle civilisation. Il n’y a pas de hiérarchie entre les institutions des réseaux de vie, il n’y a que des fonctions toutes utiles et interdépendantes, nécessairement complémentaires.

La culture dans une société a pour fonction de souder les peuples, de partager une histoire et une vision commune. Elle relie, rassemble, unifie, motive dans le partage de ses valeurs, ses normes et le développement de ses modes de vie en cohérence avec ses valeurs et ses normes.

Nous allons y venir après avoir tenté d’écarter ces craintes voire ces peurs face à l’utilisation du Plan et de la planification des emplois, tant cette planification a connu bien des rejets et des déboires dans les systèmes de pouvoir puisqu’elle contrarie grandement les intérêts des maîtres du monde qui n’ont que faire des nations, des états plus ou moins démocratiques… et encore nettement moins de la remise en place de nos Réseaux de Vie.

Les caractéristiques de la gestion prévisionnelle des emplois dans nos réseaux de vie.

L’ensemble des besoins en compétences est pris en compte.

Les besoins en compétences pour le premier niveau d’activité, le travail indispensable à la vie et à la survie sont pris en compte en priorité à la création des réseaux de vie.

Pour le second niveau d’activité, la réalisation des œuvres qui élèvent le niveau de vie, la situation est différente. Tout dépend des biens immobiliers nécessaires pour le développement des biens communs et le logement des équipes de projets de vie. La suppression des moyens de l’état et donc de ses administrations peut se traduire par une simple conversion en biens communs dans le cadre des villes libres ou de la confédération. Par exemple les mairies, les salles communales servent de suite aux assemblées de l’action politique des villes libres.

La réalisation des œuvres requiert une planification à moyen ou long terme et nous avons précisé que si la question de ses financements est réglée par l’utilisation de la monnaie pleine, les limites portent bel et bien sur la disponibilité ou non des compétences nécessaires. C’est le point crucial à planifier et dans le Plan et dans la gestion prévisionnelle des emplois.

Parmi ces deux niveau de production des richesses, les activités sont matérielles et immatérielles.

Le développement des connaissances porte sur l’utilisation de nos deux sources de savoir. L’évaluation prévisionnelle des besoins pour les réseaux initiatiques et spirituels fait donc partie du Plan et de la gestion prévisionnelle des emplois. Ici également la question du patrimoine religieux se pose pour savoir s’il convient de le convertir en biens communs pour le développement du cheminement spirituel à travers la voie mystique et s’il peut être aménagé pour les trois autres voies initiatiques : le dépassement des limites de notre corps charnel, l’extase amoureuse, la voie directe de l’écriture poétique et artistique.

L’adaptation des besoins à la mobilité interne dans les réseaux de vie.

Dans le système capitaliste néo libéral, la mobilité interne a pour objectif de développer la polyvalence, première étape vers le niveau d’expertise. Elle ne concerne pas forcément l’ensemble du personnel. L’entreprise existe tant que ses actionnaires le souhaitent. En principe une entreprise peut exister longtemps et pour certaine pendant plusieurs siècles comme par exemple l’ordre bénédictin fondé en l’an 500 au Mont Cassin.

Dans les Réseaux de Vie, la mobilité est interne et externe parce que les équipes de projets de vie sont développés en fonction des besoins et selon les prévisions du Plan. Les entreprises destinées à durer longtemps sont la réalisation des œuvres qui élèvent le niveau de vie et qui sont transmises aux générations futures.

La mobilité, nous l’avons expliqué, commence par l’acquisition de compétences dans le travail indispensable à la vie et à la survie puis se poursuit dans la réalisation des œuvres. Un citoyen ne reste donc pas durant sa vie professionnelle dans un même emploi ou même dans une seule équipe de projet ou dans la même ville libre. C’est à lui d’en décider surtout s’il a les compétences pour postuler et s’engager dans l’équipe de projet qu’il a choisie.

La mobilité s’organise également selon l’âge des citoyens. A l’adolescence et au départ de la vie professionnelle, un parcours d’acquisition des compétences dans différents métiers et dans différentes régions s’avère en général très enrichissant pour découvrir sa véritable vocation ou passion et bien comprendre l’environnement politique, économique, social, culturel.

Ce parcours n’est pas que professionnel car il y aussi le cheminement personnel initiatique spirituel qui en principe commence lui aussi très jeune. Dans ce cas, il peut s’achever relativement tôt entre 17 ans et une vingtaine d’années. Ensuite le cheminement se poursuit après la rencontre avec les mystères de la vie par l’évolution humaine dont la mobilité peut davantage correspondre à la mobilité professionnelle.

Les opportunités et les freins à la mobilité dans les réseaux de vie

Les opportunités :

La mobilité parmi les réseaux de vie n’est pas conditionnée comme dans les systèmes de pouvoir par la propriété privée.

L’obligation sociale et économique de devenir propriétaire ou de prendre la suite d’une propriété par héritage n’existe pas car les avantages de la propriété commune et collective sont bien meilleurs que la propriété privée pour satisfaire aux besoins individuels et sociaux. Ce qui ne signifie pas vivre sa vie en communauté. Nous y reviendrons au niveau des institutions culturelles.

De même l’obligation sociale qui conditionne les enfants à devoir se marier pour suivre les usages ou les règles religieuses des théocraties n’existe plus. Les couples vont naturellement se former et durer solidement comme c’est le cas chez les peuples premiers ou racines. Nous savons que le matriarcat et la liberté sexuelle développe l’enrichissement personnel à travers nos amours, surtout avec nos âmes sœurs.

Cette pratique de quitter sa famille pour rejoindre une formation existe dans le milieu sportif ou artistique. Elle repose sur la détection chez l’enfant d’une passion, de dons particuliers qui ne pourront trouver une réponse constructive qu’en rejoignant tel club sportif d’excellence, telle station de ski, telle équipe et son centre de formation, tel conservatoire de musique ou de danse, telle université et ses centres de recherche.

La démarche initiatique spirituelle, selon l’une des quatre voies pratiquée, impose de fait d’aller dans telle ou telle région, espace naturel, bâtiments construits depuis des siècles, comme c’est le cas pour la voie mystique pratiquée dans des monastères, couvents, abbayes ou lieux propices à l’érémitisme ou au cénobitisme.

Des incitations vont se mettre en place pour suivre pendant une période plus ou moins limitée un emploi précis et qui présente des conditions de travail particulières. Les étudiants ou la jeunesse pratique déjà ces séjours à l’étranger avec un emploi dans la restauration et le service à table, la garde de jeunes enfants, etc. Ces emplois qui ont du mal à trouver des titulaires à cause de leurs conditions de travail difficiles peut être dotés de droits sociaux supplémentaires décidés par une ville libre.

Ce principe va se généraliser dans la formation mise en place dans les Réseaux de Vie.

Un emploi dans un secteur peu attractif est proposé comme une étape dans un parcours de formation et il est rémunéré d’une part en Monnaie Pleine mais aussi avec une allocation supplémentaire de Droits sociaux que la personne peut consommer de suite ou mieux, capitaliser pour une consommation différée, par exemple l’utilisation de biens communs après 60 ans ou pour ses vieux jours lorsqu’elle en aura besoin.

Actuellement ces emplois aux conditions de travail pénibles et aux salaires faibles sont rejetés et ne trouvent preneurs le plus souvent qu’auprès d’étrangers venus justement trouver un travail chez nous.

Alors qu’apprendre tant soit peu à cuisiner, à servir à table et développer son sens du contact avec les autres durant quelques mois ou quelques années dans un endroit touristique, culturel, à la mer ou à la montagne, est une période de son parcours individuel de formation et d’acquisition des compétences très utile par la suite pour démontrer un savoir vivre en société, voir tout simplement développer un art de vivre dans sa famille.

De même pour les métiers des services à la personne dans le domaine de la santé, la culture, la formation… Nous allons y venir dans le chapitre suivant.

Les freins et les difficultés à surmonter.

Toutes ces conditions font que la gestion prévisionnelle des emplois est stable au niveau de la définition des postes de travail et des emplois, des métiers, mais que cette gestion prévisionnelle ne peut être utile que si elle est capable de suivre et d’anticiper le changement des titulaires de ces emplois. Et ce changement comprend les besoins en logement, en services sociaux, en formation, etc., de ces titulaires d’emplois.

La solution est en partie connue : l’utilisation des biens communs surtout au niveau immobilier et au niveau des services à la personne. La ville libre va communiquer pour se montrer attractive à travers ses projets mais aussi à travers ses ressources apportées par ses biens communs.

Cette mobilité est intrinsèque à la vie des réseaux qui ne cessent d’échanger les uns avec les autres. La confédération nationale, nous l’avons vu, a pour mission d’organiser la mobilité externe avec d’autres confédération des réseaux de vie ou avec des organisations encore dans des systèmes de pouvoir.

Le projet personnel de vie.

C’est l’instrument principal de la gestion prévisionnelle des emplois. Il souligne le principe que l’être humain est au centre du fonctionnement des Réseaux de Vie.

Il comprend l’utilisation de nos deux sources de savoir et donc le cheminement personnel initiatique spirituel et l’apprentissage des connaissances intellectuelles et rationnelles.

puce rouge Le cheminement initiatique spirituel se mène en trois étapes (à partir des 4 voies du développement spirituel) :

  • l’involution,
  • la rencontre ou l’illumination, le samadhi dans le bouddhisme
  • puis l’évolution dans notre condition humaine avec l’expérience de la rencontre des mystères de la vie.

Le cheminement initiatique spirituel sera présenté en détail dans le chapitre qui présente les institutions culturelles. Pour le moment nous verrons comment il s’intègre dans le projet personnel de vie.

puce rouge L’apprentissage intellectuel et rationnel se réalise lui en quatre étapes :

  • la découverte de l’environnement naturel, professionnel, politique, économique et social
  • l’étape de la passion et de l’apprentissage : l’approfondissement des connaissances dans son centre d’intérêt principal.
  • le développement de la polyvalence et de l’expérience pour renforcer son intégration sociale et professionnelle
  • l’évolution vers l’expertise et les plus hautes responsabilités

L’apprentissage intellectuel et rationnel se réalise dans le cadre des institutions sociales et nous allons préciser ses détails.

Avant de présenter quelques exemples concrets de projet personnel de vie dans les Réseaux de Vie, nous connaissons le contexte, l’environnement dans lequel il va se dérouler et les opportunités, les aides qui vont le favoriser à travers le fonctionnement des institutions politiques, économiques et sociales, culturelles.

L’opportunité du partage des solidarités dans les parcours de formation.

Le partage des solutions optimales touchent évidemment aussi la manière d’organiser son parcours individuel de formation.

L’exemple apporté par les experts, les champions sportifs, les artistes, les équipes qui ont gagné un concours, réalisé un chef d’œuvre, développer un procédé nouveau et performant pour produire de nouvelles richesses, éliminer des pollutions ou des dysfonctionnement, se pratique depuis toujours sauf durant les périodes étouffées essentiellement par le fanatisme des théocraties.

Nous avons montré un exemple fameux de solidarité au niveau de la formation d’un jeune berger de la région d’Aurillac. Les moines découvrent qu’il a des dons très élevés en mathématiques et en physique.

Lors du passage d’un prince d’Aragon, les moines lui demandent d’emmener le jeune Gerbert en Espagne pour qu’il poursuive ses études. C’est ainsi qu’il étudia dans les universités arabes et juives de Tolède ou de Cordoue. Il introduisit ainsi en Occident les chiffres arabes et probablement l’algèbre, solution optimale présentée par l’exercice de la subsidiarité ascendante bien meilleure que l’utilisation des chiffres romains pour des travaux de géométrie, d’architecture, de génie civile et militaire, d’astronomie….

Élu pape à travers l’aide des dirigeants bénédictins, il imposa la ” trêve de Dieu ” aux chefs francs qui ne cessaient de se quereller pour piller les richesses des uns des autres et étendre leurs territoires féodaux. Sa connaissance de l’histoire des Berbères et des Ibères, des juifs et des musulmans tirée de son séjour en Espagne, le poussa à fixer comme objectif au mouvement bénédictin la conquête de Jérusalem et de la Palestine. Son apport intellectuel s’est prolongé dans le mariage des cultures développé à Cluny puis à Cîteaux et Clairvaux.

La solidarité se partage de plusieurs manières : l’échange des meilleures adresses, l’introduction dans un groupe et l’échange des relations qui peuvent vous servir, la meilleure manière d’obtenir et d’utiliser des droits sociaux pour utiliser des biens communs, la hiérarchisation des priorités à étudier pour arriver à tel ou tel niveau de compétences.

La solidarité se développe également dans le domaine de la formation par l’aide apporté à un apprenant lors de la présentation des résultats obtenus par une équipe de projets. Les experts et les personnes compétentes vont demander à ce que l’apprenant prenne en charge une partie de la communication des résultats, la présentation d’un processus innovant, etc.

Cette formation qui se déroule essentiellement sur le terrain parmi ses collègues de travail n’est pas évalué par des systèmes de notations plus ou moins alambiqués. Il n’y a pas de notes. Tous dans le groupe de travail savent où en sont les apprenants et tous ont intérêt qu’ils comprennent et fassent eux aussi avancer le projet.

Souvent dans le système hiérarchique des entreprises capitalistes, le chef s’empare de la réussite de son groupe pour servir ses intérêts personnels et sa carrière. Cette habitude est éliminée dans les équipes de projet.

L’apprenant prend ainsi à un moment donné la parole en public pour présenter une partie du travail dans laquelle il s’est particulièrement investi. Ce grand oral est préparé avec son mentor et la réussite d’une équipe de projet comprend également la réussite de la formation et de l’élévation du niveau des compétences de tout le groupe, y compris sur le plan relationnel, celui de la communication et de l’implication citoyenne lors des assemblées de l’action politique qui valident les résultats des équipes de projets de vie.

Représenter son équipe de projets de vie fait partie de la formation et ceci correspond à la quatrième finalité ou mission de la Direction après définir l’objectif, animer l’équipe et répartir le travail, décider et contrôler. Comme ce sont les membres de l’équipe qui exercent le pouvoir de Direction, ils sont préparés à ces 4 missions pour devenir compétents dans la Direction de leur équipe.

A la place du diplôme, le citoyen, la citoyenne présente sa réussite dans les diverses équipes de projet où il a travaillé pour élever son niveau de compétences. Il fait partie d’un réseau de professionnels qualifiés, de compagnons d’équipes de projets de vie. Il est alors prêt à travailler sur le second niveau d’activité pour participer à la réalisation d’une œuvre, d’un chef-d’œuvre.

Ce travail dans la réalisation d’une œuvre destinée à servir de biens communs va comprendre un groupe de professionnels plus important engagés dans l’acquisition de compétences plus élevées auprès d’experts renommés. Ce chantier sera plus long et le groupe deviendra plus soudé en familles ou cercles d’amis, cercles d’entraide.

La croissance et le développement des richesses utiles aux groupes sociaux suivent bien le cercle vertueux de la croissance économique et de l’élévation du niveau des compétences. Les membres des Réseaux de Vie connaissent tous ce cercle vertueux économique.

Les étapes de l’apprentissage intellectuel et rationnel

La découverte

Dans la famille elle est largement orientée par le choix des parents qui observent quotidiennement les agissements de leurs enfants sauf que les contraintes des parents et leur absence pour aller travailler limitent d’autant cette observation.

Chez les peuples premiers comme les indigènes des îles Trobriands, Malinowski observe que les enfants vivent entre eux et imitent les agissements des adultes. Ils découvrent ensemble leur environnement et comment l’utiliser en suivant les exemples de leurs aînés. C’est d’autant plus facile que cet environnement est la nature dans laquelle les adultes ont enlevé les pièges ou les dangers pour les enfants.

Dans nos sociétés actuelles largement urbanisées, il n’y a plus de places et d’espace naturel pour que des enfants entre eux jouent, découvrent, apprennent à vivre en forêt, à se baigner dans la rivière ou le lac et à grimper au sommet de la montagne, à vivre avec des animaux domestiques, à découvrir des animaux sauvages. Pourtant c’est l’âge de cet apprentissage.

Ne parlons pas ici et maintenant de la découverte des objets électroniques et de télécommunications qui accélèrent certes la découverte de tout ce qui est proposé par ces programmes multimédia…

Les possibilités de découverte dans les Réseaux de Vie.

Cette étape de l’éducation et de la formation reste ouverte la vie durant d’une personne.

Elle changera simplement d’objectif et probablement de durée selon l’objet de cette découverte. Par exemple la découverte des montagnes et des hautes montagnes peut prendre quelques semaines pendant plusieurs années avant de savoir si c’est le cadre de vie que la personne veut choisir pour y passer le restant de sa vie humaine.

Une autre caractéristique de cette étape est que cette découverte est en principe multiple, ouverte sur un large champ d’investigation car elle prépare aussi l’étape 3 : le développement de la polyvalence et l’acquisition de compétences :

puce rouge aussi bien dans les domaines politique, économique, social, culturel et artistique, militaire,

puce rouge que sur les 4 voies du cheminement spirituel :

  • le dépassement des limites du corps charnel à travers le sport, l’exercice physique ;
  • l’extase amoureuse qui développe l’enrichissement à travers nos amours et bien entendu les liens sociaux au-delà des simples liens familiaux ;
  • la démarche mystique qui aborde les présences des mondes supérieur et double ;
  • l’écriture poétique et artistique qui nous met en relation avec notre source et nous rapproche directement de celui qui vit en nous et est le même en chacun d’entre nous.

L’étape de découverte met en place les premières connaissances sur ces domaines de compétences que l’être humain développera sa vie durant. L’enfant doit découvrir ce que sont ces domaines, leur utilité pour répondre à nos raisons de vivre et leurs possibilités d’emplois et d’acquisition de compétences.

Les biens communs au service de l’étape de la découverte.

Cette découverte est rendue possible par l’utilisation des biens communs, c’est à dire les œuvres du patrimoine immobilier qui le plus souvent conservent un patrimoine immatériel et artistique de haute qualité. Ces bâtiments et ensembles architecturaux remarquables sont le plus souvent également construits dans des sites naturels exceptionnels et ils ont été conçus pour la vie de groupes sociaux souvent nombreux.

De nouveaux bâtiments remarquables seront construits par les villes libres et la confédération des réseaux de vie. Leurs finalités seront éducatives et formatrices dans tous les domaines de compétences nécessaires au développement des Réseaux de Vie.

La découverte représente aussi un droit d’accès et de visite ou de court séjour dans tous les lieux utilisés par les adultes : villes libres, communes, montagnes, mer et océan, entreprises et équipes de projets de vie. Tous les lieux de travail et de recherche sont disponibles à un moment donné pour des journées de découvertes.

La Garde Nationale avec ses bâtiments, ses équipements et ses moyens matériels est également un lieu de découverte quasi obligatoire durant la jeunesse d’un membre des réseaux de vie puisqu’ici, dès sa naissance, un être humain est membre de droit de la Garde Nationale qu’il signe plus tard ou non un engagement temporaire ou à plus long terme dans une de ses activités.

Les finalités de la découverte et son financement.

Ces biens communs réalisés au niveau 2 de l’activité humaine, montrent à la jeunesse ce qu’est la réalisation des œuvres qui élèvent le niveau de vie. Les jeunes auront la possibilité de participer à cette réalisation des œuvres pour élever leur niveau de vie et les transmettre à leur tour aux générations futures. C’est l’objectif de leur vie d’adulte et de leur parcours professionnel.

La découverte est ainsi l’étape clé dont la mission est de nouer une relation de confiance entre les adultes et les enfants, bien au-delà du cercle familial. L’enfant découvre des adultes, des équipes de projets de vie, des centres de formation, des réseaux de développement spirituel qui sont prêts à passer du temps avec lui pour lui montrer leur activité, leurs recherches et leurs moyens.

Les jeunes peuvent alors chercher à imiter les adultes qui ont retenu leur attention, leurs intérêts.

Le financement des activités de la découverte, nous le rappelons, utilise les droits sociaux, spécialement le budget du Revenu de base inconditionnel qui est alloué à chaque naissance. En principe il doit suffire pour l’étape de la découverte qui a été budgétée en conséquence. Les revenus tirés de la découverte par les équipes de projets de vie sont imputés au coût d’obtention de la Solidarité dont l’objectif est excédentaire, positif.

La confrontation entre les opportunités des réseaux de vie et les menaces des systèmes de pouvoir.

C’est radicalement à l’opposé de ce que propose le système capitaliste néo libéral, à savoir apprendre ce qu’il faut pour travailler dans les entreprises à une place bien précise sans guère de possibilité d’avancement tout en se soumettant au management autocratique pour obtenir les rendements les meilleurs et les bénéfices les plus importants au seul profit des employeurs.

C’est radicalement à l’opposé d’une sélection par les mathématiques et les capacités intellectuelles d’abstraction pour surtout ne pas s’occuper du réel, des injustices, des conséquences funestes des politiques menées par la ploutocratie qui dirige le système de pouvoir néo libéral ou les théocraties fanatiques et tyranniques. Être ainsi obligé de se contenter de cours de philosophie et être interdit de cheminement personnel initiatique spirituel.

Cette étape de la découverte s’achève par cette confrontation entre les opportunités présentes dans les Réseaux de Vie et le fonctionnement calamiteux et scandaleux des systèmes de pouvoir.

Les jeunes doivent connaître l’autre possibilité pour vivre en société et l’histoire des systèmes de pouvoir qui ont asservi les peuples pendant des siècles, voire des millénaires. De manière à conforter leur engagement dans les Réseaux de Vie.

Nous aborderons plus loin dans les institutions culturelles la question du rôle de la famille, des parents, des groupes d’appartenance et des groupes de références.

Nous connaissons la situation actuelle dans le système néo libéral ou les autres théocraties au niveau de l’influence du droit de propriété privé dans le mariage, la responsabilité des parents, le système scolaire sélectif et inégalitaire, les inégalités homme femme, la hiérarchisation sociale à respecter, les fractures sociales et la disparition des classes moyennes qui s’appauvrissent, etc.

Nous avons oublié comment les sociétés qui ont utilisé le droit de propriété commune, ont réussi à développer un art de vivre et des civilisation humaines florissantes.

L’étape de la passion et de l’apprentissage :

l’approfondissement des connaissances dans son centre d’intérêt principal.

L’exemple de l’apprentissage des langues.

Lors d’une hospitalisation avant une opération, nous avons du passer une nuit dans une chambre de deux personnes, avec un traitement avant d’être opéré le lendemain matin et rentrer ensuite à notre domicile. Les infirmières avaient installé mon lit roulant dans une chambrée avec deux hommes bien plus âgés que moi.

En discutant j’ai répondu à l’une des questions que je m’occupais aussi de formation. Cet homme s’est alors présenté plus amplement pour me dire ce qu’il pensait de la formation à l’école en France.

Ses parents après 1945 sont venus de Pologne en train avec d’autres familles de leur village pour aller travailler à la mine de charbon dans un village de Haute Saône. Il avait environ 7 ans. A l’école de ce village français, il n’avait pas eu de difficultés scolaires car l’instituteur polonais de son école était venu lui aussi les accompagner en France. Il suivait les cours en polonais selon le programme scolaire français tout en commençant à suivre des cours pour apprendre le français.

Vers 12 ans et jusqu’au certificat d’études à 14 ans, lui et ses camarades polonais ont suivi les cours en français tout en continuant un peu à apprendre en polonais. Au certificat d’études, lui et ses camarades polonais ont eu les mêmes résultats que les camarades français et souvent des résultats meilleurs parce qu’ils étaient bilingues et par la suite, ceux qui ont poursuivi des études, ont pu apprendre plus facilement une troisième langue vivante comme l’anglais ou une quatrième comme l’allemand. De plus lui et ses camarades polonais s’intéressaient davantage que les français à l’histoire et à la géographie, et pour cause !

La leçon que cet ancien mineur polonais m’indiquait, était que si un enfant n’a pas des parents bilingues qui font qu’il est bilingue dans ses jeunes années, il faut qu’il suive l’école dans sa langue maternelle jusqu’au début de son adolescence où il apprendra alors facilement d’autres langues.

Il faisait allusion à l’échec scolaire des jeunes immigrés qui vont à l’école pour suivre des cours en français alors que ce n’est pas leur langue maternelle, d’où l’échec scolaire prévisible et les conséquences sociales qui en découlent dans les quartiers de nos villes.

Il regrettait que son exemple réussi d’intégration scolaire puis sociale d’enfant polonais accompagné par son instituteur polonais n’ait pas été suivi d’effet et n’ait pas servi d’exemple dans le système scolaire français. Pourtant les patrons de la mine de charbon et les habitants de son village avaient été très satisfaits de l’intégration de ces nombreuses familles polonaises. Les familles polonaises à la fermeture de la mine ont trouvé un autre travail dans la région et elles revenaient régulièrement en Pologne visiter leurs familles ou celles-ci venaient les voir en France.

La motivation, la passion au service de l’activité humaine.

L’anecdote de l’ancien mineur d’origine polonaise montre que la première condition pour que cette passion puisse se développer, est le respect par les adultes de la personnalité et de l’identité d’un être humain, de son histoire. Il n’est pas question de le mettre dans un moule pour qu’un système de pouvoir le façonne selon les intérêts privés de ses dirigeants.

Laissons le débat scientifique et génétique sur l’importance des éléments innés transmis au fœtus par les parents avant la naissance. Nous y viendrons dans les institutions culturelles.

L’histoire d’un peuple, d’une famille, d’une région, d’une entreprise, d’un groupe social existe pour qui veut bien l’apprendre et ce groupe social et surtout les parents se chargent de l’éducation d’un enfant en partant de cette histoire et de cet environnement social dans lequel un enfant va grandir.

Le plus souvent, la découverte par l’enfant des difficultés de la vie que les adultes proches de lui ont du surmonter, va interroger sa réflexion et la passion n’est d’ordinaire que la volonté farouche d’apprendre ce qui s’est passé, pourquoi cela est arrivé et quelles solutions faut-il rechercher pour éliminer ou surmonter ces difficultés, ces menaces ou ces risques.

Les occasions sont nombreuses et diverses :

une catastrophe naturelle peut éveiller une forte motivation pour les comprendre et les surmonter

les montagnes, la mer que l’enfant a face à lui dans son environnement

une guerre vécue par ses parents et l’enfant va se passionner pour l’histoire de cette guerre et l’histoire de l’humanité

une maladie subie par un proche, la découverte de peuples vivant dans la misère et la famine

l’arrivée d’une nouvelle technologie avec ses nouvelles possibilités

la construction d’un ensemble architectural dans le voisinage d’un enfant

la découverte d’une activité artistique, musicale, la lecture d’un livre ou d’un support multimédia, la rencontre d’un auteur, d’un artiste

le contact avec la mort autour de soi ou de la naissance d’un proche

Bien entendu, il ne s’agit plus de répondre à l’enfant qu’il doit attendre d’être plus grand avant de lui transmettre une réponse…

La prise en compte de la passion d’un être humain dans l’éducation et la formation.

Le projet personnel de vie sera plus adapté à l’être humain s’il manifeste clairement une ou plusieurs passions lors de l’étape de la découverte ou lorsqu’il commence cette étape d’apprentissage autour de sa passion.

Le financement de cet effort de formation peut dépasser le budget des droits sociaux prévu forfaitairement à la naissance. Les experts du centre de gestion de la ville libre ont plusieurs possibilités pour allouer des ressources financières supplémentaires en monnaie pleine.

La passion mène le plus souvent à l’acquisition rapide d’un niveau d’expertise et les experts sont aussi des formateurs qui apportent des revenus à leurs réseaux de vie et à leurs équipes de projets. Il y a donc un retour sur investissement prévisible. Dans le cadre de notre jeune berger du Massif central qui poursuit ses études en Espagne avant de devenir Pape, essayez de calculer ce retour sur investissement ?

Dans les Réseaux de Vie, il n’y a donc pas de contraintes et de limites financières pour développer l’éducation et la formation des êtres humains. L’important sont les connaissances disponibles pour mener un jeune passionné vers l’achèvement de ses études et le développement de ses compétences vers les plus hautes expertises.

L’accès à ces connaissances y compris dans les laboratoires de Recherche et de Développement, est favorisé par les experts qui suivent l’apprentissage de ces jeunes passionnés. Le cas échéant la Confédération intervient avec ses traités et accords de coopération avec des organisations externes, pour trouver une place d’études.

Les parents n’ont pas à financer les études de leurs enfants comme dans le système néo libéral fondé sur l’exclusivité de la propriété privée ou de la propriété collective gérée par les plus riches. Nous sommes ici en présence de la gestion de la propriété commune avec les biens communs, la monnaie pleine et les droits sociaux.

Développer la motivation, la passion dans les Réseaux de Vie,

L’enfance est certes la période la plus propice pour détecter celles et ceux qui ont une passion déjà bien établie mais la passion pour une question ou un problème peut survenir tout au long de la vie.

Le système néo libéral et l’horreur économique multiplient les cas bien connus de jeunes adultes ou lors de la crise de la quarantaine, de citadins qui ne supportent plus leur environnement, leurs emplois de cadres ou de salariés avec le management autocratique et l’absence de motivation de leur travail, s’ajoutent de plus en plus les conséquences des divorces et les difficultés des famille mono parentales au niveau de la garde des enfants, des enfants, du niveau de revenus…

Les informaticiens peuvent travailler depuis un certain temps à la campagne en télétravail, d’autres postes de travail sont depuis ouverts au télétravail. D’autres changent radicalement de métier et d’environnement pour développer des élevages de chèvres, moutons, chevaux, bovins, cultiver la terre avec de nouvelles méthodes comme la permaculture, etc. D’autres encore s’engagent dans l’aide aux plus démunis, la lutte contre les atteintes à l’environnement par les pollutions, le dérèglement climatique…

Sont-ils convenablement accompagnés dans le système néo libéral, notamment par les banques et les collectivités locales ?

Évidemment lorsque le système néo libéral interdit l’utilisation d’une monnaie pleine et des droits sociaux, les biens communs, bref, la propriété commune, ces auto entrepreneurs bien que passionnés par leurs métiers travaillent beaucoup dans le cas de quelques rares personnes, nettement moins pour une plus grande partie d’entre eux qui peinent à trouver des clients, et vivent en dessous du SMIC, souvent à découvert à la banque et sans aides économiques publiques.

Les Réseaux de Vie ne font pas de différences selon les catégories d’âge ou de sexe ou d’origine sociale de la famille et il n’y a pas de banquier qui possède un pouvoir discrétionnaire pour accepter ou refuser un projet parce que celui-ci doit être financé à crédit.

Le changement d’orientation ou une nouvelle passion sont des opportunités sur le plan politique, économique, social, culturel. Nous l’avons vu à travers le cercle vertueux du développement économique, il commence par la réunion de plusieurs métiers différents, par la diversité des connaissances au niveau local.

C’est la raison pour laquelle la prise en charge d’une passion n’est pas exclusive. L’objectif de polyvalence qui mène ensuite à une expertise solide capable de cerner les différences facettes d’une question scientifique, technologique, humaine, artistique, militaire, politique, économique, sociale, culturelle, etc., n’est pas délaissé même si pour un jeune passionné il est certainement difficile de lui faire comprendre ce propos.

Le développement de la polyvalence et de l’expérience

pour renforcer son intégration sociale et professionnelle.

Le génie parfaitement asocial n’est pas qu’un mythe et une personne qui voit juste avant toutes les autres sans pour autant arriver à se faire entendre, non plus.

Pareil pour les poètes, selon Pierre Legendre, qui les invite à aller étudier l’industrie puisqu’ils sont les seuls à pouvoir trancher le nœud de fables qui nous astreint à résidence dans le système de pouvoir néo libéral. Nous avons présenté cette mission du poète à laquelle nous avons répondu en travaillant plusieurs années en usines.

Les racines de la polyvalence

La polyvalence, dans les Réseaux de Vie, découle de l’utilisation de nos deux sources de savoir et elle est favorisée au niveau politique par le fait qu’une personne est depuis sa naissance membre de droit des assemblées locales de l’action politique et membre de droit de la Garde nationale. Cette situation prolonge l’exercice personnel de l’Autorité-Pouvoir-Commandement qui est le principe fondamental d’une démocratie directe locale participative.

Elle provient aussi de la pratique de la subsidiarité qui, une fois la solution optimale obtenue, nécessite son adaptation aux particularités locales.

La polyvalence s’impose aussi dans le travail de groupe, spécialement les Cercles de Qualité et la démarche Qualité Totale qui ont pour mission l’analyse d’un dysfonctionnement ou d’un changement d’objectif puis de proposer une solution qui tient compte de tous les paramètres qui interviennent dans cette prise de décision.

Elle est indispensable pour comprendre et gérer une monnaie pleine et les droits sociaux et plus globalement, utiliser la propriété commune.

Elle est contraire au principe de spécialisation qui, dans le système de pouvoir néo libéral, justifie la division du travail pour affecter un salarié à un poste de travail et à un seul selon le management du taylorisme ou aujourd’hui du néo taylorisme.

Le Plan géré au niveau local par les centres de gestion des villes libres et au niveau national par la Confédération est la source principale de renseignements pour développer la polyvalence. Il présente les besoins en compétences et les postes de travail, les emplois prévus dans les équipes de projet et la localisation de ces emplois.

Ces compétences et ces emplois peuvent être classés selon l’étape de la découverte, de la passion, de la polyvalence ou de l’expertise. Des modèles de progression sont tirés à partir des bilans des années précédentes et ces modèles sont déclinés au niveau local. Ces data sont accessibles pour les membres des Réseaux de Vie. Elles sont très utiles pour trouver quelle type de polyvalence convient pour accéder à un niveau d’expertise dans tel ou tel métier ou bien dans une région précise.

La polyvalence est nécessaire également pour des emplois de formateurs ou d’éducation. Les experts ont vocation pour enseigner et former dans leur domaine d’expertise et les domaines connexes à cette science ou cette technologie. Les salariés qui présentent un bon niveau de polyvalence accèdent eux aussi à ces emplois dans les centres de formation des équipes de projets de vie.

Le développement de la polyvalence

Le projet personnel de vie a pour objectif de prévoir les moments et les moyens, les lieux et les groupes qui vont constituer son parcours parmi les Réseaux de Vie.

Un membre va choisir plusieurs emplois dans sa progression et les planifier à tel moment ou telle étape de son parcours. Son choix s’explique parce qu’il a retenu ces emplois au cours de son étape de découverte.

A l’adolescence et dans la poursuite de ses études et de son apprentissage, des emplois à temps partiels ou des emplois saisonniers vont lui permettre d’acquérir une début de polyvalence tout en lui offrant une rémunération en monnaie pleine ou en droits sociaux.

Il peut aussi préparer son avenir en cherchant des apprentissages ponctuels pour connaître la cuisine, le bricolage, la réparation des autos, motos, vélos, la construction d’une maison mais aussi pratiquer la musique, le cinéma et l’audiovisuel, etc. Il pourra trouver également une rémunération pour son travail ou au contraire il devra utiliser ses droits sociaux pour payer cette formation.

Un engagement temporaire dans une activité de la Garde nationale dans sa Ville libre permet également de commencer l’acquisition d’un niveau de polyvalence.

Pour accéder à un emploi et à un niveau de responsabilité, des compétences sont requises et parmi plusieurs candidats certaines expériences peuvent départager les postulants : un emploi précédent avec d’importants contacts avec des clients, des groupes, des séjours dans d’autres régions ou d’autres pays, la maîtrise d’une langue, de l’informatique, l’achèvement de sa démarche initiatique, un engagement dans un métier de la Garde nationale…

Le projet personnel de vie, pendant cette étape de la polyvalence arrive à maturité et de cette réussite dépend l’accès à l’étape suivante, la poursuite d’une expertise dans son centre d’intérêt majeur et l’accès à de plus hautes responsabilités.

L’exemple de sportifs professionnels permet d’illustrer cette progression. Après les succès en compétition et un palmarès, les formations en management, communication, marketing, finance, offrent la possibilité d’entrer dans des emplois de dirigeants, de formateurs, d’entraîneurs dans des clubs ou au niveau d’une fédération. L’expertise dans la discipline sportive devient plus élevée.

En reprenant l’exemple des indigènes des îles Trobriand, seuls les hommes ou les femmes qui savent travailler la terre ou faire le commerce peuvent prétendre ensuite à des responsabilités publiques mais le dernier critère à remplir est d’avoir été un excellent parent qui a su bien élever ses enfants et a eu une vie conjugale exemplaire tout comme une participation à la vie sociale du groupe.

La polyvalence peut s’acquérir dans une seule équipe de projets ou une seule ville libre du moment que ce contexte d’emploi offre des relations suffisantes avec d’autres équipes ou d’autres villes libres.

La durée de cette étape est variable mais une période d’environ 5 ans semble nécessaire pour atteindre un niveau convenable de polyvalence.

Une fois le projet personnel de vie établi et validé par le centre de gestion et une assemblée locale de l’action politique, ce contrat avec sa portée politique, économique et social engage la responsabilité de la ville libre et celle des équipes de projets de vie qui y ont leur domicile.

Cette responsabilité politique implique que cette étape délicate et suffisamment complexe soit bien préparée, planifiée et budgétée. C’est l’avenir des institutions au niveau local qui en dépend.

La polyvalence est un investissement politique, économique et social, culturel, indispensable pour élever le niveau des compétences dans le cercle vertueux du développement durable et surtout assurer l’évolution des compétences et les besoin en main d’œuvre entre le niveau de travail indispensable à la vie et à la survie d’une part et d’autre part le niveau de la réalisation des œuvres qui élèvent le niveau de vie et qui sont transmises aux générations futures.

Elle garantit la fluidité des emplois et des besoins en personnel et elle garantit l’absence de chômage structurel.

Elle est cruciale face à des catastrophes naturelles ou déclenchées par l’être humain.

Un simple rappel historique sur ce point. Durant la Première Guerre mondiale, l’artillerie à longue distance allemande a eu la suprématie lors des combats de 1914 sauf lorsque ses troupes ont trop rapidement avancées sans qu’elle puisse suivre et ce fut la victoire de la Marne pour les alliés. Lors des années de guerre des tranchées, l’artillerie française avec notamment son canon de 75, a pu soutenir le choc des batailles parce que ses tirs étaient correctement réglés sur le terrain par les soldats instituteurs dans le civil. Leur niveau en mathématiques a assuré cette polyvalence à l’armée et elle a garanti finalement aussi la victoire des Alliés. Aujourd’hui, ce sont les compétences en électronique qui sont utiles pour construire et guider les drones sur les champs de batailles mais aussi dans le domaine civil pour de multiples applications constructives et bénéfiques.

L’évolution vers l’expertise et les plus hautes responsabilités.

Dans le système de pouvoir, l’évolution professionnelle des cadres supérieurs distingue celles et ceux qui vont occuper des postes de management à la Direction générale et celles et ceux qui vont devenir des experts au Conseil scientifique de l’entreprise. Ces derniers, surtout de niveau d’expertise mondiale, ont des rémunérations supérieures à leurs collègues de la Direction générale.

Les dérives actuelles de l’expertise au niveau politique.

Mais ce n’est souvent qu’un principe de bonne gestion car en réalité, les centres de recherche et de développement sont largement concentrés aux États-Unis et depuis la prise du pouvoir par les rentiers et les fonds d’investissements après les années 2010, l’appât du profit a poussé ces dirigeants de l’oligarchie anglo-saxonne à mener le dumping social également au niveau des experts de niveau mondial. L’Europe et la France sont quasiment à l’écart de cette nouvelle gestion de l’expertise et la désindustrialisation de la France et de l’Europe de l’ouest aggrave encore cette situation funeste.

Nous connaissons dans notre pays la solution mise en place par les dirigeants politiques français.

Alors que dès les années 1990, une moitié des promotions des hautes écoles scientifiques comme Polytechnique allait directement prendre des postes de conseillers scientifiques dans les cabinets des Ministères, sans avoir travaillé en entreprise et sans être ni polyvalent ni expert, simplement diplômé, depuis la fin des années 2010, le nombre de ces conseillers a largement augmenté et par exemple, les polytechniciens sont devenus plus souvent et en plus grand nombre, des dirigeants politiques et des Ministres, Premier Ministre avec des passages plus ou moins longs en entreprises selon l’art franco-français de la pantoufle plus ou moins chaude ou froide.

La technocratie des institutions européennes se décline maintenant au niveau national dans ce Gouvernement Mondial des Maîtres du Monde. Les élites dirigeantes sont devenues homogènes au détriment des élus représentatifs des citoyens et n’appartenant pas à ces élites.

La crise du Covid 19 depuis 2020 a démontré que le pouvoir réel est désormais confié à des cabinets internationaux de conseils en management et communication au service des intérêts exclusifs de l’oligarchie financière anglo-saxonne dirigée par la secte des puritains.

L’exemple parmi les plus scandaleux de cette gestion par les cabinets de conseils anglo-saxons est celui de la gestion de la crise sanitaire du Covid 19.

Ces prétendus experts dans tous les problèmes politiques, économiques et sociaux, culturels, militaires, n’ont rien trouvé de mieux dans cette crise sanitaire que l’utilisation de modèles prévisionnels de contagion du virus qui utilisent des fonctions mathématiques exponentielles et ne prennent pas en compte la réalité des résultats observés. Nous sommes ici en pleine propagande, une fois de plus !

Document, extraits :

« Toutes les mesures coercitives mises en place depuis le début de la crise sont fondées sur une hypothèse et non sur un résultat.

…/…Le premier problème et le plus évident est que les données utilisées dans l’étude sont le nombre de tests positifs des territoires considérés. (ndlr : et non pas les chiffres de la mortalité tous cas confondus et ceux de la mortalité réelle causée par ce virus qui peut être observée si le système de santé s’en donne les moyens)

…/… Les auteurs font exactement l’inverse. Ils supposent déjà connaître « le modèle de propagation de la maladie » et estiment que si la propagation que l’on constate ne correspond pas au modèle, ce n’est pas que le modèle est faux, mais que de bonnes mesures ont été prises. Ils ne considèrent dans leur analyse que des pays qui ont confiné. Il y a donc deux failles intellectuelles dans le raisonnement, une dans chaque partie.

(ndlr : en réalité les chercheurs utilisent des modèles économiques qui ne marchent pas de façon extraordinaire, sinon, nous n’aurions plus de crises économiques…)

…/… La base de la statistique c’est que les faits n’expliquent pas les causes. Lorsqu’on mesure quelque chose, on ne peut pas prétendre d’emblée d’où vient ce résultat. Coller un modèle exponentiel pour ensuite dire qu’il ne correspond pas à la réalité et conclure que l’on a sauvé des vies, ce n’est pas une analyse, mais de la propagande.

…/… Au demeurant toutes les projections réalisées dans le cadre de la Covid-19 se sont révélées complètement fausses. Le site évaluation-modélisation-covid confronte les différentes projections de l’Institut Pasteur et de l’Inserm aux données récoltées a posteriori. Chacun a pu constater que dans l’écrasante majorité des cas, la réalité est bien en-dessous de la projection du scénario le moins alarmiste proposé. Pourtant, la communication ne s’assagit pas malgré tous ces échecs consécutifs. »

source : Covid 19 ce que révèlent les chiffres officiels, Pierre Chaillot, édition du Toucan, mars 2023, pages 205 à 211.

Nous aborderons dans les Institutions culturelles l’élimination de la propagande par les dirigeants des systèmes de pouvoir. C’est utile pour leur envoyer un Traité de Paix ou le cas échéant une Déclaration de guerre, à eux nommément et à leurs organisations et non pas, évidemment, à leur peuple ou aux autres organisations de leur pays.

Le développement d’un niveau d’expertise suffisant dans les Réseaux de Vie.

Pour les Réseaux de Vie, l’utilité du Plan est d’abord la réindustrialisation du pays pour conserver un niveau de rendements croissants capable d’alimenter le cercle vertueux du développement durable. Cet objectif n’est possible qu’avec un développement du niveau d’expertise d’ordre mondial dans notre pays et les pays de l’Union européenne.

La question en France n’est pas d’arriver pour la première fois à un niveau d’expertise suffisant parce nous l’avons déjà eu dans le passé mais c’est avant tout une question politique et ensuite économique qu’il faut trancher.

Nous l’avons souligné à plusieurs reprises, la reconstruction et la modernisation du pays après 1945 s’est faite avec l’utilisation d’une quasi monnaie pleine et les bons du Trésor.

Nous avons également mentionné le cas Thomson et les innovations spécialement dans le domaine militaire et les systèmes d’armes ou encore dans le domaine spatial.

Notre lecteur se souvient de la mise au point du compresseur d’ondes acoustiques pour le calculateur de l’altimètre radar du satellite Topex-Poséidon à Sophia-Antipolis en 1990. Une première mondiale qui a ouvert la porte à la géo localisation par satellite. Quant l’état ne pouvait pas payer le dépassement du budget justifié par le développement de nouvelles technologies inconnues lors de la définition du projet et le vote du budget initial, nous attendions le chèque du Crédit Lyonnais… parce qu’après 1973, le gouvernement avait cédé pour ne plus utiliser la quasi monnaie pleine des Bons du Trésor et pour commencer à s’endetter en empruntant sur les marchés financiers dirigés par l’oligarchie anglo-saxonne et les puritains.

Les technologies pour la défense et la sécurité des pays sont prioritaires avant qu’elle ne soient utilisées dans le domaine civil. Nous avons la porte d’entrée dans les Réseaux de Vie pour de suite développer une fois de plus un haut niveau d’expertise.

Les nouvelles menaces que les experts doivent éliminer

La production industrielle utilise aujourd’hui quasi en même temps les technologies de défense et de sécurité.

Il ne suffit pas certes de remettre les « X » à leur place dans l’industrie mais l’utilisation d’une monnaie pleine et de la propriété commune vont soulever l’opposition des dirigeants des systèmes de pouvoir. Cette menace nous oblige à y répondre par un haut niveau d’expertise pour mettre ces dirigeants hors d’état de nuire. Ce qui représente un défi qui n’a jamais été gagné dans l’humanité puisque les civilisations les plus florissantes ont été vaincues, pillées par des systèmes de pouvoir militaire et tyrannique, quand elles n’ont pas disparu à cause de catastrophes naturelles ou de chutes de météorites.

Les barbares qui pillent, font la guerre et complotent contre les intérêts légitimes des peuples sont nos ennemis et ils nous coûtent très cher.

Il n’en reste pas moins que ce défi va monopoliser un certain nombre de groupes d’experts dont la mission première pour défendre les Réseaux de Vie sera d’établir des Traités de Paix avec le plus grand nombre de groupes sociaux possible dans les pays encore soumis au système de pouvoir néo libéral mais aussi soumis à des tyrannies, des théocraties, des gang de malfaiteurs qui usurpent le pouvoir politique de leurs peuples.

Ceci fait énormément de monde à qui adresser un traité de Paix avec une solution adaptée pour qu’ils adhèrent eux aussi à nos Réseaux de Vie.

Nous allons y venir en présentant les institutions culturelles car l’arme la plus puissante au monde, un poète ne l’oublie pas, c’est l’éducation, la formation à un art de vivre ensemble sur Terre dans notre condition humaine et le plus possible en harmonie avec la nature bien plus puissante que les cogitations intellectuelles humaines.

Et les experts sont au service de cette arme la plus puissante au monde et c’est pour cette raison que les hautes responsabilités politiques, économiques, sociales leur sont confiées pour préparer les assemblées de l’action politique dans les Réseaux de Vie.

Sauf que l’éducation et la formation prennent du temps, un certain temps. Avec Internet, les nouvelles vont vite dans le village planétaire, mais l’éducation et la formation à la démocratie directe locale participative, l’utilisation de la propriété commune et d’une monnaie pleine sans dettes ont été des thèmes et des questions interdites de communication aux citoyens y compris sur Internet.

Les moyens technologiques de communication du mouvement Nos Réseaux de Vie devront supplanter et écarter ceux qui aujourd’hui sont la propriété des plus riches. Qui va filmer, écrire, raconter, chanter, danser, peindre les messages de notre mouvement fondé sur les valeurs fondamentales de l’humanité, l’amour et la paix ? Pour la première fois depuis des siècles sinon des millénaires ?

C’est à l’opposée une fois de plus de la pratique coutumière des dirigeants des systèmes de pouvoir.

Souvenons nous des savants grecs qui avaient le plus grand mal à convaincre leurs tyrans sur leurs îles, à les laisser partir pour les temples des bords du Nil et se former aux Lois divines et aux Mathématiques célestes préservées du savoir de leur ancien pays par les survivants du dernier grand cataclysme. L’histoire de Pythagore est révélatrice de ces relations entre les tyrans et leurs savants au service des tyrannies. Nous voulons y mettre fin avec notre haut niveau d’expertise en la matière.

L’affirmation d’un savoir sélectionné par nos Réseaux de Vie.

Les citoyens, futurs membres du mouvement, peuvent assurément commencer par découvrir, lire et s’instruire depuis 2002 sur fileane.com, site web gratuit disponible 24h/24 et 7j/7. Pour le moment nous payons pas trop cher chez notre hébergeur mais les messages d’erreurs 508 démontrent qu’en forte affluence des internautes… il y a ces messages d’erreurs de capacités insuffisantes sur notre serveur.

Ceci peut se régler rapidement. Par contre cet essai Nos Réseaux de Vie, s’il présente bien le savoir qui nous est interdit par les maîtres anglo-saxon du monde, doit un jour être présenté sous forme de programmes de formation pour remplacer ceux des systèmes scolaires.

Ensuite ces didacticiels sont à aménager dans une progression pédagogique pour les étapes de la Découverte, la Passion, la Polyvalence, sachant que les experts ont aussi intérêt à faire converger leurs publications vers des intérêts communs. Inutile de lancer la pratique de la subsidiarité pour réinventer le fil à couper le beurre !

Que faut-il comme connaissances pour quitter nos systèmes de pouvoir et créer de suite nos réseaux de vie ?

Quel est le bagage intellectuel et spirituel minimal pour oser quitter les systèmes de pouvoir et, sans peur et sans reproche, démarrer nos assemblées locales de l’action politique pour instaurer nos villes libres, nos équipes de projets de vie, convertir nos comptes en banque en monnaie légale gérée hors bilan des banques commerciales et en même temps lancer l’utilisation de notre monnaie pleine ?

Pour parler le langage des tyrans, combien de divisions blindées, d’infanterie, d’avions et missiles, faut-il mettre au combat pour l’emporter ?

Des millions d’experts en connaissances intellectuelles ne suffiront pas.

Gandhi a déclaré qu’un seul homme debout équivaut à des milliers d’endormis. Un poète initié précise le choix des mots « homme debout » et affirmant la présence de celles et ceux, enfants, adultes, qui ont été rencontrer les mystères de la vie et évoluent dorénavant dans leur condition pour vivre les valeurs fondamentales d’amour et de paix.

L’utilisation de notre première source de savoir ne forme pas des experts, seulement des êtres humains qui prennent soin de garder le contact avec la vie d’après la vie humaine qu’ils ont connue durant leur condition humaine et qui savent évoluer vers cette vision d’un monde terrestre bien plus humain et pacifié qu’ils ont reçue. Ils travaillent à partager cette vision au cours de leur évolution humaine.

Ce n’est pas un travail d’experts mais c’est une occupation universelle pour tout être humain qui a trouvé qui vit en lui et est le même en chacun d’entre nous, qui partage ses raisons de vivre et de mourir dans notre condition humaine.

Avant d’y venir dans les institutions culturelles, nous pouvons maintenant présenter les étapes du cheminement spirituel et voir comment les articuler avec celles du savoir intellectuel rationnel que nous venons de présenter. Ce développement sera plus bref puisque le contenu de ce savoir fait partie des institutions culturelles.

Les trois étapes du cheminement initiatique spirituel.

L’involution

Le point de départ de cette recherche de nos raisons de vivre est similaire à celui d’une passion et il est lié à notre histoire personnelle. Avec notre caractère et notre personnalité, l’histoire forme notre identité humaine.

Au cours de l’involution, nous sommes attirés vers une autre identité non plus humaine et au minimum immortelle puisqu’elle contient la promesse d’une vie après la vie humaine.

Cette identité va commencer par être une source de connaissance et d’inspiration. En poésie, depuis Arthur Rimbaud, cette étape porte le nom du dialogue de l’âme pour l’âme. Nous avons conscience d’un monde bien plus vaste que la seule planète Terre.

Le jeune poète doit avec le courage et mieux l’insouciance, s’engager sur son chemin initiatique et aller, bien loin, au delà de l’univers, à la rencontre de l’amour infini, au don d’amour absolu.

Arthur Rimbaud poème j'irai loin comme un bohémien

Cette conscience commence aussi lorsque notre méditation dans la nature nous fait percevoir la vie de cette nature qui existe depuis des milliards d’années.

Cette montagne a été au fond des océans puis elle s’est élevée bien plus haute qu’aujourd’hui : quelle est cette puissance phénoménale pour nous êtres humains ? Les plis de cette montagne qui s’élèvent dans le ciel datent de combien d’années ?

Un indice utile : au pied de cette montagne à plus de deux mille mètres d’altitude, sur des plaques de lave solidifiée, se trouvent des pas de dinosaures qui sont passés là lorsque la roche n’était pas encore solidifiée. Alors quand ont disparu ces dinosaures ? Les brins de bois fossilisé comme lors d’un feu immense puis pétrifié et que nous avons ramassés à même le sol au sommet de la montagne ont-il la même date ?

Dans la Partie 3, les conflits entre les réseaux et les systèmes de pouvoir, le chapitre Une histoire religieuse particulière, le Monothéisme, nous présentons un tableau pour les 4 traductions des mystères de la vie dans les différentes religions ou mouvements spirituels.

L’animisme pratiqué encore largement au Japon développe cette conscience de la vie et de la puissance des forces de la Nature. C’est un constat universel dans l’histoire de l’humanité qui a le mérite de ne pas servir de prétexte pour des conflits religieux et des théocraties fanatiques.

Ensuite l’être humain cherche à découvrir qui vit en lui. Cette étape de l’involution peut être très compliquée et fatigante. Certes un poète a écrit « Dieu parle il faut qu’on lui réponde ». Ce n’est pas aussi simple et Musset en parle dans son poème Tristesse.

La plupart des médiums insistent sur le fait qu’à la naissance nous sommes en relation avec les pouvoirs du monde supérieur et l’âme qui est venue dans notre corps reste en contact avec l’âme générique tant les risques de mortalité infantile sont nombreux. Le jeune enfant est témoin de ces échanges du dialogue de l’âme pour l’âme générique et s’il n’a pas peur, il va conserver dans sa mémoire cette première expérience spirituelle. Ces médiums nous disent qu’à l’âge de 5 ans, à la suite des interventions des parents et des médecins ou d’autres adultes, l’enfant a appris qu’il ne doit pas parler de ces rencontres et qu’il a intérêt à les oublier. L’enfant a ainsi perdu le contact et ne saura plus par la suite utiliser ces pouvoirs comme les médiums adultes ont su conserver leurs dons que nous avions nous aussi au départ de notre condition humaine.

Le bouddhisme enseigne que pour commencer sa démarche personnelle initiatique, il faut être très motivé et à la limite, en avoir besoin d’une manière irrépressible puis une fois commencée, il faut la finir le plus vite possible. Parce qu’elle consomme énormément d’énergie et nous fait franchir les arêtes de la mort de notre corps charnel. La suite dans le chapitre sur les institutions culturelles.

L’involution peut commencer très tôt avant l’âge de 5 ans, ce fut notre cas et nous en parlons dans le récit de la première décorporation du jeune poète. Notre premier recueil de poèmes, Moments d’Autrefois Histoire d’écrire, comprend plusieurs textes de notre involution.

La rencontre avec les mystères de la vie.

Elle peut se dérouler en une fois ou pour nous, en deux fois. Le plus souvent elle est brutale lors d’un accident mortel.

La condition de cette rencontre est de ne plus être dans notre corps charnel dont les limites physiologiques nous empêchent d’être dans les mêmes dimensions que celles des présences qui nous aident lors de ce contact avec ce que les égyptiens et les initiés nomment les puissances du monde supérieur. Ces techniques de sortie du corps charnel sont identifiées dans le temple de Dendérah et ses cryptes souterraines.

Les rescapés parlent alors d’expérience de mort immédiate (EMI) ou d’un autre terme tant les querelles de chapelles sont devenues nombreuses sur ce sujet qui suscite bien des curiosités et de savantes explications plus ou moins scientifiques par les médecins et les neurologues. Un consensus scientifique semble émerger pour affirmer que notre conscience se situe ailleurs que dans notre cerveau et que des ondes nous relient à une source de toute vie. C’est nettement mieux que la perspective de finir sur un bûcher avec des fagots et du souffre pour avoir tenter de traduire l’indicible du vécu de nos EMI ou de notre rencontre avec les mystères de la Vie.

Dans le cas d’une EMI, il n’y a pas eu d’involution et ce choc qui ébranle justement notre conscience peut faire peur et réduire au silence l’être humain parce qu’il ne sait pas, n’est pas prêt pour traduire l’indicible vécu en mots conventionnels et encore moins, il ne sait pas utiliser une démarche artistique pour commencer la traduction par le langage hermétique, symbolique, ésotérique avant de finalement arriver au langage conventionnel. L’être humain peut mettre environ une dizaine d’années avant de pouvoir parler de son EMI. Des associations peuvent l’aider à franchir cette difficulté qui bouleverse sa condition humaine.

Dans le cas d’une démarche spirituelle commencée autour de l’âge de 4-5 ans, chez Pierre, la première véritable rencontre a eu lieu à 17 ans lors de sa seconde décorporation et elle s’est poursuivie à l’âge de 22 ans lors de sa troisième décorporation pendant un accident de montagne. Il a compris qu’il n’était pas un cas spécial isolé lors de la lecture du livre du Docteur Moody, La Vie après la Vie, trois ans après cette rencontre. Il a écrit son second recueil de poèmes sur cette rencontre avec les mystères de la vie 8 ans après cette rencontre lors de sa troisième décorporation.

L’évolution

Nous n’allons pas verser dans le débat pour savoir si cette étape commence dès la rencontre avec les mystères de la vie ou bien si elle commence réellement lorsque l’être humain est devenu capable d’en parler, d’en témoigner par écrit et d’apporter en quelque sorte la preuve qu’il a compris ce qu’il a vécu.

Cette troisième et dernière étape dure jusqu’au décès de notre corps charnel.

Elle est tout aussi compliquée que l’involution mais cette fois c’est différent. Lors de l’involution, l’être humain ne comprend pas ce qui se passe en lui. A partir de l’évolution, il a du mal à comprendre pourquoi les autres ne le comprennent pas ou ne veulent pas l’écouter surtout lorsqu’il ose exprimer sa nouvelle vision du monde et de la vie entre êtres humains. Il doit alors trouver à travers sa présence, sa conduite, sa sagesse des moments de partage pour distiller même au goutte à goutte son expérience de la vie après la vie humaine.

Il va trouver de l’aide à travers les livres, les témoignages lors de réunions entre expérienceurs de son association ou lors de réunions dans des groupes d’aidants qui ont participé à la fin de vie d’un de leurs proches, le cas échéant avec des soins palliatifs.

Très vite l’évolution nous amène a bien faire la différence entre l’aide aux défunts qui n’ont pas trouvé le puits de lumière pour le traverser. Le spiritisme rencontre souvent ces âmes errantes qui demandent de l’aide. La compréhension des capacités de médium est maintenant acquise après cette rencontre et l’évolution peut conduire à vouloir mieux maîtriser les canaux de correspondances avec les esprits, les forces de la nature, les défunts.

Il reste la question sur laquelle nous reviendrons plus loin : lors de la rencontre avec les mystères de la Vie, l’initié a-t-il pu disposer des puissances du monde supérieur et, pour aller plus loin encore, des puissances du monde double ?

C’est ici l’enseignement de la plus initiation pratiquée uniquement dans le temple de Dendérah chez les égyptiens. Pythagore a du patienter près de vingt ans avant de l’obtenir, juste avant l’invasion des Perses et il est expulsé comme esclave ou prisonnier d’Égypte à Babylone, par Cambyse II, roi de Perse venu conquérir l’Égypte en 525 av. J.-C.

Albert Slosman nous le raconte dans ses deux livres sur la vie et les connaissances de Pythagore.

Comment un initié va-t-il alors les utiliser dans l’évolution de sa condition humaine ?

D’ordinaire l’évolution se remarque chez un être humain par son absence de peur, y compris face à des tyrans et des criminels patibulaires. Il est certes difficile à cerner par les autres mais il possède un je ne sais quoi qui interpelle et comme pour les poètes, il voit plus loin que l’horizon. Il sait qu’il est un précurseur qui a toujours raison même s’il faut attendre 25 ans avant que tous comprennent qu’il avait raison.

Pour revenir au parcours personnel de vie, dans les Réseaux de Vie, les initiés qui évoluent dans leur condition humaine ont les opportunités pour rencontrer qui a besoin de leurs expériences et de leurs avis. Ils vont se regrouper dans des équipes de projets de vie au niveau local pour participer eux aussi à la définition des projets de vie dans leur entourage ou lors de réunions particulières.

La prise en compte de cette démarche initiatique spirituelle est assurée par les réseaux initiatiques qui ont un statut officiel d’institutions culturelles.

Pour répondre au besoin du Plan et de la gestion des projets personnels de vie, l’objectif est de faire en sorte que l’évolution commence vers 25 ans chez les membres des Réseaux de Vie. L’involution peut se confondre avec l’étape de la Découverte et de la Passion.

Ensuite la rencontre avec les mystères de la vie hors accident mortel intervient à l’improviste et ne dure qu’un bref instant tant il est si difficile pour notre corps humain d’encaisser une telle charge ou décharge d’énergie de vie. Nous verrons plus loin que les réseaux initiatiques affichent des objectifs plus accessibles et mesurables qui indiquent seulement que l’être humain est prêt pour cette rencontre même si celle-ci arrivera plus tard ou n’arrivera pas si l’être humain y renonce en cours de route.

Après 25 ans et une activité spirituelle dans l’un ou l’autre réseau initiatique avec des résultats tangibles, les Réseaux de Vie considèrent que le membre est dans l’évolution de sa condition humaine sauf preuve contraire. Ce n’est, en droit, qu’une présomption simple qui a le mérite d’établir un lien de confiance entre adultes qui s’engagent plus intensément dans la vie politique, économique, sociale et culturelle de leurs Réseaux de Vie.

L’initié à la rencontre avec les mystères de la vie conduira son évolution également vers les services à la personne pour aider les malades et les soigner mais aussi les guérir à distance en utilisant la voie mystique et l’expérience de la prière réussie.

Les services à la personne sont un autre pilier de l’action sociale avec leurs propres domaines de compétences à cheval entre nos deux sources de savoir.

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