Une technique de décorporation
Il s’agit de la deuxième décorporation de Pierre.
L’origine des faits :
La syncope
L’incident s’est traduit par une syncope causée par la dilatation brusque des bronchioles provoquée par de l’air froid et humide dans les poumons qui a été brutalement chauffé à une température élevée. Cette dilatation des bronchioles à fait pression sur les bronches qui ont été serrées au point de ne plus laisser passer l’air, d’où un étouffement et la tombée en syncope.
Une fois le corps gisant par terre, Pierre l’a vu depuis son corps dédoublé à deux mètres environ de son corps charnel. Ne comprenant pas ce qui se passait, il est resté à attendre comprenant que le temps qui passait signifiait la mort plus certaine de son corps charnel.
La venue de l’envoyé des ténèbres.
Voyant venir à lui derrière le mur de sa chambre l’envoyé des ténèbres, pris de panique devant celui qui allait l’emmener et le condamner aux ténèbres, Pierre, une fois que cette présence qui se présente comme l’envoyé des ténèbres a dépassé son corps charnel et vient à sa rencontre, s’adresse à celui qui vit en nous et avec qui il avait déjà pris un contact très intime lors de sa première décorporation à 12 ans.
La demande d’intervention faite à celui qui vit en nous.
Il vient de comprendre qu’ il est derrière lui et surveille la scène. Celui-ci, une fois la demande de Pierre formulée, fait en sorte qu’immédiatement il regagne son corps, se relève sans aucun mal alors qu’une plaque de la peau de son dos est collée à la paroi chauffante du poêle à mazout de sa chambre
L’explication du mécanisme de la syncope
L’effort physique prolongé dans le froid humide
Vers 17 ans, Pierre, coureur cycliste amateur junior, se rend un dimanche après-midi de mi-novembre, avec son vélo demi-course, au stade de football de Mutzig, ce qui représente environ 1/2h de vélo à 30km/h. L’équipe des ” diables blancs de la vallée de la Bruche ” fait alors parler d’elle avec des joueurs de talents promis à un bel avenir professionnel. Pierre s’intéresse à ces sportifs qui viennent comme lui des villages des alentours et sont un peu plus âgés.
La tactique de l’équipe était simple : Arsène Wenger, le grand blond, avec ses dribbles étourdissants, gardait la balle pour attirer le plus de joueurs sur lui. De l’autre côté du terrain, Jean-Noël Huck attendait seul le ballon qui de temps en temps lui arrivait tout de même. Celui-ci filait le long de la ligne pour centrer sur Pierre Gemmrich qui tirait aussitôt au but selon le style typiquement allemand : schuss, boum, goal !
L’autre curiosité du match mais plutôt choquante pour Pierre était d’entendre ” l’idiot du village ” ou tout au moins le plus idiot des spectateurs invectiver avec des jurons alsaciens les joueurs, en particulier Arsène lorsqu’il s’emmêlait les jambes avec le ballon. Les coureurs cyclistes en Alsace recevaient aussi ce genre d’interpellation mais plus vite vous roulez moins vous les entendez. Pour les pauvres footballeurs, ils devaient supporter cela près de 2 heures et l’on comprend que certains n’aient plus voulu rester en Alsace après cela… forcément insupportable de la part de supporters ! Bref l’équipe avait battu cette après-midi là celle de Chaumont par 2-1.
Pierre fit un gros effort sur son vélo pour regagner sa maison car une fine pluie froide mêlée à du brouillard s’était mise à tomber. Lorsqu’il arriva devant son village, la nuit était là et Pierre mit en route la dynamo et les lumières de son demi-course. Ce qui représente un effort supplémentaire.
Le contact brutal avec de l’air surchauffé et sec
Sa chambre était surchauffée et le poêle à mazout avait asséché l’air. En se changeant, à moitié nu, il fut pris de hoquets, conséquence de l’effort qu’il avait fait et qu’il avait brutalement stoppé devant chez lui. Pour enlever le hoquet, il mit en pratique un conseil banal : respirer à fond, bloquer la respiration le temps d’avaler 5 fois de la salive. Il n’eut pas le temps de reprendre sa respiration qu’il était tombé en syncope, le dos nu contre le côté chauffant du poêle.
Les conséquences et l’explication du médecin.
Le lendemain Pierre fut dispensé d’aller en cours le temps de voir le médecin de famille. Il ne voulait pas le voir, sachant que c’était inutile.
A sa grande surprise, le médecin le prit seul à part pour lui expliquer avec un sourire derrière la tête, qu’il ne fallait pas s’amuser à ces jeux là, du moins pas seul comme Pierre l’avait fait.
Le médecin, proche de la retraite, confia que durant ses études de médecine, avec d’autres camarades, il s’était amusé à pratiquer des expériences similaires : un camarade tombait en syncope pour chercher des contacts avec l’au delà et après un certain temps, on le réanimait à l’aide d’électrochocs ou avec d’autres méthodes.
Pierre n’avait rien dit sur sa rencontre avec l’envoyé des ténèbres puis avec celui qui vit en nous mais le médecin n’avait pas besoin de ce genre de confidences.
Il avait vu la peau collée sur le fourneau que ses parents avait laissée pour la montrer au médecin. Il savait que Pierre pouvait de suite porter chemise et veste comme si de rien n’était et qu’aucune cicatrice ne subsisterait sur son dos, que jamais il n’éprouverait la moindre douleur, le moindre pincement.
Le médecin n’ignorait pas qu’une intervention extra-humaine avait eu lieu, que Pierre avait eu une rencontre comme lui probablement en avait eu dans une salle de sa faculté de médecine.
La remarque du médecin permit à Pierre de dédramatiser cette deuxième décorporation même s’il ne comprenait pas encore tout ce qui venait de se passer.
Par la suite, il comprit que par hasard ( mais ce hasard, ces coïncidences qui guident les poètes et bien d’autres ) l’avait mis en contact avec une technique de base pour sortir de son corps et affronter les présences des mondes supérieur et double.
Comme si après tant d’années passées depuis la première décorporation accidentelle, à chercher de nouveaux contacts, il lui était donné la clé pour accéder à de nouvelles rencontres.
Pourtant jamais Pierre n’a utilisé par la suite cette technique. Il est vrai que les circonstances de sa troisième décorporation plus dramatique que les deux premières lui ont montré toute la sagesse à devoir se contenter de ces rencontres accidentelles sans à avoir à y ajouter des rencontres artificielles.
L’essentiel, pour Pierre, n’était pas de recommencer mais bien de chercher d’autres témoignages de gens, qui comme son médecin, avaient suivi ce cheminement vers ces rencontres.
La technique pour produire cette séparation du corps et de l’âme.
Elle est simple voire rudimentaire : il suffit d’un endroit très bien chauffé et dont l’air est sec dans lequel la personne entrera après avoir été longtemps dans un autre endroit humide et froid.
Pour la technique de réanimation, la question est moins simple mais il semble que poser une plaque de fer brûlante sur le dos de la personne jusqu’à faire se décoller la peau puisse procurer le choc nerveux capable de débloquer le fonctionnement de l’organisme.
L’utilisation des moyens actuels de réanimation doit suffire pour quitter cette syncope, c’est aussi le propos qu’avait tenu le médecin de Pierre.
Sinon, il reste la solution prise par Pierre après de longs moments immobiles dans le coin de sa chambre à regarder son corps sans rien comprendre : refuser de suivre l’envoyé des ténèbres et demander à être sauvé à celui qui vit en nous.
Les enseignements possibles et dont certains ont été mis en pratique.
C’est une technique au résultat partiel sur le plan initiatique
Cette technique peut être utilisée aussi souvent que l’on veut mais elle ne permet pas à elle seule de franchir le puits de lumière.
La progression lente de la syncope vers l’étouffement représente la caractéristique majeure de cette technique. Ces longs moments d’attente en état de décorporation sont propices à un travail mental sur soi et permette un dialogue de l’âme pour l’âme.
Ils doivent aussi permettre d’appeler et d’interroger d’autres êtres chers pour préparer le franchissement du puits de lumière dans le cas d’un(e) jeune initié(e). Un initié ayant déjà franchi le puits de lumière doit pouvoir utiliser ses pouvoirs nouveaux extra sensoriels.
Le risque mortel du contact avec le monde double.
Mais l’initié comprend vite que provoquer cette décorporation n’est pas un acte gratuit ou de curiosité. La présence du monde double reste bien obscure et les puissances qui s’y trouvent sont avant tout hostiles et capable de détraquer notre nature humaine au point de la faire périr ou de la rendre folle.
Il faut arriver à se sortir du monde double et ce pouvoir n’appartient pas à notre condition humaine, il nous est donné par les présences du monde supérieur ou plus assurément par celui qui vit en nous et nous fait franchir les limites de la mort de notre corps charnel.
L’obligation d’être aidé par les puissances du monde supérieur.
Sans entrer en contact avec le monde supérieur, la décorporation n’a pas de sens et peut s’achever par un désastre mortel et votre capture par l’envoyée des ténèbres.
Le contact avec les présences du monde supérieur ou avec celui qui vit en nous ne s’établit que pour un motif valable.
Hormis un accident imprévu qui vous met en contact direct avec la mort de votre corps charnel et qui déclenche automatiquement l’intervention de ces puissances pour vous renvoyer sans dommage dans votre corps ( les médecins parlent alors de guérison spirituelle par des forces immatérielles qui appartiennent à l’énergie universelle, voir le livre La divine Connexion du Dr Melvin Morse ), ce motif valable concerne une prière, une demande pour faire du bien à l’un de vos proches ou à tout un groupe.
Nous retrouvons ici la force de la prière et les exemples de prières réussies. Que ce soit en état normal ou en état de décorporation, le recours à la prière est le même sauf qu’en état de décorporation, l’initié peut utiliser directement ces forces du monde supérieur.
Cette utilisation permise une fois dans un cas bien précis, peut-elle se répéter et se généraliser ?
Pour des questions de survie probablement.
Exemple : arriver en état de décorporation ou en état para normal à visualiser à distance des troupeaux de gibiers, un passage secret, la progression des ennemis, etc.
La vision à distance est un domaine de connaissance bien documenté.
Le livre du Dr Melvin Morse indique que” la vision à distance possède un potentiel fantastique comme le prouvent les récents travaux militaires déclassés du Dr Hal Puntnoff de la Standford University pour le compte de la CIA à San Francisco.
En 1974, il demanda aux sujets de donner des informations sur un important centre de missiles soviétiques. Le visionnaire Pat Price avait fourni des dessins détaillés du site dans un endroit parfaitement perdu aux fins fonds de l’ancienne URSS.
La CIA comprit que les Soviétiques utilisaient aussi la vision à distance pour identifier les sites américains occupés ou inoccupés.
L’étude finale commandée par le gouvernement concerna la sonde spatiale Discovery qui frôla Jupiter. Joseph McMoneagle, qui a développé son talent à la suite d’une expérience aux frontières de la mort, dut donner des informations sur la planète AVANT que celles de la sonde ne fussent reçues par la salle de contrôle. Sa vision à distance apporta des informations ultra précises qui furent par la suite confirmées par les données de Discovery !
C’est une pratique initiatrice ancienne
Nous trouvons également de telles pratiques dans le passé et parmi les civilisations disparues.
Dans les grottes pour visualiser l’environnement
Dessiner des troupeaux d’animaux sur les murs d’une grotte perdue dans la montagne peut représenter une occupation pour des peintres maudits et exclus de leur communauté tout comme ces dessins peuvent être la traduction de ce qu’à vu l’initié dans sa vision.
L’humidité et le froid sont bien là au fond de la grotte, il suffit de faire un feu à proximité pour mettre l’initié en contact brutal avec une chaleur intense et les bronchioles vont se dilater jusqu’à provoquer une syncope ensuite l’initié sait ce qu’il a à faire et pour qui il accomplit cette mission spirituelle salvatrice pour sa communauté !
Ces grottes purent aussi devenir le conservatoire d’une période pour les générations futures exposées elles aussi à des périls et qui pourraient avoir besoin de ces puissances du monde supérieur.
Les édifices bâtis pour développer cette technique.
Un stade d’organisation plus évoluée consiste à bâtir loin des montagnes et des grottes des édifices capable de restituer ces conditions pour provoquer la syncope puis la décorporation.
Il vous faut des endroits froids et humides.
Prenez les salles souterraines des temples égyptiens ou celles de Tiahuanaco ou des temples des civilisations des Andes. Ajoutez-y tout au fond un lac sacré dont l’eau va distribuer l’humidité nécessaire. Au-dessus construisez des salles chaudes et un endroit pour faire reposer le corps le temps du voyage et de sa mission spirituelle, un saint des saints par exemple dans lequel personne n’a le droit de pénétrer pour ne pas déranger le corps conservé là et ne pas précipiter le retour de l’initié et gâcher son travail !
Regardez la pyramide, formidable machine à décorporation et à conservation de la vie biologique terrestre : il y a le lac sacré, les salles souterraines, la rampe pour monter à la salle centrale dans laquelle furent retrouver des grains de céréales si bien conservés qu’ils purent se remettre à germer et à produire une récolte des milliers d’années plus tard !
Si vous voulez donner quelque cérémonie à cette expérience spirituelle, aménager une à deux ouvertures vers le ciel à travers la paroi de la pyramide et calculez l’inclinaison de ces puits de lumière pour que le rayon du soleil ne pénètre dans ces puits qu’au solstice d’été et d’hiver.
Pour vous aider, recopiez les calculs faits à Dendérah pour les 180 fenêtres dans les quelles chaque jour le soleil se levait dans une fenêtre différente !
Mettez ce jour là un miroir pour transformer ce rayon et le rendre capable d’allumer le feu sacré qui va chauffer fort la pièce dans laquelle l’initié va pénétrer puis tomber en syncope. Aérez ensuite la pièce pour qu’elle reprenne sa température habituelle de conservation maximale et laissez y le corps de l’initié jusqu’à ce qu’il achève sa mission et interdisez à quiconque de pénétrer dans cette pièce.
N’oubliez pas au pied de la pyramide de bâtir de petits temples pour que les fidèles favorisent et accompagnent de leurs prières le travail de l’intercesseur des humains auprès du monde supérieur.
Rappelez par quelques barques sacrées soit sur le lac sacré souterrain soit devant la pyramide que grâce à ce travail de vision et de contact avec la surréalité de notre existence terrestre, des initiés sont allés pourquoi pas voir aussi Jupiter ou les constellations du zodiaque afin de calculer la période de prochain grand cataclysme lorsque la terre bascule sur son axe pour effacer les forces de rétrocession emmagasinées au long de sa navigation céleste et retrouver un nouveau centre de gravitation. Ce calcul leur a permis de sauver leurs peuples du cataclysme et les emmener sur une terre nouvelle grâce aux barques ( nandjits ) de roseaux bitumés…
A Dendérah, l’initiation suivait deux voies : la voie Osirienne et la Voie Horienne, la voie humide et la voie sèche.
Pour les postulants à l’initiation, les labyrinthes servaient de lieux de test et d’apprentissage. A Dendérah ils constituaient la Double maison de Vie.
« Le Labyrinthe est composé de douze cours environnées de murs, et une enceinte de murailles les renferme. Leurs appartements en sont doubles ; il y en a quinze-cents sous terre et quinze-cents au dessus, j’ai visité les pièces d’en haut et j’en parle comme témoin avec certitude.»
HÉRODOTE (Histoire de l’Égypte).
au contrepoids posé verticalement (1) sont attachés les rangs de perles (2) qui se raccordent à quatre sistres fixés sur un collier de pétales de fleur. Entre les sistres, qui symbolisent les quatre points cardinaux et aussi les quatre piliers du ciel (3) , navigue la barque solaire. (4)
« Hérodote, au livre II, y contoit 12 salles et 3 000 chambres moitié sous terre, moitié au-dessus. Et s’il est une bévue pardonnable aux anciens autheurs, comme Pline et Méla, qui n’ont jamais mis le pié en Égypte, que penser d’Hérodote et Strabon, qui ont supposé qu’y ayant 4 labyrinthes, un seul fut de ce Royaume ? Or, ici, le plus grand est indépendant des deux autres. Et s’il est naturel d’opposer l’authorité d’un historien au torrent des autres, mon raisonnement est sans réplique car j’ai vu moy-même les trois labyrinthes, dont j’ai visité le plus grand : c’était le 20 juillet.»
Père CL. SICARD, s.j. (Manuscrit inédit sur l’histoire de l’Égypte, 1718).
Les cryptes de Dendérah sont au nombre de douze. Six sont souterraines; les sis autres circulent à travers les murailles qui enveloppent la partie postérieure du temple. …/…Les cryptes de l’étage souterrain sont les vraies cryptes.
Auguste Mariette, notes, texte cité page 140 de la Grande Hypothèse d’Albert Slosman, chez Robert Laffont, 1982
S’ils échouaient et ne parvenaient pas à sortir de l’épreuve, ils n’étaient pas prêts à affronter la syncope et le dialogue de l’âme pour l’âme.
En sortant du labyrinthe avec l’aide de leurs maîtres, ils abandonnaient leurs recherches ou devaient les reprendre pour mieux les maîtriser. Ceux qui avaient franchi les pièges et avaient su répondre aux questions pouvaient entrer dans la pièce lumineuse et surchauffée et au contact du feu sacré se préparer à recevoir la lumière qui illumine tout une fois franchi le puits de lumière.
Maintenir le postulant dans le froid et l’humidité un long moment, faire prendre conscience au postulant qu’il doit avancer lentement dans l’obscurité, le froid et l’humidité pour mieux recevoir ensuite le souffle libérateur du feu sacré qui vous emmène vers votre lumière divine, voilà une raison pour construire ces labyrinthes ou cette double maison de vie de Dendérah.
Ensuite le corps abandonné est placé dans le saint des saints du temple. Par la suite l’initié pourra ne plus redescendre dans le labyrinthe mais se recueillant directement dans le saint des saint par la force de sa prière, il pourra demander à ce que les forces du monde supérieur le prenne et l’emmène hors de son corps charnel pour mener à bien sa mission.
Notons enfin que les cérémonies initiatrices d’Éleusis se déroulaient aussi dans cette baie proche d’Athènes à cause de ses grottes qui étaient utilisées au cours des rites initiatiques.
Plus tard les cathédrales ont bien comporté une crypte réservée le plus souvent aux baptêmes mais ce ne fut plus qu’un symbole en souvenir des rites plus anciens qu’avaient dépassés d’une manière nouvelle et formidable un initié de Dendérah d’origine juive à la tête du mouvement nazoréen proclamant le christ qui vit en nous et nous fait ressusciter des morts dès notre existence humaine, bien avant la mort du corps charnel, ceci dans la droite ligne des hauts enseignements initiatiques de l’Égypte la plus ancienne.
Qui peut suivre ce rite initiatique avec cette technique ?
Recourir à cette syncope qui présente des risques non négligeables et mortels ne peut pas servir de voie pour la plupart des êtres humains dans cette rencontre avec celui qui vit en nous et même si ce serait possible, ceci requiert une lourde logistique et de vastes bâtiments.
De plus ces rites prêtent le flanc à toutes les supercheries et manipulations possibles à travers la seule utilisation de la magie.
Réservés à quelques grands prêtres et dirigeants politiques, ces rites initiatiques deviennent en réalité interdits aux autres.
Au Tibet, les communautés monastiques peuvent bien prendre en charge l’enfant qui est la réincarnation du dernier dalaï-lama et le préparer à ces hautes fonctions spirituelles mais cet effort ne peut pas être matériellement et humainement généralisé pour tous.
C’est ce que comprendra Jésus et il ouvrira la voie à une voie initiatrice capable de fortifier chaque être humain dans son espoir de vie et sa foi d’enfant de Dieu.
Même si la papauté romaine reviendra sur cette ouverture et cette voie libératrice organisée à travers les premières communautés chrétiennes structurées en réseau, pour imposer des dogmes uniques, une foi fondée sur des textes expurgés et des rites trafiqués afin de développer son pouvoir temporel sur les peuples.
Si les étudiants en médecine s’amusent à se faire peur ou cherchent à créer des contacts avec la dimension surnaturelle de notre existence humaine, il semble qu’il n’en n’aille pas de même avec les grands séminaristes de la religion catholique romaine pour qui ce serait plutôt commettre un péché mortel, d’orgueil probablement !
Quant aux autres, peut-être préfèrent-ils se taire et ne pas parler de ces choses.
Il est vrai que la franc maçonnerie a l’honnêteté de dire que les rites initiatiques des pharaons ont été perdus lors d’une invasion des peuples de la mer et qu’ils n’ont jamais été retrouvés, ce qui n’empêche pas un maçon de poursuivre le travail afin de préserver le peu de rites qui nous ont été transmis ou de travailler pour retrouver ces rites fondamentaux.
Si avec le compas d’angle, le marteau, la truelle et le seau, ils veulent se remettre à bâtir une pyramide, à travers ces lignes, ils pourront un peu mieux comprendre à quoi elle va servir… mais une grotte, une chambre surchauffée peut suffire si vous avez pris plus qu’un bon bol d’air frais avant d’y entrer… et avoir un bon vélo peut être très utile !
Sinon, il y a l’approche des premiers chrétiens qui ne se privaient pas d’ailleurs d’aller eux aussi suivre les rites initiatiques d’Éleusis ou de Dendérah tant que ces centres spirituels purent fonctionner et ne furent pas détruits par d’autres chrétiens à la solde de la papauté romaine.