Environnement économique pour une Monnaie Pleine
Ch 2 l’environnement Économique pour utiliser une Monnaie Pleine :
L’environnement économique d’une Monnaie Pleine est dépendant du système de pouvoir capitaliste libéral dirigé par l’oligarchie financière anglo-saxonne. Tant qu’il existera dans des pays, il sera une menace sur le plan économique comme sur le plan politique pour les organisations en Réseaux de Vie.
Par contre, si sur le plan politique la menace s’exprime fermement et constamment, sur le plan économique, les crises des capitalismes causées par la contradiction fondamentale de ce système et son risque mortel de ne pouvoir survivre à une crise de surproduction, sont autant de signes d’opportunité car ces failles favorisent logiquement l’abandon de ce système de pouvoir.
Le risque mortel de faillite du système capitaliste s’est déjà présenté dans les années 1920, après la Première Guerre Mondiale.
sommaire du diagnostic de l’environnement externe d’une Monnaie Pleine (méthode PESTEL)
LA MONNAIE PLEINE EST A NOUS
Deuxième Partie : l’Analyse Stratégique :
II Le diagnostic externe.
Opportunités et menaces dans l’environnement d’une Monnaie Pleine
pour une nouvelle utilisation dans les Réseaux de Vie.
Chapitre 2 L’environnement économique
Ch 1 l’environnement POLITIQUE | Ch 2 l’environnement ÉCONOMIQUE | Ch 3 l’environnement SOCIOLOGIQUE | Ch 4 l’environnement TECHNOLOGIQUE |
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Le combat contre une banque centrale privée Jefferson, Jackson, Lincoln, Kennedy, Maurice Allais met en garde les politiciens les initiatives pour une Monnaie Pleine La menace exercée par l’oligarchie financière anglo-saxonne Pierre Leroux et les associations Karl MARX et les banquiers américains | Économie distributive Libre échange/Protectionnisme le surcoût du Capital le poids des dettes le remboursement des dettes publiques solution pour rembourser les dettes | la paupérisation des populations les inégalités de patrimoine violence des riches, discrédit des élites les villages solidaires Marinaleda, Ungersheim les SEL Services d’Échange Local les Monnaies locales les Monnaies privées | la vente des titres financiers l’économie casino les bourses montent, l’économie est à plat la grande machine à bulles US 5 preuves que la finance est devenue folle la blockchain un bien commun |
Ch5 l’environnement ÉCOLOGIQUE | Ch 6 l’environnement LÉGAL | |
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le réchauffement climatique la transition énergétique, le développement durable l’écologie politique Qu’est ce que l’écologie politique La Convention climat | la monnaie contrôle l’économie la banque centrale crée seule de la monnaie la gestion hors bilan des banques d’affaires la monnaie dans l’Europe médiévale l’Initiative suisse Monnaie Pleine | la monnaie propriété des banques commerciales Glass-Steagall Act, solution de sécurité Augmenter les réserves fractionnaires ” La” solution contre les crises bancaires. |
1) Le problème fondamental d’un système de production est d’éviter l’obstacle de la sur capacité de production
pour ne pas produire des biens et des services qui ne seront pas vendus parce que les marchés sont saturés.
Cette situation a été réalisée dans les années 1920. Les usines qui avaient fonctionné durant la première guerre mondiale pour produire des armes et des munitions, souvent avec un personnel féminin nouveau dans les usines, avec le même fonctionnement après la guerre, allaient dorénavant produire en masse des biens de consommation qui en quelques années allaient saturer tous les marchés.
1.1 L’économie distributive de Jacques Duboin
Cette situation fut relevée par Jacques Duboin qui proposa la solution de l’économie distributive : il s’agissait d’utiliser les économies d’échelle positives pour faire fonctionner les usines des pays industrialisés à leur rendement optimal et donc au coût de revient de la production le plus bas.
Le surplus non vendu dans les pays riches devaient être échangé avec les pays pauvres pour développer leur niveau de vie ce qui allait apporter des économies au niveau mondial en évitant les questions d’immigration involontaire depuis les pays pauvres, les principales sources de la délinquance, les guerres et les révoltes de la misère, le colonialisme et les guerres de libération contre les pays coloniaux, etc.
Cette proposition allait dans le sens d’un gouvernement mondial par une société des nations responsable et efficiente.
1.2 Bernays et la Propagande pour vendre plus
Bien entendu de telles perspectives étaient contraires aux intérêts des familles de la banque internationale. Nous connaissons la solution adoptée par les dirigeants capitalistes : la propagande mise au point par Bernays, conseiller en relations publiques de Rockefeller à ses débuts. Bernays va démontrer que si les besoins individuels sont satisfaits par la production de masse, la production peut continuer à augmenter dès lors qu’elle vient satisfaire non plus les besoins mais les désirs individuels qui sont illimités tant que le marketing arrivera à les créer pour des consommateurs qui n’en ont pas la moindre idée. La première réussite de Bernays fut de relancer la production de cigarettes en arrivant à faire fumer les jeunes femmes.
Nous sommes ici à la naissance du pouvoir du Marketing dans les entreprises de production de bien et de services.
Après la seconde guerre mondiale organisée depuis Wall Street, une fois la reconstruction de l’Europe bien avancée, la satisfaction des désirs reprit de plus bel avec les effets de mode et la société de consommation. Cette surconsommation poussée par les futilités de la mode destinée à créer de nouveaux désirs, fut facilité par le développement du crédit. L’endettement des ménages poussa la croissance économique et la fortune des banques. Nous connaissons la suite de cette stratégie financière qui nous mène aux bulles spéculatives et au dérèglement des marchés financiers pour doper les profits à court terme.
Bernays prit sa retraite et avec sa fortune personnelle fonda son Institut pour défendre le contraire de ses idées de jeunesse. Il a vu et pris conscience que la satisfaction des désirs mène à une société de surconsommation et de gaspillage. De même il a compris les ravages du tabac sur les femmes et spécialement les femmes enceintes.
1.3 la mondialisation de l’économie comme solution à la sur production ou bien comme risque grave pour le capitalisme.
La question de la surproduction reste cependant sous-jacente. Pour l’éviter nous avons vu que l’informatique et les télécommunications ont été utilisées pour développer l’économie casino déconnectée de l’économie réelle. Elle a permis aux grandes fortunes de continuer à profiter de dividendes et de profits plantureux.
Dans l’économie réelle, la poursuite des gains de productivité à partir des économies d’échelle positives (avec augmentation du volume de production) a été remplacée par la recherche des économies d’échelle négatives (même volume de production mais avec moins de facteurs de production : capital technique et main d’œuvre). Ce qui accroît la concentration des entreprises. Une seule grand usine suffit pour plusieurs pays ou pour un continent, voir le monde dans le cas des usines installées en Chine par les capitaux américains.
Le risque n’est plus la surproduction mais le manque de biens ou de service disponibles lors par exemple d’une crise sanitaire comme au printemps 2020 avec la pénurie de masques de protection contre le virus ou en janvier 2021 le manque de vaccins puisque les quelques usines ne peuvent suivre le niveau de la demande. De même les mesures d’austérité dans le domaine de la Santé se traduisent par un manque de personnel et des situations où le personnel hospitalier doit procéder à un tri des patients en délaissant les plus âgés en fin de vie.
L’autre risque de cette mondialisation des échanges est lui aussi connu : le manque de pièces détachées, de composants électroniques, de biens alimentaires suite à des catastrophes naturelles dans tel ou tel pays, des guerres, des crises financières, des changements d’alliances géo politiques comme actuellement entre la Chine, la Russie et les pays qui refusent la domination de l’économie américaine avec son dollar.
A force de vouloir éviter le risque de surproduction le système libéral se rend inhumain sur le plan social et impopulaire sur le plan politique. Nous sommes alors proche d’un basculement des citoyens pour exiger une autre manière de gérer l’économie. Mais comme ils ont été rendus incultes sur l’existence de l’alternative des Réseaux de Vie, les dirigeants misent sur des révoltes de la misère, des jacqueries pour mater cette opposition au dirigeants du système libéral.
C’est pourquoi nous somme ici en présence d’une opportunité à moyen terme mais aussi d’une menace à court terme tant que la formation des citoyens n’a pas permis d’élever le niveau de compétences sur le fonctionnement des économies nationales tant dans le système capitaliste que dans les organisations nationales en Réseaux de Vie.
Dans les Réseaux de Vie, nous l’avons indiqué, il n’y a pas de risque de surproduction du fait du Plan qui utilise les COQ évalués par les cercles de Qualité des équipes de projets de Vie pour en dégager des synergies et répartir la quantité de main d’oeuvre et de compétences disponibles entre les 3 niveaux de l’activité humaine.
2) le débat entre protectionnisme et libre échange, opportunité ou menace pour une monnaie pleine.
2.1 le mythe du libre échange et son élimination
L’idéologie capitaliste et libérale utilise les mots et spécialement les mots ” libre “, ” liberté ” pour affirmer que les marchés ne doivent plus être soumis à la volonté d’un roi, prince, empereur ou d’un gouvernement, d’un État. Chaque citoyen est libre de participer ou non aux échanges sur un marché ” libre “. La réalité est pourtant et n’a jamais été que toute autre dans un système de pouvoir : une minorité prend le pouvoir et domine les autres. Quasiment tous les marchés sont sous le contrôle d’oligopoles dont les firmes sont la propriété ou financées par les familles de banquiers internationaux.
Nous avons vu qu’une monnaie pleine repose sur une organisation du travail où tous utilisent la démarche Qualité Totale et évaluent les COQ. Ensuite ces COQ entrent dans le Plan pour en dégager des synergies puis ce plan est validé par l’action politique des citoyens dans leurs institutions politiques. Pour les économistes orthodoxes du dogme libéral, une monnaie pleine c’est bien pire que le protectionnisme.
Mais en dehors de ce conflit idéologique, en pratique, une monnaie pleine garantit-elle une liberté des échanges ou alors des mesures protectionnistes s’imposent-elles à elle ?
Une condamnation implacable des théories orthodoxes développées principalement par Adam Smith et David Ricardo
Le livre de Reinert représente une contribution remarquable à cette démystification du libre échange et à une condamnation implacable des théories orthodoxes développées principalement par Adam Smith et David Ricardo alors qu’une autre école défendue principalement par Schumpeter et Keynes poursuit la vision de l’être humain intelligent, innovateur et créateur qui ne doit pas être dominé par le capital et des calculs mathématiques abstraits qui fondent des théories et des modèles qui ne tiennent absolument pas compte des réalités et encore moins des expériences et des leçons de l’histoire.
Les rares périodes de grands changements technologiques qui offrent aux spéculateurs de tous bords une croyance sans limite dans les forces des marchés. Leur credo n’est que trop connu : tous doivent pouvoir librement utiliser ces nouvelles technologies pour s’enrichir sur de nouveaux marchés qui pour se développer ne doivent rencontrer aucun obstacle, particulièrement ceux liés au financement des états et de leurs politiques sociales.
A chaque fois l’histoire démontre l’échec de ces politiques libérales et les révolutions qui suivirent ces années de développement rapide et scandaleux de la misère sociale. Les révolutions de 1789, de 1848 furent les conséquences de ces erreurs économiques monumentales. Les guerres de 1870 à 1945 succédèrent à ces révolutions comme si les dirigeants de l’oligarchie financière anglo-saxonne avaient compris qu’ils valaient mieux organiser eux-mêmes les désastres humains pour en tirer profit plutôt que voir une révolution ouvrière finalement mal tournée pour leurs intérêts privés.
La fin de la guerre froide et la révolution technologie de l’informatique et des télécommunications sont deux évènements majeurs qui expliquent cette croyance débridée et irréfléchie dans le succès des affaires et l’avènement d’un gouvernement mondial établi par les puissances financières de l’oligarchie dirigeante. La spéculation contre l’euro depuis février 2010 a été freinée par les achats d’euros de la banque centrale chinoise mais ce n’est pas suffisant pour écarter la menace d’une aggravation de la crise financière et de l’utilisation des politiques d’austérité et d’appauvrissement des populations occidentales.
2.2 La bonne mondialisation selon Friederich List (1789-1846)
La sortie de nos systèmes de pouvoir et le développement des organisations en réseaux de vie n’a plus besoin d’une vision orthodoxe ou hétérodoxe. Reinert défend son raisonnement en s’accrochant aux écrits de Friederich List (1789-1846)
Extraits du livre de Reinert :
C’est pourquoi les plus fervents défenseurs de l’industrialisation (pour la protection tarifaire) comme Friedrich List (1789-1846), étaient également les plus fervents défenseurs du libre-échange de la mondialisation, une fois que tous les pays seront industrialisés. Dès les années 1840, Friedrich List formula une recette de la « bonne mondialisation » : si le libre-échange se développait après que tous les pays du monde s’étaient industrialisés, le libre-échange serait ce qu’il y a de mieux pour tout le monde. Le seul point de divergence est le calendrier établi pour adopter le libre-échange et la séquence géographique structurelle dans laquelle se déroule le développement vers le libre-échange. (page 226)
Fin de l’extrait du livre de Reinert.
Les Réseaux de Vie vont plus loin dans cette direction puisqu’il n’y a pas recours à la notion de marché. La régulation de l’économie est davantage une auto-régulation par les institutions politiques entre les 3 niveaux de l’activité humaine. Il y a inéluctablement et évidemment une régulation de la production puisqu’il ne sert à rien de produire des biens ou services lorsque la satisfaction des citoyens est atteinte. Le dogme libéral de la rareté et des besoins illimités pour satisfaire les désirs individuels, n’existe pas dans les Réseaux de Vie.
2.3 Keynes affirmait que la production doit rester nationale autant que possible, ceci pour assurer le plein emploi et éliminer le chômage.
Keynes affirmait que la monnaie devait rester impérativement nationale pour financer seulement la production et non pas servir de moyen de spéculation à travers une thésaurisation incontrôlable par les états. Keynes indiquait qu’en l’an 2000 il faudrait travailler 20 heures par semaines pour que tous aient les revenus minimaux pour obtenir les biens et services indispensables à la survie.
Par contre Keynes n’a jamais expliqué ce que les citoyens pourraient faire avec le reste du temps de travail disponible, notamment dans l’économie non marchande ou pour utiliser la première source de savoir.
2.4 le protectionnisme intelligent
Aujourd’hui le débat se focalise sur le protectionnisme intelligent : le protectionnisme offensif pour défendre une jeune industrie européenne comme celle des technologies des énergies renouvelables contre les importations à bas coûts de Chine.
Protectionnisme défensif pour protéger l’agriculture et ses rendements décroissants.
Protectionnisme intelligent pour défendre l’économie de l’Union européenne contre les méfaits de la mondialisation et la dérégulation des marchés.
2.5 L’ignorance opportuniste de Gunnar Myrdal (prix Nobel 1974)
Dans ce débat politique, Reinert reprend les propos de Gunnar Myrdal (prix Nobel 1974) pour dénoncer l’imposture :
« l’ignorance opportuniste » repose sur le fait que nous sommes ouverts à un monde où les hypothèses des « sciences » économiques sont manipulées pour atteindre des objectifs politiques. La technologie et les rendements croissants, qui sont les principales sources de pouvoir économique, créent des barrières à l’entrée. En oubliant ceci, les économistes servent les intérêts acquis des nations qui sont au pouvoir.
Nous trouvons ici la limite de ces théories économiques : les rendements décroissants et le libre échange de Ricardo sont utiles pour laisser les populations dans la pauvreté ou pour détruire l’industrie et l’artisanat dans un pays afin de l’appauvrir. Une population plus pauvre aura moins les moyens de se révolter car elle sera privée surtout de savoir et de technologies. Elle sera mise à l’écart du cercle vertueux des rendements croissants et sera plus faible dans le rapport de force avec les pays les plus riches.
2.6 le dogme du libre échange permet de détruire les sociétés et leurs économies nationales
Les dirigeants de l’oligarchie financière utilisent le dogme du libre échange totalement déconnecté des réalités justement pour casser les systèmes éducatifs, les formations, les services publics et les services de santé pour affaiblir une société et la rendre incapable de s’opposer au pillage de ses marchés par le néo colonialisme.
Lorsqu’une période de grandes innovations se présente, les richesses doivent normalement augmenter toutes seules à cause de ces innovations, donc, comme le chalut du pêcheur en mer, les dirigeants de la finance mondiale doivent s’armer pour capter le plus possible ces richesses et donc demander aux populations de payer davantage de taxes, d’impôts, de payer plus pour les biens et services de consommation.
Le mécanisme financier est simple et il est utilisé d’une manière cyclique depuis le XVIIIème siècle : les banques centrales privées tirent prétexte des innovations pour vendre des crédits à profusion puis soudainement, elles demandent à l’occasion d’une crise financière qu’elles ont organisée, le remboursement immédiat de ces crédits ou elles organisent l’insolvabilité de leurs créanciers pour les obliger à vendre à bas prix les biens qu’ils ont achetés, principalement les biens immobiliers.
Ces dernières années, ce mécanisme a également concerné les états qui se sont endettés auprès des banques centrales privées et nous sommes dans la crise des dettes souveraines que les citoyens doivent rembourser en sacrifiant leur niveau de vie. Pour l’oligarchie financière anglo-saxonne, les maîtres actuels du monde, l’utilisation des rendements décroissants vis à vis des pays exportateurs de matières premières et l’utilisation du libre échange pour justifier la dérégulation des marchés financiers sont les deux piliers de leur puissance dans la domination du système économique capitaliste.
2.7 Les politiciens ne veulent pas partager les rendements croissants, cette « patate chaude » qui leur brûle les doigts
Comme l’écrit Reinert à la suite des auteurs de l’autre école, celle de l’intelligence et du savoir, les rendements croissants sont en effet “une patate chaude” entre les mains des politiciens.
Il n’est pas difficile de créer un cercle vertueux de création de richesses et de développement, mais pour une minorité dirigeante dans un système de pouvoir qui veut s’enrichir au détriment des autres, la difficulté insurmontable apparaît lorsqu’il s’agit de répartir les richesses produites.
Comment subitement expliquer que les richesses produites par des êtres humains bien formés, éduqués, intelligents et créatifs, capable de gérer et de trouver des synergies, comment expliquer que ces richesses produites en abondance reviennent quasi exclusivement à une minorité dirigeante et pas au reste du groupe social ? C’est absurde !
Personne ne peut accepter un tel vol, une telle spoliation des richesses, sauf si le groupe social est dominé par un régime politique qui légitime et cache cette spoliation et maintient sa domination à travers un rapport de force garantit par l’armée, la police, et masqué à travers le conformisme social envers cette domination d’une minorité dirigeante.
Nous savons que cette confiscation des richesses utilise jusqu’ici le système fiscal, les impôts et les taxes ainsi que les politiques d’austérité pour ne plus financer les services publics et les privatiser. C’est la raison d’être des états et de leurs gouvernements dans les démocraties représentatives. Mais cette situation n’est que temporaire.
Le Gouvernement mondial d’ici 2030 a pour objectif d’éliminer les états nationaux et de décider lui-même directement du niveaux des prix et surtout du niveau de l’offre des biens et des services. Son but est de ne plus financer les dépenses sociales en réduisant drastiquement le niveau de la population en commençant par la réduction des biens alimentaires. C’est la raison d’être de l’écologie punitive. Par exemple, sous prétexte de réduire les émissions de CO2, le nombre de bovins et d’animaux destinés à l’alimentation, doit fortement diminuer. Les protéines seront fournies par la chimie et la biologie ou par la production d’insectes. Quant aux patates chaudes, leur sort est lui aussi fortement compromis…
Nous avons sur fileane.com, montré l’histoire des conflits permanents entre les systèmes de pouvoirs et les organisations en réseaux. Nous avons ici une confirmation du caractère antinomique entre ces deux manières d’organiser une société :
- l’organisation en réseau repose sur les biens communs, la propriété commune qui est la seule forme de propriété capable de répartir équitablement les richesses produite ;
- les systèmes de pouvoir interdisent cette propriété commune pour utiliser la propriété individuelle ou collective afin d’accaparer les richesses produites pour le profit de la minorité dirigeante.
Les démocraties sont le régime politique qui a permis jusqu’ici le meilleur développement possible sans pouvoir éviter le creusement des inégalités et l’enrichissement scandaleux de leurs dirigeants. Les peuples ne croient plus aux mérites des démocraties représentatives et ils commencent à s’instruire, à découvrir le savoir, les connaissances qui leur sont cachés sous les impostures des dirigeants de nos systèmes de pouvoir.
La crise sociale et politique de la réforme des retraites début 2023 illustre une fois de plus cette défiance majeure entre les citoyens et les politiciens, les corps intermédiaires de l’état, les syndicats impuissants devant cette montée en puissance destructrice des politiques néo libérales autoritaires. Le choix de civilisation devient plus encore nécessaire et indispensable pour quitter ces systèmes de pouvoir.
Comme Reinert l’indique et le montre à travers son livre : les connaissances dont nous avons besoin pour sortir de nos crises économiques et financières organisées par l’oligarchie financière, se trouvent dans l’histoire, dans les faits de l’histoire politique, économique et sociale qui nous montrent comment des cités, des peuples, des nations se sont développées. Et l’histoire des peuples premiers, les Moso, la confédération des nations iroquoises, les indigènes des îles Trobriands en Mélanésie, ceux d’Amazonie, des Himalayas ne sont pas les derniers à nous montrer comment vivre mieux, comment développer la paix et nos amours.
Une remise en ordre du vocabulaire autour de la notion de Travail
Dans les Réseaux de Vie, la liberté s’exerce au niveau de l’action politique dans les institutions politiques et dans le respect des valeurs et des normes de la culture humaniste. Il n’y a plus un abus de langage pour utiliser le mot ” travail ” exclusivement dans un rapport entre les propriétaires individuels des moyens de production des richesses et les non propriétaires individuels de ces moyens de production.
Le travail est une forme d’activité humaine et ce mot a été utilisé jusqu’ici pour nommer le travail indispensable à la vie et survie, le premier niveau de l’activité humaine.
La réalisation des oeuvres qui élèvent le niveau de vie et sont transmises aux générations futures, l’action politique sont les deux autres niveaux de l’activité humaine.
Dans les Réseaux de Vie, le mot ” travail ” nomme bien une activité humaine mais il faut situer cette activité sur un niveau précis d’activité humaine. Un citoyen travaille de trois manières différentes selon qu’il intervient sur l’un ou l’autre ou sur les trois niveaux d’activité. Il y a bien liberté des échanges mais à commencer au niveau du travail.
Le Travail précède le Capital.
Ce n’est pas une question relevant de l’économie mais de l’organisation politique et sociale d’une société organisée en Réseaux de Vie avec une démocratie directe locale participative et ses institutions.
Le protectionnisme inévitablement est présent
Comme Friedrich List le fait remarquer : l’objectif d’une production est de répondre aux besoins locaux, saturer le marché intérieur, puis après se pose la question de produire plus pour des exportations.
Le gouvernement mondial de l’oligarchie financière anglo-saxonne qui contrôle l’économie du système libéral capitaliste prétend autre chose : les propriétaires individuels des moyens de production cherchent à produire et vendre le plus possible pour maximiser leurs profits et donc ils doivent être libres d’accéder au marché mondial puisque les possibilités de transports et de télécommunications le permettent. Il sont libres de posséder seuls les barrières à l’entrée sur le marché mondial puisqu’ils ont le pouvoir dans ce système de pouvoir.
Le projet du Gouvernement mondial pour 2030 a pour objectif d’éliminer la propriété individuelle des moyens de production et d’utiliser exclusivement la propriété collective. Les dirigeants de Wall Street avaient déjà donné cet objectif aux dirigeants communistes de l’Union soviétique dès 1905-1907 puis de 1917 à 1989. L’outil industriel est déjà sous leur contrôle. Reste à éliminer la propriété privée des agriculteurs. En 2022, cela a déjà commencé aux Pays-Bas.
Nous devons donc restaurer un niveau de protectionnisme suffisant pour défendre nos économies nationales non plus contre des concurrents mais dorénavant contre ce Gouvernement mondial de l’oligarchie financière anglo-saxonne dirigée par la secte des puritains qui se prétendent prédestinés à gouverner le monde selon leurs préceptes divins.
Conclusion :
Une fois l’utilisation des mots précisés dans les Réseaux de Vie, la liberté des échanges et le protectionnisme ne sont pas une menace pour l’utilisation d’une Monnaie Pleine. Ce ne sont pas non plus une opportunité puisque les Réseaux de Vie ont une conception différente de ces deux notions économiques.
Dans les Réseaux de Vie, l’économie fondée sur l’utilisation d’une Monnaie Pleine et de tout ce qui va avec est à l’opposée du système de pouvoir capitaliste. Elle n’utilise pas les dogmes, les fictions et les pratiques des dirigeants néo libéraux, politiciens ou financiers au service de ce système de pouvoir.
En clair, chez nous, les patates chaudes servent à nourrir l’ensemble du groupe social et elles ne nous brûlent pas les doigts.
3) le surcoût du capital, opportunité ou menace pour une Monnaie Pleine ?
Le capital économique nécessaire pour la production des biens , services et équipements, dans le système capitaliste gouverné par la haute finance, doit supporter en plus le coût financier du capital : les intérêts des prêts, le haut niveau des dividendes réclamés par les actionnaires et également le coût de gestion des fonds d’investissements, des banques avec leurs dépenses somptuaires et leurs salaires mirifiques.
Bref toute une économie financière qui n’est pas nécessaire et encore moins indispensable pour produire ce dont les gens ont besoin.
L’élimination de ce surcoût financier du capital représente une réelle opportunité pour influencer et persuader les citoyens d’abandonner le système libéral et financier. Il s’agit ici d’une argumentation logique.
Mais il y a aussi une menace tant les dirigeants de l’oligarchie financière anglo-saxonne s’ingénient pour masquer, cacher ce surcoût du capital et en conséquence tant les citoyens ignorent ce surcoût et sont dans l’incapacité de le calculer et de l’évaluer.
Il se rend visible lors des licenciement économiques menés pour des raisons financières et pour préserver, augmenter à court terme les dividendes des actionnaires. Défendus par des législations et les comportements des politiciens payés par les financiers, cette menace pour une monnaie pleine s’élimine essentiellement en abandonnant le système libéral, ce qui est difficilement envisageable tant que citoyens ignorants sur ces questions économiques et politiques, continueront à vouloir s’imaginer qu’à travers le jeu des partis politiques, ils pourront accéder au pouvoir et changer ce système libéral tout en restant dans une logique de système de pouvoir.
C’est à dire changer pour remplacer le système de domination et de soumission des peuples par le leur, fondé sur la domination de leurs intérêts personnels.
document :
Coût du capital, la question qui change tout par Laurent Cordonnier, juillet 2013
lien pour accéder à cet article du Monde diplomatique du 21/08/2014.
Afin de justifier toutes sortes de réformes, médias et gouvernants se prévalent de leur disposition à bousculer les « archaïsmes » et à faire preuve de courage. Mais il s’agit toujours en définitive de réduire salaires et prestations sociales.
Il existe pourtant bien un tabou pénalisant tous ceux qui souhaitent investir et créer de l’emploi : le coût prohibitif du capital.
Une étude réalisée par des économistes du Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques (Clersé), à la demande de la Confédération générale du travail (CGT) et de l’Institut de recherches économiques et sociales (IRES).
Les auteurs de cette étude expliquent, après d’autres, que l’augmentation du coût du capital — ou plutôt, de son surcoût —, dans le sillage de la financiarisation de l’économie, rend largement compte des piteuses performances des économies anciennement développées depuis une trentaine d’années : le rythme poussif d’accumulation du capital qu’elles ont connu, le creusement des inégalités, l’explosion des revenus financiers, la persistance d’un sous-emploi massif… Ils donnent également à voir la montée en flèche de ce surcoût du capital, en proposant un indicateur moins lénifiant que le fameux « coût moyen pondéré des capitaux » popularisé par la doctrine financière standard.
Et si l’âne se mettait à ruer ?
Pour comprendre de quoi il est question, il faut distinguer entre deux notions de coût du capital : le coût économique et le coût financier.
Le coût économique est l’effort productif nécessaire pour fabriquer les outils et, plus largement, l’ensemble des moyens de production : machines, immeubles, usines, matériels de transport, infrastructures, brevets, logiciels… Cet effort productif représente en quelque sorte le « vrai » coût du capital, celui qu’il faut nécessairement dépenser en travail pour fabriquer ce capital , entendu ici dans le sens « capital productif ». La mesure de cet effort (sur une année, par exemple) représente ce qu’on appelle plus couramment les dépenses d’investissement, et que les comptables nationaux nomment la formation brute de capital fixe (FBCF). Ces dépenses représentent à peu près 20 % de la production annuelle des entreprises françaises.
Mais ce coût de production du capital productif, mesuré à son prix d’achat, n’est pas le seul à peser sur les entreprises. Lorsqu’elles veulent acheter et mettre en œuvre ces moyens de production, elles doivent de surcroît rémunérer les personnes ou les institutions qui leur ont procuré de l’argent (argent appelé aussi « capital », mais dans le sens financier cette fois). Ainsi, au « vrai » coût du capital s’ajoutent les intérêts versés aux prêteurs et les dividendes versés aux actionnaires (en rémunération des apports en liquide de ces derniers lors des augmentations de capital, ou lorsqu’ils laissent une partie de « leurs » profits en réserve dans l’entreprise).
Or une grande part de ce coût financier (les intérêts et les dividendes) ne correspond à aucun service économique rendu, que ce soit aux entreprises elles-mêmes ou à la société dans son entier. Il importe alors de savoir ce que représente cette partie du coût financier totalement improductive, résultant d’un phénomène de rente et dont on pourrait clairement se dispenser en s’organisant autrement pour financer l’entreprise ; par exemple en imaginant un système uniquement à base de crédit bancaire, facturé au plus bas coût possible.
Pour connaître le montant de cette rente indue, il suffit de retrancher des revenus financiers la part qui pourrait se justifier… par de bonnes raisons économiques. Certains de ces intérêts et dividendes couvrent en effet le risque encouru par les prêteurs et les actionnaires de ne jamais revoir leur argent, en raison de la possibilité de faillite inhérente à tout projet d’entreprise. C’est ce que l’on peut appeler le risque entrepreneurial. Une autre partie de ces revenus peut également se justifier par le coût d’administration de l’activité financière, laquelle consiste à transformer et aiguiller l’épargne liquide vers les entreprises.
Lorsqu’on retranche de l’ensemble des revenus financiers ces deux composantes qui peuvent se justifier (risque entrepreneurial et coût d’administration), on obtient une mesure de la rente indue. On peut la désigner comme un « surcoût du capital », du fait qu’il s’agit d’un coût supporté par les parties prenantes internes à l’entreprise qui vient surcharger inutilement le « vrai » coût du capital.
L’étude du Clersé montre que ce surcoût est considérable.
A titre d’illustration, en 2011, il représentait en France, pour l’ensemble des sociétés non financières, 94,7 milliards d’euros. En le rapportant au « vrai » coût du capital, c’est-à-dire à l’investissement en capital productif de la même année (la FBCF), qui était de 202,3 milliards d’euros, on obtient un surcoût du capital de 50 %… Si l’on rapportait ce surcoût à la seule partie de l’investissement qui correspond à l’amortissement du capital — laquelle représenterait mieux, aux yeux de nombreux économistes, le « vrai » coût du capital —, on obtiendrait une évaluation encore plus étonnante : de l’ordre de 70 % !
Cela signifie que lorsque les travailleurs français sont capables de produire leurs machines, leurs usines, leurs immeubles, leurs infrastructures, etc., à un prix total de 100 euros par an (incluant la marge de profit), il en coûte en pratique entre 150 et 170 euros par an aux entreprises qui utilisent ce capital productif, du seul fait qu’elles doivent s’acquitter d’une rente, sans justification économique, aux apporteurs d’argent.
Un tel surcoût du capital n’a rien de nécessaire ni de fatal. Durant la période 1961-1981, qui a précédé le « big bang » financier mondial, il était en moyenne de 13,8 %. Il était même devenu négatif à la fin des « trente glorieuses » (1973-1974), du fait de la résurgence de l’inflation.
Ce sont les politiques restrictives issues de la révolution monétariste qui, dans un premier temps, ont fait grimper la rente financière, en propulsant les taux d’intérêt réels à des sommets. Lorsque s’est amorcée la décrue de ces taux, dans les années 1990, le versement accéléré des dividendes a pris le relais. Le pouvoir actionnarial, remis en selle par la montée en puissance des investisseurs institutionnels (fonds d’épargne mutuelle, fonds de pension, compagnies d’assurances…), s’est appuyé sur la discipline des marchés, l’activisme actionnarial et la nouvelle gouvernance d’entreprise pour ne pas laisser filer la rente dans d’autres mains.
Au total, on peut dire que l’explosion du surcoût du capital au cours des trente dernières années est la conséquence directe de l’élévation de la norme financière imposée aux entreprises avec l’aide de leurs dirigeants, dont les intérêts ont été correctement alignés sur ceux des actionnaires. Pour passer des exigences de retours sur fonds propres de l’ordre de 15 % par an au surcoût du capital, il suffit en quelque sorte de rectifier la mesure. De telles exigences correspondent en pratique à un surcoût imposé à tout projet d’investissement de l’ordre de 50 à 70 %.
Les effets de cette élévation de la norme financière, bien qu’imaginables, sont incalculables.
Car en la matière, le plus important n’est peut-être pas le plus visible. Ces transferts de richesse vers les prêteurs et les actionnaires représentent certes une manne importante, qui n’a cessé d’augmenter (de 3 % de la valeur ajoutée française en 1980 à 9 % aujourd’hui) et qui ne va ni dans la poche des gens entreprenants (à moins qu’ils soient également propriétaires de leur entreprise), ni dans la poche des salariés.
On pourrait déjà déplorer que l’exploitation des travailleurs se soit clairement renforcée. Mais il y a plus : qui peut dire en effet l’énorme gaspillage de richesses jamais produites, d’emplois jamais créés, de projets collectifs, sociaux, environnementaux jamais entrepris du seul fait que le seuil d’éligibilité pour les mettre en œuvre est d’atteindre une rentabilité annuelle de 15 % ?
Seul un âne peut supporter une charge équivalente à 70 % de son propre poids.
Quand le fardeau qui pèse sur toute entreprise, publique comme privée, en vient à majorer son coût réel de 50 à 70 %, faut-il s’étonner du faible dynamisme de nos économies, soumises au joug de la finance ? Seul un âne peut supporter une charge équivalente à 70 % de son propre poids.
Le problème n’est pas tant que cette surcharge financière siphonne les fonds nécessaires à l’investissement. C’est plutôt l’inverse. L’argent distribué aux prêteurs et aux actionnaires est l’exacte contrepartie des profits dont les entreprises n’ont plus besoin, du fait qu’elles limitent de leur propre chef leurs projets d’investissement à la frange susceptible d’être la plus rentable.
La bonne question est donc la suivante : dans un monde où ne sont mises en œuvre que les actions, individuelles ou collectives, qui rapportent entre 15 % et 30 % par an, quelle est la surface du cimetière des idées (bonnes ou mauvaises, il faut le déplorer) qui n’ont jamais vu le jour, parce qu’elles n’auraient rapporté qu’entre 0 et 15 % ?
A l’heure où il faudrait entamer la transition écologique et sociale de nos économies, on pourrait penser qu’un projet politique authentiquement social-démocrate devrait au moins se fixer cet objectif : libérer la puissance d’action des gens entreprenants, des salariés, et de tous ceux qui recherchent le progrès économique et social, du joug de la propriété et de la rente. Liquider la rente, plutôt que le travail et l’entreprise.
Une telle ambition est certes hors de portée d’un homme seul — fût-il « normal ». Mais c’est sûrement à la portée d’une ambition collective.
« Cela ne veut pas dire, nous a déjà prévenus John Maynard Keynes, que l’usage des biens capitaux ne coûterait presque rien, mais seulement que le revenu qu’on en tirerait n’aurait guère à couvrir que la dépréciation due à l’usure et à la désuétude, augmentée d’une marge pour compenser les risques ainsi que l’exercice de l’habileté et du jugement. »
A ceux qui y verraient s’avancer la fin du monde, Keynes proposait une consolation :
« Cet état de choses serait parfaitement compatible avec un certain degré d’individualisme. Mais il n’impliquerait pas moins l’euthanasie du rentier et, par suite, la disparition progressive du pouvoir oppressif additionnel qu’a le capitaliste d’exploiter la valeur conférée au capital par sa rareté ».
fin du document
La monnaie pleine met fin à ce surcoût financier dans l’utilisation du capital
et l’économie réelle du pays qui adopte cette restauration du pouvoir citoyen sur la création monétaire se voit libérer d’un joug financier particulièrement destructeur d’emplois et de croissance économique réelle.
Il ne s’agit pas seulement d’éliminer la création de monnaie ex nihilo comme le font les faux monnayeurs mais il s’agit également d’éliminer le poids de la rente financière sur le développement de l’économie réelle.
Bref, la monnaie pleine permet d’éliminer la violences des riches.
Dans ce surcoût financier, cette tyrannie de l’actionnaire qui choisit les projets selon leur rentabilité financière à court terme et élimine les autres projets pourtant capables de répondre aux besoins des citoyens, il y a le cas particulier des dettes privées et publiques consécutives à l’utilisation de l’argent dettes, au système de contrôle de l’économie par le crédit qui diffuse la fausse monnaie de la haute finance anglo-saxonne.
4) Le poids des dettes et les mesures d’austérité
pour favoriser leurs remboursements, opportunité ou menace pour une monnaie pleine.
Alors que le surcoût du capital que nous venons de voir, reste une question peu connue et difficilement évaluable, la question des dettes publiques et privées, leurs montants en pourcentage du PIB est au contraire bien connue et chiffrée avec précision.
Ceci pour bien faire comprendre aux citoyens qu’ils consomment trop à crédit, qu’ils vivent au dessus de leurs moyens et que donc il s’agit dorénavant de se soumettre aux mesures d’austérité pour rembourser toutes ces dettes et d’abord les dettes publiques en payant plus d’impôts et en payant ” au juste prix des marchés ” les services publics devenus finalement privés selon les dogmes incontournables de l’idéologie néo libérale.
Cette argumentation néo libérale a été reprise aussi clairement par au moins un candidat à l’élection présidentielle française de 2017 tant elle correspond également à la position des catholiques radicaux qui distinguent depuis deux millénaires les ” justes et les pécheurs ” et qui soutiennent les partis politiques qui s’ingénient à corriger les penchants et travers de celles et ceux qui s’adonnent aux excès de toutes sortes pour préserver le Bien commun, mythe religieux et condamner celles et ceux qui veulent utiliser la propriété commune pour gérer eux mêmes leurs biens communs.
Les crises économiques, les krachs boursiers et les crises politiques qui les suivent permettent de ruiner les acteurs de l’économie et les financiers qui organisent ces crises, les rachètent à bas prix pour étendre leur domination sur l’économie mondiale et maximiser leurs profits qui lors de ces crises deviennent faramineux, impossibles à obtenir en temps normal ou sans guerres, sans crises.
4.1 l’endettement des monarchies et des états par les banquiers internationaux.
En dehors de ces crises ou mieux, entre ces crises à répétition du capitalisme destructeur de richesses, le fonctionnement habituel de la haute finance internationale depuis la destruction des Templiers et de leur banque commune en 1307, est de prêter de l’argent aux rois et aux princes, seigneurs pour qu’ils se fassent la guerre à la moindre occasion. Mais les rois et princes avaient coutume de se saisir de leurs banquiers pour les obliger à annuler les dettes. Avec le développement de l’absolutisme royal et des premières conquêtes coloniales, les banquiers internationaux ont réussi à prêter et à endetter les monarchies en captant les revenus des impôts et taxes sur de longues périodes.
La logique financière libérale est basique : les dettes des clients sont la source de profit des banquiers. Donc, pour multiplier les dettes, il s’agit d’avoir des clients qui ont un grand besoin de financement et si possible qui offrent toutes les garanties de remboursement.
Jadis, ces clients furent les rois et les princes, les dirigeants des monarchies et nous savons comment les banquiers réussirent à soumettre les monarchies au pouvoir des banques.
Ensuite, il a bien fallu que les républiques et les démocraties se soumettent aussi au pouvoir des banques.
Nous avons vu précédemment les conflits entre quelques hommes politiques et les familles de banquiers internationaux. Les évènements qui ont conduit un pays à devoir se soumettre au pouvoir des banquiers sont connus et grâce aux réseaux sociaux sur le web, ce savoir n’est plus gardé au secret mais devient accessible aux citoyens.
Pour le Royaume-Uni, ce fut en 1815 lorsque la banque Rothschild en spéculant sur une fausse nouvelle à propos de la bataille de Waterloo, réussit à faire main basse sur la Bourse de Londres.
Pour les USA, ce fut en 1913 la création de la Réserve Fédérale américaine (FED). Cette création est le résultat d’une politique secrète du Trust financier qui après avoir organisé le krach de 1907, voulut obliger le gouvernement américain à se soumettre à son pouvoir . JP Morgan, qui sent le vent venir et qui craignait comme la peste que les États-Unis puissent abandonner le monétarisme en revenant à une politique de crédit productif public grâce à une véritable banque nationale dans la tradition d’Alexander Hamilton, décida alors de devancer les événements.
En France, ce fut en 1973 avec la loi qui interdit au gouvernement d’utiliser la monnaie créée directement par la Banque de France et qui oblige les pouvoirs publics à emprunter sur les marchés financiers. L’économie française était déjà depuis 1818 sous le contrôle de la banque Rothschild de Paris après que l’économie anglaise l’avait été sous le contrôle de Rothschild Londres. La loi est surnommée « loi Pompidou-Giscard », ou « loi Rothschild », allusion au fait que Pompidou fut directeur général de la Banque Rothschild et le jeune inspecteur des Finances en grande partie à l’origine de l’idée de cette loi était Michel Pebereau, alors Conseiller Technique au cabinet de Giscard et devenu depuis Président du Conseil d’administration de BNP Paribas.
En Suisse, ce fut en 2004 que la Constitution fut modifiée en ce sens avec l’article 11, alinéa 2 de la loi fédérale sur la banque nationale suisse qui nous dit: La Banque nationale ne peut ni accorder de crédits et de facilités de découvert à la Confédération, ni acquérir, à l’émission, des titres de la dette publique. Elle peut autoriser, contre des garanties suffisantes, des découverts de compte en cours de journée.
Cet article a été rédigé par un groupe d’expert nommé par le chef du département des finances de l’époque Kaspar Villiger… Celui-ci, après sa carrière au conseil fédéral est devenu en 2009, le président du conseil d’administration de la plus grande banque du pays.. l’UBS. Les experts ont introduit la doctrine de l’époque dans le droit suisse. (avec pas mal d’années de retard sur nos voisins comme souvent !).
Ce que l’on peut retenir de la doctrine, c’est une peur viscérale de l’inflation ! Cette peur est aussi le premier réflexe qui alimente les critiques des dirigeants suisses contre l’initiative de la monnaie pleine.
Au cœur du débat politique sur la restauration de la monnaie pleine : supprimer les lois qui favorisent l’endettement des états.
Nous sommes bien ici au cœur du débat politique sur la restauration de la monnaie pleine. Restaurer le pouvoir citoyen sur la création monétaire représente bel et bien la suppression des mesures que les financiers ont secrètement introduites dans les lois et les constitutions de nos pays pour développer leur gouvernement mondial et l’accroissement démesuré de leurs profits grâce à l’endettement massif des états.
C’est parce qu’ils ont agit ainsi que les citoyens aujourd’hui doivent chercher à modifier les constitutions et les lois pour préserver l’intérêt général et éliminer les dettes publiques et leurs cortèges de politique d’austérité, de manque de croissance et d’avenir pour plusieurs générations de citoyens.
Ces mesures ont été prises dans un vaste mouvement de libéralisation des marchés financiers organisée par l’oligarchie financière anglo-saxonne et qui conduit à la mondialisation actuelle de l’économie ainsi qu’aux crises financières de 1987, 1997, 2007 pas encore finie en 2023…
Le bilan de cette obligation de fait sinon de droit imposée aux gouvernements d’emprunter sur les marchés financiers est édifiant.
Du côté positif, ces mesures ont été prises pour éviter l’inflation qui ruine l’épargne et la valeur des monnaies. L’argument est classique : il faut éviter que les gouvernements n’utilisent la planche à billets pour financer leurs programmes politiques, toujours suspects car destinés en priorité à se faire élire ou réélire pour rester au pouvoir politique. Effectivement, même depuis la crise de 2007, jamais l’inflation n’a été aussi basse avec des taux d’intérêts des banques centrales pourtant très faibles et les menaces de déflation si élevées.
Conséquences : les riches sont bien protégés contre l’inflation par le système financier libéral et à cause de la déflation possible, le remboursement des dettes publiques devient encore plus difficile et la soumission exigée des citoyens plus terrible.
Un graphique montre cet endettement des monarchies puis des états depuis 1850 à 2020.
4.2 les dettes publiques actuelles, spécialement en France.
Pour les citoyens, les conséquences sont désastreuses et scandaleuses. Pour sortir de la crise financière, une solution logique et simple est d’effacer les dettes qui ne pourront pas être remboursées, surtout lorsque ces dettes représentent non pas tant le remboursement du capital mais celui des intérêts qui peuvent rapidement devenir énormes.
En France, nous pouvons même connaître combien nous avons emprunté depuis 1973 et combien nous aurions pu économiser d’intérêts si nous avions continué à créer nous-même la monnaie dont notre économie avait besoin.
extrait du document à lire avec ce lien :
“Ainsi, entre 1980 et 2008, la dette a augmenté de 1088 milliards d’euros et nous avons payé 1306 milliards d’euros d’intérêts”, résume Mai68.org. Faisons la soustraction : sans les intérêts illégitimes encaissés par les banksters financiers privés, la dette publique française se serait élevée, fin 2008, à 21,4 milliards d’euros – au lieu de 1327,1 milliards ! Un escroc peut-il rêver pareil butin ? Et personne ne dénonce jamais ce scandale absolu !
Nous atteignons ici le comble de cette tragique imposture financière : en France en 2010, pour 1500 milliards de dettes publiques, 1350 milliards sont la conséquence des intérêts composés et seulement 150 milliards correspondent à des créances réelles.
source : Conférence du 2 décembre 2010 par Patrick Viveret. “Fondement et propositions pour une économie soutenable”,
Un autre graphique qui intègre la crise de 2008 à 2016 et montre que le poids de la dette s’est fortement accru durant cette crise.
Pour compléter cette analyse des dettes publiques qui soumettent les états au système de pouvoir financier libéral, il s’agit d’expliquer comment le poids de la dette publique peut rapidement devenir énorme avec l’application des intérêts composés.
Nous sommes ici au niveau des causes des dettes publiques et privées.
Dans l’hypothèse d’un crédit au taux d’intérêt de 10% sur 50 ans, la durée longue de 50 ans assure des mensualités faibles chaque années et le taux élevé de 10% correspond à un risque de non remboursement plus important sur une durée de 50 ans, au bout de 50 ans, l’ensemble des remboursement correspond à 117 fois la somme empruntée.
Pour amadouer des dirigeants politiques qui ont peu de marge de manœuvres et sont déjà endettés depuis 1973, les financiers proposent des crédits à long, très long terme, ce qui se traduit par des mensualités relativement faibles mais un coût des intérêts très élevé car le risque de non remboursement sur une très longue période est important.
Si par hypothèse on avait pas changé de mode de création monétaire, si on continuait a y avoir de la création monétaire publique sans intérêts, la dette française serait aujourd’hui de 150 Milliards et non pas de 1500 Milliards d’euro, ce qui change tout.
Autre élément d’information sur la dette française. La dette à fin 1979 était de 239 milliards d’euros, déjà injustifiables ; la dette à fin 2008 s’établit à 1 327 milliards d’euros. Ainsi, entre 1980 et 2008, la dette a augmenté de 1 088 milliards d’euros et nous avons payé 1 306 milliards d’euros d’intérêts. Si nous avions pu créer notre monnaie — faire exactement ce qu’ont le droit de faire les banques privées — la dette publique serait quasiment inexistante aujourd’hui.
Lorsque ces dettes publiques sont devenues énormes, les financiers avec cynisme réduisent l’outil de production industriel et les centres de recherche dans les pays occidentaux (sauf USA) afin d’affaiblir ces états et les soumettre davantage à leur gouvernement mondial.
Ensuite nous pouvons montrer que cette domination du système financier permet grâce à la crise qu’il a organisée de racheter facilement énormément d’actifs dans l’économie réelle. En clair, les financiers peuvent acheter de nouvelles entreprises pour renforcer leur domination économique. C’est la suite logique de la crise : à la fin, les banquiers font leur marché des proies affaiblies et sans trésorerie. La FED après 2010 est le principale acteur sur les marchés financiers qui achète massivement des actifs.
Nous sommes ici au niveau des conséquences de la crise financière :
L’excédent brut d’exploitation (EBE) indique la rentabilité du système de production d’une entreprise. Connaître l’excédent brut d’exploitation est indispensable pour toute entreprise, car il permet de confronter le chiffre d’affaires hors taxes avec tous les frais engagés pour produire.
Si l’EBE est positif, cela signifie que l’entreprise vend plus cher qu’elle ne produit. Si à l’inverse il est négatif, l’entreprise perd de l’argent.
Nous savions depuis les crises financières et économiques précédentes et depuis la crise de 1929 que les financiers organisent ces crises pour faire chuter les valeurs financières des entreprises de l’économie réelle afin d’ensuite les racheter à bas prix, ce qui constitue des plus-values énormes lorsque la crise a disparu.
Ce graphique montre que les financiers américains propriétaires de la banque centrale privée et des multinationales tirent bien d’énormes profits surtout après 2012, une fois que la planche à billets de la FED a sauvé les banques commerciales.
Ce ne sont pas les entreprises américaines de l’économie réelle qui ont réalisé cette hausse spectaculaire des EBE. Mais ces richesses produites sont bel et bien devenues la propriété des entreprises américaines, ce sont elles qui vendent plus car elles ont rachetés d’autres entreprises affaiblies par la crise ou parce que d’autres entreprises concurrentes ont disparu au cours de la crise.
Un des principaux acheteurs est identifié, il s’agit de la FED qui rachète quantité d’actifs car, selon elle, il s’agit de placer les sommes elles aussi énormes reversées par les banques commerciales après leur sauvetage ou bien encore les sommes que la FED a créées avec la planche à billet et dont les banques commerciales “amies” n’ont pas eu besoin.
La crise a permis une nouvelle fois d’énormes économies d’échelle pour les multinationales et une nouvelle et forte concentration de la richesse pour les plus riches, d’autant que les valeurs en Bourse augmentent fortement : 30% en 2013. Bref ce graphique illustre la réussite complète de la gestion de la crise au profit des financiers anglo-saxons de New York.
Cette étape d’une crise financière organisée par la haute finance anglo-saxonne se nomme “la razzia”. Ce graphique montre l’importance et le niveau de cette razzia menée par les financiers de Wall Street et les familles de banquiers propriétaires de la FED.
D’ordinaire, elle indique la fin de la crise financière. Mais ce n’est pas le cas pour la crise de 2006 puis 2008. La crise se poursuit et depuis les années 2020, l’Agenda 2030 du Gouvernement mondial, fixe le but de cette crise : établir définitivement et durablement le Gouvernement mondial des plus riches sur l’ensemble des économies de la planète.
L’information sur le rachat possible du groupe Alstom par General Electric en avril 2014 illustre cette main-mise des multinationales américaines sur l’économie réelle.
General Electric est contrôlé par la famille Rockefeller, du moins en 1976 et cela n’a pas changé.
Le groupe français est bien sorti affaibli de la crise et connaît un problème avec ses actionnaires dont les cours en bourse sont faibles depuis cette crise car sa stratégie plutôt indépendante et française lui fait connaître des risques face à des concurrents dont la concentration des activités n’a pas cessé depuis la crise. L’intervention de l’état français dans le capital d’Alstom sécurise l’indépendance relative du groupe industriel. Mais le gouvernement du Président Macron va vendre à GE la plus grande partie des activités liées à l’énergie et compromettre l’indépendance de la filière nucléaire française.
4.3 Le remboursement des dettes dans le système libéral
dirigé par l’oligarchie financière anglo-saxonne.
En 2024, nous en sommes là et la crise n’est toujours pas finie car les remboursements des dettes et surtout des dettes publiques dureront encore 30 ans pour les plus optimistes.
La réussite de ces remboursements reste problématique et conditionnée par la soumission des citoyens aux politiques d’austérité que les gouvernements sont obligés de mener. JP Morgan réclame des régimes autoritaires en Europe : ” Dans un document publié à la fin du mois de mai (2013), le géant des banques d’investissement américain JPMorgan Chase réclame l’abrogation des constitutions démocratiques bourgeoises établies après la Seconde Guerre mondiale dans une série de pays européens et la mise en place de régimes autoritaires…”
https://www.wsws.org/fr/articles/2013/06/morg-j19.html
En 2023, 10 ans plus tard, le régime autoritaire en France a imposé sa réforme des retraite sans vote des députés et contre la majorité des citoyens. Et ce n’est pas fini… d’ici 2030 ou 2050 !
La solution pour accélérer le remboursement des dettes et le sauvetage des banques est connue et elle a été appliquée lors de la crise de 1929 : la banque centrale privée après avoir laissé se multiplier les crédits, ferme subitement les vannes du refinancement auprès des banques commerciales et exigent de leur part le remboursement de leurs dettes ou rappellent leurs marges. Bien entendu les banques les plus exposées au crédit ont des difficultés, elles commencent par vendre en masse leurs actions ce qui provoque un krach boursier, puis elles ne peuvent plus rembourser et sont déclarées en faillite, d’où des clients ruinés, etc.
document :
Maintenant qu’ils avaient réduit la société à la misère, les banquiers de la Réserve Fédérale prirent la décision de supprimer l’étalon-or. Pour ce faire, ils devaient acquérir le reste de l’or en circulation. Prétextant “d’aider à mettre fin à la crise”, une saisie de l’or fut organisée en 1933. Sous peine d’emprisonnement de 10 ans il fut exigé à tout citoyen américain de remettre ses lingots d’or au Trésor Public, ils parvinrent ainsi à déposséder la population du peu de richesses qui leur restait. Et à la fin de l’année 1933 le standard de l’or fut aboli. Si l’on observe un billet de 1 dollar avant 1933 il est écrit valeur équivalente en or.
Prenons un dollar d’aujourd’hui, il est écrit qu’il a une valeur légale ce qui signifie qu’il n’est fondé sur absolument rien. Ça vaut un morceau de papier. L’unique chose qui donne de la valeur à notre monnaie c’est la quantité mise en circulation. Désormais, le pouvoir de réguler la masse monétaire est aussi celui de réguler sa valeur c’est aussi le pouvoir de mettre des économies et des sociétés entières à genoux.
“Donnez-moi le contrôle de la masse monétaire, et je me fiche de qui fait les lois.” MAYER AMSCHEL ROTHSCHILD, fondateur des BANQUES ROTHSCHILD.
http://johnleemaverick.wordpress.com/2011/07/10/comment-les-banquiers-sont-parvenus-a-controler-les-etats-unis/
fin du document
La crise de 2007 pas encore finie en 2024, va plus loin dans le cynisme coutumier d’une gestion de crise.
L’effacement des dettes publiques reste au niveau des idées philanthropiques et vaines. La solution imposée par l’oligarchie financière anglo-saxonne reste le paiement coûte que coûte des dettes non pas lors d’une prochaine période de croissance économique forte mais immédiatement alors que les conséquences de la crise se font toujours sentir.
Depuis 2014, la sortie de la crise actuelle prend exactement le même chemin. Comme il ne reste plus d’or parmi les coffres des citoyens et que deux guerres mondiales ont permis de transférer aux USA les réserves d’or de la plupart des autres pays, la solution actuelle est de puiser directement dans l’épargne des citoyens. La banque centrale privée exige des banques commerciales qu’elles prélèvent un certain pourcentage sur l’épargne déposée par leurs clients.
document : pour lire l’article de Challenges
En cas de crise, les banques pourront prélever les dépôts des épargnants
Après la ponction des épargnants chypriotes cette année et l’idée émise par le FMI d’une supertaxe de 10% sur le patrimoine, l’Europe vient d’entériner la participation des déposants au renflouement des banques en cas de crise grave. L’accord, scellé mercredi 11 décembre 2013, est passé relativement inaperçu, alors qu’il pourrait être d’une importance capitale pour les épargnants.
Les Européens se sont mis d’accord sur une loi prévoyant des règles de renflouement interne des banques, ou “bail-in”, afin d’éviter de ne faire participer que les États au sauvetage des établissements financiers.
Si une banque est proche de la faillite, le renflouement interne ou “bail-in” s’appliquera, par opposition au “bail-out” privilégié pendant la crise et qui faisait appel à l’argent public, creusant ainsi les déficits.
Les premiers à payer seront les actionnaires puis les créditeurs (autrement dit, notamment les épargnants qui disposent de fonds sur leurs comptes), qui devront couvrir au minimum 8% des pertes de la banque avant que l’on puisse faire appel à des fonds nationaux de résolution, abondés par le secteur bancaire.
Les règles du “bail-in” entreront quant à elles en vigueur au 1er janvier 2016.
fin du document
La monnaie pleine sert à payer la mise en place du capital technique mais sa logique veut que les intérêts se limitent à payer des frais de gestion et non pas des intérêts qui représentent le montant du capital ou deux fois, dix fois, 117 fois le capital.
C’est une question de culture, de valeurs humanistes et non pas une liberté contractuelle accordée aux banques pour s’enrichir démesurément. Il n’y a pas de compromis possible entre ces deux cultures pour ménager certains intérêts privilégiés jusqu’ici.
L’élimination des dettes publiques représente donc une opportunité majeure pour l’utilisation d’une monnaie pleine.
Nous avons vu qu’elle permet la poursuite d’une production des richesses même en cas de crise économique ou comme en temps de guerre lorsque les besoins financiers sont énormes. La menace est toujours la même : l’ignorance entretenue par les dirigeants du système libéral et financier sur le mécanisme de la création monétaire et la distinction fondamentale entre de l’argent dettes diffusé par les crédits avec intérêts composés d’une part et d’autre part une monnaie pleine sans dettes.
En conclusion de l’analyse de l’environnement économique
L’utilisation d’une Monnaie Pleine
- d’une part supprime la rente financière qui alourdit le coût du capital et le montant des dettes publiques
- et d’autre part cette Monnaie Pleine permet de développer les cercles vertueux de la croissance des richesses d’une nation en garantissant une répartition de ces richesses bien meilleures que leur confiscation par les financiers anglo-saxons.
Il n’est pas nécessaire d’établir une évaluation très précise des gains et avantages obtenus par l’utilisation d’une Monnaie Pleine par rapport à la situation scandaleuse actuelle dans le néo libéralisme imposé par le gouvernement mondial des financiers anglo-saxons.
Cette différence est énorme et elle justifie à elle seule ce choix de civilisation pour quitter ces systèmes de pouvoir et développer une fois de plus nos Réseaux de Vie.
- La conception de la monnaie dans les deux cultures qui s’affrontent depuis le développement industriel
- Le diagnostic interne pour une Monnaie Pleine, sans dettes.
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- chers ennemis qui sont-ils ?
- chers ennemis les procédés qu’ils utilisent
- les crises économiques et financières
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- Le diagnostic externe pour la remise en place de notre monnaie pleine
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