
Rimbaud : les illuminations
28 février 2022Rimbaud dans ses premiers poèmes reste proche de la poésie parnassienne et officielle, adoptant une forme classique malgré la nature…
Discours de résistance au Gouvernement mondial de l’oligarchie financière anglo-saxonne, organisatrice des guerres pour s’enrichir toujours plus !
Mon ennemi, c’est la finance, propos tenus en 2012, un an après ce discours du poète. Pourquoi ?
mise en ligne le 18 janvier 2011, modifié le 20 février , le 13 mars 2011, le 16 mai 2011, le 24/11/2022 pour la présentation WordPress.
l’ouverture d’un week-end de travail et la prise de contact avec les membres du mouvement. Il s’agit d’expliquer la raison du lieu, le but de cette rencontre, la finalité de la résistance et les objectifs du mouvement qui sont ici un rappel du contenu du site web fileane.com, le programme d’action qui va être mis au point ainsi que la suite de cette rencontre. Ce discours établit une correspondance avec celui de Malraux prononcé ici en 1973 lors de l’inauguration du monument. Le discours de Malraux parle aux morts des Glières, il fait environ deux pages. Ce discours du poète parle aux vivants, il est plus long, environ douze pages pour une durée d’environ 40 minutes.
Je parle en tant que poète, au nom de ceux qui ont trouvé leur raison de vivre et qui savent qu’elles sont pareilles à leurs raisons de mourir, au nom de celles et ceux qui refusent le joug des idéologies criminelles, des systèmes de pouvoir économiques qui volent le fruit du travail des autres, au nom de ceux qui s’insurgent contre la dictature actuelle de l’actionnariat qui prélève la moitié des bénéfices de nos grandes entreprises pour en faire sa rente de demain et les chômeurs d’après demain et en premier, bon nombre de jeunes, nos enfants, y compris maintenant de jeunes diplômés qui se révoltent comme par exemple en Tunisie ces derniers jours et depuis dans les autres pays voisins .
Je parle aussi de ces deux journées passées ici, fin mars, avec les copains du bataillon lors d’une reconstitution des combats. Ces journées sont toujours présentes dans ma mémoire et font partie de ma résistance à un monde que n’accepte pas le poète, hier comme aujourd’hui.
Pour nous, la montée en ski de randonnée par Notre-Dame des Neiges avait été facile sous le soleil. Nos sergents nous expliquaient sommairement les évènements. La fierté inaccoutumée avec laquelle ils parlaient nous interdisait de poser davantage de question. Pressés de nous montrer d’autres endroits, nous sommes partis vers le col de l’Ovine. Retardés par un couloir avalancheux, il fallut monter sur la crête des Auges pour enfin gagner nos chalets et granges à foin sur le plateau. Nous étions passés chez Joubert, à la première compagnie du maquis des Glières. Le lendemain, notre lieutenant nous a dit que notre section allait reprendre la place de la compagnie Humbert, il me précisa qu’elle fut dirigée par un gars de ma région. Nous ne devions pas nous écarter trop loin du centre du plateau car il fallait en fin de matinée ne pas arriver en retard à la cérémonie de prise d’armes au pied du monument.
Notre section a été jusqu’à l’Outan, puis au dessus du creux des Sarrazins, sur le chemin principal qui mène au col de Spée.
Nous étions trois avec un fusil-mitrailleur à garder un petit sentier qui courre dans un vaste pierrier peu engageant à gauche du chemin principal. Notre sergent nous avait dit que le jour des combats, ici, il ne s’était rien passé mais que des gardes mobiles et des miliciens avaient été arrêtés, tués et obligés de battre en retraite plus loin au col de Freu les jours précédents. Des groupes de maquisards s’étaient enfuis par le chemin sur la droite pour passer par les cols de Spée et de Freu. En face sur la gauche, nous avions le massif de Sous-Dine. L’inutilité de notre présence avait fini par nous accoutumer à finalement garder les quelques cylindres rouillés qui traînaient sous les branchages des sapins et qui étaient les dernières traces des combats et des parachutages d’armes. Ici, cela avait été une bonne planque pour cacher les armes qui pouvaient facilement être distribuées sur plusieurs postes de combats.
La cérémonie a fini par sceller le malaise qui m’avait envahi sur ce plateau. Je ne comprenais pas tout ce qui s’était passé ici, j’imaginais une autre histoire. J’étais content de revoir mes camarades de la section de reconnaissance que je venais de quitter à la fin de l’hiver. En discutant, nous nous sommes transmis cette impression de gêne : ici, ce n’était pas un terrain de combat pour des chasseurs alpins. La montagne est trop facile même l’hiver dans la neige. En juin, derrière les Chapieux, nous sommes allés au col de la Seigne, au Tondu et nous scrutions les endroits où avaient eu lieu les combats de 1940 contre les italiens. La crête entre le Tondu et la tête nord des Fours, au dessus du col du Bonhomme, les petits cols de l’Enclave, des Tuffes, voilà un terrain plus propice et nous écoutions nos chefs nous parler du lieutenant Jean-Marie Bulle et de sa section SES dans les combats sur l’arête de Bellaval – col de l’Enclave, l’exploit du repli du 23 juin sous le feu ennemi. Là, oui, nous étions chez nous !
Pourtant nous savions que ces combats en haute montagne avaient été très rares en 1940 comme durant l’hiver 1944 – 1945. Les exploits sportifs de montagnards aguerris et dont nous en étions, avaient peu de place dans le déroulement de la guerre. Ils avaient été cependant suffisants pour que les deux lieutenants qui ont conduit les sections d’éclaireurs skieurs dans les deux affrontements les plus héroïques, Tom Morel au col de la Galise, Jean-Marie Bulle à la tête de l’Enclave, deviennent les officiers qui organisèrent la résistance en Haute-Savoie et Savoie. Les deux seront assassinés par traîtrise contrairement à la parole donnée entre militaires et nous en retenons la terrible leçon. Mais aujourd’hui, permettez-moi de placer à côté de ces soldats, un autre fondateur de maquis dans l’Isère, autour de Grenoble, dans la Chartreuse puis le Vercors : Henry Grouès, dit l’abbé Pierre. Il participe à la mise en place du « maquis Palace » en Chartreuse. La Chartreuse devenant trop exposée, en été 1943, l’abbé Pierre fait transférer le « maquis Palace » dans le Vercors, à Sornin, au-dessus des gorges d’Engins, puis à Malleval à la fin de l’année. Le 29 janvier 1944, ce maquis est détruit par les Allemands. Les combats de la résistance ont réuni ceux qui croyaient au ciel et ceux qui n’y croyaient pas. L’important, sur terre, c’est d’avoir la foi qui soulève les montagnes afin de renverser ensuite les dictatures. La résistance se nourrit d’abord de forces morales puisées dans la spiritualité la plus vive, ensuite elle doit organiser son ravitaillement dans les fermes des vallées et les vieilles qui donnent le pain et le fromage lisent dans les yeux que ce ne sont pas des brigands, des terroristes, mais des enfants porteurs de liberté et d’espoir, de raisons de vivre et de mourir. Ici les forces morales proviennent de la vie en altitude sous les étoiles, elles proviennent aussi de l’engagement spirituel sur le chemin initiatique qui peut avoir lieu partout dans nos plaines et nos villes. Très vite, ces deux parcours se rejoignent et pour un maquis en guerre, la montagne est un des plus sûrs refuges.
C’est dans ces exemples, ce partage entre les qualités morales et spirituelles que possèdent celles et ceux qui ont appris à s’élever jusqu’aux sommets de notre Terre et les qualités physiques exceptionnelles qui vont de pair avec les premières, c’est dans ce partage entre ceux qui aiment se retrouver dans le ciel, parler à celles et ceux qui sont montés au ciel et ceux qui refusent les bassesses et une vie ignoble sous le joug d’une dictature, que se trouve le sens des combats sur ces plateaux. Le maquis des Glières n’a rien à voir avec les combats en haute-montagne. C’est le premier véritable combat de la résistance au grand jour, en ces jours où depuis ce premier bout de territoire de France véritablement libéré, des hommes et des femmes ont pu forger entre eux, instruit par l’exemple de leur chef, un esprit de résistance et de combat qui allait les mener cinq mois plus tard à libérer eux-mêmes leur département de Haute-Savoie, toujours avec l’aide des parachutages d’armes de l’aviation alliée.
Ce combat de la résistance a de quoi interpeller le jeune poète qui a retenu la leçon de James Joyce :
” pour un écrivain, il n’y a que trois solutions : le silence, l’exil ou la ruse “.
L’écrivain peut se satisfaire de ces solutions surtout lorsqu’il s’égare dans l’alcool et une vie de bohème, certainement pas un jeune poète qui sait qu’il ira au combat. Dès son enfance, vainqueur de ses luttes intérieures pour déchirer le voile, découvrir sa source de vie et celui qui vit en nous, il doit ensuite prendre le chemin de son évolution et réussir le partage de ses rencontres avec les mystères de la vie par delà les arêtes de la mort. Ici, sur ce plateau, pendant près de trois mois, il y a eu ce partage des valeurs les plus humaines qui nous poussent à vivre libre ou à mourir. Comme Malraux l’indiquait : ici, le maquis des Glières s’est rassemblé pour pratiquer « l’un des plus vieux langages des hommes, celui de la volonté, du sacrifice et du sang ». Osons ajouter que c’est également le langage naturel des poètes, en principe les premiers arrêtés et assassinés lorsque les milices aux ordres des dictateurs sèment la peur et l’effroi dans les populations pour les contraindre à la soumission et à l’esclavage politique et à la misère sociale.
Rien de tout ceci n’avait été prévu voire imaginé : le plateau des Glières devait servir de base retranchée pour les parachutages d’armes afin d’équiper les maquis de l’Ain et des deux Savoie en profitant de l’hiver et de la neige. C’est l’afflux de résistants et de réfractaires au STO qui imposa que ceux-ci montent sur le plateau pour se mettre à l’abri puis il fallut protéger ces centaines d’hommes et les former aux combats militaires, puis il y eut l’encerclement du massif par l’ennemi, puis il fallut trouver une sortie honorable avec le moins de pertes possibles afin de rester vivant pour les combats de la libération du pays. Après le troisième parachutage dans la nuit du 10 au 11 mars, la neige se met à tomber dans la soirée du 12 mars et il tombera une hauteur de 2 mètres qui bloquera tout mouvement sur le plateau. Les 45 tonnes d’armes et d’explosif ne pourront pas être redescendues dans les vallées. Il est impossible de les abandonner à l’ennemi sans combattre.
La neige bouleverse les plans mais pour décider de combattre quoiqu’il advienne, c’est la vie qui commande d’abord, la volonté de vivre libre !
Les combats du plateau des Glières sont une leçon de résistance, celle qui vient avant la victoire et qui la prépare dans le coeur de celles et ceux qui refusent. En ce mois de mars, nous pouvions reprendre la place de nos aînés ici sur le plateau mais il n’était pas question également de grandes opérations militaires. Sur ce plateau des Glières, le plus important avait été certainement les semaines passées avec Tom Morel, l’organisation du maquis en unités militaires opérationnelles et certainement aussi la réception des parachutages d’armes et de vivres qui prouvaient que ce maquis était aussi un élément important des forces alliées dirigées depuis Londres. Cette force combattante avait pour mission d’être prête pour la libération du pays. Mais ce que nous ne pouvions pas refaire lors de cette reconstitution des combats, c’est le repli, la descente du plateau pour échapper à la destruction du maquis. Nous étions tous repartis par les gorges d’Ablon pour descendre sur Morette. Lors de l’évacuation du maquis, la plupart sont passés par le col du Perthuis pour descendre dans le massif du Parmelan puisque tel avait l’ordre du capitaine Anjot et que pour une troupe en repli, il fallait miser sur le caractère infranchissable de cette montagne.
La mort de Tom, nous y reviendrons sur le sens de la mort et le sens de la vie et de la liberté de vivre, a été comprise par la plupart comme le premier signe de la fin du maquis. Il est probable que si Tom avait décidé de combattre jusqu’au bout, dans l’attente peut-être de la compagnie des soldats canadiens qui devait arriver selon les informations provenant de Londres, au vu de l’exemple prodigué par ce chef à sa troupe, tous auraient combattu jusqu’à la mort.
Mais résister ce n’est pas mourir et disparaître, c’est préparer la chute des dictatures, descendre les tyrans au cercueil, briser le glaive qui menace votre volonté de vivre libre et pour cela il faut vivre et vaincre !
Avant de partir du plateau des Glières, il fallait que le monde sache qui vous étiez, non plus des terroristes, des soldats de l’ombre, des soldats des combats de la nuit mais, pour reprendre les mots prononcés ici par Malraux en 1973, des combattants « dans la clarté terrible de la neige. Et à travers ce silence » qui suivit l’évacuation du plateau, « tous ceux qui nous aimaient encore, depuis le Canada jusqu’à l’Amérique latine, depuis la Grèce et l’Iran jusqu’aux îles du Pacifique, reconnurent que la France bâillonnée avait au moins retrouvé l’une de ses voix, puisqu’elle avait retrouvé la voix de la mort ».
« La France ne choisit pas entre ses morts… Ils sont tous là aujourd’hui, qui nous regardent… ».
Permettez au poète qui parle de s’exprimer au nom des siens. Le poète meurt et souvent il est assassiné, éliminé s’il ne préfère pas se donner la mort pour échapper à ses bourreaux. Certains ont signé leurs derniers mots avec le sang coulant de leurs veines comme celui-ci dans un appartement de Moscou alors que la police secrète vient le chercher. Mais le poète ne parle pas aux morts, il parle aux vivants, lui qui est réellement d’outre-tombe ! Il s’adresse à ses frères et sœurs, à celles et ceux, enfants, adolescents, hommes et femmes jusqu’au fond de leurs âges et de leur condition humaine qui cherchent et découvrent qu’il est possible de vivre libre malgré notre condition humaine mortelle et souvent si cruelle et injuste, malgré nos vies sociales, professionnelles, citoyennes qui nous sont imposées et nous sont parfois si étrangères à nos désirs de vivre.
Je reprends à nouveau les mots de Malraux : « Le mot Non, fermement opposé à la force, possède une puissance mystérieuse, qui vient du fond des siècles. Toutes les plus hautes figures spirituelles de l’humanité ont dit Non à César. Prométhée règne sur la tragédie et sur notre mémoire pour avoir dit Non aux dieux. La Résistance n’échappait à l’éparpillement qu’en gravitant autour du Non du 18 juin. Les ombres, inconnues alors qui se bousculaient aux Glières dans une nuit de jugement dernier, n’étaient rien de plus que les hommes du Non. Mais ce Non du maquisard obscur, collé à la terre pour sa première nuit de mort, suffit à faire de ce pauvre gars le compagnon de Jeanne et d’Antigone. L’esclave dit toujours oui. »
Tom Morel, Jean-Marie Bulle, comme d’autres, ont montré une réelle dimension spirituelle pour organiser leurs troupes. Le propre de la spiritualité est d’arriver au point de ne plus avoir peur de la mort et de connaître comment franchir les limites de notre enveloppe charnelle mortelle. Dès lors, il est facile de comprendre pourquoi les dirigeants des systèmes de pouvoir interdisent toujours les mouvements spirituels afin de développer de leur côté des idéologies religieuses dogmatiques et des théocraties fanatiques et sectaires. Les chevaliers, et ici, la plupart des maquisards de l’Armée secrète, souvent chrétiens, comme ceux des FTP communistes, ont été sans peur et sans reproche. La spiritualité n’appartient à personne. Comme nous le montrons, il s’agit d’utiliser notre première source de savoir et nous le pouvons même sans savoir lire et écrire le langage académique. Nous l’avons dit en reprenant la phrase de Malraux : « l’un des plus vieux langages des hommes, celui de la volonté, du sacrifice et du sang » peut suffire pour prendre le départ de ce chemin de vie infinie.
Le mouvement que nous animons sur fileane.com explique que ce Non, cette capacité à dire non et à oser être soi-même, en communication fait partie de la méthode de l’assertivité. Je ne vais pas commencer un cours de communication. Nos adversaires, celles et ceux qui ne comprennent pas notre résistance, qui ont peur de s’engager dans cette voie pour quitter leur conformisme douillet, qui ne savent pas quoi gagner en échange du statut social et des quelques richesses matérielles que les dirigeants les plus riches daignent bien leur consentir puisqu’il faut bien qu’il y ait une demande intérieure pour qu’ils puissent écrémer les marchés dans leur soif de maximisation des profits légitimés au moins depuis 1789 par la sacralisation de la propriété individuelle, y compris des moyens de production, nos adversaires s’époumonent à crier, crier : après le NON, vous proposez quoi ? Qui a-t-il d’autres comme possibilité de vivre ? Pourquoi ne pas admettre que devant la réalité incontournable de notre mort, chacun puisse être libre de vivre comme il veut et que les plus malins, les plus riches, les plus cyniques, tout simplement les plus forts, les mieux préparés à la vie humaine grâce à leurs races forcément supérieures les unes par rapport aux autres, chacun puisse décider librement d’abord de dire NON aux dieux puis Merde à ses contemporains ( c’est aussi le mot d’un soldat qui sait affronter la mort ) pour profiter de la vie et des conditions matérielles d’existence comme bon lui semble ? D’ailleurs en cette nuit du 26 au 27 mars 1944, est-ce que cela ne fut pas pareil ? Chacun dut choisir son chemin et ses compagnons de fuite et le sort ne fut pas pareil, certains passèrent mais plus d’une centaine furent tués dans cette fuite tragique.
Ne sommes-nous pas inéluctablement seul face à la mort ? Le poète, un initié n’est jamais seul face à la mort ! Et ce n’est pas une question de savoir si ses compagnons de vie ou de résistance sont ou non près de lui, à son chevet, sont ou non en train de le porter ou de panser ses blessures…voire de réciter ses poèmes ou de clamer ses chansons plus ou moins à travers les rues ! Encore moins une question de savoir si l’esprit des morts est toujours présent et hante ces champs de batailles, si les vieilles sont toujours là pour donner à manger, indiquer le bon chemin et le mauvais à l’ennemi. Malraux décrit « le grand oiseau blanc de Gilioli » qui « a planté ses serres ici. Avec son aile d’espoir: son aile amputée de combat et contre elles, son soleil levant. Avec son lieu de recueillement, sa statue dont les bras dressés sont pourtant des bras offerts, avec ses voix entrecroisées, qui feront penser à l’interrogation des tombeaux égyptiens : que disent les voix de l’autre monde, avec leur bruit d’abeilles ?… »
Désolé Malraux, il n’y a pas de bruits d’abeilles, il y a le dialogue de l’âme pour l’âme, le dialogue avec le Verbe qui nous fait franchir la frontière d’éternité ou qui nous demande de revenir dans notre enveloppe charnelle, là-bas, sur une planète qui ressemble alors à une orange bleue. Par contre, des temples égyptiens comme des autres temples sur Terre sont sortis les initiés de l’autre monde. A Dendérah, les initiés sortis du plus vieux temple des bords du Nil, de la double maison de vie, avaient le droit de parler du mystère de l’Apocalypse et ils ont porté le statut social de fils de Dieu. Les savants grecs ont été s’y instruire : Orphée, Thalès, Pythagore , ainsi que les maîtres spirituels des bords de la Méditerranée et forcément aussi ceux des bords de la mer Morte et du peuple juif puis des premiers réseaux spirituels chrétiens. Ils allèrent à Dendérah ainsi qu’à Éleusis construit sur le modèle du premier. A ce stade, il ne s’agit plus de prononcer le Non de Prométhée face aux dieux, il s’agit de prononcer le Oui d’Abraham pour ne plus sacrifier ses enfants, les enfants des femmes et des hommes.
Le poète possède les connaissances pour apprendre aux autres les deux manières de parler des mystères de la vie et du créateur de la vie et nous avons écrit ces pages web. Cette histoire est au cœur des mouvements spirituels qui tissent depuis des millénaires l’alliance entre celui qui vit en nous et celui qui nous accueille après le puits de lumière lorsque nous avons décidé de couper tous les liens avec notre enveloppe charnelle humaine et de volontairement déclarer notre enveloppe charnelle morte. Le poète dans son évolution apprend à dire oui à la vie et à laisser les morts à leur paix d’éternité. Nous avons bien assez, sur terre, des ignorants spirituels et des criminels cyniques qui utilisent la force pour tenter de nous éliminer afin de dominer les peuples dans une soif obsessionnelle de pouvoir et d’argent en abusant justement de cette peur de la mort chez un être humain qui n’a pas commencé son chemin de vie et sa recherche initiatique.
Rien qui ne puisse les intéresser puisque tout ce que nous voulons est contraire à leurs idéologies et à leur prétention de dominer les peuples à travers leurs systèmes de pouvoir politicien, économique, théocratique, militaire ou policier. Nous avons montré la lutte constante en Occident depuis deux mille ans entre les organisations en réseaux qui utilisent notamment le savoir des temples des bords du Nil et les systèmes de pouvoir : l’empire militaire romain, l’absolutisme royal français et maintenant le système de pouvoir économique du capitalisme. Les mouvements de résistance ont été les communautés chrétiennes avant leur interdiction en 320, le mouvement cénobite qui a sauvé le savoir principalement de Dendérah puis le mouvement bénédictin à partir de l’an 500 qui conserva au Mont Cassin, les écrits des civilisations antiques qui n’avaient pas été détruits notamment dans les incendies de la bibliothèque d’Alexandrie ordonnées en dernier par des évêques chrétiens aux ordres des papes de Rome. Les bénédictins ont permis l’avènement d’une organisation en réseaux de l’Europe autour des abbayes et des ordres chevaliers, principalement l’ordre du Temple. Après la destruction des Templiers, il y eut le mouvement des Protestants, les partis républicains, les mouvements sociaux, socialistes, communistes et aujourd’hui, il y a nos mouvements qui veulent remettre l’être humain au cœur des organisations sociales et qui cherchent les solutions pour un développement durable de la vie sur la planète Terre.
Les mouvements de résistance que nous venons de citer ont un point commun central : ils utilisent la propriété commune pour gérer les biens matériels et partagent collectivement les mêmes valeurs spirituelles pour marier leurs cultures. En clair : ils travaillent à rendre concret les valeurs de paix et d’amour dans leurs normes sociales et leurs modes de vie. Chez eux, il n’existe pas la possibilité de laisser certains s’enrichir en accaparant le travail des autres sous prétexte qu’ils savent mieux gérer que les autres leur propriété individuelle et leur propriété des moyens de production, surtout avec davantage de cynisme !
De même, ces peuples ont refusé de laisser se développer parmi eux une organisation du pouvoir capable de ne plus les représenter pour au contraire servir principalement les intérêts personnels des dirigeants. Ces peuples, ce sont nos aînés en résistance. Ces civilisations étaient florissantes parce que le pharaon et le grand prêtre avaient été initiés de la même manière : ils avaient laissé leurs corps charnel dans le saint des saints après avoir fermé la porte de cette salle afin que personne ne puisse entrer et mettre en péril leurs corps charnels. Ensuite ils ont fait le voyage à travers le puits de lumière, puis, de retour dans leur corps charnel, ils ont ouvert la porte pour se présenter à l’assemblée réunie dans le temple. Lors des disettes, lorsque les récoltes venaient à manquer, le pharaon distribuait avec les prêtres le bol de nourriture puis il se servait en dernier la même ration. Lors des combats, le pharaon était en première ligne, nous osons préciser comme Tom Morel, comme Jean-Marie Bulle, comme un chef d’équipe et de cordée d’une section de reconnaissance qui certes est plutôt derrière la première ligne ennemie… Lorsque le Nil était en crue et fertilisait les champs, tous travaillaient dans les temples et les pyramides et apprenaient le savoir : les mathématiques célestes et les lois divines tirées de la confrontation avec les mystères de la vie, de la vie après la vie humaine et de la vie humaine une fois après avoir été au delà du puits de lumière et avec ce savoir, ils dessinaient les hiéroglyphes qui nous parlent toujours. Il en va de même dans d’autres cultures, au pays des mille Bouddha au pied des Himalaya, au pays de la Grande Loi qui lie les nations iroquoises, au pays des amours libres sans père ni mari au Yunnan comme en Mélanésie et Océanie, dans la forêt amazonienne chez ces peuples premiers qui refusent le développement d’un état parmi leurs tribus et il y a tant d’autres exemples passés ou présents à citer.
Bien entendu ces civilisations, ces peuples ont été et sont détruits par des dirigeants de systèmes de pouvoir avides de richesses et de pouvoirs temporels, par des multinationales qui veulent s’emparer de nouvelles richesses et écrasent et chassent ces peuples des régions convoitées.
« La seule chose qui permet au mal de triompher est l’inaction des hommes de bien ». je cite Edmund Burke (1729-1797), propos que reprendra plus tard Albert Einstein : ” Le monde est dangereux non pas à cause de ceux qui font le mal, mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire”.
En 1945, la priorité fut de reconstruire les pays dévastés par la guerre, d’écarter les dirigeants nazis, fascistes, japonais et les serviteurs des dictatures vaincues mais souvent ces dirigeants furent simplement appelés à collaborer avec les vainqueurs afin de les aider à lutter contre les mouvements communistes ou à provoquer des troubles capables de légitimer la mise en place de pouvoirs autocratiques et militaires. Ces dernières années, avec l’ouverture des archives militaires, nous avons appris comment les dirigeants et les financiers capitalistes se sont enrichis et ont conforté leur domination sur les états à travers le développement permanent du capitalisme et de ses nouvelles formes de conquête des marchés et du pouvoir économique, y compris à travers deux guerres mondiales. Et ici, nous ne pouvons plus attendre les parachutages d’armes venus de Grande Bretagne ou d’Afrique du Nord ! Les marchands d’armes et leurs banquiers ne sont plus nos alliés, ils sont les maîtres du capitalisme qui pour conserver la main mise sur les réserves d’énergies fossiles et les réserves minières, utilisent les guerres régionales et les ventes des armes qu’ils fabriquent. Ce sont nos adversaires, la principale cible de nos mouvements de résistance. Nous voulons qu’ils partent et que leurs activités criminelles cessent ! Avant la chute du mur de Berlin , durant la guerre froide, les manœuvres de ces marchands de guerre étaient moins visibles. Depuis, les archives, leur histoire ont parlé.
Les relations entre les rois, les princes et leurs banquiers sont connues et la méthode est simple : lorsque le roi dépense plus qu’il n’est capable de lever d’impôts sur son peuple, le banquier lui prête de l’argent et le roi tombe ainsi sous sa dépendance. S’il veut rembourser, la solution la plus simple également est de piller le royaume voisin. Dans ce système financier, très vite les banquiers peuvent se réunir pour pousser les rois à se faire la guerre, à emprunter pour lever des armées de mercenaires puis pour le vaincu, à emprunter pour reconstruire son royaume. Les banquiers font ainsi des fortunes fabuleuses en plongeant les peuples dans la misère et la dévastation ! Mais c’est leur loi de l’argent et de la maximisation de leurs profits !
Cette pratique criminelle prit son essor après la destruction de l’ordre du Temple dont la banque servait les intérêts des populations et non ceux des rois. Un des premiers exemples se trouve en Alsace lorsque les princes électeurs germaniques voulurent mettre en gage auprès des banquiers les impôts à prélever sur les ressources des villes alsaciennes. Dix villes refusèrent et se réunirent en 1354 autour de la Décapole en restaurant partiellement l’organisation en réseau du temps des cathédrales, des abbayes et des chevaliers templiers : ce sont les villes libres d’Alsace que les touristes du monde entier viennent toujours visiter : les richesses restèrent sur place et ne tombèrent pas entre les mains de ces banquiers européens toujours empressés d’étendre leur pouvoir sur les rois et les princes, les nobles.
Dans les autres régions et pays européens, les banquiers parvinrent à leurs fins et à conquérir le pouvoir au détriment des monarchies. Nous savons, par exemple, comment Nathan Rothschild profita de la bataille de Waterloo pour semer la confusion à la bourse de Londres. Il fit croire en vendant toutes ses actions “English Consul” que l’Angleterre avait perdu la guerre. La rumeur s’ébruita si vite que la plupart des actionnaires, pris de panique en pensant tout perdre, vendirent à leur tour leurs actions “English Consul”. Au bout de quelques heures, la valeur des actions était tombée à 5 cents, c’est alors que Nathan les racheta pour une bouchée de pain. Peu de temps après, la nouvelle officielle sur l’issue de la guerre se répandit à Londres. En l’espace de quelques secondes, le cours des “English Consul” dépassa la valeur première et ne cessa de monter. En une nuit, la fortune déjà gigantesque des Rothschild s’était multipliée par vingt et Nathan avait obtenu le contrôle de l’économie anglaise. Nous n’allons pas citer d’autres cas historiques sur ce point, tous plus édifiants les uns que les autres…
Après la domination de l’Europe, les banquiers réussirent à mettre en place la Banque centrale des États-Unis dont ne voulurent pas les pères fondateurs des États-Unis, mais après le décès de Benjamin Franklin en avril 1790, les banquiers de l’oligarchie financière européenne mirent au pouvoir leurs mercenaires et l’affaire fut faite ! A la fin du 19ème siècle ne manquait à l’appel des financiers que la Russie car le Tsar refusait la création d’une Banque centrale gouvernée inévitablement par les familles de l’oligarchie financière anglo-saxonne . Nous savons aujourd’hui comment ils réussirent leur coup. Ils recrutèrent parmi les mauvais élèves de Marx, et Lénine fut reconnu par Marx lui-même comme un de ses mauvais élèves. Trotski en janvier 1917 a été formé à la guérilla dans la propriété de la “STANDARD OIL COMPANY” de ROCKEFELLER au New Jersey. Les rebelles trotskistes furent financés par l’oligarchie financière anglo-saxonne pour éliminer le régime du tsar des Russies. Ensuite, la “Standard Oil” (de Rockefeller) acheta aux Russes, après la révolution bolchevique, 50% des immenses champs pétrolifères caucasiens, bien qu’ils fussent officiellement nationalisés. En 1927, la Standard Oil construisit la première raffinerie en Russie, passa ensuite un accord avec les Russes pour écouler leur pétrole sur les marchés européens et fit passer 75 millions de $ aux bolcheviques. En 1929, en utilisant la spéculation boursière, les banquiers provoquèrent la crise mondiale qui obligea les états et particulièrement les États-Unis à emprunter massivement pour réaliser les grands travaux du New Deal qui ont redonné du travail aux américains. D’où de nouveaux profits financiers colossaux puis ce fut le tour de l’Allemagne d’être manipulée.
Un détail parmi d’autres, le cartel de la chimie IG Farben avait son siège central en Allemagne, il contrôlait l’industrie chimique et pharmaceutique dans le monde entier et 93 pays coopéraient dans ce cartel. I.G. Farben avait développé, en 1926, une méthode pour obtenir de l’essence à partir du charbon et conclut donc en 1929 un contrat de licence avec la “STANDARD OIL” (de Rockefeller). Deux ans plus tard, I.G.Farben produisait environ la moitié de l’essence allemande et, plus tard, construisit des raffineries juste à côté des camps de concentration. Les prisonniers furent contraints d’y travailler comme des forçats pendant qu’on produisait dans les raffineries le gaz pour les chambres à gaz. Le groupe I.G. Farben était un des plus importants konzerns contrôlés par les Rothschild et écoulait des sommes d’argent énormes dans l’économie allemande et particulièrement aux futurs SS. Le comité directeur d’I.G.Farben comptait parmi ses membres MAX et PAUL WARBURG (de la Federal Reserve) qui possédaient des grandes banques en Allemagne et aux Etats-Unis. Le principal agent de liaison entre Hitler et les barons argentés de “Wall Street” fut HJALMAR HORACE GREELY SCHACHT, président de la banque du Reich, dont la famille était étroitement liée à l’élite des finances internationales.
En aidant l’Allemagne nazi à devenir une puissance militaire, ces banquiers mettaient en place la seconde guerre mondiale à travers l’affrontement initial entre l’Allemagne et l’Union Soviétique et pour mieux soutenir les capacités offensives nazi, l’invasion de la France et de la Grande Bretagne fut mise en place. Staline pensa que son pacte avec Hitler allait lui éviter cette guerre voulue par l’oligarchie financière anglo-saxonne : il dut comprendre sa méprise trop tard mais il fut sauver de la défaite par l’aide du complexe militaro-industriel et des financiers américains. Puis ce fut la guerre froide qui a maintenu un haut niveau de dépenses militaires à travers le monde, jusqu’à l’écroulement économique puis politique de l’URSS. Lors de la libération du pays en 1944, De Gaulle insista lourdement pour clamer que la France s’était libérée elle-même, certes avec l’aide des troupes alliées mais elle-même ! Était-ce pour récuser ce jeu pervers des financiers anglo-saxon qui lui avait causé tant de tracas dans la conduite de la guerre, pourtant si simple sur le plan strictement militaire et qu’il avait décrit dans ses livres des années 1930 ? Le général Patton sera beaucoup plus clair dans ses accusations contre les dirigeants financiers américains mais il ne finira pas l’année 1945, victime d’un accident étrange qui arrangea si bien les véritables maîtres des État-Unis.
Les détails historiques sont nombreux pour suivre à la trace le travail de cette élite dans sa quête insensée d’un gouvernement mondial exécutant son rêve chimérique d’une puissance sans contestation pour accaparer les richesses de la Terre. En clair, la plupart des révolutionnaires ont été les agents volontaires ou inconscients de l’oligarchie financière anglo-saxonne, le dernier en date n’est autre que Ben Laden. Les noms des personnes et des familles qui ont dirigé ces manipulations criminelles avec le cynisme du capitaliste le meilleur prôné déjà par Adam Smith, sont connus tout comme celles et ceux qui poursuivent ces agissements cupides tout aussi criminels. Nous sommes bien en présence d’une guerre des peuples contre l’asservissement décidée par cette élite financière internationale : l’oligarchie financière de Wall Street voulait que les politiciens édifient une Société Socialiste car le socialisme nivelle par le bas, appauvrit et permet de mieux contrôler les peuples.
A chaque fois, ces manoeuvres politiques renforcèrent la dépendance des états et des peuples à l’égard de l’oligarchie financière qui y trouva des profits colossaux. Aujourd’hui, la guerre froide disparue, le capitalisme reprend sa sauvagerie originelle et ce sont les états qui doivent eux-même coopérer avec les financiers pour réduire les déficits publics justement creusés selon les vieilles méthodes séculaires.
L’exemple le plus flagrant est celui de la Grèce poussée au crédit par la banque américaine Goldmann Sachs puis contrainte toujours par cette banque, au remboursement accéléré à l’aide de politiques de rigueur drastiques. Et les peuples se soumettent pour payer et rembourser toujours plus ! L’expérience de Milgram explique en partie cette soumission et nous percevons mieux la portée de cette démonstration, lorsque nous savons qu’elle a été réalisée dans l’université de Yale, à New York, dont la société secrète d’étudiants fournit depuis plus d’un siècle l’élite des dirigeants américains de la Défense, de l’industrie d’armements et de l’oligarchie financière américaine, justement ces nouveaux maîtres du monde qui ne supportent pas la justice sociale et la solidarité entre les peuples tellement contraires à leurs intérêts personnels et à leur façon de vivre indécente.
La gestion du pétrole est devenu un scandale dont l’oligarchie financière ne cherche même plus à se cacher. Le moindre prétexte est suffisant pour de nouvelles spéculations à la hausse sur le prix du baril et lorsqu’un peuple se révolte contre le pire dictateur encore au pouvoir, les partis conservateurs comme la plupart des gouvernements s’agacent dans un premier temps face à ce nouveau problème “imprévu” qui vient encore compliquer une gestion de crise dont ils n’arrivent pas à venir à bout. Les plus cyniques suivis aussitôt par les plus veules sinon par les plus sots déclarent rapidement qu’il n’est pas possible d’aider et de sauver tous les peuples qui se soulèvent contre leurs dictateurs surtout si ces derniers sont maintenus en place pour garantir l’accès à des marchés stratégiques : pétrole, cacao, richesses minières…
Cette position vient d’être exprimée par des politiciens néo conservateurs à propos de la révolte du peuple lybien contre Kadhafi. Cette guerre civile qui tourne en faveur de la garde prétorienne du dictateur sur armée d’une part et renforcée d’autre part par des milliers de mercenaires venant des pays du Sahel et payés à des prix d’or, nous rejette deux mille ans en arrière du temps où les légions romaines se déplaçaient pour vaincre les rebellions des peuples soumis ainsi qu’au temps maudit en France des années 1300 lorsque Philippe le Bel spolia la richesse des juifs pour pouvoir se payer une armée de mercenaires capables d’emprisonner les chevaliers templiers et de détruire l’organisation en réseau du temps des cathédrales.
En 2011, assister à de tels évènements en dit long sur l’incurie, la médiocrité voire la corruption des dirigeants des grandes démocraties et des institutions internationales qui démontrent ainsi que les peuples ne peuvent plus compter sur eux pour assurer un développement durable de l’humanité sur notre planète. D’autres dirigeants, dans la même veine, avouent leur impuissance à imaginer un monde sans dictateurs et préfèrent se réfugier derrière leurs peurs de nouveaux conflits militaires alors qu’il sont censés gérer une puissance militaire contre laquelle aucun dictateur n’a les moyens de résister !
La liberté accordée aux despotes de soumettre les populations avec des dogmes autocratiques et des mythes criminels racistes et fascistes entre bien en conflit avec la volonté de vivre libre sans despotes et dictateurs. La crise actuelle inéluctablement ravive les extrémismes mais nous savons que ces crises sont nécessaires à l’enrichissement fabuleux de l’oligarchie financière et les pays où les milliardaires poussent comme des champignons sont aussi à l’ONU ceux qui refusent l’aide aux peuples qui se soulèvent contre les dictateurs. Ils ont compris la finalité politique du capitalisme et ont choisi de défendre leurs systèmes de pouvoir qui leur assurent puissance et gloire en tant que minorité dirigeante avide de toujours plus de richesses matérielles.
Cette révolution technologique permet la spéculation sans limite sur l’ensemble des bourses du monde qui fonctionnent nuit et jour mais nos dirigeants veulent interdire son utilisation à travers la libération des peuples qui ne supportent plus des systèmes de pouvoir tyranniques.
Cette volonté de vivre libre en réseaux citoyens affranchis des systèmes de pouvoir politiques, économiques et financiers, militaires, religieux, se partage d’abord sur internet puis sur les places des villes, au coeur des peuples et notre site web participe au partage de cette parole capable de libérer les peuples. Pour nous, l’élimination des derniers dictateurs est une conséquence logique de la révolution internet sachant que dans nos pays dits démocratiques, la conséquence est l’abandon des systèmes politiques représentatifs pour le développement des réseaux citoyens dans une démocratie locale participative. Nous vivons donc de part et d’autres de la Méditerranée le même combat et la défaite des uns concernent étroitement les autres car l’adversaire est le même et l’obligation de victoire est la même.
Ici, sur le plateau des Glières, les combattants du maquis ont eu de toutes autres motivations, bien plus simples et humaines pour résister à cette oppression et à cette guerre décidée par ce groupe de dirigeants criminels. Comme les poètes, les combattants du maquis des Glières n’ont que faire des desseins funestes des banquiers et des dirigeants des industries d’armements. Ils combattent pour leur raisons de vivre, pour vivre libre ensemble dans des réseaux citoyens de vie !
La résistance française a voulu que le prix du sang versé par les siens serve la cause d’un monde plus libre et solidaire, principalement à travers une sécurité sociale pour tous. Elle représente un progrès majeur après 1945 dans la société française mais jamais cette protection n’a été soutenue et développée par le patronat qui a cherché depuis 1945 à minimiser son effort financier, sa contribution sociale pour laisser son déficit se creuser d’année en années et l’incitation des groupes pharmaceutiques à consommer toujours plus de médicaments souvent mortels, trouve dans ces déficits une conséquence flagrante et criminelle.
Aujourd’hui, bon nombre de nos dirigeants affirment publiquement qu’il faut la supprimer pour la remplacer par une privatisation de ces dépenses de santé, comme aux États-Unis avec son modèle capitaliste libéral injuste et anti solidarité sociale. Cette position des mercenaires de l’oligarchie financière et des systèmes de pouvoirs autocratiques et conservateurs représente bel et bien une nouvelle déclaration de guerre à la société française qui légitime la mise en place de nos nouveaux réseaux de résistance et notre présence sur le plateau des Glières, ici et maintenant, retrouve toute sa justesse, sa pertinence et sa force puissante !
La résistance a seulement disparu de la vie publique à travers le conformisme politique, économique, social, culturel, militaire puisqu’ils nous apprennent qu’il n’y a pas d’autre alternative à la domination du système de pouvoir économique capitaliste fondé sur la propriété individuelle des moyens de production industrielle et que ceci est d’autant plus vrai depuis la chute du mur de Berlin en 1989.
Il y a des hommes et des femmes, des dirigeants capitalistes qui ont délibérément pris ces décisions pour défendre avant tout leurs intérêts et leurs fortunes et ces décisions, ces idéologies ont peser sur le déroulement de la guerre. La résistance, les hommes et les femmes de l’armée des ombres, a pesé elle aussi sur le déroulement de la guerre et les militaires ont été les premiers à le reconnaître. Les autres, politiciens et financiers, ne l’ont semble-t-il pas reconnu et depuis des décennies, ils disent de plus en plus officiellement qu’il faut supprimer les acquis sociaux de la résistance et bien entendu de la résistance française, celle qui a livré les combats les plus durs à l’ennemi, comme ici, aux Glières en mars puis en août 1944 dans tout le département.
Ce que nous voulons ?
Corriger les erreurs de 1789 qui ont permis le développement de ce capitalisme brutal et redevenu cynique dans ses manœuvres populistes et despotiques. Nous voulons une Assemblée Constituante qui instaure une déclaration des droits à la vie sociale des êtres humains. Cette déclaration indique les valeurs qui mènent à la paix et à la minimisation des violences, la liberté de s’organiser en réseaux citoyens de vie dans le cadre d’une démocratie directe participative ou en système de pouvoir sur des projets particuliers. Elle précise comment s’organisent les prises de décision, le développement des compétences en utilisant le principe de subsidiarité, la gestion complémentaire des trois formes de propriété, comme sur les bords du Nil jadis. Elle décrit dans le cadre de la gestion des projets citoyens de vie, les formes de travail indispensable à la survie, le développement des œuvres utiles au développement durable et l’action politique des citoyens qui anime et contrôle l’exercice de l’autorité et des délégations de pouvoir au sein des institutions.
Ce que nous voulons ?
Instaurer une Grande Loi qui lie les réseaux citoyens de vie puis les peuples afin d’assurer la traduction de nos raisons de vivre. Utiliser nos deux sources de savoir pour marier nos cultures et vivre en paix
En utilisant notre première source de savoir :
nous voulons développer les 4 chemins qui mènent à la rencontre des mystères de la vie : la voie poétique directe, la voie mystique qui utilise l’expérience des aînés, la voie amoureuse et de la fusion des corps, enfin la voie artificielle qui procurent des états seconds et permet des essais avant de s’engager dans les 3 premières voies qui vont jusqu’à la rencontre. Passer quelques semaines sur ce plateau pour fonder des groupes de résistants est une action qui parcourt ces 4 chemins.
nous voulons à partir de ces enseignements initiatiques briser les dogmes des systèmes de pouvoirs théocratiques et des religions qui utilisent le fanatisme pour dominer les consciences les plus faibles et nourrir les pouvoirs despotiques et leurs polices criminelles. La paix se construit aussi en éliminant les risques de guerre provoqués par les systèmes de pouvoir religieux. C’est le travail des maîtres spirituels qui ont toujours brisé les dogmes des religions qui étouffaient les peuples dans lesquels ils vivaient. Encore faut-il permettre l’éducation de ces nouveaux maîtres spirituels chez nous en Occident où l’église romaine l’interdit depuis bientôt deux mille ans. Sur ce plateau, nous brisons cet interdit et comme les maquisards de Tom Morel, nous redonnons du sens à notre résistance en puisant dans nos apprentissages et cheminements personnels spirituels, sportifs et montagnards, militaires et politiques.
En utilisant la seconde source de savoir, la source intellectuelle :
Nous voulons utiliser les sciences et les technologies dans le cadre d’un développement durable pour assurer la survie, vaincre la faim, gérer nos ressources terrestres d’une manière équitable pour l’humanité et prévenir les catastrophes naturelles.
En un siècle, de 1170 jusqu’à 1320, 80 cathédrales et presque 500 abbayes furent construites dans la seule France. Ces constructions représentent plus de travaux de maçonnerie, de terrassements et de taille de pierre que tout ce que réalisa dans ce domaine l’Égypte ancienne en cinq mille ans, construction des pyramides y compris.
Nous voulons remettre en place un tel effort pour construire nos maisons de vie et nos doubles maisons de vie, en économisant l’énergie et en diffusant un art de vivre et de plénitude de la vie. Sur ce plateau, nos granges à foin, les cabanes de rondins, les places pour nos feux de camp font partie de ce projet pour développer nos lieux de vie, ici et partout où la nature, ses paysages préservés, portent à la méditation et à l’écoute de la vie humaine, de la vie de notre planète, de la vie de l’univers.
Dans nos villes et nos villages, nous voulons des maisons et des logis pour tous et que les communautés des plus pauvres arrêtent de vivre sur des friches industrielles, dans des hangars rafistolés, des hôtels sordides aux mains d’escrocs, dans la rue, que les distribution de repas et de nourriture s’arrêtent car il y a de quoi manger et dormir dans les maisons de nos propriétés communes et bien entendu, pour répondre aux clameurs de nos opposants, ces gens là M’sieu dame, avant de manger et dormir, ils auront travaillé comme vous et pas avec 3 ou 4 heures de moins par semaine, mais c’est nous qui leur auront donné du travail et les auront payé, pas avec votre argent ! gardez votre argent !, ils capitaliseront comme nous leurs droits sociaux pour vivre probablement un peu mieux que vous !
Benjamin Franklin, Jefferson, Marx et Engels ont admis que les iroquois dans leur confédération pendant plus de trois siècles ont eu un niveau de vie bien supérieur aux peuples européens car ils avaient la paix et l’amour, l’amour de la nature et de leurs femmes et de leurs enfants, de leurs chevaux, des bisons tandis qu’ici les gens partaient et mourraient à la guerre entre des rois, des empereurs, des papes manipulés par un réseau de banquiers qui ne voulaient pas la paix et l’amour pour leurs pays !
La suite est connue, les pauvres et ignorants qui coûtaient trop cher à nourrir ici, pour ne pas mourir de faim en l’absence de toute protection sociale, ont du souvent partir aux Amériques pour finir par massacrer les peuples qui y vivaient avant de s’enrichir et de rêver à toujours plus de richesses… Ils ne connaissaient pas leur histoire, ils n’y ont pas échappé et ils ont recommencé les mêmes crimes, soutenant démocratiquement les mêmes criminels et les mêmes idéologies perverses et ignobles.
Pour publier leur première constitution, Washington et les fondateurs de l’Indépendance instruits par les chefs iroquois, durent accepter de reconnaître le droit à l’esclavage des Noirs pour satisfaire aux désirs de la majorité et des financiers afin d’exploiter les richesses agricoles. Cette mesure esclavagiste poussa la confédération iroquoise à rejeter majoritairement ces colons anglais pour rejoindre les territoires actuels du Canada ou d’autres colons anglais les rejetèrent ensuite car ils étaient des obstacles au développement de la soif de richesses matérielles, ce fameux rêve du nouveau monde pour des gens peu instruits dont la plupart des dirigeants restèrent malhonnêtes pour organiser la domination de leurs communautés d’origine.
Ce rejet concerne aussi les communautés et mouvements spirituels tournés vers l’amour et la paix et qui avaient quittés les tyrannies européennes pour plus de liberté ; certaines s’exilèrent dans les déserts du nouveau monde. Le capitalisme néo libéral porté aujourd’hui par des conservateurs toujours aussi racistes et patriotes surtout pour leurs droits de propriété individuelle et pour leur réussite matérielle et financière, poursuit cette infamie dans laquelle l’ignorance et la veulerie se disputent le droit de vouloir dominer les autres avec leurs dogmes abscons et leurs croyances populistes dans un ordre moral qui bafoue le moindre des enseignements spirituels tirés de notre première source de savoir ! Nous, nous faisons de la poésie pour changer la vie et créer l’histoire !
Nous voulons remettre en place une organisation du travail capable de répondre à notre mission d’autorité pour minimiser les violences et prévenir les risques de catastrophes naturelles en assurant la complémentarité entre le travail nécessaire à la survie, la réalisation d’œuvres garantissant le développement durable, l’exercice citoyen de l’action politique pour garantir le coût d’obtention de la solidarité entre les réseaux citoyens de vie et les peuples qui partagent cette culture fondée sur les valeurs de paix et d’amour. Sur ce plateau, nos travaux participent à cette organisation du travail, de nos œuvres futures et de notre action politique.
Nous voulons fonder cette solidarité sur l’utilisation de monnaies pleines, sans dettes, créées dans le cadre des projets de vie ainsi que sur l’utilisation de la capitalisation des droits sociaux à travers le développement de l’économie non marchande. Elle est un des moyens capables de ruiner et d’écarter l’oligarchie financière, de briser leurs manœuvres despotiques pour nous soumettre à leur ordre immoral tandis qu’ils pillent les ressources de notre planète.
Ce que nous voulons ?
Quitter nos systèmes de pouvoir ! Vivre libre en travaillant ou mourir en combattant ! La logique du capitalisme n’a pas changé depuis 1830, encore moins après 1945, ce mot d’ordre lui aussi n’a pas à changer, le combat continue et il va falloir en sortir vainqueur !
Nous voulons chasser les gens qui se présentent à nous comme des « gens de bien » pour défendre leurs systèmes de pouvoir parce que ces gens de bien ont trouvé place parmi la minorité dirigeante et savent entretenir le conformisme et l’obéissance aux mythes, utopies, fables avec lesquels ils manipulent les foules qui n’osent pas dire non et qui ne veulent pas entreprendre leur cheminement personnel initiatique vers celui qui vit en eux et les libère des peurs de la mort et des peurs créées pour eux par l’élite dirigeante des systèmes de pouvoir, justement ces gens qui se disent « gens de bien » !
La figure la plus honteuse se trouve sur les visages de ces gens modestes à qui ils ont réussi à faire croire que celles et ceux qui s’indignent et refusent de se soumettre à la domination de ce système de pouvoir politique, économique et social, les anticapitalistes, vont venir les plonger dans l’insécurité la plus terrifiante et voler leur propriété individuelle, cette grande propriété individuelle héritée de 1789 que ces gens modestes partagent si bien, comme nous d’ailleurs, avec les dirigeants du système de pouvoir économique capitaliste dans une même compagnie de propriétaires individuels.
Dans les vallées, ces gens de bien ont dénoncé celles et ceux qui aidèrent les résistants et ce, pour dans leurs peurs, rester fidèle à la loi de Vichy et à la loi de l’occupant.
Ils nous dénoncent déjà dans les média et surtout sur certains forums du web. Qu’ils ne deviennent pas comme en 1944, les résistants de la dernière heure qui pour se racheter commirent d’innombrables exactions sur des femmes, des hommes et ont terni les fêtes de la libération, l’image de la résistance et de ses morts. Comprendront-ils la complémentarité nécessaire entre les propriétés individuelle, commune et collective ? L’ignorance et la corruption restent les deux maux principaux de nos sociétés et les résistances les ont toujours dans leur ligne de mire, depuis des millénaires à travers le monde.
Nous voulons abandonner l’organisation bureaucratique des états qui assurent la gestion des systèmes de pouvoir. L’intérêt général des citoyens dans les états démocratiques est trop facilement et régulièrement rejeté au profit de l’enrichissement des oligarchies régnantes à travers le monde des affaires et de la politique.
Nous préférons développer directement la démocratie locale, nos confédérations de réseaux citoyens de vie, le développement des propriétés matérielles communes, de nos maisons de vie pour naître, s’éduquer, s’aimer, se soigner puis se préparer à la vie d’après la mort de notre corps charnel. Les organisations en réseaux n’ont pas besoin d’états prétendument censés les représenter et les gouverner surtout s’ils sont à la merci d’une oligarchie financière internationale !
Nous voulons organiser la garde des armes et des technologies d’armement pour que les criminels de guerre, les miliciens au service des despotes et des plus riches qui dirigent les systèmes de pouvoir actuels soient privés de l’usage de ces armes, depuis la grenade lacrymogène jusqu’à la bombe atomique !
Nous voulons développer la maîtrise des communications et des informations au profit de nos réseaux citoyens de vie pour garantir la liberté de l’information, de la presse et détruire les dogmes et les fables crées par les despotes pour nous manipuler et nous soumettre.
Nous voulons des troupes de chevaliers pour prendre ces armes des mains des mercenaires à la solde des voleurs de richesses et des criminels qui défendent leur pouvoir par la répression de leurs peuples et font tirer leurs mercenaires à balles de guerre sur les foules, par des politiques fondées sur la peur et la terreur, par l’élimination des mouvements d’initiés et de gens cultivés qui leur résistent et qui préparent méthodiquement les guerres pour s’enrichir davantage et disposer de plus de pouvoir au niveau mondial. Les chevaliers vont reprendre également les fortunes de ces dirigeants, les caisse d’or qu’ils emportent dans leurs avions lorsque les peuples les chassent de leurs palais.
Il suffit au départ de peu de gens braves et courageux qui n’ont absolument pas peur de la mort et qui souvent, comme pour les poètes, ont su lui échapper.
Souvenez-vous de la parole adressée à Londres en 1940 par le Général de Gaulle à Leclerc, je cite de mémoire : une cause si désespérée soit-elle n’est jamais perdue d’avance si un homme debout consent à mourir pour elle. Tout est dans l’adjectif « debout », debout et non pas couché aux pieds des dictateurs, des despotes qui vous inculquent les mythes pernicieux de la soumission au chef, à l’empereur, au Führer, à la loi de l’argent et de la maximisation des profits, de la liberté des marchés et de la saine concurrence lorsque le premier milliardaire américain a fondé sa fortune sur un contrat d’exclusivité et le monopole du transport du pétrole sur les chemins de fer.
Entre les principes théoriques économiques et le droit naturel à accaparer le premier les richesses que les autres n’ont pas encore su prendre, la réalité est claire et sans ambiguïté : c’est la loi du plus fort, du plus rusé et du plus cynique, la loi de celui qui accepte de perdre sa conscience et de sacrifier les autres pour un lingot d’or, pour de l’argent, toujours plus d’argent.
Alors quand les crises financières arrivent à la suite des abus des spéculateurs, que le prix des denrées alimentaires de première nécessité devient injustifiable et intolérable, que les excès des dirigeants, de leur police et de leurs militants deviennent un affront pour tous ceux qui ont quelques connaissances des périodes plus humaines de notre histoire, un homme debout s’agenouille, s’assied par terre et s’immole par le feu sur la place publique au milieu de la foule. Il n’a pas une ceinture d’explosif pour tuer le plus de monde possible, il ne faut pas confondre !
Nous l’avons vu en Tchécoslovaquie en 1968, en Tunisie en décembre 2010, en Asie du Sud-est avec des bonzes, des moines…
Ce langage brise le conformisme, la soumission aveugle, les mythes manipulateurs et les lois scélérates qui légitiment l’enrichissement scandaleux des dirigeants et la misère, le chômage, l’exclusion de la majorité et aujourd’hui d’une grande part de la jeunesse à qui le rêve d’une société et le désir de vivre sont confisqués.
Et le poète dans tout ceci ?
Il garde les braises, il veille sur le feu sacré, il sait le chemin secret qui mène aux temples perdus où les gens ont l’interdiction d’aller. Il montre la voie de la libération pour quitter les systèmes de pouvoir, il dessine les contours actuels des organisations en réseaux de vie, il parle du partage de la rencontre avec les mystères de la vie, de l’absence de peur de la mort, de tout ce qui répond à nos raisons de vivre, de la loi humaine qui veut que nos raisons de vivre sont exactement les mêmes que nos raisons de mourir dans notre corps charnel pour ensuite connaître de nouvelles métamorphoses. Il dit, il chante pour rappeler comme Paul Eluard, un poète de la résistance, que nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses.
Métamorphose entre juin 1940 et mars puis août 1944 ici sur le plateau des Glières puis en bas à Annecy et les pays de Savoie, de France et du monde. Nous brisons non pour détruire des corps et rejeter des êtres humains mais pour casser des carapaces, des attitudes, des idéologies, des cultures, des mensonges et des traîtrises afin qu’une nouvelle métamorphose soit possible dans une nouvelle civilisation florissante.
L’état est une forme imparfaite et inachevée de propriété commune soumise aux attaques permanentes des propriétés individuelles incontrôlables, allons jusqu’à bâtir nos propriétés communes en abandonnant l’état qui ne peut plus rien sous la dictature de l’actionnariat et le cas le plus risible et pervers se trouve dans un gouvernement chinois communiste qui joue le rôle d’un actionnaire ou celui d’un financier parmi les plus puissants envers les autres états !
La république laïque impose aux systèmes de pouvoir religieux l’abandon de la gouvernance des affaires publiques tout en s’interdisant de combattre les dogmes théocratiques fallacieux, allons jusqu’à développer une fois de plus nos mouvements spirituels pour jeter à bas les dogmes sur lesquels reposent les théocraties et le fanatisme religieux !
Les états sont en déficits à cause de l’évasion fiscale des sociétés qui font le plus de profit, à cause de la volonté constante de l’oligarchie financière néo libérale d’éliminer les régimes de protection et de sécurité sociale, allons jusqu’à mettre enfin en place la capitalisation des droits sociaux discutée à l’Assemblée Nationale dans les années 1850 qui préféra commencer par la capitalisation des actions des sociétés commerciales pour oublier aussitôt le sort des travailleurs et déclarer tabou la capitalisation des droits sociaux. Mettons fin à l’évasion fiscale, appelons nos camarades marins pour aller dans ces îles et ces paradis fiscaux. Marins bretons et normands, comme vos aînés corsaires et flibustiers l’ont fait contre les navires espagnols et portugais qui ramenaient les richesses capturées lors du génocide des Andes et de l’Amérique centrale, allez à Guernesey et que cette île ne soit plus le premier importateur de bananes en Europe, cela ne fait plus rire personne ! Commençons par les bananes au large des côtes normandes avant de reprendre la route des alizés et des Antilles, du Pacifique ! Les montagnards s’occuperont d’investir les paradis fiscaux des Alpes, des Pyrénées, des bords de Méditerranée !
L’article 2 de la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen de 1789 prévoit que pour défendre la liberté, la résistance à l’oppression est un droit naturel et imprescriptible de l’homme. La hiérarchie des sources de droit veut que cet article 2 de la Déclaration soit supérieur à l’article 16 de la constitution de 1958, la résistance du peuple reste en droit plus forte que les attributions d’un chef d’état qui concentre tous les pouvoirs républicains.
Allons résister pour nous libérer de l’oppression de ce capitalisme redevenu sauvage à travers sa nouvelle forme financière. Les citoyens doivent travailler plus et payer plus de taxes, de cotisations et d’impôts alors que les actionnaires prennent la moitié des bénéfices et qu’ils obtiennent ces bénéfices en réduisant les investissements qui préparent les emplois de demain, en réduisant les frais de personnel et en augmentant le chômage et surtout la précarité du travail, c’est à dire une nouvelle pauvreté : les travailleurs pauvres, c’est à dire plus de 6 millions de citoyens en France ! Les citoyens doivent soutenir la réforme des retraites et l’allongement de la durée des cotisations alors que les dirigeants et les actionnaires obtiennent d’un gouvernement de droite libéral, la possibilité de mettre fin à l’amiable au contrat de travail, mesure légale qui permet la poursuite des départs des salariés seniors avant leur retraite et ce, à des coûts moindres qu’avant. Les dirigeants obtiennent 65 milliards d’aides aux entreprises en 2010 et ces sommes s’ajoutent au coût de la peur dans nos entreprises et aux pertes engendrés par le maintien d’un style de management paternaliste dans nos entreprises familiales, montant qui s’évalue à près de 5% du PIB en France et qui au fil des ans, expliquent nos plus mauvaises relations sociales parmi les pays développés ainsi que la monté des déficits publics puisque les grandes entreprises et les financiers préfèrent faire bande à part et laisser les états, notre république se ruiner jusqu’au point où ils pourront privatiser les services publics et s’enrichir davantage une fois de plus. Le chiffre est officiel : l’évasion fiscale des entreprises représente 50 milliards d’euros par an et ce depuis des lustres, ! Toutes ces sommes sont suffisantes pour qu’il n’y ait aucun déficit et que la société puisse faire face sans difficulté à l’allongement de la durée de vie et au choc démographique dans la population active.
Il ne s’agit pas encore du prix du pain, de l’huile et du sucre mais déjà du prix de l’essence, du prix de l’immobilier, du coût des études des enfants, du coût du chômage des jeunes, du coût de nos mauvaises relations sociales depuis plus d’un siècle, du coût économique, politique et social des erreurs de 1789 et de la Loi le Chapelier et du décret d’Allard, du coût du mépris dans la société française, allons jusqu’à définir les méfaits, les gaspillages, les pertes que provoquent l’oppression du peuple français par ses élites dirigeantes, monarchistes et catholiques qui refusent toujours le moindre exemple d’un capitalisme protestant ou pire encore, comme du temps des bénédictins et des chevaliers templiers, l’exemple d’un mouvement spirituel en faveur du développement social jusqu’à ruiner le roi de France et rendre inutile la présence d’un pape à Rome ou ailleurs ainsi que rendre inutiles ces familles de financiers qui ont prospéré après 1307, principalement en Italie, à Venise et à Florence et sont l’origine de la crise financière européenne de 1350, la première d’une longue suite scandaleuse !
Les templiers luttaient pour supprimer l’esclavage tout comme Mohamed dans les années 600 à Médine rachetait les esclaves pour les libérer. Après 1307, les banquiers de Venise se spécialisèrent dans l’accaparement de l’argent rapporté du Mexique par les templiers et avec ce stock d’argent récupéré auprès des rois et des princes en remboursement des crédits accordés, les marchands vénitiens firent fortune sur le commerce de l’esclavage entre l’empire mongol et les pays arabes toujours aussi consommateurs d’esclaves puis, des ports de Mer Noire, ces marchands vénitiens et italiens apportèrent la peste en Europe tant les mesures sanitaires n’étaient plus prises en compte. Plus tard, nous avons vu que ces financiers imposèrent l’esclavage dans la première constitution des États-Unis.
Nous demandons justice, que justice nous soit rendue sous un chêne, dans une clairière, dans la salle de jeu d’un palais royal devenu musée, ici et maintenant sur le plateau des Glières !
Faisons le serment de ne plus nous quitter sans avoir donné à la France une Assemblée constituante pour une nouvelle constitution qui donne à nouveau sa place à nos organisations citoyennes de vie !
Allons, marchons, marchons, au pas des chasseurs alpins qui ont livré le premier combat de la résistance, au pas des légionnaires, des soldats de l’an II qu’évoquait ici Malraux malgré le fait contestable que la victoire des soldats de l’an II servit la cause et la défense de la loi le Chapelier qui ouvrit toute grande les portes du capitalisme et légitima le massacre des canuts à Lyon après 1830…
Non, pour un poète, tous les morts ne peuvent pas se réunir sous le même manteau, le même destin.
La République n’a pas à se compromettre, certes, dans un choix entre ses morts, elle doit offrir un destin à ses vivants compatible avec la grandeur de son histoire !
Les cathédrales sont le point de repère du poète. Il y a eu celles et ceux qui les édifièrent, il y a eu celles et ceux qui ont détruit, brûlés et chassés ces bâtisseurs. Ces rois criminels furent maudits peut-être mais leur domination sur le peuple de France subsiste aujourd’hui encore, sous d’autres formes par d’autres groupes sociaux, d’autres familles qui ont pris la relève de cette domination, qui profitent encore de cette trahison envers le peuple de France et ses chevaliers, ses résistants.
Nos adversaires, eux aussi ont utilisé des métamorphoses pour assouvir leurs intérêts personnels. Ils sont parmi nous, au dessus de nous, nous les connaissons, allons les interpeller puisqu’il faut bien avec eux changer ce monde tout aussi sereinement que la poésie est faite pour changer la vie.
Allons les aider à briser leurs carapaces même celle d’Arpagon, de père Goriot le plus sénile, d’oncle Picsou et de Rockefeller obsédé par la peur qu’il avait que la justice de son pays ne vienne enfin lui demander des compte et le ruiner pour avoir oser aussi facilement pu prendre le monopole du transport du pétrole sur les chemins de fer… à moins que cette peur ne trouve son origine dans la découverte des méthodes criminelles du milieu financier auquel il avait adhéré et qui lui dictait ses volontés… Allons les aider à vaincre leurs peurs et leur porter nos raisons de vivre, nos raisons de travailler en étant libre sans ne plus avoir besoin de mourir pour cette liberté.
Nous descendrons de la montagne mais nous reviendrons ici avec eux ou leurs enfants, ici et vers les sommets d’où il est plus facile pour notre esprit de plonger dans l’azur vers les mystères de notre vie sur Terre et trouver la paix, la paix intérieure avant celle que nous partageons avec les autres… et sur ces sommets, les autres ce sont d’abord des choucas, un aigle qui veille sur notre présence mais aussi devant nous ici aux Glières, ce grand oiseau blanc à l’aile brisée par les hommes et qui attend d’être guéri pour repartir dans sa quête d’azur, de liberté retrouvée et de paix.
Note du 24/11/2022 lors de la remise en ligne de ce discours sur la nouvelle présentation de fileane.com
Ce texte mis en ligne en janvier 2011 définit la cible à éliminer pour quitter les systèmes de pouvoir actuels : l’oligarchie financière anglo-saxonne. Le suivi des crises financières depuis les années 1980 et surtout depuis 2006-2008 a mis en évidence cette responsabilité directe des banquiers et financiers dans ces évènements. Leurs rôles dans le financement des guerres et des deux guerres mondiales commencent à se préciser dans les livres qui sont publiés. Nos ennemis sont bel et bien ceux qui ont organisé ces guerres pour obtenir des profits mirifiques impossibles en temps de paix et étendre également leur gouvernement mondial sur Terre.
Ce discours du poète aux Glières est le premier d’un dossier sur nos chers ennemis qui sera rédigé dans les années suivantes. Viendra s’ajouter le dossier sur la Monnaie pleine, la solution qui permet de développer nos activités sans leurs banques, leurs crédits et leurs endettements de l’ensemble des pays.
Dans ce combat pour nous libérer de ces prétendus maîtres du monde, je reprends l’anecdote de la célébration fin mars des combats du maquis des Glières jusqu’à l’évacuation du plateau par les résistants. Le discours de Malraux est partiellement utilisé pour établir le lien entre les combats de 1944, la libération du pays d’une part et d’autre part la nouvelle Résistance qui nous permettra d’abandonner ce système de pouvoir capitaliste néo libéral dominé par la haute finance anglo-saxonne.
” La non-violence suppose avant tout que l’homme soit capable de se défendre ” est une pensée peu connue du Mahatma Gandhi (1869-1948),
citée par Roland Habersetzer, Sensei Habersetzer, notre professeur d’Histoire Géographie au Lycée d’Obernai.
” Il y a des hommes qui luttent un jour et ils sont bons, d’autres luttent un an et ils sont meilleurs, il y a ceux qui luttent pendant de nombreuses années et ils sont très bons, mais il y a ceux qui luttent toute leur vie et ceux-là sont les indispensables.” Bertolt Brecht.
” Le chemin d’Auschwitz fut construit par la haine, mais pavé d’indifférence.”Ian Kershaw.
Rimbaud dans ses premiers poèmes reste proche de la poésie parnassienne et officielle, adoptant une forme classique malgré la nature…
Les vains efforts d’une quête incertaineLa lumière d’une idée lointaineFugitives traces de ce malheurQui nous tenaille et opprime nos cœursLes mots me trahissent mon cœur s’en vaUne aigreur racle le fond de ma gorgePrémices de mon bienveillant trépasAvec le relent fermenté de l’orgeLes pas lourds des destinées m’aveuglentJe n’ose pas croire à tant de pitiéA […]
Le travaille me rebute, je le haisJe rêve sans cesse d’un air tranquilleD’une moiteur douce qui sans arrêtAbrégerait mes efforts inutiles Ce n’est pas que je ne voudrais rien fairePourtant je désirerais travaillerMais pas à la manière de ces hèresQui du matin au soir ne font que peiner Rien sur cette terre ne m’intéresseTout ce […]