Partie 1 – Les institutions des réseaux de vie

La Sécurité et la Défense des Réseaux de Vie

 « Un homme conscient et debout est plus dangereux pour le pouvoir que dix mille individus endormis et soumis. » Mahatma Gandhi

« La non-violence suppose avant tout que l’homme soit capable de se défendre.»  est une pensée peu connue du Mahatma Gandhi (1869-1948)

Nous avons abordé cette question de la violence et de sa minimisation, y compris les armes à la main, à travers le roman mis en ligne sur ce site depuis 2002,  « D’Éleusis à Dendérah, l’évolution interdite » . Le groupe des chevaliers avec ses deux centres de guerre électronique, va défendre leur mouvement contre les dirigeants du système libéral et financier jusqu’à des combats militaires dont les chevaliers sortiront vainqueurs.

De même, dans le discours du poète au plateau des Glières, la cible ennemie est clairement définie : ceux qui ont organisé, financé, dirigé les guerres mondiales et en sont donc les vainqueurs

Au service militaire, anecdote

Pour introduire les institutions politiques mandatées pour la sécurité et la défense des Réseaux de Vie, nous apportons une anecdote à propos de ce jeune poète présent ce jour là à la reconstitution des combats du maquis des Glières contre les miliciens puis les troupes allemandes durant les trois premiers mois de 1944.

Pendant son service militaire, le jeune poète et étudiant en Droit, coureur cycliste et compétiteur en ski de fond, est affecté durant l’hiver à la section de reconnaissance, la SEM (skieurs-éclaireurs montagne), de son bataillon de chasseurs alpins, section basée à Samoëns. Suite à un accident de ski alpin, vers la fin de l’hiver, sa place est remise en cause dans la section. L’été, le niveau exigé en escalade semble difficile à atteindre pour lui et en plus, sa cheville est encore convalescente et pas prête pour ce type d’efforts. Un capitaine vient quelque jours vérifier et conseiller les soldats pour améliorer leur niveau en tir. Le biathlon en France est encore à ses débuts et ce capitaine s’intéresse à ce jeune skieur de fond venant du massif vosgien pour lui donner des conseils en tir au fusil, au cas où après son service militaire, il voudrait s’essayer au biathlon.

Sachant qu’il est étudiant en Droit, le capitaine au cours de la conversation, lui fait remarquer que son niveau en tir n’est pas rédhibitoire dans une section d’éclaireurs. En tant que chef d’équipe et de cordée avec ses deux camarades, ils forment en réalité un trio dont la mission en temps de guerre va leur demander de franchir en premier les lignes ennemies puis de préparer et d’équiper un passage pour le reste de la section puis du bataillon. Et derrière les lignes ennemies, le capitaine explique qu’il ne s’agit pas d’utiliser les armes à feu pour éliminer des sentinelles ou soldats, mais son couteau, des armes blanches, sans aucun bruit.

Il demande à ce chef d’équipe et de cordée s’il est prêt à tuer des ennemis le couteau à la main. Sans presser son interlocuteur, il lui accorde une nuit de réflexion et attend sa réponse pour le lendemain matin. Le capitaine n’est pas étonné de la réponse affirmative du jeune appelé. Souriant et l’air entendu, il lui déclare qu’il savait qu’il en était capable. Le jeune poète, bien entendu en était et en est capable, non pas par cruauté, férocité quelconque mais depuis qu’à l’âge de 17 ans, lors de sa seconde décorporation, il réussit à se libérer de l’emprise de l’envoyé des ténèbres qui venait le prendre pour l’emporter et lui supprimer toute poursuite de sa vie humaine. L’envoyé des ténèbres avait dépassé son corps charnel qui gisait à côté du fourneau de sa chambre et pourtant le jeune poète, se souvenant finalement de la leçon tirée de sa première décorporation, réussit à briser sa stupeur pour oser demander l’aide salvatrice de celui qui vit en nous et est le même en chacun d’entre nous. Cette victoire sur lui-même, sa peur, sa stupeur, son ignorance encore trop présente sur les mystères de la vie, lui donnait, depuis cet instant là, cette force de vaincre la mort, la sienne et aussi celle des autres.

Tout ceci, le jeune appelé ne l’expliqua pas à ce capitaine mais ce dernier en avait-il réellement besoin ?

Plus jeune, ce capitaine, avait du faire l’une ou l’autre guerre de décolonisation, son âge rendait même possible sa participation au maquis, à la Résistance, aux forces de la France Libre. Entre tuer au couteau un ennemi et faire face à l’envoyé des ténèbres, ô combien ennemi de notre condition humaine, un partage d’expérience pouvait avoir eu lieu, non pas en paroles humaines mais en langage du cœur, celui des initiés qui ont vaincu une première fois la mort de notre corps charnel. Un partage authentifié par la rencontre de deux sourires, yeux dans les yeux qui en disent bien plus long que toutes vaines paroles. A travers ce partage, il n’est plus question de hiérarchie à respecter, d’officier qui s’adresse à un un soldat mais de deux combattants qui sont capables de lutter et de tuer pour vaincre l’ennemi et forger la victoire de leurs camarades.

Est-ce ici également l’application de l’alliance des contraires et de la subsidiarité avec sa solution optimale en l’état des connaissances actuelles ?

Les deux catégories de soldats

Et que dire de ces officiers supérieurs qui ont conduit leurs armées, leurs pays à la défaite et à l’anéantissement pour avoir servir des causes iniques et criminelles avec des moyens matériels inadaptés et des ordres ineptes. Au nom d’idéologies funestes, totalitaires comme d’un pacifisme de mauvais aloi, d’éducation sociale les rendant capables de massacrer leurs soldats sans état d’âme, guindés dans leur orgueil sinon leur vanité, ils sont les principaux responsables des pires défaites, y compris pour la France celle de mai-juin 1940.

Il y a bien un fossé énorme entre ces deux catégories de soldats : ceux qui font massacrer les autres et ceux qui ont vaincu leur propre mort avant de commander au combat.

Les premiers sèment leurs méfaits dans les systèmes de pouvoir et les tyrannies, les seconds conduisent à la victoire les guerres de libération contre les tyrans. Ce sont des guerriers qui défendent leurs proches et leur pays.

La Sécurité et la Défense des Réseaux de Vie ont besoin des seconds, de celles et ceux qui à travers l’utilisation de leurs deux sources de savoir, ont cheminé vers leur initiation et la rencontre des mystères de la vie et n’ont plus peur de la mort au point d’être capable d’éliminer les tyrans et leurs sbires, sans bruit et le couteau à la main si nécessaire.

Mis à part quelques criminels en série qui s’ingénient à démontrer comment ils aiment pratiquer et mettre en scène un crime, c’est à, dire l’acte de tuer quelqu’un, un soldat ne va pas clamer à travers les rues qu’il est expert, le couteau à la main, pour éliminer des ennemis derrière la ligne de front. Les criminels de guerre cachent les atrocités qu’ils ont commises et ordonnées.

Quoique ? Bon nombre d’historiens ont convenu qu’au procès de Nuremberg, excepté les peines de morts pour les principaux dirigeants nazis, la plupart des autres criminels nazis ont eu des peines peu importantes, plus légères parfois que celles infligées à un voleur de poules, notamment dans le procès Nuremberg 2 contre les dirigeants des firmes allemandes comme IG Farben qui ont soutenu les crimes nazis. D’autres dirigeants nazis n’ont pas été poursuivis mais utilisés dans les services secrets ou les polices des pays sud américains pour développer la lutte contre les mouvements communistes.

La violence en temps de guerre est largement légitimée par chaque camp mais c’est celle du vainqueur qui reste légitime à la fin. Et en temps de paix, c’est l’ivresse du pouvoir qui provoque d’autres violences pour permettre à la minorité dirigeante d’étendre sa domination sur les peuples.

Les Réseaux de Vie, nous l’avons vu dans le choix de civilisation, développe l’exercice individuel et collectif de la mission d’autorité : minimiser les violences en soi et autour de soi. Nous n’allons pas ici évoquer l’origine de la violence, nous le ferons lorsque nous aborderons la culture humaniste et davantage encore lorsque nous verrons le mariage des cultures au niveau de la réalisation des œuvres. Simplement, ici, nous pouvons prendre acte des violences humaines et des violences que nous subissons à travers la vie instable de notre planète et de notre univers.

La compréhension de ces violences, nous l’avons montré à travers l’exemple du jeune poète appelé capable de tuer un ennemi à l’arme blanche, s’établit essentiellement à travers la pratique de notre première source de savoir, la source initiatique et spirituelle. Ceci vaut pour les violences humaines tout comme pour la compréhension du mystère de l’Apocalypse, cette violence extrême qui détruit la plus grande partie de la vie sur Terre selon un ou plusieurs cycles connus depuis les civilisations antiques. Si l’éducation à la minimisation des violences est identique pour toutes les causes de violences, les réponses politiques, économiques, sociales, culturelles, militaires, diffèrent évidemment entre les violences humaines et les violences liées à la vie de notre planète.

Ces réponses regroupent des politiques, des stratégies pour gérer ces risques de violences. La Sécurité civile répond aux risques de catastrophes naturelles, de pandémies liées aux virus et bactéries, de changement et dérèglement climatique. La Défense militaire répond aux risques de violences humaines organisées par des groupes ennemis.

Pour les Réseaux de Vie, nous l’avons déjà indiqué dans le choix de civilisation, un risque majeur doit être pris en compte, celui du pillage des richesses produites à travers l’activité des réseaux, par les barbares, tout comme cela fut le cas pour les civilisations les plus florissantes dans l’humanité.

Dans les systèmes de pouvoir et notamment le système libéral et financier, ce pillage est bien organisé par l’oligarchie financière anglo-saxonne qui s’ingénie à soumettre et maintenir en soumission la plus grande partie des citoyens à travers le monde.

Lors de la mise en place des Réseaux de Vie, des villes libres, des équipes de projets de vie, de la confédération des réseaux de vie, la menace d’une réaction hostile y compris militaire de la part des dirigeants des systèmes de pouvoir doit être prise en compte et la riposte, les solutions préparées judicieusement.

L’éducation et la formation à la défense et à la sécurité pour minimiser les violences.

Les Réseaux de Vie n’ont pas pour but d’imposer leur choix de civilisation mais de le défendre. L’objectif n’est pas d’utiliser les mêmes moyens de domination des peuples que ceux mis en place dans les systèmes de pouvoir. Il s’agit de défendre un autre savoir, d’autres connaissances pour vivre ensemble les valeurs fondamentales de l’humanité : l’amour et la paix.

S’isoler pendant des siècles sinon des millénaires près d’un lac de montagne au pied de l’Himalaya pour vivre l’amour et la paix comme ce fut le cas pour le peuple Moso en Chine ou les peuples premiers au fond des forêts ou au bord des déserts, n’est plus une solution envisageable dans notre village planétaire relié par Internet. La fuite, l’exil, l’isolement ne sont plus de mise.

Nous sommes dorénavant obligés de briser cette domination imposée par les dirigeants du gouvernement mondial et leur idéologie néo libérale. Notre choix de civilisation ne se défend pas uniquement par des moyens militaires de sécurité et de défense mais bien davantage par l’éducation des citoyens à la vie politique, économique, sociale, culturelle, militaire sans soumission à des idéologies, des théocraties imposées par les systèmes de pouvoir. L’enjeu réside dans la possibilité proposée aux citoyens de créer eux aussi leurs Réseaux de Vie là où ils vivent, d’utiliser eux aussi l’éducation comme l’arme la plus puissante pour changer le monde.

L’éducation, arme la plus puissante pour changer le monde,

au niveau du besoin de sécurité et de défense, s’inscrit dans le prolongement de l’action politique.

L’éducation à une culture humaniste pour vivre au quotidien l’amour et la paix suppose le développement des connaissances sur les risques et les menaces qui empêchent cette expérience d’amour et de paix dans notre condition humaine.

Nos sommes au point de départ de la démarche qui part de l’assurance contre les risques qui sont causés par l’activité humaine et va jusqu’à la solidarité contre les menaces qui proviennent de la vie de notre planète et de notre univers. Cette démarche de l’assurance à la solidarité que nous aborderons plus en détails lors de la présentation des institutions économiques, est également le socle de l’éducation humaniste. Le contenu de cette éducation à la culture humaniste est développé dans la Partie 4 où sont décrits les différents réseaux de production des richesses matérielles et immatérielles, notamment les réseaux de gestion de l’autorité et de la minimisation des violences.

L’éducation à la minimisation des violences comprend ainsi deux domaines : celui des violences personnelles et interpersonnelles pris en charge par l’utilisation de notre source de savoir personnelle et spirituelle d’une part et d’autre part celui des violences liées à l’activité humaine et à la vie de notre planète et du cosmos. La Sécurité et la Défense, au niveau des institutions politiques des Réseaux de Vie, prennent en charge la minimisation des violences de ce deuxième domaine. Les citoyens s’éduquent dans chacun de ces deux domaines qui sont complémentaires. Comme nous l’avons mentionné plus haut, le soldat qui assure la Défense des Réseaux de Vie a vaincu sa propre mort charnelle avant de combattre et de commander à la guerre.

Les dirigeants des systèmes de pouvoir ne veulent pas assumer les conséquences de leurs décisions au niveau de l’activité humaine et spécialement industrielle afin de maximiser leurs profits. Les menaces provenant de la vie de notre planète, lorsqu’elles sont prises en compte, cherchent à développer la vie humaine sur une autre planète, Mars pour le moment, afin qu’une élite puisse s’y réfugier le temps que la Terre redevienne habitable après un nouveau grand cataclysme, une nouvelle apocalypse pour l’espèce humaine et les autres espèces vivantes sur notre planète.

Le domaine de connaissances étudié à travers cette éducation humaniste est ainsi bien plus vaste et passionnant que celui autorisé dans le système scolaire et universitaire du système de pouvoir libéral. Dès l’enfance, un citoyen dispose d’un accès à ce vaste domaine de connaissance qu’il va étudier en utilisant nos deux sources de savoir. Le but de son travail spirituel et intellectuel est d’assurer la minimisation des risques et des menaces durant sa condition humaine en utilisant l’histoire du passé de ses ancêtres et en garantissant cette minimisation des violences pour ses enfants et les générations futures.

L’élévation du niveau des compétences des citoyens dans le but de garantir la Sécurité et la Défense est ainsi un des deux axes majeurs de l’éducation, l’autre axe majeur porte sur les connaissances liées à l’amour.

Dans la culture du peuple Moso, il n’y a que l’axe de l’éducation à la vie amoureuse et à la manière de nous enrichir de nos amours. Au niveau de la paix, l’isolement des villages dans les montagnes, loin des villes des plaines, l’interdiction pour les hommes d’avoir des armes, même de chasse, le pouvoir des femmes dans le cadre du matriarcat, la liberté sexuelle et l’encouragement à s’engager dans une relation amoureuse durable avec un partenaire venant des autres villages, de préférence les plus éloignés, sont des normes de vie qui pendant au moins deux millénaires ont garanti l’expérience quotidienne des valeurs d’amour et de paix.

Le jeune citoyen des Réseaux de Vie apprend à travers l’histoire, que dans les systèmes de pouvoir, outre la soumission quotidienne à l’autorité et si possible librement consentie (ce qui est plus performant que le simple conformisme trop teinté de passivité), à son âge, ses aînés étaient éduqués d’une manière plus ou moins militaire pour devenir de la chair à canon puis en temps de non guerre dans son pays, de chair à profit, toujours pour satisfaire aux volontés d’enrichissement sans limites des dirigeants des système de pouvoir. Mais il peut dorénavant apprendre de suite ce qui l’intéresse pour vivre en paix durant sa vie humaine et celle des générations futures.

Par exemple, il a découvert que la vie sur notre planète est menacée par des astéroïdes qui d’ordinaire la frôle plus ou moins près mais qui peuvent à un moment donné s’écraser sur elle. Son apprentissage va l’amener à découvrir les équipes de projets de vie qui travaillent dans cet objectif.

Son parcours de formation sera construit autour des disciplines nécessaires à cette compétence. Il étudiera la propulsion MHD et la production d’antimatière s’il développe une expertise jusqu’à ce niveau. Sinon, il pourra s’arrêter à un niveau de compétences qui lui conviendra pour travailler dans un poste de niveau de responsabilité moindre. Et dans ce cas, il cherchera à satisfaire d’autres passions, d’autres curiosités ou saisir d’autres opportunités dans le cadre de son projet de vie personnel. En fait, chaque citoyen des Réseaux de Vie participe directement ou contribue à la minimisation d’un ou plusieurs risques ou d’une menace.

Un poète se situe également dans cette perspective. Freud avait même convenu que pour soigner les âmes, mieux que les médecins et les prêtres, un poète, parce qu’il vit constamment entre ciel et terre, y parvient nettement mieux. Sur le plan spirituel, trouver ses raisons de vivre dans notre condition humaine répond également à cette question existentielle : comment partager mes amours et vivre en paix, avec le moins de violences possibles, surtout sans violence avec celles et ceux de mon entourage et de ma communauté de vie.

L’éducation et la formation lorsqu’elles ne sont pas soumises à un système de pouvoir, pour développer les valeurs d’amour et de paix, suivent la démarche de l’assurance à la solidarité et utilisent les mêmes méthodes de fonctionnement que celles des Réseaux de Vie, l’alliance des contraires et la subsidiarité. Les institutions politiques qui garantissent le développement de cette valeur de Paix organisent ainsi la Sécurité et la Défense des Réseaux de Vie, tant au niveau local des Villes libres qu’au niveau confédéral.

La Sécurité et la Défense dans les Villes libres.

Nous avons présenté la Ville libre en tant qu’institution politique locale avec son organisation, ses ressources. A cette organisation interne, vient s’ajouter l’organisation de la Sécurité et de la Défense qui met en relation cette Ville libre avec les autres Villes libres et la Confédération pour développer une union plus importante et cruciale pour assurer le succès de ces deux missions particulières. Cette union politique repose sur la Garde Nationale et la Défense nationale.

La nation se définit selon le dictionnaire Larousse :   « Ensemble des êtres humains vivant dans un même territoire, ayant une communauté d’origine, d’histoire, de culture, de traditions, parfois de langue, et constituant une communauté politique.» 

Pour illustrer cette définition, nous retenons ces propos d’Ernest Renan (Tréguier 1823-Paris 1892) :

 « Une nation est une âme, un principe spirituel. Deux choses qui, à vrai dire, n’en font qu’une constituent cette âme, ce principe spirituel. L’une est dans le passé, l’autre dans le présent. L’une est la possession en commun d’un riche legs de souvenirs ; l’autre est le consentement actuel, le désir de vivre ensemble, la volonté de continuer à faire valoir l’héritage qu’on a reçu indivis. »  Qu’est-ce qu’une nation ?, Lévy.

La Garde Nationale

assure les missions de Sécurité publique et certaines missions de Défense.

La Garde Nationale n’est pas un outil de contrôle et de répression pour maintenir la soumission à un système de pouvoir avec ses différents régimes politiques : monarchie, république démocratique avec un pouvoir centralisé et un système électoral représentatif, dictature d’un parti unique ou d’une minorité des plus riches, théocratie… Elle n’est pas non plus une Réserve par rapport à l’Armée opérationnelle.

Les missions de la Garde Nationale dans les Réseaux de Vie

La Garde Nationale dans les Réseaux de Vie a pour but la protection des citoyens et la prévention des risques et des menaces. La Police et la gendarmerie ne sont plus des administrations hiérarchisées et centralisées comme dans le système de pouvoir libéral et le régime politique républicain dont il dépend. Ces deux institutions n’existent plus.

La Garde nationale au niveau local comme au niveau confédéral rassemble les équipes de projets de vie qui travaillent et recherchent la minimisation d’un risque particulier ou d’une menace précise. L’activité principale est donc la prévention (et non la répression) et l’éducation et la formation. Les missions et finalités de la Garde Nationale développent la mise en sécurité des citoyens aussi bien sur le plan matériel, alimentaire, sanitaire, social, culturel, environnemental. Elle travaille en concertation avec les réseaux initiatiques et les réseaux de prévention et de lutte contre la violence.

Les citoyens qui interviennent dans le cadre de leur appartenance à la Garde Nationale et non pas seulement dans le cadre de leurs équipes de projets de vie pour produire des biens et des services ou développer des biens communs dans le cadre de la réalisation d’une œuvre, comme nous l’avons indiqué, interviennent directement dans le cadre de leur mission d’autorité et l’exercice de l’action politique.

Ils exercent ainsi visiblement et officiellement le pouvoir et le commandement en proposant à l’assemblée de l’action politique de leur ville libre ou le cas échéant, à la Confédération, un projet de vie, des objectifs à atteindre, des moyens à mettre en œuvre, à développer, remplacer, modifier, renforcer, des recherches à mettre en place, des études à mener, des formations à dispenser pour sécuriser et défendre leurs Réseaux de Vie.

Statut juridique :

La Ville libre met en place sa Garde Nationale selon la solution optimale apportée par la pratique de la subsidiarité et de l’alliance des contraires. Elle est adaptée aux particularités locales, elle n’est pas partout la même au niveau de ses missions, ses effectifs et ses ressources.

C’est l’action politique au niveau de la Ville libre qui crée la Garde Nationale locale et détermine ses premières attributions et finalités, compétences, sa première composition et ses premières ressources. Ensuite ces moyens et ces attributions sont aménagés par le niveau confédéral et l’union politique de la Garde Nationale afin de répartir au mieux les compétences, les effectifs, les moyens et les ressources. En fonction des particularités locales et de l’évolution des risques et des menaces, la Ville libre peut allouer des moyens supplémentaires par rapport aux décisions de l’union fédérale de la Garde Nationale.

La Garde Nationale est une union politique fédérale créée depuis le niveau local. Elle dispose d’une autonomie par rapport aux autres institutions politiques des Réseaux de Vie. La Garde Nationale assure les 4 fonctions de Direction d’une organisation. Elle détermine ses objectifs, anime ses équipes, contrôle son fonctionnement et représente l’institution auprès des autres institutions politiques. L’union politique des différentes Gardes Nationales locales avec le collège de la Sécurité publique et de la Défense nationale de la Confédération représentent une séparation des pouvoirs qui garantit la pratique de la subsidiarité ascendante. Nous verrons que l’institution politique de la Défense nationale qui dépend directement de la Confédération représente un autre élément de la séparation des pouvoirs qui garantit de son côté la pratique de la subsidiarité descendante.

Les citoyens disposent donc de deux unions politiques pour exercer leur mission d’autorité et organiser le Pouvoir et le Commandement : d’une part la Confédération qui est l’union politique des Villes libres et des équipes de projets de vie et d’autre part la Garde Nationale, union qui garantit la protection et la sécurité civile au niveau local et qui vient, de fait et de droit, limiter le pouvoir de la Confédération en étant capable, notamment, de contrôler l’usage de la Défense nationale et éviter toute dérive autocratique au niveau confédéral.

En cas de litige avec l’une ou l’autre de ces institutions politiques et lorsque l’action politique au niveau local n’a pas permis de solutionner ce litige, la Garde Nationale soit locale soit confédérale voit son litige portée devant le collège de la Justice de la Confédération.

Ce litige peut alors opposer l’ensemble des Gardes nationales contre la Confédération des Villes libres, situation exceptionnelle dont l’origine se trouve alors dans un conflit portant sur une évolution de l’alliance des contraires en cours de réalisation d’un ou plusieurs projets de vie liés à la sécurité et à la défense. En dernier ressort, le clan des mères intervient pour destituer et nommer les nouveaux chefs de guerre ou porte-paroles de la Garde Nationale et/ou de la Confédération, de manière à éliminer les oppositions de caractères, les querelles personnelles, les rivalités de clans ou les jalousies qui ont pu survenir jusqu’ici.

L’objet (ou le but) de la Garde Nationale

est d’assurer la protection et la sécurité contre les risques et les menaces.

  • Les risques proviennent de l’activité humaine. Ils sont minimisés, en principe, par la démarche Qualité Totale (que nous verrons dans les institutions économiques). Mais ils proviennent aussi de la situation héritée du passé avant que ce souci de la Qualité Totale ne soit pris en charge. Ce sont des industries, des barrages, des centrales énergétiques, des ensembles immobiliers, des forêts, des rivages qui présentent aujourd’hui ou demain des risques pour la santé, la vie, l’environnement.
  • Les menaces sont liées à la vie de notre planète en relation avec le soleil et l’univers (ou les univers) en général. Il s’agit alors de prévenir les conséquences de ces menaces en protégeant la diversité de la vie pour la conserver. Des équipes de projets ont alors pour mission d’organiser la survie et d’adapter certains biens communs immobiliers à cette survie.

La nature des activités :

Dans le cadre du système de pouvoir libéral et du régime politique centralisé avec son système représentatif électoral, le repérage des risques et leur suivi sont menés par le mouvement associatif qui tente d’infléchir les décisions politiques des gouvernements. Ceux-ci défendent le plus souvent les positions et intérêts des dirigeants du système de pouvoir libéral, dirigeants industriels ou de la haute finance au service des rentiers et des actionnaires. Les politiques gouvernementales à court termes tout comme celles des firmes multi ou trans-nationales, écartent pour des raisons de coûts « improductifs » la prise en charge de ces risques liées à l’activité humaine. De cette divergence des intérêts entre les dirigeants et les citoyens, surviennent la plupart des catastrophes industrielles et leurs pollutions, les scandales sanitaires, les inégalités de développement entre territoires, etc.

Dans les Réseaux de Vie, ce travail associatif devient celui des équipes de projets de vie et il est rémunéré comme tout travail, en monnaie pleine ou en droits sociaux. Les biens immobiliers, mobiliers mis en place dans ce travail de prévention et de minimisation des risques font partie des biens communs. Leur réalisation, selon le cas, se déroule dans le cadre du travail indispensable à la vie ou dans celui de la survie ou dans celui des œuvres qui élèvent le niveau de vie et sont transmises aux générations futures.

Par exemple, la veille sanitaire et le signalement des épidémies de grippes, gastro-entérite, les mortalités soudaines causées par les canicules, une pollution locale, les atteintes à la santé et aux conditions de vie par le développement de technologies nouvelles, toutes les atteintes à la vie et à la biodiversité, sont du domaine d’attribution de la Garde Nationale d’une Ville libre au niveau local. De ce fait la réactivité au niveau local est primordiale et elle n’est pas freinée ou écartée par des administrations centrales, par la bureaucratie d’un état au pouvoir centralisé.

Cette volonté d’abandonner les administrations bureaucratiques du système de pouvoir libéral français a été exprimée et recommandée à nos dirigeants politiques à plusieurs reprises et de manière publique. Nous retenons ici l’intervention d’un professeur et expert médical dans le domaine des épidémies, intervention devant une commission du Sénat en 2012.

RAOULT ALERTE/Sénat (2012):

Autre video :

“Didier Raoult, 2010 : “La culture des maladies infectieuses en France est sous-développée”.

Ce professeur de médecine souligne entre autre, la carence du système de soins français durant la canicule de 2003. Il a fallu « attendre » que les Pompes funèbres viennent signaler aux autorités publiques que le manque de cercueils ne permettait plus l’inhumation des personnes décédées pour que cette surmortalité soit enfin prise en compte par le gouvernement et des mesures sanitaires développées auprès des personnes âgées.

D’autres exemples, y compris durant la pandémie du Covid-19 du printemps 2020, démontrent que le pouvoir centralisé et ses administrations bureaucratiques nuisent à la réactivité face à l’urgence et à la gravité d’une crise sanitaire, économique, sociale ou politique.

La portée ou les enjeux de ces activités de prévention des risques et des menaces.

Les citoyens, membres de droit de la Garde Nationale là où ils résident, dans les Réseaux de Vie et leurs Villes libres, peuvent agir de suite pour évaluer un risque et mettre en place les moyens pour le minimiser et l’éliminer.

Selon le niveau d’emploi disponible et pour garantir le plein emploi, les citoyens sont plus ou moins affectés à temps plein dans la Garde Nationale pour réaliser les objectifs fixés au niveau prévention et sécurité contre les risques et les menaces. Ces activités font partie de l’éducation et de la formation des citoyens et participent à l’élévation du niveau des compétences. Par exemple, des responsabilités élevées dans la Défense Nationale requièrent la réussite dans un minimum de responsabilités dans la Garde Nationale, idem pour les autres institutions des Réseaux de Vie, ceci à temps partiel ou à temps plein durant un laps de temps déterminé.

Attributions et finalités de la Garde Nationale:

Dans le domaine de la Sécurité publique :

Pour l’organisation de l’ensemble de l’activité humaine :

  • Assurer le maintien de la paix civile et intervenir lors des violences qui troublent le fonctionnement des Réseaux de Vie, en concertation avec les institutions sociales : éducation et santé. Le cas échéant, la Garde Nationale procède à l’exclusion des Réseaux de Vie des citoyens après une décision de justice au niveau confédéral ou un accord obtenu par l’action politique au niveau local.
  • Préparer la délibération de l’action politique au niveau local pour solutionner le litige sinon préparer la saisine du collège de la Justice au niveau Confédéral.
  • Assurer la lutte contre les accidents et les incendies en concertation avec les équipes de projets des institutions économiques et sociales.
  • Garantir les moyens matériels et les stocks de sécurité dont ont besoin au niveau local la Ville libre et les différentes équipes de projets de vie présentes au niveau local en concertation avec les centres de gestion.
  • Assurer l’entretien et la sécurité des biens communs immobiliers au niveau local.
  • Garantir le bon déroulement des fêtes et manifestations publiques.

Pour l’organisation de la survie :

  • Assurer les moyens matériels et immobiliers, les ouvrages d’art nécessaires pour prévenir les risques naturels : inondations, raz-de-marées, tempêtes, sécheresse, incendies, tremblements de terre et éruptions de volcans…
  • Garantir les moyens de prévention des catastrophes liées à l’activité humaine : risques industriels, nucléaires, biologiques et pandémies.
  • Assurer la sensibilisation et la formation à la survie en concertation avec les institutions économiques et sociales.

Dans le domaine de la Défense :

  • Assurer la préparation militaire des citoyens et l’utilisation des armes individuelles.
  • Garantir la sécurité et l’entretien des installations locales de la Défense Nationale : fortifications, base de repli et de mise en sécurité des citoyens, parc matériel militaire mis en réserve.

Composition et rémunération de la Garde Nationale au niveau local :

Tous les citoyens sont membres de droit et effectuent une période minimale dans l’une ou l’autre équipes de projets chargées de la Sécurité publique. Cette période est rémunérée en droits sociaux, l’habillement, la nourriture et le cas échéant le logement sont pris en charge dans le fonctionnement des biens communs de la Ville libre.

La période minimale et l’engagement volontaire dans la Garde Nationale correspondent au parcours d’éducation et de formation puis au parcours de vie professionnelle choisis librement par le citoyen. Le travail réalisé dans la Garde Nationale participe à l’éducation et à la formation des citoyens et leur permet d’acquérir une expérience particulière sur le terrain et au contact des populations, utile pour conforter leur choix personnel dans leur parcours de vie professionnelle et privée.

L’effectif de la Garde Nationale comprend ainsi au niveau local :

  • des équipes de professionnels engagés volontaires,
  • des professionnels qui viennent renforcer les effectifs en cas de besoin et qui travaillent dans d’autres équipes de projets de vie,
  • des apprentis ou étudiants en cours de formation,
  • des professionnels ou étudiants venant d’autres Villes libres ou Confédérations des Réseaux de Vie ou d’autres pays organisés encore en système de pouvoir et liés avec la Confédération par un traité de Paix.
  • Selon les besoins, les activités sont préparées, encadrées par des experts venant d’autres Villes libres ou de la Confédération ou d’institutions étrangères liées par un Traité de Paix.

L’objectif est l’élévation du niveau des compétences, essentiellement à travers le développement de la polyvalence parmi les activités de Sécurité publique et les différentes missions ou finalités proposées.

Les compétences professionnelles acquises dans les équipes de projets de vie sont utilisées et développées à travers la réalisation des missions et des objectifs fixés à la Garde Nationale. Le cas échéant, selon des compétences spécifiques développées, un citoyen peut intervenir dans la Garde Nationale d’une autre Ville libre où les particularités locales sont plus adaptées à son parcours de vie.

Le niveau des effectifs, de leurs compétences varient en fonction des particularités locales, des projets développés en Sécurité publique ou des objectifs fixés à la Ville libre par la Confédération. En cas de catastrophes naturelles ou d’accidents majeurs, l’ensemble des citoyens peuvent être requis momentanément sur décision de l’assemblée de l’action politique de la Ville libre, appuyée le cas échéant par l’action politique de la Confédération.

La rémunération

lors de la période minimale ou lors d’un engagement volontaire à temps plein ou partiel, est versée en monnaie pleine. Lors des réquisitions pour faire face à des situations exceptionnelles, le personnel requis est rémunéré en monnaie pleine par la Garde Nationale au même montant que celui versé dans les équipes de projets de vie ou les centres de gestion des Réseaux de Vie. Lorsque les responsabilités dans la Garde Nationale sont supérieures à celles exercées ailleurs, le citoyen bénéficie d’un complément versé sous forme de droits sociaux.

Ressources :

Matérielles :

Le matériel et l’équipement sont spécifiques à chacune des différentes activités : lutte contre les incendies, secours aux accidentés, élimination des pollutions et des risques industriels (chimique, biologique, radioactivité, ondes néfastes, etc.), logement et restauration des effectifs, centre de formation, stockage des équipements et produits de sécurité et de protection civile, etc..

L’amortissement des matériels et des équipements est le même que celui pratiqué dans les entreprises des équipes de projets de vie. Après deux années, les biens sont amortis et cédés à d’autres équipes locales de la Garde Nationale. Cette répartition est décidée au niveau de l’union de la Garde Nationale selon les particularités locales et le niveau d’utilisation de ces biens face au niveau des risques et des menaces. Une date limite d’utilisation est également déterminée.

De cette manière le parc de ces matériels peut être évalué avec sa vétusté à chaque niveau local. Cette planification des besoins permet aux équipes de projets de vie d’intégrer dans leurs productions de biens et d’équipements, ceux dont a besoin la Garde Nationale dans son ensemble.

Selon le niveau d’utilisation, un matériel ou équipement rarement utilisé peut n’être que stocké par la Garde Nationale dans des villes libres déterminées et être utilisé partout dans les établissements d’éducation et de formation pour la sensibilisation et l’apprentissage de leurs maniements.

La Ville libre équipe sa Garde Nationale des moyens matériels et logistiques pour que son personnel soit nourri, logé et équipé selon les besoins et les particularités locales. Ces moyens matériels et logistiques sont dimensionnés pour faire face à des crises et être utilisés par une forte mobilisation des citoyens ou le cas échéant par l’arrivée de renforts d’autres villes libres.

Ces logements, équipements de restauration, équipements sanitaires, locaux de travail et de réunion, d’entraînement, servent également, le cas échéant d’accueil et de logement temporaire pour les citoyens nécessiteux ou victimes de sinistres dans leurs logements civils.

En contrepartie de ces aides temporaires, les citoyens nécessiteux et membres de droit de la Garde Nationale participent, le cas échéant, au travail de l’alimentation du personnel et de l’entretien des logements et bâtiments de la Garde Nationale. Dans une Ville libre, le droit au logement et à la nourriture pour tous les citoyens, est ainsi assuré par les services de la Garde Nationale. Ce travail est rémunéré en monnaie pleine ou en droits sociaux pour utiliser les biens communs. De même, en cas d’attente pour intégrer une nouvelle équipe de projets de vie, un citoyen peut s’engager temporairement à temps plein ou partiel dans la Garde Nationale. C’est un moyen d’éviter le chômage frictionnel. Ces deux cas : citoyens en état de nécessité absolue et en chômage frictionnel, sont des dysfonctionnements dans l’organisation des Réseaux de Vie et l’action politique de la Ville libre doit y mettre fin le plus rapidement possible.

Technologiques :

La protection et la lutte contre les risques et les menaces ont besoin des technologies les plus avancées en l’état des connaissances actuelles. Les citoyens au niveau local dans le cadre de la Garde Nationale utilisent l’alliance des contraires et la subsidiarité pour évaluer les conséquences d’une nouvelle technologie dans leur environnement tout comme pour évaluer les technologies installées et utilisées par les dirigeants du système de pouvoir libéral. La Garde Nationale de la Ville libre présente à l’assemblée de l’action politique les recommandations à suivre pour accepter ou refuser, détruire les installations d’une technologie selon qu’elle présente ou pas un risque pour la vie et la biodiversité.

Nous avons présenté une liste non exhaustive des principaux risques et menaces pour la Vie sur Terre. Les citoyens à travers l’Union de la Garde Nationale disposent des moyens pour que la solution optimale obtenue pour gérer un risque soit généralisée de suite à l’ensemble des Villes libres et des équipes de projet de Vie. Lorsque l’interdiction d’une technologie soulève un litige avec des états ou des firmes multi ou transnationales qui ont développé cette technologie, ce litige est porté devant le collège de la Justice de la Confédération et le cas échéant, un traité de paix est proposé par la Confédération à l’institution étrangère plaignante et ce traité est suivi par les Chefs de Guerre.

Les technologies qui sont interdites d’utilisation par les Réseaux de Vie, ont leurs brevets et modes opératoires confisqués et conservés au secret dans une banque de données gérées par la Confédération. Cette confiscation et cette mise au secret représente la clause principale du Traité de Paix proposé par la Confédération aux états ou aux firmes multi ou transnationales, aux sociétés commerciales ou publiques.

Les technologies de mesure et de surveillances des risques et des menaces sont développées en partenariat avec la Défense Nationale et le cas échéant des institutions étrangères liées par un Traité de Paix.

Humaines :

Le personnel de la Garde Nationale suit la même gestion que celle utilisée pour les équipes de projets de Vie. Les définitions de postes utilisent la même méthode de description et d’évaluation des niveaux de responsabilités. La grille de rémunération est identique selon les niveaux de responsabilités occupés par les membres de la Garde Nationale.

Lors des périodes de crises, la forte mobilisation de la Garde Nationale fait varier les effectifs selon les nécessités et les urgences locales. Le transfert de personnel en fonction des compétences utilisées est organisé entre les Villes libres ou le cas échéant au niveau de la Confédération.

Au niveau de la gestion prévisionnelle des compétences dans les Réseaux de Vie, nous l’avons dit, l’éducation et la formation et à la prévention des risques et des menaces forme un des deux piliers de l’éducation à la culture humaniste.

Les jeunes citoyens, très tôt, peuvent donc s’essayer à satisfaire leurs curiosités intellectuelles ou spirituelles et la démarche de l’assurance à la solidarité va leur montrer l’utilité de ces connaissances pour vivre en paix et ainsi mieux partager leurs amours. Les différentes équipes de professionnels rassemblées dans la Garde Nationale de leurs Villes libres sont autant d’occasions de découvertes, de stages, de travaux ponctuels, certes pour choisir l’équipe dans laquelle ils vont demander à passer leur période minimale de Garde Nationale mais aussi pour choisir le domaine d’activité dans lequel ils veulent s’investir pour commencer leur parcours professionnel. A la fin d’un de leur projet de vie, grâce aux connaissances découvertes lors de leurs passages dans la Garde Nationale, ils pourront plus aisément choisir vers quel risque ou quelle menace ils veulent maintenant s’investir.

Les postes de travail de la Garde Nationale à travers leur orientation dans la prévention des risques et des menaces proposent de nombreuses occasions de prendre des initiatives, des responsabilités, spécialement lors des périodes de crise et de survenance des sinistres. La démonstration des aptitudes au commandement, à la prise d’initiatives et de créativité face à l’imprévu et au milieu des dangers, le calme et le sang froid pour réaliser des tâches complexes, urgentes et ainsi sauver des personnes ou des biens, sont autant de compétences qui permettent de postuler à des niveaux de responsabilités supérieures, soit dans les équipes actuelles soit pour créer de nouvelles équipes dans d’autres Villes libres ou d’autres pays liés par un traité de Paix.

Financières :

Dans le système de pouvoir libéral, les activités de prévention des risques et des menaces sont financées par un transfert de revenus entre la propriété privée et la propriété collective, c’est à dire par des taxes et impôts. Une privatisation de ces activités a été menée ou des concessions de service public ont été établies mais ces activités se prêtent mal à la recherche de profits importants et de dividendes élevés chaque année. Les actionnaires utilisent alors des économies d’échelle négatives et la diminution des budgets de fonctionnement y compris ceux de la sécurité, la suppression des postes de travail, ont conduit à des situation de crise sociale et à des dysfonctionnements graves qui sont autant de scandale d’état pour les gouvernements qui ont légitimé ces mesures prescrites par l’idéologie néo libérale et les directives des dirigeants du système financier anglo-saxon et du patronat historique de l’ère industrielle.

Dans les Réseaux de Vie, nous l’avons montré, l’utilisation de la complémentarité entre les 3 formes de propriété individuelle, commune et collective permet de répartir directement l’activité humaine et les richesses produites par le travail de tous.

De même, les moyens de contrôle de l’économie et des états que sont principalement la monnaie émise par des banques centrales privées,l’argent-dettes, puis le système électoral représentatif que les plus riches peuvent utiliser pour placer des politiciens fidèles à leurs intérêts, ces moyens de contrôle ont disparu lors de l’abandon des systèmes de pouvoir.

Le travail réalisé dans le cadre des activités de la Garde Nationale est ainsi financé par l’utilisation de la monnaie pleine et des droits sociaux. Un bilan peut être établi entre ces dépenses de prévention des risques et des menaces et les gains obtenus par la réduction des sinistres et des dégâts causés aux personnes et à leur santé, aux biens, à l’environnement, à la biodiversité, etc. Nous aborderons ce point lorsque nous présenterons le calcul du coût d’obtention de la Qualité et celui de la Solidarité (et aurons abandonné le calcul actuel du PIB). De même, le mode de création et d’utilisation de la monnaie pleine et des droits sociaux sont présentés dans les institutions économiques et les institutions sociales. Les activités de la Garde Nationale locale sont par nature propices à l’obtention d’importants gains de solidarités.

La gestion financière, du fait de l’autonomie de la Garde Nationale, n’est pas assurée par les centres de gestion des Villes libres et des équipes de projets de vie mais directement par le centre de gestion de la Garde Nationale au niveau local puis au niveau confédéral.

Les litiges sont réglés de la même manière que les autres, le cas échéant devant la Confédération et le collège de la Justice. Lorsqu’une ville libre décide d’allouer des moyens supplémentaires temporaires, le cas échéant, ce financement est à la charge de la Ville libre. C’est notamment le cas dans le domaine social, lorsqu’il y a eu dysfonctionnement local au niveau de l’assurance et de la solidarité.

Les équipes de projets de vie qui développent la Sécurité publique.

Certaines activités pour contrôler et prévenir des risques ou des menaces requièrent des travaux réguliers, importants avec des expertises spéciales.

Il n’est pas opportun ni judicieux que chaque Ville libre demande à sa Garde Nationale d’assurer ces activités. Une mutualisation de ces moyens et de ces compétences entre une association de Villes libres ou une gestion directement par la Confédération est alors mise en place.

Ces activités et ces moyens matériels, ces compétences sont regroupées dans une équipe de projet de vie qui fonctionnent comme une institution économique et comme toutes les équipes de projets de vie, elle dépend du pouvoir de l’assemblée de l’action politique d’une Ville libre, d’une association de Villes libres ou directement de la Confédération après que son travail ait été validé par la Garde Nationale.

Parmi ces activités qui préviennent et luttent contre les risques et les menaces les plus courants, nous trouvons la sécurité contre les inondations et leur prévention par les travaux de génie civil, la sécurité contre les risques industriels et les risques nucléaires, les pollutions, les risques contre la santé, l’environnement et la biodiversité, les risques de dérèglement du climat…

Chaque citoyen membre de ces équipes de projets pour la Sécurité publique est également membre d’office d’une Garde Nationale locale. Mais dans le cadre de ces activités de prévention à moyen et long terme, les décisions ne requièrent pas tous les jours des aptitudes au pouvoir et au commandement et elles ne sont pas fondées sur l’exercice direct de la mission d’autorité individuelle. En cas de dysfonctionnement dans l’organisation du travail et la réalisation des objectifs, comme il s’agit de protection et de sécurité civile, les membres de ces équipes de projets pour la Sécurité publique peuvent de suite demander l’intervention, le conseil et l’aide des experts chargés de ces domaines de compétences au sein de la Garde Nationale, sans passer forcément par l’intervention d’une Ville libre.

La Défense Nationale

La cible à éliminer et le changement de contexte géopolitique.

L’abandon des systèmes de pouvoir et le développement des organisations en réseaux de vie sociale, ce changement de civilisation, n’a pas été fréquent et régulier à travers l’histoire de notre humanité. Nous avons indiqué que le pillage des civilisations fondées sur des Réseaux de Vie sociale par des peuples barbares et organisés en système de pouvoir militaire despotique ou tyrannique ne sont pas si nombreux que cela par le fait que les peuples soumis à des systèmes de pouvoir ont rarement su s’en libérer.

L’Europe depuis la conquête par le système de pouvoir militaire romain a vécu jusqu’ici sous la domination des systèmes de pouvoir, soit depuis plus de deux mille ans.

Mis à part les deux siècles florissants de l’époque médiévale et le temps des cathédrales, les mouvements pour quitter les monarchies absolues, la théocratie de la papauté romaine, le système de pouvoir économique capitaliste et le système de pouvoir politique communiste, n’ont été qu’épisodiques et voués à des luttes clandestines en tant que réseaux de résistance.

La plupart des civilisations florissantes de l’antiquité ont été détruites, ont disparu suite à des catastrophes naturelles. Une des dernières en date est certainement la civilisation Maya en Amérique centrale, disparue avant la destruction de l’empire inca mis en place avec l’aide des templiers exilés dans leurs colonies du continent américain après la destruction de leur Ordre en France.

La cible : nos ennemis de la haute finance et de l’oligarchie financière anglo-saxonne.

La Défense des Réseaux de Vie prend ainsi une dimension toute particulière et exceptionnelle. Les dirigeants de l’oligarchie financière anglo-saxonne qui domine l’économie du système libéral ont créé abondamment de la monnaie pour soutenir les armées des monarchies qu’ils dirigeaient.

Nous présentons sur fileane.com la direction et le financement des guerres par les familles de banquiers internationaux. Revenons ici seulement sur quelques points particuliers.

En France également dès Louis XIV et Louis XV une famille de banquier, les Pâris, puis Jean-Joseph de Laborde, sous le premier Empire avec Napoléon Bonaparte, des banquiers sont capables de financer les guerres qu’ils organisent autant pour s’enrichir que pour éliminer d’autres banquiers concurrents. Nous savons depuis que Napoléon se cessait de se demander pourquoi ses victoires militaires ne suffisaient pas à établir une paix durable et nous connaissons aujourd’hui la réponse : parce que les monarchies anglaises, autrichiennes, prussiennes, russes recevaient des aides financières sans limites de la part de la famille de banquiers Rothschild depuis Londres… jusqu’à la défaite finale de Napoléon à Waterloo.

Au XXème siècle la préparation et le financement des deux guerres mondiales sont menés par cette oligarchie financière anglo-saxonne et les généraux Patton et de Gaulle en 1945, avoueront n’avoir rien compris à la conduite militaire de cette guerre qui a été menée bien plus pour des objectifs politiques et financiers en vue de la domination et de l’Europe et de la Russie par les armées allemandes sous la dictature nazie mise en place en 1933 par Wall Street et les grands industriels allemands.

Nous présentons ces « affaires », ce Big Business avec Hitler, la finance de Schacht pour redresser en 4 ans l’économie allemande dans la partie 5, le financement et la direction des guerres. Le cœur du conflit depuis les années 1911 et la création de la Réserve Fédérale américaine puis de la BRI à Bâle en Suisse est la maîtrise de la création monétaire à partir de rien (ex nihilo) par les banques centrales privées aux mains de quelques familles de banquiers anglo-saxons, les nouveaux maîtres du monde.

L’interdiction absolue d’utiliser une monnaie pleine, sans dettes est devenue ainsi un casus belli primordial envers quiconque interviendrait pour changer de civilisation et ruiner cette oligarchie financière anglo-saxonne. Nous poursuivrons ce propos lorsque nous aborderons la monnaie pleine dans les institutions économiques des Réseaux de Vie.

La Défense des Réseaux de Vie définit son cœur de cible, son ennemi principal : les dirigeants anglo-saxons qui, avec leur pouvoir sur la haute finance, ont organisé les deux guerres mondiales et depuis, les autres guerres régionales, locales. Nous l’avons indiqué en janvier 2011 lors de la publication en ligne sur notre site, du discours du poète aux Glières.

Cette cible est devenue plus précise : derrière l’oligarchie financière, les dirigeants réels font partie de la secte des puritains anglo-saxons qui se proclament prédestinés à gouverner l’ensemble du monde selon leurs préceptes divins. Nous présentons leur histoire dans le diagnostic externe pour la remise en place d’une monnaie pleine, au niveau des menaces causées par les agissements de cette secte depuis la seconde guerre des Communs en Grande-Bretagne avec notamment leur chef Olivier Cromwell puis lors du pacte des puritains pour conquérir le nouveau monde en 1620 sur le Mayflower qui les menait en Amérique du Nord.

Dans notre roman rédigé de fin 1990 au printemps 1994 et mis en ligne en 2002, l’équipe des chevaliers va défendre leur mouvement en développant deux centres de guerre électronique pour disposer des capacités d’écoute et de renseignements sur l’ennemi mais aussi pour disposer de capacité à informer les populations sur les missions de leur mouvement dans ces combats pour abandonner les systèmes de pouvoir. Les manœuvres de guerre électronique vont permettre aux chevaliers de remplacer en direct un journal télévisé par leurs propres informations même si cette chaîne de télévision coupe toute alimentation électrique dans ses installations. L’équipe des chevaliers va monter des opérations militaires pour libérer des prisonniers, détruire des camps d’internements et des fortifications en territoire ennemi.

En mars 2022, durant la guerre de la Russie contre l’Ukraine Les Anonymous piratent la télévision russe et diffusent des images de la guerre en Ukraine. Les chaînes de télévision russes ont diffusé pendant un court instant des images des bombardements en Ukraine, loin de la propagande du Kremlin. Ce que nous écrivions dans notre roman en 1992, nous le lisons trente ans plus tard dans la presse et c’est bien une organisation non gouvernementale qui défend à sa manière l’intérêt général des citoyens du monde qui réalise cet acte de défense pour le compte de l’humanité et ici pour informer les citoyens russes privés de la liberté de la presse et du droit à l’information.
La base de la stratégie militaire ne varie pas, l’art de la guerre reste le même :

Si vous connaissez votre ennemi et si vous savez ce que vous valez, vous n’avez pas besoin de craindre vos prochaines batailles. Si vous savez ce que vous valez et rien sur votre ennemi, pour chaque victoire remportée, vous subirez une défaite. Si vous ne connaissez rien sur vous-même ni sur votre ennemi, vous succomberez à chaque bataille.

Sun Tzu – The Art of War

La monnaie pleine finance les dépenses de sécurité

Organiser la Défense des Réseaux de Vie en utilisant à nouveau une monnaie pleine pour rémunérer le travail des français et des autres membres étrangers des Confédérations de Vie sociale, permet de produire les armements nécessaires et indispensables à cette Défense et de rémunérer les soldats sans dettes et… donc sans aucun pouvoir de contrôle de la part de ces maîtres du monde, ces familles de banquiers anglo-saxons.

C’est un changement radical pour les militaires européens soumis aux politiques de rigueur et d’austérité budgétaire qui ont enlevé aux armées européennes toute capacité de défendre durablement un territoire, sans l’aide américaine et encore ?

De même pour les nouvelles formes de guerre : économique, électronique, informatique, biologique, sanitaire, chimique, climatique… la supériorité de l’arsenal américain financé par l’oligarchie anglo-américaine n’existe que parce que les autres pays, y compris alliés aux USA, doivent se contenter d’utiliser l’argent-dettes, s’endetter sur les marchés financiers et ainsi en arriver aux programmes de restrictions budgétaires pour leur Défense et leurs armements.

Le contexte géopolitique de la défense des Réseaux de Vie

par contre change radicalement.

Depuis qu’ils ont accédé au pouvoir après le vendredi 13 octobre 1307 et la destruction de l’Ordre des Templiers par le roi de France, les familles de banquiers, à l’origine située dans les villes-états d’Italie du Nord, Milan, Florence, Venise, se sont ingéniées à fomenter des guerres pour monter les rois, princes, seigneurs, les uns contre les autres, si possible en finançant les deux camps opposés. Avec la fin des monarchies et le développement industriel, ce sont les structures politiques et économiques des États qui ont servi de champ de manœuvres pour manipuler les peuples et leurs gouvernements afin de faire de nouvelles guerres pour dominer les richesses du monde.

Depuis la mondialisation de l’économie, fin des années 1990, les États sont devenus des freins et des obstacles pour l’expansion du pouvoir de la haute finance. Les banques centrales privées, les financiers, les fonds d’investissements possèdent les grands firmes transnationales et leurs développement requière encore plus de liberté d’action sur les marchés pour concentrer les richesses dans la ploutocratie financière et laisser les populations dans un retour généralisé de la pauvreté sinon dans la misère.

Dans notre copie en Histoire du Droit et des Institutions contemporaines politiques économiques et sociales pour obtenir le titre de Lauréat de la Faculté de Droit, nous avions simplement indiqué que la structure de l’État, début des années 1970, est devenue obsolète, qu’elle ne sert plus à rien sauf à servir d’écran derrière lequel se cache les véritables dirigeants du pouvoir. Nous n’avions pas nommé ces dirigeants et encore moins présenté la solution pour organiser nos sociétés sans État. Il est fort probable que notre intuition de jeune poète juriste ait été interprété dans le sens de l’idéologie libérale. En clair, le professeur qui a corrigé notre copie a cru que nous indiquions qu’il fallait réduire l’influence de l’État sinon supprimer cette structure politique pour que les dirigeants capitalistes et la haute finance puissent avoir toute facilité pour gérer les marchés à leur guise. Depuis, notre position est devenue claire et nette : quitter les systèmes de pouvoir signifie abandonner également les États.

Les firmes transnationales et les manœuvres de la haute finance ne peuvent pas se protéger derrière un État, les USA et exiger des autres États qu’ils se soumettent aux décisions des firmes transnationales dont les propriétaires sont aux USA.

La guerre économique et spécialement celle menée contre la France pour désindustrialiser notre pays et ouvrir ainsi la voie à son appauvrissement, à travers le scandale d’État de la vente des activité d’Alstom à Général Electric, le piège américain tendu en 2013 et 2014, dévoile les nouvelles armes de la guerre économique : le droit et la morale pour imposer à nos groupes industriels l’extra territorialité des lois et directives du Département de la Justice américaine afin de les rançonner en les obligeant à verser au Trésor américain des amendes faramineuses qui affaiblissent d’autant nos entreprises pour les rendre plus facilement à la merci des investisseurs et financiers anglo-saxon à Wall Street et Londres.

La Défenses des Réseaux de Vie ne s’appuie pas sur les mêmes stratagèmes criminels et scandaleux utilisés par la ploutocratie américaine et ses administrations publiques affidées, pourtant la stratégie est la même : ne plus en rester au respect des limites des États mais aller directement attaquer et mettre hors d’état de nuire les dirigeants de cette haute finance anglo-saxonne et leurs firmes multi ou transnationales. Cette cible s’élargit à toutes les organisations financées par ces familles de banquiers et qui propagent sur tous les continents les attentats, les crimes, les émeutes pour déstabiliser les nations, les guerres régionales spécialement dans les régions où sont extraites les ressources énergétiques (pétrole, gaz, uranium, etc.) ou les minéraux indispensables pour les technologies militaires et civiles qui assurent la puissance des organisations qui les possèdent.

La stratégie militaire développée par la Défense des Réseaux de Vie

ne change guère la stratégie actuelle de l’armée française, au contraire elle la clarifie et lui donne à nouveau (enfin) les moyens de son action qui reste alignée sur deux axes :

  • la défense militaire du territoire de la nation française qui redevient crédible, opérationnel et dissuasif pour qui voudrait s’y aventurer.
  • mettre hors d’état de nuire les dirigeants du système de pouvoir libéral et de son oligarchie financière anglo-saxonne, les vainqueurs des deux dernières guerres mondiales. Cette mise hors d’état de nuire s’étend à toutes les entreprises, les sociétés commerciales ou non commerciales qui participent au développement de leur domination mondiale sur les peuples et leurs nations et répandent l’idéologie libérale, néolibérale. Ce combat est mené par la Confédération des Réseaux de Vie pour la libération de notre pays avec le concours des pays qui veulent également quitter cette domination des systèmes de pouvoir et ont fait ce choix de civilisation.

Le but de la Défense des Réseaux de Vie, comme pour les technologies qui sont contraires à la Sécurité publique, est de mettre « sous la garde du sacré» la puissance destructrice des armes. Ceci nécessite l’utilisation de nos deux sources de savoir.

Nous préciserons ce point plus tard au niveau de la culture humaniste des Réseaux de Vie. Pour le moment, contentons nous de l’image connue dans la bande dessinée Astérix et Obélix, du druide Panoramix qui garde secrète la formule de la potion magique… qui ne se transmet qu’entre les druides pour assurer la paix de leurs peuples.

Les équipes de projets de vie qui assurent la défense militaire.

Le développement des technologies et la production des armements.

La France après 1945 a mis au point une méthode basée sur le bon sens et qui a fait ses preuves dans notre pays et ailleurs forcément aussi : les technologies sont d’abord développées dans le cadre militaire avant de rejoindre la production pour les consommateurs, les civils.

Nous avons participé brièvement à cette stratégie lors de notre passage à Sophia-Antipolis chez un fabriquant de systèmes d’armes et nous l’avons décrite sur notre page : le cas Thomson, dont la situation décrite remonte à la fin des années 1980 et au début des années 1990, lorsque cette stratégie était clairement appliquée et ne faisait pas encore l’objet des mesures libérales des gouvernements pour pratiquer l’austérité dans les budgets des Armées sinon l’abandon de certains moyens de Défense… pour devoir les louer à des fabriquant d’armes « amis» et principalement américains, alors qu’à ce moment là, nos technologies étaient meilleures et en avance par rapport aux américaines.

La confédération des Réseaux de Vie a comme première mission de vérifier ce qu’il reste de l’outil industriel après ces attaques de la guerre financière et économique qui en 2000 faisaient écrire à la presse économique autant américaine que française que la France représentait un véritable Eldorado pour les investisseurs.

Vingt ans plus tard et avec les leçons funestes et scandaleuses de la crise sanitaire du Covid-19 pour notre pays, nous en connaissons les dégâts que nous devons surmonter et réparer le plus rapidement possible en utilisant la monnaie pleine et non plus en endettant davantage nos finances publiques.

Cette remise en place des moyens de Défense implique une clarification au niveau de l’utilisation des technologies qui permettent le contrôle des communications, des données personnelles, qui influencent ou modifient notre santé, l’environnement, la biodiversité. Ces risques et ces menaces, nous l’avons précisé, sont pris en charge par les moyens de la Garde Nationale. Le collège de la Sécurité et de la Défense au niveau de la Confédération a pour mission de préciser les activités de Recherche et de Développement qui sont mises en commun ou attribuées à l’une ou l’autre institution politique.

La question du secret militaire qui conditionne la course aux armements ne se pose plus avec autant d’importance dans le cadre des Réseaux de Vie.

D’une part, le but de la Défense est de mettre les armes sous la garde du sacré en étant capables de confisquer et de détruire les armes de l’ennemi et de ne plus utiliser les nôtres tant qu’il n’y a pas de nouveaux ennemis.

D’autre part, la première démarche face à un ennemi potentiel ou avéré, est de lui présenter un plan de Paix de manière à être capable de signer avec lui un traité de Paix.

Nous en avons déjà parlé au niveau de la Sécurité publique et de la Garde Nationale qui prépare les Traités de Paix dans le domaine de la Sécurité en cas de risques ou de menaces provenant d’une organisation étrangère à la Confédération des Réseaux de Vie.

Ce plan de Paix expose à l’ennemi ce que nous lui reprochons et essentiellement la mise au point ou la possession d’armements dont les technologies et leur puissance sont une menace d’ordre militaire pour notre Défense. Nous sommes donc obligés de montrer à cet ennemi que nous connaissons ces technologies et savons les évaluer, voire les maîtriser nous aussi. Dans le cas où cet ennemi refuse de mettre ces technologies et ces armes sous la garde du sacré, comme nous et avec les procédures et les moyens pour les garder sous le pouvoir du sacré, ce Traité de Paix refusé par l’ennemi entraîne une déclaration de guerre par le clan des mères à l’encontre de l’entreprise qui a développé ces technologies et ces armes. Le cas échéant, le gouvernement de ce pays.

La Défense comme les autres activités des Réseaux de Vie, utilise les méthodes et moyens de gestion que sont l’alliance des contraires et la subsidiarité, les biens communs, l’utilisation de nos deux sources de savoir, la démarche de la Qualité, de l’Assurance à la Solidarité, la monnaie pleine bien entendu et la gestion des droits sociaux, etc. Au niveau de la subsidiarité, les experts en armements pour les différentes formes de guerre, ont un niveau d’expertise mondial, comme actuellement pour les experts français.

A travers le monde, ces experts se connaissent et se rencontrent. L’information circule et vite, surtout dans ce domaine. Un seul exemple : début janvier 1991, le responsable commercial export à Sophia-Antipolis, au cours de notre entretien, reçoit un appel d’un commercial du Pakistan pour des pièces de rechange d’un équipement de sous-marins. Ces pièces identiques ne sont pas du modèle des sous-marins livrés par la France au Pakistan mais à l’Irak. Conclusion immédiate de mon interlocuteur, l’Irak n’a plus de sous-marins en état de marche et donc c’est une menace en moins dans le détroit d’Ormuz. Il téléphone au siège à Paris pour transmettre cette information. Quelques jours après, pour déminer le détroit d’Ormuz, la chasse-mines française qui en est chargée, sait qu’elle ne rencontrera pas de sous-marins ennemis irakiens… et les sonars de la chasse mine française (de Brest) ont, à ce moment là, une technologie meilleure que les sonars américains. La technologie française permettra ensuite les découvertes des épaves du Titanic et du Bismarck…

La présentation d’un plan de paix repose ainsi sur l’état des connaissances disponibles à travers la pratique de la subsidiarité au niveau mondial, sans besoin forcément de percer d’opaques secrets militaires.

Le secret militaire est surtout exercé envers les simples citoyens pour ne pas les affoler ou semer la panique mais l’histoire des guerres le démontre, tout se sait et les espions savent faire leur travail, mener leur double jeu si nécessaire et aujourd’hui également les centres de guerre électronique, les lanceurs d’alerte. Ensuite faut-il encore qu’un chef d’état-major ou un président, un secrétaire général du parti, un dictateur, comprennent ces informations et surtout croient en leur exactitude de manière à changer leur raisonnement et leur stratégie, qu’ils aient confiance en ces sources de renseignements ou savent les critiquer si ce sont des pièges.

Un plan de paix présenté par la Défense des Réseaux de Vie n’a pas besoin de présenter des pièges ou des zones d’ombre. Tout est clair, soit vous respecter l’existence, la sécurité et la défense des Réseaux de Vie soit votre système de pouvoir risque l’élimination et vos citoyens plus ou moins rapidement vont se libérer de la domination que vous exercez sur eux pour satisfaire vos intérêts personnels.

Plus question ici, comme à travers l’histoire, de sombres affaires de dépêches mal interprétées, d’alliances qui doivent ou pas jouer pour sauver l’honneur d’un empire ou d’un pays, de provocations belliqueuses trafiquées cyniquement pour obtenir un motif « valable » d’envahir son voisin et chercher à conquérir ses richesses. Nous avons fait un choix de civilisation et ne sommes plus dans le « vieux» monde des systèmes de pouvoir !

La composition et les activités de la Défense des Réseaux de Vie.

La composition des effectifs ne change guère par rapport aux armées de la République sous système de pouvoir. Les différents corps d’armées adaptés à l’emploi d’armes spécifiques sur Terre, Mer, Air recrutent les compétences indispensables pour assurer les deux axes de la Défense.

Comme il n’y a pas de statut différent entre public et privé, l’affectation aux missions de la Défense peut se réaliser rapidement pour des missions temporaires et le cas échéant, les militaires peuvent également être affectés temporairement dans des équipes de projets de vie de la Garde Nationale mais aussi des autres institutions économiques, sociales, culturelles, etc. L’objectif réside bien dans l’élévation des compétences des citoyens. De ce fait, les effectifs opérationnels en cas de guerre sont largement supérieurs à ceux mobilisés en temps de paix.

Les professionnels engagés volontaires ne sont plus dans une » grande institution muette » et soumise strictement aux ordres du gouvernement. Tout comme chaque citoyen, ils sont membres d’office de la Garde Nationale et certainement, plus que pour les autres citoyens, ce droit leur permet de s’exprimer dans le cadre de cette institution politique. Spécialement au niveau du premier axe de la Défense nationale : la défense du territoire. L’aménagement du territoire pour éliminer les risques et résister du mieux possible aux menaces intègre évidemment le risque d’une invasion par l’ennemi. Comme pour la mise au point des technologies et des armements, les équipes de la Défense travaillent étroitement avec la Garde Nationale et les équipes de projets de vie des institutions économiques, sociales, culturelles.

Comme pour la Garde Nationale, les postes de travail de la Défense sont évalués en niveaux de responsabilités et la grille de rémunération s’aligne sur les grilles des autres institutions. L’objectif est toujours le même, permettre aux citoyens de choisir leur parcours de vie professionnelle en fonction de leurs centres d’intérêts et de leurs volontés.

Les équipes de Défense qui assurent des missions sur le deuxième axe pour mettre hors d’état de nuire une organisation ennemie utilisent davantage d’experts dans de nombreux domaines de compétences autres que l’utilisation des armes et des systèmes d’armes. La guerre électronique est essentiellement menée par des experts en électronique et en télécommunications, sciences spatiales, en chiffrage et décryptage mais aussi par des experts en politique, économie, sciences humaines, géologie, météorologie, etc.

Nous savons que le Pentagone comme les services secrets soviétiques ont engagé des équipes secrètes d’expérienceurs qui ont connu des expériences de médium, de décorporation avec plus moins l’utilisation des pouvoirs du monde supérieur, voire en plus du monde double. D’après les témoignages rapportés dans quelques livres sur ce sujet, il semble que ce soit surtout l’utilisation de la visualisation à distance qui a été la plus testée avec des succès tout relatifs pour pénétrer dans des zones militaires ultra secrètes. L’échec relativement rapide de ces expériences s’explique et nous en parlerons le moment venu lors du mariage des cultures. Il n’en reste pas moins que les pouvoirs des pharaons et des druides, des grands maîtres spirituels vont jusqu’à l’utilisation des pouvoirs destructeurs du monde double. Encore faut-il que les conditions dans la culture d’un peuple civilisé qui sait utiliser nos deux sources de savoir, le permettent.

Plus simplement, les compétences nouvelles dont la Défense doit disposer, se rassemblent autour de sa mission principale : éliminer le système bancaire et monétaire dirigé par les banques centrales privées et la BRI (Banque des Règlements internationaux qui assurent les relations entre les différentes banques centrales privées et les organismes monétaires ou d’investissements internationaux).

Ces compétences financières sont complétées par les connaissances juridiques pour supprimer ce système financier privé et l’utilisation de l’argent dettes, du crédit qui crée la monnaie ex nihilo à la manière des faux monnayeurs et pour mettre en place la monnaie pleine et la capitalisation des droits sociaux pour tous les citoyens et leurs institutions. Ce qui n’a pas eu lieu pour le moment et reste interdit et ignoré de la grande majorité des citoyens actuels alors que ces connaissances pour y parvenir sont connues, au moins pour une minorité agissante. Nous y reviendrons lors de la présentation de la monnaie pleine dans les institutions économiques.

Notre lecteur, notre lectrice peut à ce stade trouver qu’il va être difficile sinon quasi impossible de réunir toutes ces compétences au sein d’une Défense nationale des Réseaux de Vie. Qu’il.elle en soit rassuré.e de suite. Nous n’inventons rien, une fois de plus nous nous souvenons que ceci eut lieu, en Europe et comme nous l’avons souvent mentionné, à l’époque médiévale, la dernière période florissante organisée en Réseaux de Vie.

L’exemple des moines soldats de l’ordre militaire du Temple.

Ces personnes à la fois soldats, banquiers, entrepreneurs et aménageurs d’environnement, connaissant les sciences et enrichis de leur démarche spirituelle, capable de développer l’économie d’un territoire et de mettre en place une démocratie directe locale participative, sachant établir des liens commerciaux et de paix avec d’autres peuples comme les vikings pour apprendre d’eux l’art de la navigation vers les autres continents et particulièrement vers les Andes de Tiahuanaco, l’argent du Mexique, les peuples iroquois de la baie du Saint-Laurent… ces défenseurs du temps des cathédrales, nous les connaissons même si ce sujet reste tabou dans le système politique et scolaire français, ce sont les chevaliers du Temple mais aussi les autres chevaliers, Hospitaliers, Teutoniques, etc.

A ce niveau, reste une dernière question à trancher : dans le Saint Empire Romain Germanique, l’ordre des chevaliers teutoniques n’a pas été détruit en 1307, il a été vaincu lors des guerres incessantes avec les peuples voisins de l’Est, de l’Asie ou du Moyen Orient qui tentaient d’envahir la région. L’armée allemande conserve aujourd’hui pourtant la croix teutonique. Pourquoi la croix pattée des Templiers ne pourrait-elle pas être reprise par certaines unités de la Défense nationale des Réseaux de Vie français.

Face à l’oligarchie financière anglo-saxonne et sur le sol américain où les templiers et leur flotte ont été, cet emblème trouve toute sa portée et son sens. Tant que les templiers ont été à la gestion du sol de France, les familles de banquiers n’ont pas pu s’enrichir effrontément et exagérément, elles étaient écartées des affaires.

Que dire alors d’une Défense des Réseaux de Vie qui à travers l’union politique de la Confédération européenne des Réseaux de Vie, présente côte à côte les emblèmes de la croix pâtée templière et de la croix teutonique ? En débarquant à nouveau dans la baie de Chesapeake pour aller à Wall Street après être passée par la City de Londres, cette troupe aurait fière allure… et toute chance de victoire, vous ne trouvez-pas ? Notre choix de civilisation serait alors bien confirmé et établi pour une nouvelle période florissante, celle dont nous tant besoin pour vivre libre des jours plus heureux… en étant en Sécurité publique et en Défense nationale bien et mieux protégés.

La Confédération et ses missions pour la Sécurité et la Défense.

Au niveau Confédéral, les 3 collèges, respectivement de l’Économie, la Justice, la Sécurité et la Défense, travaillent ensemble pour gérer la Sécurité et la Défense.

Les mesures prises au niveau local en fonction des particularités de chaque région ou chaque ville libre tiennent compte des apports de la subsidiarité et de l’alliance des contraires pour obtenir la solution optimale pour un dysfonctionnement ou un nouvel objectif au niveau de l’activité humaine et ses 3 niveaux. De ce fait, la Confédération a essentiellement un rôle d’arbitrage pour donner de la cohérence et de l’efficience dans l’activité des Réseaux de Vie tout en garantissant un haut niveau de Sécurité et de Défense afin que cette activité se déroule dans la Paix aussi bien civile que militaire.

Le collège de l’Économie vérifie que les moyens sont suffisants pour garantir le travail indispensable à la vie et à la réalisation des œuvres, des biens communs dont les Réseaux de Vie ont besoin.

Le collège de la Sécurité et de la Défense, de même, vérifie qu’il dispose des moyens pour assurer ses missions avec succès.

Le collège de la Justice vérifie avec son expérience dans l’alliance des contraires et de la subsidiarité que cette planification des moyens et des ressources développe et renforce la Justice parmi les Réseaux de Vie : justice sociale et minimisation des violences et des inégalités, minimisation des litiges potentiels dans l’application de ce plan et l’exercice du commandement.

Nous le répétons, le développement des Réseaux de Vie est limité par deux évènements prévisibles : le manque de compétences et d’effectifs, le manque de main d’œuvre compétente d’une part et d’autre part, évidemment, une guerre qui viendrait détruire leurs réalisations.

L’élimination de l’oligarchie financière anglo-saxonne peut être rapide. Lionel de Rothschild, en 1863, dans son journal, le Times de Londres en convenait déjà :

« le pays qui utilise cette manière simple (la monnaie pleine) de rémunérer le travail , aura un gouvernement (qui) pourra fournir sa propre monnaie sans coût. Il paiera ses dettes et sera sans dette. Il aura tout l’argent nécessaire pour subvenir à son commerce. Il deviendra prospère au-delà de tout ce qui a été vu jusqu’ici dans l’histoire des gouvernements civilisés du monde

C’est pour cette raison qu’il intervint avec ses agents pour mettre fin à l’utilisation de cette monnaie souveraine par Abraham Lincoln, Président des USA dont nous savons qu’il fut assassiné le 14 avril 1865 à Washington.

La priorité au niveau de la Défense des Réseaux de Vie dont la Confédération doit se porter garante, est de protéger ses dirigeants contre cette coutume criminelle de l’oligarchie financière anglo-saxonne. La collégialité du fonctionnement des institutions, l’action politique exercée depuis le niveau local jusqu’aux unions de la Confédération et de la Garde Nationale, permettent en principe que le fonctionnement des Réseaux de Vie ne soit pas brisé par l’assassinat d’un.e ou de plusieurs chefs de guerre ou de porte-parole, de dirigeants locaux des Villes libres et des équipes de projets de Vie.

Mais ce risque politique ne concerne pas uniquement les assassinats. Pour déstabiliser un pays, un gouvernement, un parti politique, un dirigeant politique, ces maîtres du monde ont utilisé dans le cadre du système de pouvoir libéral, bien d’autres méthodes criminelles. Les membres des 3 collèges de la Confédération avec l’appui des experts en Sécurité et en Défense ont pour mission et responsabilité directe, d’évaluer tout ce qui, dans ce plan d’activités, est susceptible de déclencher de telles hostilités et réactions criminelles de la part de ces maîtres du monde et de leurs milices. Quels vont être les mouvements qui seront financés et dirigés pour venir attaquer et détruire tel ou tel Réseau de Vie ?

C’est à partir de ce plan d’action, de cette évaluation et avec l’expérience et les acquis des Traités de Paix précédents, que la Confédération va définir sa stratégie pour contrer de suite ces attaques potentielles et prévisibles par la présentation d’un plan de Paix à l’organisation adverse ciblée pour sa capacité de nuisances envers les intérêts des Réseaux de Vie.

Les traités de Paix

Lors d’une crise ou d’une guerre, d’une catastrophe, l’histoire nous apprend qu’il y a toujours eu quelqu’un et un moment propice pour les éviter. Ces occasions perdues et qui coûtent très chères pour l’humanité et la Vie sur Terre s’expliquent dans les systèmes de pouvoir essentiellement par des jeux d’intérêts, des conflits entre dirigeants et depuis deux siècles par l’intervention des banquiers et de la haute finance pour tenter d’établir un gouvernement mondial des plus riches.

La survenance imprévue de conflits, de risques et de menaces, malgré les efforts de Sécurité et de Défense, reste possible. Les citoyens dans les Réseaux de Vie disposent d’institutions politiques pour réagir immédiatement et utiliser ces moments propices pour éviter le basculement dans le malheur, le désastre, les horreurs des guerres et rester passif face à l’adversité des catastrophes naturelles.

L’utilisation des deux unions politiques que sont la Confédération et la Garde Nationale renforce la cohésion et la mobilisation, le rassemblement des citoyens dans cette lutte, ce combat imposé par ces évènements funestes.

L’Union politique, dans les Réseaux de Vie, vient renforcer l’action politique des citoyens et leur mission d’autorité. La pratique de l’alliance des contraires et de la subsidiarité se déroule dans le respect des particularités locales, géographiques, climatiques, culturelles, etc. L’Union politique ne vient pas tout à coup mettre de côté, effacer ces adaptations de la solution optimale aux particularités locales et imposer uniformément de nouvelles solutions compte tenu d’une crise ou d’une guerre.

L’Union ne concerne pas un changement dans le fonctionnement des Réseaux de Vie, elle porte simplement sur l’union des moyens, des ressources, des compétences pour faire face à un dysfonctionnement, une crise, une guerre.

La Confédération et la Garde Nationale disposent ainsi du pouvoir et du commandement pour mettre en place, selon la décision de l’action politique des citoyens, un plan de guerre ou de mise en sécurité qui rassemble les forces nécessaires pour vaincre cette difficulté, ce risque ou cette menace. Le plan annuel de répartition des moyens et des ressources est alors modifié pour prendre en charge cette nouvelle priorité vitale.

En disposant des forces utiles et nécessaires, la Confédération qui avec ses trois collèges, prépare un plan de Paix dans le but de signer avec l’adversaire un Traité de Paix, signifie déjà à cet adversaire, qu’elle se présente à lui en tant qu’Union des Réseaux de Vie.

Pour élaborer ce plan de Paix, la démarche de base est connue : c’est la méthode de communication de l’Assertivité.

La Confédération élabore une réponse assertive face à l’organisation qui présente un risque ou une menace pour elle. Le plan de la réponse suit 4 étapes : décrire objectivement la situation qui présente un risque ou une menace, exprimer son sentiment face à cette situation, présenter une solution, garder le dialogue ouvert.

La description objective du risque ou de la menace, nous l’avons déjà évoquée, repose sur les renseignements obtenus par les diverses sources civiles et militaires utilisées par la Confédération. Lorsque de nouvelles technologies sont utilisées par l’adversaire, cette description objective du risque ou de la menace présente suffisamment de connaissances pour que l’adversaire comprenne que la Confédération possède plus ou moins elle aussi ces nouvelles technologies.

L’expression du sentiment décrit une colère légitime contre des agissements hostiles à la valeur de Paix, socle de la culture humaniste et du choix de civilisation développé par les Réseaux de Vie. Cette colère s’exprime dans le but de mettre fin à ce risque ou cette menace.

La proposition de solution est de nature à mettre fin à ce risque ou cette menace. Bien entendu, c’est la partie du plan de Paix qui va prendre le plus de temps et de travail.
La solution proposée repose sur deux piliers : un pilier technique et un pilier politique et social.

  • puce rouge les arguments techniques reprennent la solution optimale obtenue par la subsidiarité face à ce risque ou cette menace. Soit elle a déjà été obtenue par une Ville libre, une équipe de projets de Vie ou par la Garde Nationale, soit dans le cas contraire, la Confédération nomme l’institution politique la mieux adaptée qui assume alors la responsabilité directe d’obtenir cette solution optimale en l’état des connaissances disponibles. Et ceci prendra le temps qu’il faudra.
  • puce rouge l’argumentation politique et sociale reste toujours la même. Elle démontre à l’adversaire que s’il avait fait le même choix de civilisation et mis en place ses Réseaux de Vie sociale, ce conflit, ce risque ou cette menace n’existerait pas ou aurait trouvé sa solution optimale depuis un certain temps, notamment à travers la Solidarité exercée entre Confédérations des Réseaux de Vie à travers le monde.

La clause essentielle de ces Traités de Paix est la reconnaissance du droit à l’éducation à la culture humaniste et au fonctionnement des Réseaux de Vie dans les villes, régions, pays, continents encore organisés en système de pouvoir.

Le Traité de Paix, à travers ce droit à l’éducation sur les connaissances interdites, écartées par les systèmes de pouvoir, rend possible l’évolution de ces peuples pour sortir de leur soumission à des idéologies dont ils ne veulent plus, soit en tant que minorités agissantes soit en tant que déjà majorité silencieuse jusque là conformiste ou dans une soumission librement consentie.

Lorsqu’une ville, région, pays, présente des dirigeants autocratiques qui refusent ce Traité de Paix et donc l’accès à cette éducation à la culture humaniste, la Confédération des Réseaux de Vie et ses chefs de guerre mettent en place les moyens pour mettre hors d’état de nuire ces dirigeants ainsi que les moyens politiques, économiques, sociaux, culturels et militaires pour soutenir les mouvements de résistance à ces dirigeants des systèmes de pouvoir. Tel est l’objet des institutions politiques de Sécurité et de Défense des Réseaux de Vie.

La déclaration d’état de guerre.

Lorsque le Traité de Paix est définitivement rejeté par l’adversaire qui est, rappelons le non pas un état ou une nation prise dans son ensemble mais une organisation précise et ses équipes dirigeantes, notamment ses actionnaires, la Confédération des Réseaux de Vie envoie une déclaration de guerre à cette organisation.

Pour préparer cette déclaration de guerre, les 3 collèges de la Confédération sont rejoints par le clan des mères qui est une institution présente dans le cadre des institutions sociales, que nous aborderons plus loin. La décision finale revient au clan des mères dont les dirigeantes recueillent le vote de leurs citoyennes.

Le groupe des mères a le droit de veto dans la décision de déclarer une guerre.

Les mères évaluent les capacités des chefs de guerre à mener le combat, notamment à travers leurs travaux depuis l’élaboration du plan de Paix mais aussi à travers l’ensemble de leurs expériences, notamment acquises à travers la démarche personnel initiatique spirituelle vécue dans les institutions initiatiques sociales et culturelles que le clan des mères dirigent le plus souvent.

Nous y viendrons lorsque nous présenterons ces institutions sociale et culturelles. Leur utilisation est décrite dans le roman mis en ligne. Elles évaluent aussi les pertes humaines ainsi que les dégâts que les Réseaux de Vie peuvent subir. C’est à elles, en tant que mères, d’accepter ou non que leurs enfants partent à la guerre, sacrifice inestimable pour défendre les valeurs d’Amour et de Paix.

Ces soldats, combattants, résistants qui partent défendre leur choix de civilisation, ne sont plus ces militaires des armées soumises aux intérêts des dirigeants des systèmes de pouvoir et qui pour la plupart, dans le passé, n’ont pas su vraiment pour qui ils allaient périr. Poètes et philosophes en ont tiré la leçon de vie politique, économique et sociale, culturelle et celle-ci reste un argument pour que les citoyens des nations encore soumises à des systèmes de pouvoir acceptent d’écouter et de suivre le Traité de Paix proposé par celles et ceux qui ont déjà fait le choix de vivre libre dans un autre civilisation, celle de l’humanité en paix et qui s’enrichit de ses amours :

 « On croit mourir pour la patrie ; on meurt pour des industriels. » Anatole FRANCE (1844-1924), L’Humanité, 18 juillet 1922

« La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas.»  Paul Valéry

Reste cette affirmation sur laquelle mères et enfants peuvent partager leur farouche détermination à vivre libre :

« Dans ce monde il n’y a que deux forces, le glaive et l’esprit. A la longue l’esprit a toujours vaincu le glaive.» Napoléon Bonaparte

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