Un accord avec les Arabes pour vivre ensemble plutôt que la création d’un état juif

Les guerres, l’histoire nous le montre bien plus tard, auraient pu, auraient du être évitées. Les avertissements sont nombreux, nous les illustrons par les citations suivantes.

Plus qu’un avertissement, Albert Einstein qui a compris ce que sont les fascismes et les dictatures avec leurs idéologies racistes, suprémacistes, avec leurs théocraties religieuses fanatiques, n’a pas manqué de prendre ses responsabilités pour que le retour des juifs sur leur ancienne terre ne sombre pas lui aussi dans le fascisme et le nationalisme exacerbé.

La peur d’un nationalisme étroit dans nos propres rangs

Document :

De tout temps, il y a eu des intellectuels juifs, qui, par leur intelligence et leur perspicacité, ont été des passeurs de lumière. Albert Einstein était un de ceux-là. Au crépuscule de sa vie, et bien avant la création de l’État d’Israël sur la terre palestinienne en 1948, il écrivait ceci:

Source de ce texte

https://www.lalibre.be/debats/opinions/2001/08/28/albert-einstein-letat-juif-et-les-arabes-OSBV4E7M7ZBE3CFIIXHUC3O6YQ/?fbclid=IwAR0RZ0h-BLsOAlCER5umcOghnj7pnQRR3oK98F4rXSecQucxqcSKxSj7Z-I

La lettre ouverte d’Albert Einstein et d’Hannah Arendt en 1948 après un massacre commis par l’armée de Beguin.

Document, extraits :

Lettre d’Albert Einstein sur les objectifs de M. Menahem Begin (massacre du village Arabe de Deir Yassine) Texte publié (2 décembre 1948) republié USA – 02-03-2008 (Source : ISM) Lettre adressée au New-York Times par Albert Einstein et d’autres juifs progressistes au sujet de Menahim Begin et de l’entité sioniste.

Par Albert Einstein Albert Einstein et d’autres personnalités Juives (voir la liste ci-dessous des personnalités qui ont signé cette lettre publiée dans le New-York Times le 2 décembre 1948 Avant que des dommages irréparables soient faits par des contributions financières, des manifestations publiques en soutien à Begin et avant de donner l’impression en Palestine qu’une grande partie de l’Amérique soutiendrait des éléments fascistes en Palestine occupée, le public américain doit être informé sur le passé et les objectifs de Menahem Begin et de son mouvement. Aujourd’hui ils parlent de liberté, de démocratie et d’anti-impérialisme, alors que jusqu’à récemment ils ont prêché ouvertement la doctrine de l’État Fasciste.

…/… L’incident de Deir Yassin illustre le caractère et les actions du Parti de la Liberté. Au sein de la communauté Juive, ils ont prêché un mélange d’ultra-nationalisme, de mysticisme religieux, et de supériorité raciale. Comme d’autres partis Fascistes, ils ont été utilisés pour casser les grèves, et ont eux-mêmes encouragé la destruction des syndicats libres.

…/… C’est le timbre indubitable d’un parti fasciste pour qui le terrorisme (contre les Juifs, les Arabes, ainsi que les Britanniques), et les fausses déclarations sont des moyens, et un “Etat Leader” est l’objectif. À la lumière des observations précédentes, il est impératif que la vérité au sujet de M. Begin et de son mouvement soit connue dans ce pays. Il est encore plus tragique que la haute direction du Sionisme américain ait refusé de faire campagne contre les efforts de Begin, ou même d’exposer à ses propres éléments les dangers pour Israël que représente le soutien à Begin.

ISIDORE ABRAMOWITZ, HANNAH ARENDT, ABRAHAM BRICK, RABBI JESSURUN CARDOZO, ALBERT EINSTEIN, etc.

source :

https://lapatrienews.dz/document-historique-lettre-ouverte-premonitoire-dalbert-einstein-et-hannah-arendt-denoncant-le-massacre-de-deir-yassine/?fbclid=IwAR3fvyqUX2xkW3jnMA0lsaCz5AbnTOp5iIDn6IOmM-vbeLrLNZ2P9xZbHNw

Le jour où Albert Einstein refusa de devenir Président d’Israël

Document, extraits :

Il suit également avec attention la création de l’Etat d’Israël en 1948. Et quelques jours après la fondation de l’état juif, il écrit le 19 mai 48 une lettre à Chaim Weizmann, son ami de longue date, qui deviendra le premier président du jeune état hébreu quelques mois plus tard. Einstein écrit notamment qu’on « ne peut pas dire que les gens puissants sur cette terre nous veulent du bien. Le jeu que les Anglais jouent avec nous est misérable, et l’attitude américaine semble ambivalente. Pourtant, je suis confiant que notre peuple dépassera cette première crainte et que nous vivrons pour faire l’expérience d’avoir su créer une communauté juive heureuse ».

…/… Le 9 novembre 1952, l’État d’Israël perd son premier président, Chaim Weizmann, à l’âge de 77 ans. Comme successeur à ce leader charismatique, le premier Ministre David Ben Gourion propose à Albert Einstein de devenir « le premier élu du peuple élu ». Il est effectivement un grand admirateur du scientifique qu’il considère comme “le plus grand de tous les Juifs, peut-être le plus grand des hommes”.

…/… Albert Einstein apprend la nouvelle dans les pages du New York Times. Un télégramme vient confirmer l’information à l’heure du déjeuner. Le savant sait que c’est une mauvaise idée car sa version du judaïsme ne fait pas l’unanimité. Plus tard, il aurait confié à sa fille : “Si je devais être président, j’aurais parfois à dire au peuple israélien des choses qu’il n’a pas envie d’entendre.”

…/…Alors que nous pleurons l’homme qui, dans des circonstances particulièrement tragiques, a si longtemps porté sur ses épaules le poids de notre destin et le fardeau de notre lutte pour l’indépendance [Chaim Weizmann], je souhaite de tout cœur qu’il se trouve quelqu’un qui puisse, du fait de ses activités passées et de sa personnalité, assumer cette lourde et difficile tâche.

Albert Einstein, Princeton N. J.”

On raconte que Ben-Gourion a poussé un soupir de soulagement quand il a su qu’Einstein refusait. On dit qu’il aurait murmuré à son conseiller de l’époque, Itzhak Navon, qui le rapporte dans ses Mémoires : « Dites-moi ce qu’il faut faire si jamais il dit oui » et il aurait ensuite ajouté : « J’étais obligé de lui faire la proposition parce qu’il était impossible de ne pas la faire, mais s’il accepte, on sera dans de beaux draps ! »

source :

https://www.associationkeren.com/post/le-jour-o%C3%B9-albert-einstein-a-refus%C3%A9-de-devenir-pr%C3%A9sident-de-l-etat-d-isra%C3%ABl?fbclid=IwAR0bm3JwTnYRkfHuUUF-FAYexTq2pVMuw2YHI5tDS74DW3T6Q0Cuah-Wjyo

Nous utilisons ici les livres d’Albert Slosman et plus spécialement celui sur Moïse l’Égyptien.

Moïse l’égyptien avait sorti de la répression des adorateurs du Soleil (Râ) qui avaient pris le pouvoir, les égyptiens qui voulaient continuer à suivre leur dieu Ptah, les Hébreux, les peuples de la mer et d’autres communautés étrangères présentes sur les bords du Nil.

L’organisation politique égyptienne en union de cités réunies dans la confédération de l’empire.

Moïse leur a donné le régime politique des cités égyptiennes, une confédération de tribus, finalement les 12 tribus qui se sont installées dans la région des anciens Cananéens.

Ce qui devint ensuite le peule juif et israélite devait rester fidèle à Moïse et conserver cette union de tribus dans une confédération pour vivre en paix entre eux et avec leurs voisins.

Albert Slosman raconte que 40 ans après la sortie d’Égypte, les adorateurs du Soleil (Râ) avec Akhenaton, ont été à leur tour vaincus et les égyptiens sont rentrés chez eux, les autres sont restés sur la Terre Promise par Moïse en conservant leur union de douze tribus…

Moïse organise les douze tribus qui vont s’installer dans la Terre promise

Albert Einstein comme bien d’autres connaissaient cette histoire de Moïse et des douze tribus unis dans une confédération, sans monarchie ni pouvoir centralisé et encore moins sans la domination d’une théocratie. Elles vivaient sous le régime politique de la démocratie directe locale participative avec une confédération.

En effet la création d’un état juif en Israël, voulu par les anglo-saxons, est contraire aux origines des douze tribus de Moïse qui avaient rassemblées les hébreux avec des peuples divers venant des pays de la Mer et réfugiés sur les bords du Nil.

Le mot « les hébreux » parle des tribus qui voyagent entre les fleuves Tigre et Euphrate d’une part et d’autre part les bords du Nil. Le projet politique de Moïse fut de les sédentariser dans la région de Canaan qui était souvent attaquée par les peuples de la mer et qui demandait alors l’aide et la protection du pharaon.

La dérive des états mis en place pour contrôler les populations est inéluctable et elle mène à des régimes autocratiques et despotiques, comme ce fut le cas en France après le vendredi 13 octobre 1307.

Le fascisme :

Nous utilisons dans notre chapitre sur les Guerres après 1945, un extrait du livre de Jacques R. PAUWELS, Big Business avec Hitler, Éditions Aden, février 2013. pages 333 et suivantes, pour préciser l’utilisation du fascismes par les dirigeants des USA et l’oligarchie financière anglo-saxonne.

« Le big business américain sortit de la Seconde Guerre mondiale nanti d’un contrôle presque total de l’État américain. Il n’est donc guère surprenant que tant la politique nationale que la politique internationale suivies par Washington après 1945 aient systématiquement cherché à réaliser le grand objectif du big business, à savoir la maximisation des profits. Ce n’est qu’à la lumière de cette réalité qu’il est possible d’expliquer deux paradoxes de l’histoire d’après-guerre d’un pays qui se fait passer pour le vaisseau amiral du pacifisme et de la démocratie :

  • primo, une tolérance étonnante à l’égard des dictatures fascistes
  • et, secundo, une participation répétée dans des guerres qui ne sont que trop souvent déclenchées par les États-Unis mêmes.

fin du document

Pour utiliser le fascisme chez ses alliés, les USA devaient avoir un ennemi. En réalité ils l’avaient crée et financé à travers le mouvement communiste et les deux révolutions russes. Celle de 1917 a enfin réussi ce qui permit de préparer la seconde guerre mondiale pour que les armées nazies allemandes aillent conquérir les richesses de la Russie tant convoitées depuis Londres et Wall Street.

A la fin de la guerre froide comme l’Union soviétique et les autres pays devenus communistes lors de leur libération du colonialisme, il a fallu trouver un nouvel ennemi et ce fut le terrorisme qui servit « d’ennemi », spécialement le terrorisme des fanatiques religieux musulmans après les attentats du 11 septembre 2001 à New York.

Évidemment, leur première cible est la destruction de l’état juif d’Israël qui comme tout état a lui aussi évolué vers la forme du fascisme, même s’il est loin d’être le seul actuellement sur la planète Terre tant les peuples soumis à des Tyrannies n’ont probablement jamais été si nombreux. Certes dans le but fixé par la secte des puritains anglo-saxons qui anime son gouvernement mondial : détruire les peuples qui refusent les directives divines de cette secte pour pouvoir reconstruire un monde sans ces mécréants qui circulent sur les autoroutes du péché.

Le régime de l’état ne devait pas être adopté pour l’installation des juifs survivants de la Shoah

C’est bien le souhait d’Albert Einstein et d’autres dirigeants juifs qui ont compris comment fonctionnent les régimes politiques qui asservissent leurs peuples dans des systèmes de pouvoir conduits par des tyrans et des partis politiques fascistes.

… sauf si cela fut mis en place pour semer des troubles civils et des conflits militaires dans tout le Moyen-Orient.

Avec l’oligarchie anglo-saxonne spécialiste de la direction des conflits à travers le monde, y compris les deux guerres mondiales, cette question cruciale a pris une actualité criminelle des plus importantes et la position d’Einstein comme celle de Moïse et de la civilisation égyptienne, présente une solution incontournable là-bas comme chez nous en Europe pour éliminer ces sources de guerres et de terrorisme mené par des fanatiques religieux et leurs théocraties.

Nous ne sommes plus en l’an 1090 en face du plan des Bénédictins pour aller à Jérusalem et transformer cette ville afin de créer enfin une ville libre sur le plan spirituel capable de marier les différentes religions qui traduisent selon leurs cultures la rencontre avec les mystères de la vie mais en 2023, notre ambition doit avoir le même niveau d’audace qu’en ce temps là sans cette fois-ci nous laisser une fois de plus trahir par des seigneurs de guerre de la tribu des francs et aujourd’hui par les hordes de fanatiques religieux et les dirigeants des systèmes de pouvoir.

Jusqu’à présent nous avons vu les erreurs commises dans l’instauration d’un état juif en Israël malgré les avertissements d’Albert Einstein, d’Hannah Arendt et de tant d’autres juifs, erreurs qui ont mené au fascisme de la minorité sioniste qui a conquis le pouvoir politique.

Sans rassurer quiconque, des erreurs ont été aussi commises du côté arabe et toujours par les mêmes dirigeants anglo-saxons de l’Angleterre mais bien avant 1948, dès la Première Guerre Mondiale.

L’aveuglement de Lawrence d’Arabie face au conflit religieux arabe.

Document, extraits :

En 1916, Lawrence sait que les intentions d’Ibn Saoud sont potentiellement belliqueuses à l’égard de ses voisins, mais pour lui comme pour les autorités britanniques au Caire, le pouvoir de nuisance d’Ibn Saoud semble encore limité : « Fayçal [fils du chérif Hussein] considère Ibn Saoud comme très puissant mais seulement sur son territoire ; car ses armées ne sont pas organisées, et il ne peut se déplacer ailleurs en déployant de grandes forces. J’ai remarqué, comme auparavant parmi les Arabes du Hedjaz et leurs chefs, énormément de méfiance et d’aversion pour les principes et les adeptes du wahabisme »3.

Roi des Arabes ou roi du Hedjaz ?

Pourtant, cet émir aux marges du désert est très présent dans les préoccupations des Hachémites. Comme le rapporte Lawrence dans une note sur les opinions religieuses du chérif Hussein, ce dernier n’ignore pas que les wahhabites, qui prônent le djihad et une pratique de l’islam très rigoriste, le considèrent comme un incroyant, le plaçant au même rang que les kâfirin (les incroyants), au même titre d’ailleurs que tous les musulmans sunnites et chiites.

…/… En octobre 1916, Hussein s’est fait proclamer « roi des Arabes » (malik al-arab) par les notables de La Mecque, sans prendre la peine de consulter ses alliés britanniques et français ; ils ne lui reconnaîtront qu’un titre subalterne, « roi du Hedjaz », pour circonscrire des ambitions qu’ils ne sous-estiment pas. « Ses desseins exprimés ou sous-entendus, tendent à la constitution d’une véritable puissance appelée à déborder les limites géographiques de l’Arabie »5, écrit un diplomate du gouvernement français, Si Kaddour Ben Ghabrit.

Pas beaucoup mieux que l’Aga Khan

A l’été 1918, Lawrence ne semble toujours pas avoir pris la mesure de la dangerosité d’Ibn Saoud pour ses protégés hachémites, un point de vue certainement conforté par les informations dont il dispose. Selon lui, la capacité de nuisance de l’émir du Nedj est limitée par l’islam qu’il prône, la doctrine wahhabite étant tout à fait marginale, tout comme celle d’un autre potentat de la péninsule, Idrissi : « Les deux hommes sont heureusement des hérétiques dans l’Islam, pas beaucoup mieux que l’Agha Khan dans l’opinion orthodoxe »6 ; et d’ajouter que le radicalisme des partisans d’Ibn Saoud pourrait bien le mener à sa perte : « Ibn Séoud s’efforce maintenant de limiter la renaissance puritaine qui devient trop forte pour lui. »

Une telle interprétation du phénomène wahhabite ne pouvait qu’appeler une conclusion erronée : « S’il est emporté par elle [la renaissance puritaine] et attaque les lieux saints, l’Islam orthodoxe agira avec lui comme avec son ancêtre. S’il peut la contrôler, il restera Emir du Nedj après qu’un échec militaire l’ait averti d’avoir à reconnaître le Chérif [Hussein] pour suzerain. Je crois Ibn Séoud bien disposé pour nous, et le seul à l’être dans ses territoires. » Lawrence semble donc ignorer qu’Ibn Saoud a forgé une troupe fanatisée d’au moins 30 000 combattants de la foi

…/… L’entêtement d’Hussein confine en effet à l’aveuglement et lui fait commettre une erreur fatale. Le chérif de La Mecque décide de se faire proclamer calife en mars 1924. Pour l’émir du Nedj, il est inconcevable de lui reconnaître une telle autorité. Impopulaire et privé des subsides britanniques, Hussein n’est plus en capacité de faire face aux coups de boutoir des wahhabites. Ibn Saoud est, pour sa part, déterminé à rompre l’encerclement des États hachémites sous tutelle britannique, Hedjaz, Irak et Jordanie, qui ceinturent maintenant son territoire. Durant l’été 1924, Ibn Saoud lâche les Ikhwan sur Taif, où ses partisans fanatisés procèdent à un massacre et un pillage en règle. En octobre, les notables de La Mecque et Djeddah demandent à Hussein d’abdiquer, ce qu’il se résout à faire en octobre, peu avant la chute de La Mecque. Ibn Saud peut se tourner vers la seconde ville sainte, Médine. Après le pèlerinage de 1925, le siège est mis devant la ville. Médine capitule le 5 décembre 1925.

En 1927, Lawrence résumera en quelques lignes le feuilleton de l’affrontement entre Hachémites et wahhabites : « Nous lui avons proposé [Hussein] un traité à l’été 1921 qui aurait sauvé le Hedjaz dès lors qu’il renonçait à ses prétentions hégémoniques sur la péninsule Arabique : mais il s’est accroché à son titre autoproclamé de “roi des pays arabes”. Alors Ibn Saoud du Nedj l’a averti et gouverne maintenant le Hedjaz ». Lawrence semble alors avoir pris toute la mesure du personnage.

…/… Nombre d’experts du Proche-Orient contemporains de Lawrence, comme H. St. John Philby, ont écrit qu’en soutenant les Hachémites plutôt qu’Ibn Saoud, Lawrence s’était fourvoyé. L’histoire leur a donné raison. Pour autant, on ne peut nier qu’en 1916, la realpolitik britannique conduisait à soutenir les Hachémites plutôt que l’émir du Nedj.

Il reste que le relatif aveuglement de Lawrence sur la véritable stature d’Ibn Saoud et le potentiel de son mouvement wahhabite peut étonner. Comme si l’émir du Nedj n’avait pas été dans le champ de vision de cet excellent connaisseur de la politique du désert. En dernière instance, cette erreur d’appréciation doit tout de même être relativisée : Lawrence a pâti, comme les autres observateurs de l’administration britannique au Caire, d’un manque de renseignements sur l’activité d’Ibn Saoud et les relations labyrinthiques des tribus dans l’intérieur de la péninsule.

Source :

https://orientxxi.info/magazine/l-aveuglement-de-lawrence-d-arabie-face-a-l-emergence-d-ibn-saoud,2882

Que ce soit dans les années 1916 et 1921, en Arabie ou en 1948 dans l’ancien pays de Canaan puis la Terre Promise des douze tribus organisées par Moïse, nous trouvons la même source d’erreur chez les anglo-saxons anglais et américains : vouloir créer un état juif ou un empire arabe dans le schéma politique des états occidentaux. Ces états portent en eux leur évolution inéluctable vers l’autocratie de la minorité au pouvoir. Ces dirigeants utilisent alors le fascisme pour soumettre les peuples et obtenir des profits les plus élevés .

En octobre 2023, l’attaque du Hamas contre Israël ouvre une guerre selon le schéma classique de l’affrontement militaire entre deux pays ou deux organisations qui se sont radicalisées et sont devenues fascistes, selon la volonté déguisée en laisser faire des dirigeants de la secte des puritains anglo-saxons, le Deep States de Washington.

Alors nous pouvons maintenant manifester dans nos rues pour un cessez le feu, l’arrêt des bombardements et des massacres de civils. Mais qui propose un plan de Paix sans états, sans fascismes, sans théocraties, sans nations mais avec quelques peuples qui trouvent entre eux un accord pour vivre ensemble dans une union de douze tribus ou plus avec leur confédération ?

Qui connaît les responsables des erreurs du passé ? Qui écoute encore les avertissements des femmes et hommes porteurs de lumière et de proposition de paix ?

Les deux Albert (oui, laissons de côté le troisième Albert qui nous a déjà bien aidés), Einstein et Schweitzer, comme Hannah Arendt et tant d’autres, voulaient eux aussi ces institutions sans états et théocraties, spécialement pour interdire l’utilisation des armes atomiques…

Une guerre, menée aujourd’hui par des dirigeants fascistes ou fanatisés par leurs théocraties, crée l’occasion d’éliminer en masse les mécréants et infidèles que sur Terre, nous sommes quasiment toutes et tous à leurs yeux, si une nouvelle fois les dirigeants anglo-saxons commettent des erreurs pour laisser de telles armes entre leurs mains.

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