Partie 3 – L’histoire des conflits

Christophe Colomb et la route maritime vers le nouveau monde.

Les marins suivent la route maritime des vikings et de la flotte templière.

La flotte templière réfugiée au Portugal poursuit ses voyages vers le Nouveau Monde

La flotte templière avait quitté la France pour l’Écosse et surtout le Portugal, sinon pour les Amériques. Nous avons présenté les trois vagues d’arrivées des vikings puis des templiers en Amérique du Nord. Ces terres servirent de refuge à la fin de l’Ordre du Temple.

Entre 1450 et 1500, le bilan est désastreux en Europe nous l’avons vu. Les partisans de l’organisation en réseaux du temps des cathédrales sont considérablement affaiblis en France et l’intervention de Jeanne d’Arc est avant tout un échec politique. Pourtant, un souffle nouveau va venir du pays où se sont réfugiés en grand nombre la flotte templière et les chevaliers du Temple après 1307 : le Portugal.

Les descendants des templiers vont poursuivre les entreprises maritimes depuis les ports du Portugal, d’abord vers l’Afrique et ce, d’une manière publique et officielle.

Mais depuis le Portugal, la route maritime par l’Islande vers l’Amérique du Nord et la région de la nouvelle confédération iroquoise puis vers l’Amérique centrale et l’empire inca, est beaucoup plus compliquée. Il est nécessaire de rouvrir la route maritime directe malgré ses zones de danger soit par le manque de vent, soit par les ouragans.

La Renaissance, une nouvelle naissance grâce au savoir oriental de Constantinople

La chute de Constantinople en 1453

Le point de départ de la renaissance dans notre civilisation occidentale est la chute de Constantinople sous les assauts ottomans en 1453, lorsque les érudits grecs et orientaux durent quitter la ville pour venir s’installer à Ravenne, Venise ou Milan.

Cette époque pour l’Europe s’appelle la Renaissance, une nouvelle naissance grâce au savoir oriental, savoir expurgé en occident par la papauté romaine mais conservé par les moines à Cluny, Cîteaux, Clairvaux et par l’ordre des templiers détruit plus d’un siècle auparavant, savoir ancien encore présent également en orient jusqu’à la fin de Constantinople et rapatrié en Italie du Nord.

La guerre de Cent ans se termine mais les deux pays en portent les conséquences dramatiques sur le plan politique, économique et social. Le fait historique le plus marquant de cette période est la reprise de la route maritime directe vers le continent américain. Sur le plan politique, le roi de France tente de redonner à son pays un essor économique et culturel comme celui du temps des cathédrales, mais privé d’une flotte royale, il ne peut participer au développement du commerce. Il doit se contenter de réalisations culturelles, ce qui est insuffisant pour élever le niveau de vie matériel et sanitaire d’un peuple.

La chute de Constantinople interdit l’accès au Moyen-Orient, itinéraire terrestre vers les Indes et l’Asie. Les commerçants italiens sont donc obligés de trouver une autre route, une route maritime pour leurs flottes marchandes.

Cet objectif des marchands italiens rejoint celui des marins vikings de Normandie et des descendants des marins de la flotte templière réfugiée notamment au Portugal et qui connaissent la route directe par les alizées vers le Nouveau Monde.

La réouverture officielle de la route maritime vers les Amériques.

Que sait-on de l’histoire de Christophe Colomb ?

Qu’il avait épousé la fille d’un Grand Maître de l’Ordre du Christ qui, au Portugal, avait pris la succession de l’Ordre du Temple.

Qu’il eut beaucoup de mal à convaincre les puissants de l’époque d’aller traverser les mers pour découvrir un nouveau continent en suivant l’étoile du matin, cette étoile appelée la Merica depuis l’Égypte antique, nom repris par les communautés spirituelles qui entretenaient le savoir antique comme celle de Qoumrâne, celle des nazoréens de l’église de Jérusalem, celle plus tard des moines soldats templiers ! Et cette étoile du matin dans le nouveau monde, le continent tant recherché, est aussi, dans le nôtre, l’étoile du soir, la planète bleue des anciens, l’étoile symbole des plus vieilles connaissances sur l’origine des connaissances humaines.

Christophe Colomb
Christophe Colomb

Les cartes utilisées par Colomb

La carte des Templiers

Pourtant Christophe Colomb a consulté secrètement la carte des templiers dans la Tesouraria où le roi du Portugal conservait ses archives secrètes et qui comprenaient les documents amenés par la flotte templière après la destruction de l’ordre par Philippe le Bel. Cette carte trouvée par Colomb situe exactement le continent inconnu et comporte le tracé du Vinland, c’est à dire l’Amérique du Nord, ainsi que le tracé complet de l’Amérique du Sud avec le détroit.

Cette carte a été dressée à Dieppe, en Normandie à l’aide des données géographiques qui provenaient et des Vikings norvégiens qui avaient colonisé le Vinland et des Vikings danois qui s’étaient taillé un empire en Amérique du Sud. Il est possible que ces navigateurs vikings n’ont fait que poursuivre les routes maritimes de l’atlantique nord et la route des alizés entreprises déjà par les égyptiens, les phéniciens et les romains car les vestiges de la présence de ces navigateurs ne cessent de se découvrir en Amérique du nord et du sud tout comme certains produits des Amériques se retrouvent déjà dans les sépultures de l’Égypte antique tel la cocaïne dans les cheveux des momies alors que la coca a toujours été considérée comme une plante vivant uniquement en Amérique du Sud ou Centrale.

Au Xème siècle, les vikings danois avaient déjà passé une vingtaine d’années au Mexique avant d’aller fonder, au Pérou, l’empire de Tiahuanaco dont les Incas en seront les descendants alors qu’au même moment des irlandais s’étaient déjà solidement établi dans la région de Philadelphie en Amérique du Nord. Dans la bibliothèque de la Comtesse de Tolède, la Comtesse rouge emprisonnée sous Franco et descendante d’une vieille famille du XIIème siècle, se retrouve une description des fleuves d’Amérique du Sud : Amazone, Orénoque, datant de trente ans avant le voyage de Colomb.

La carte de Toscanelli, physicien de Florence

A côté de cette carte provenant de l’ordre du Temple, Colomb reçut également une copie de la carte du physicien florentin Paolo del Pezzo Toscanelli. Le 25 juin 1474, Toscanelli envoya au chanoine portugais Fernâo Martins (ou de Roritz) une carte de géographie où il avait tracé la route “menant vers l’Inde par l’océan occidental”, avec indication des lieux, des pôles, de la ligne équatoriale et des distances.

Cartes et commentaires étaient à destination finale du roi Alphonse 1er et il y a de bonnes raisons de penser que le souverain sur la foi des thèses de Toscanelli, envoya plusieurs fois à “Brazil” des pilotes qui lui rapportèrent de l’or et des pierres précieuses.

Les marins en retraite sur l’île de Madère

Ces marins transatlantiques devaient obligatoirement prendre leur retraite dans l’île la plus lointaine de l’empire, à Madère, où comme par hasard Colomb en 1474 alla épouser la senorita Perestrello ou Palestrello, fille d’un de ces pilotes et héritière de ses cartes et de ses documents.

Peu après qu’il eut en sa possession les cartes du défunt, Colomb abandonna sa femme, Felipa Perestrello, et s’enfuit de Porto-Santo avec son fils Diego.

Selon Pedro Vasquez de la Frontera, un navire portugais serait allé aux îles inconnues du Ponant. Le pilote en revint seul vivant et alla mourir chez la veuve de Bartholomeu Perestrello où il raconta son voyage et laissa des documents. Bref, Colomb utilisa tous les moyens pour s’emparer des cartes qui circulaient secrètement. Sa correspondance avec Toscanelli aurait été inventée par lui pour tenter de masquer le vol de la carte dans la Tesouraria.

Colomb s’entoure des meilleurs marins qui ont déjà fait le voyage vers le Nouveau Monde

Colomb réussit aussi à s’entourer de marins chevronnés ayant déjà fait le voyage. En 1488, Jean Cousin, originaire de Dieppe, quatre ans avant le voyage de Colomb, découvrait le Brésil et doublait le cap de Bonne-Espérance ( dix ans avant Vasco de Gama). Il découvrit l’embouchure d’un grand fleuve qu’il nomma Maragnon et qui plus tard fut appelé le fleuve des Amazones. Selon Pierre Margy, auteur de :”les navigateurs français et la révolution maritime, du XIVe au XVIe siècle”, “Vicente Yanez Pinzon aurait été le second du navire de Jean Cousin.”

“Martin Pinzon arrivait de Rome quand il rencontra Colomb.

Il est à peu près certain que Pinzon venait de consulter à la bibliothèque pontificale des cartes géographiques et des relations de voyage au pays de Winland faites par les messagers chrétiens groenlandais qui, en 1110, vinrent à Rome.

En 1327, le Groenland versait encore sa dîme aux Croisades. Il est impossible de penser que ces messagers n’aient pas raconté au pape leurs expéditions et conquêtes au “pays de la vigne”, outre océan.


Les frères Martin-Alonzo et Vincente Pinzon armèrent au profit de Colomb, les trois nefs de l’expédition : la Pinta, la Nina et la Santa-Maria du navigateur Juan de la Cosa. Jamais les nefs n’eussent franchi l’Atlantique si les Pinzon n’avaient pris le commandement des équipages.

La traversée fut longue : les matelots, après avoir dépassé les 700 lieues prévues par “l’amiral” Christophe Colomb, s’aperçurent que ce dernier était un piètre navigateur, incapable de faire le point, pourvu de cartes truffées d’erreurs, incapable surtout de donner un ordre que l’on puisse décemment agréer. Ils grognèrent souvent et parlèrent même de jeter par-dessus bord cet amiral de comédie.

Colomb, quand la mutinerie éclata, était certes prêt à mourir bravement, peut-être sur le point de faire demi-tour, mais Martin Pinzon encore une fois sauva la situation.”

source de cette relation : la magie et Christophe Colomb, in “Le livre de ses livres”, Robert Charroux, chez Robert Laffont, 1985.

Le premier voyage aux Antilles

Lors du premier voyage, Pinzon laissa Colomb découvrir les îles des Antilles alors qu’il partit seul avec un navire explorer d’autres terres. Lorsqu’il revint, Colomb lui en fit reproche mais Pinzon ne lui indiqua pas la route qu’il avait prise. Nous pouvons comprendre que Pinzon a refait le chemin vers les embouchures de l’Orénoque et de l’Amazone , ces fleuves qui permettent l’accès à l’intérieur du continent Sud Américain et que les templiers comme les vikings avaient utilisé pour acheminer l’or et l’argent du Pérou et de la région de Tiahuanaco.

les trois caravelles de Colomb

Les motivations personnelles de Colomb, le commerçant.

Quelles furent les motivations personnelles du navigateur : défendait-il l’ordre templier et voulait-il lui redonner une nouvelle existence officielle ? Cherchait-il simplement de l’or ? N’avait-il compris qu’une partie de l’affaire et se trompait-il sur le reste ?

La fin de la vie de ce navigateur laisse ces questions dans l’expectative.

L’enfant qui a grandi à Gênes a bien compris que la chute de Constantinople était la cause de la fermeture de la route du commerce vers les Indes et la Chine et la cause de la ruine des commerçants italiens. Colomb a bien compris qu’il fallait ouvrir une nouvelle route vers les Indes pour rétablir ce commerce qui avait fait la fortune des villes italiennes et notamment celle de sa ville natale.

Il est inconcevable que le jeune Colomb dans sa recherche de cartes et dans ses travaux n’ait pas pris connaissance de l’histoire des traversées vers le nouveau monde, de l’histoire des vikings et des templiers. Traverser l’Atlantique et rouvrir les échanges avec l’empire inca, aller à nouveau dans la Cordillères des Andes pour exploiter à nouveau les mines d’or et d’argent représenta une cause bien plus motivante que celle d’aller commercer avec les marchands indiens ou chinois rompus à toutes les ficelles du commerce. Il y avait la possibilité de devenir propriétaire de richesses fabuleuses impossibles à obtenir en Indes ou en Chine.

Mais cet appât du gain se heurtait à des intérêts politiques puissants en Europe et à une interdiction catégorique de la papauté à cause des Templiers réfugiés là-bas.

Les moines obtiennent l’autorisation de retourner sur le continent américain.

Dans l’histoire de Colomb, nous savons qu’il reçut l’autorisation de la reine d’Espagne une fois les maures vaincus à Grenade. Le 2 janvier 1492, la reddition de Boabdil, dernier rejeton de la dynastie nasride, met fin au royaume musulman de Grenade. C’en est fini de la présence musulmane en Espagne, active pendant sept à huit siècle.

Avec cette victoire, la reine d’Espagne pouvait la monnayer auprès du pape et demander l’accès aux richesses des Amériques.

Les royautés bien établies après cette victoire sur les maures pouvaient dorénavant se passer des ordres chevaliers. Le Cid n’est plus un chevalier mais un soldat de l’armée royale. Nous savons aussi que ce sont des moines qui convainquirent la reine d’Espagne à recevoir enfin Colomb pour autoriser son expédition. Les moines savaient qu’il était temps de rouvrir la route maritime directe vers les Amériques et ils devaient être certainement très curieux de connaître le sort des templiers qui s’y étaient réfugiés.

Colomb pouvait leur apporter à nouveau l’argent du Mexique et ainsi les ordres monastiques auraient les moyens de rétablir des ordres chevaliers pour les protéger dans une nouvelle organisation en réseau des peuples européens.

La victoire royale sur les maures ne devait pas sonner l’aube d’un nouvel absolutisme royal en Espagne comme cela avait été le cas en France. Colomb devait aller chercher à nouveau l’or du Pérou et de Bolivie et l’argent du Mexique.

Un accord entre les ordres monastiques et la royauté espagnole victorieuse des maures était envisageable pour contrer la papauté et son inquisition toujours en chasse contre toutes traces templières. Les moines entourèrent Colomb des meilleurs pilotes disponibles pour cette expédition et cette expédition réussit. Sauf que Colomb ne découvrit pas véritablement le Mexique et qu’il dut se contenter de quelques rivages sans intérêts sur quelques îles à l’importance géopolitique tout à fait mineure par rapport à l’empire Inca tout proche.

La papauté fait obstacle pour autoriser cette expédition maritime

Pour Christophe Colomb, l’obstacle majeur tint dans une autorisation de la papauté car ce navigateur affirmait haut et fort vouloir aller sur ce nouveau continent alors que les navigateurs de l’époque se contentaient de naviguer officiellement de plus en plus loin autour de l’Afrique ou plus ou moins en secret, allaient naviguer à Terre-Neuve et en Amérique du Nord et du sud.

La papauté refusait car elle avait eu vent de l’entreprise américaine des templiers et elle savait que l’histoire de la Mérica jetait à bas les dogmes de l’Église fondés sur la Bible.

La papauté savait aussi comment les cathédrales avaient été financées et elle savait que ni les rois ni elle n’avaient eu la maîtrise de cette source de richesse qui avait transformé l’Europe et mis à mal les pouvoirs des rois et du pape.

L’argent importé par la flotte templière avait été captée par les commerçants et les banquiers de Venise et les spéculations sur l’or et l’argent entre Florence et Venise avaient provoqué la crise financière européenne de 1345, nous l’avons vu.

L’interdiction de l’Église de Rome était donc double pour empêcher qu’une nouvelle organisation politique descendante des Templiers ne se remette en place car dans les Amériques il y avait le savoir et l’argent, bref tout ce qu’il fallait pour remettre sur pied une organisation politique, économique et sociale contraire aux systèmes de pouvoirs qui dirigeaient l’Europe à ce moment là.

Il fallut que Colomb en arrive à voler les cartes qui parlaient de ce continent pour fléchir Isabelle de Castille et obtenir d’elle l’autorisation officielle de partir ainsi qu’une protection vis à vis de la papauté. Pourquoi toutes ces mesures de sécurité ?

Parce qu’il est quasiment certain que Colomb, comme tant d’autres navigateurs, avait été à Thulé et en Amérique du Nord et qu’il savait que la route maritime qu’il fallait rouvrir était la voie directe par les Açores vers l’Amérique centrale et l’Amérique du sud, terres de colonisation et source des richesses des vikings et des templiers. Qu’il fallait à nouveau suivre l’étoile de la Mérica comme les templiers le faisaient et non plus la route de l’atlantique Nord.

La papauté connaissait cette route directe

Parce que la papauté connaissait cette route directe : un moine-évêque, Saint Brandan, accompagné de Saint Malo, a raconté dans sa navigatio, son voyage entre 536 et 552 en Amérique, jusqu’à Cuba.

Parce qu’enfin ce fut la route des caravelles templières une fois qu’elles eurent quitté La Rochelle pour se rendre certaines en Écosse et d’autres, après s’être ravitaillées au Portugal, en Amérique centrale et du Sud. Les caravelles, une fois en Écosse, purent également repartir vers l’Amérique du Nord car les navigateurs de ces pays nordiques faisaient la route du nouveau monde depuis bien longtemps.

L’objectif de la papauté : défendre la Bible

Pour la papauté, l’interdiction d’aller en Amérique correspondait à deux objectifs majeurs : éviter que la bible soit contredite par l’histoire des êtres humains venus depuis la planète bleue et cacher le fait que l’organisation templière ait survécu en Amérique centrale et du Sud en venant renforcer et développer la civilisation inca bien plus avancée que celle d’Europe, enfermée sous le poids de dogmes abscons par l’église de Rome.

Dès le deuxième voyage, Colomb raconte qu’il fut suivi par un navire français

Toujours est-il que dès le deuxième voyage, Colomb raconte qu’il fut suivi par un navire français et qu’il dut manœuvrer pour lui échapper. Pinzon avait fait son rapport aux marins français qui prirent la succession de la flotte templière. Ces marins normands et bretons qui bientôt allaient mettre en place la flibuste contre les navires espagnols et portugais, possédaient les clés des Amériques mais pour eux, il était hors de question de les remettre à un roi et moins encore au pape.

C’est que la reconnaissance officielle de la découverte du nouveau monde par la papauté a eu des conséquences très importantes qui conditionnent la vie politique de l’Europe quasiment jusqu’à aujourd’hui.

Tordesillas, le pape partage le monde

pour interdire le retour de l’organisation templière en réseau.

Lorsque Colomb réussit ses voyages, il se heurta rapidement à l’hostilité de ses supérieurs. Dès le retour de Colomb, la papauté, voulant anticiper sur les découvertes futures, partagea avec une connaissance remarquable et une rapidité louable le nouveau monde entre espagnols et portugais. Et ces derniers grâce à leur carte secrète s’était permis de demander une rectification infime qui allait leur donner ensuite possession de tout le Brésil.

Le traité de Tordesillas en juin 1494

En juin 1494, au traité de Tordesillas, la ligne de démarcation entre les deux parties du globe attribuées respectivement à la Castille et au Portugal, ligne fixée le 4 mai 1494 par une bulle du pape Alexandre VI, est reportée à trois cent soixante dix lieues à l’ouest du cap Vert. De ce fait, le Brésil tombe dans le domaine réservé du Portugal .

Dans ce traité, la papauté interdit à tout autre marin de se rendre en Amérique sans autorisation préalable de Rome. Ce fut une manière d’écarter les marins français qui depuis au moins quatre cent ans, avec la flotte templière faisaient secrètement du commerce avec le nouveau monde pour ne pas heurter de front le pouvoir papal.

Nous présentons dans le chapitre suivant plus en détail ce Traité de Tordesillas.

Pour le moment, intéressons nous au pape qui a réagi si promptement à la prétendue découverte du continent américain par Christophe Colomb pour le compte de la reine d’Espagne.

Les marins français résistent à la décision du pape et organisent la flibuste.

De suite, les capitaines des navires des ports français transgressèrent cet ordre du pape et ils s’organisèrent pour mener la flibuste : l’attaque de tous les navires portugais et espagnols qui revenaient d’Amérique.

Mieux, les flibustiers français menèrent des expéditions pour détruire les colonies portugaises et espagnols. Il n’est pas étonnant d’apprendre maintenant que le flibustier le plus célèbre et le plus riche fut un armateur de Dieppe nommé Trébutor car Dieppe est bien le port dans lequel se transmit la carte du nouveau monde entre les normands et les templiers. Soutenus discrètement par François Ier, ces armateurs travaillaient pour leur propre compte sans constituer une marine royale française. Très vite, la vie politique européenne s’organisa pour profiter des richesses du nouveau monde pillées par les portugais et les espagnols.

La divulgation officielle de la carte du Nouveau Monde à Saint-Dié

Une première action de résistance contre les ordres de la papauté, fut la divulgation officielle de la carte du nouveau monde par un dirigeant français.

Après Colomb, Magellan la copiera également quelques années plus tard au Portugal et en 1507 le duc de Lorraine, René II la fera publier par le Gymnase vosgien, ceci sur instruction du roi de France qui s’intéressait à la conquête du Canada et c’est à Saint-Dié que le nom d’Amérique sera donné à ce nouveau monde après la méprise d’un moine passionné de géographie qui ayant lu les récits d’Amérigo Vespuci, proposa le nom d’America.

L’Eichhoffenois Mathias Ringmann incarne l’esprit éclairé de la Renaissance. Passionné de géographie, c’est sa collaboration avec le Gymnase vosgien qui le fit entrer dans l’histoire, lorsqu’il contribua à baptiser le Nouveau Monde “Amérique”. Mathias Ringmann est né à Eichhoffen vers 1481-1482. Il étudie la théologie et les mathématiques à l’Université de Heidelberg avant de partir pour Paris où il apprend le grec et la cosmographie. Puis il revient à Strasbourg en 1503, alors un des plus grands centres d’imprimerie d’Europe, afin d’y travailler comme correcteur chez différents imprimeurs.

Mathias Ringmann rejoint en 1507 le Gymnase vosgien, un groupe d’intellectuels passionnés de cosmographie installé à Saint-Dié-des-Vosges, sous la protection du duc René II de Lorraine. Il y rencontre le savant Martin Waldseemüller et l’imprimeur Gautier Lud, qui préparent alors une nouvelle édition de la Géographie de Ptolémée. Ils éditent la Cosmographiae Introductio , un ouvrage imprimé accompagné d’une grande carte du monde : la première réalisée avec la technique de l’imprimerie ! Ils y affirment que « la quatrième partie du globe » a été trouvée par Amerigo Vespucci et que, pour cette raison, on peut l’appeler « Americi terra sive America » (« Le pays des Amériques, ou l’Amérique »). Le nom « America » apparaît ainsi pour la première fois.

Plus tard ce moine comprit que son erreur était minime car le nom donné par les navigateurs à ce continent vers lequel ils allaient en suivant l’étoile du matin, la Merica, était bien le nom juste mais que son explication était fausse. C’était le continent des descendants de la Mérica, de la planète bleue et non pas le continent trouvé par Amérigo Vespuci.

Le triste sort réservé à Christophe Colomb.

Avant d’avancer dans l’histoire, finissons l’histoire de Christophe Colomb. Quelle considération la papauté pouvait-elle encore accorder à un navigateur qui n’avait toujours pas compris qu’il devait se taire et ne plus retourner là-bas ?

L’histoire de Colomb trafiquée pour cacher la civilisation des Andes.

On raconta que Colomb crut encore avoir atteint les Indes d’Asie à travers l’océan Atlantique alors que ses supérieurs tout comme le navigateur, savaient qu’il avait touché le continent des vikings et des templiers sans rencontrer trace des descendants de ces derniers. Mais l’Asie, la soie de Chine étaient connus.

Cette civilisation des Andes et d’Amérique centrale ne devait pas rivaliser avec la nôtre et montrer le niveau de vie beaucoup plus faible en Europe, ce qui allait nourrir la contestation du système de pouvoir catholique et des systèmes de pouvoir monarchiques. Elle ne pouvait pas contredire la bible et les dogmes des pères de l’église romaine.

L’imposture de la découverte des Amériques par Christophe Colomb.

Alors ce mensonge de la découverte des Amériques par Christophe Colomb, cette imposture fut préférée à la réalité.

Les manières policées dont Colomb voulaient entretenir les indigènes lui ôtèrent la protection du roi d’Espagne. A-t-il été pris pour un nouveau Templier agissant à la manière des anciens envers ces peuples ?

N’était-il pas d’origine juive et ne devait-on pas l’écarter pour ce motif, lui et ses condisciples, du commerce fabuleux qui allait se mettre en place ?

N’était-il pas un enfant de Gênes qui avec Venise avait profité de la chute de l’ordre du Temple pour s’enrichir considérablement et ce marin de Gênes, n’était-il pas un descendant des responsables de l’importation en Europe de la peste noire ? N’était-il pas allié par son mariage aux successeurs des Templiers et ses trois caravelles n’avaient-elles pas été armées par des fonds provenant de cet ordre chevalier ?

Ne portaient-elles pas sur leurs grandes voiles, la croix pattée des Templiers ?

N’était-ce pas une tentative manifeste des successeurs de cet ordre de reprendre la primauté sur la scène politique et à travers ce voyage, de rencontrer les derniers descendants des templiers exilés pour les montrer aux rois d’Europe et au pape comme exemple réussi du bien fondé de l’économie en réseau dont l’occident avait été interdit ?

Ce voyage, ne pouvait-il pas être le début d’une révolution culturelle capable de ré instaurer une organisation sociale en réseau causant la disparition des royautés et empires pour fonder un réel mariage des cultures ?

Les rois d’occident comprirent-ils qu’avec la manière forte ils pouvaient obtenir encore plus d’argent et de richesses que les Templiers n’en avaient ramenés avec leur commerce des plus régulier ?

En tout état de cause, il fut profitable pour les puissants d’Occident de balayer et d’oublier les Vikings et les Templiers, leurs entreprises civilisatrices, alors qu’ils mettaient à sac ces peuples pour satisfaire leur cupidité.

L’histoire de ce nouveau continent ne devait donc commencer qu’avec Colomb, surtout pas avant et encore, pas avec n’importe lequel des Colomb, un bien niais et ignare de préférence !

Mais Colomb qui connut l’histoire de la carte transcrite par les templiers, ignora-t-il l’histoire des templiers, l’histoire du signe que les voiles de ses caravelles portaient tout en suivant l’étoile du matin, la Merica ? Cela se peut-il ou n’est-ce qu’un mensonge supplémentaire des puissants de l’époque ?.

Colomb ne devait pas savoir ce qu’il y avait là où il allait.

Il est certain que Colomb fut déçu par le fait de ne pas avoir trouvé les possessions templières d’Amériques du Sud parce qu’il n’avait pas pris suffisamment la route du Sud ou parce qu’il avait du accepter la volonté de ses équipages ignorants de ne pas poursuivre l’expédition après la halte relais des îles antillaises, déception largement accrue ensuite lorsqu’il comprit qu’on lui interdisait tout lien avec l’expérience antérieure des templiers et que cette interdiction venait de certains capitaines de navires comme Pinzon qui eux connaissaient le chemin et l’histoire que Colomb ne devait pas savoir.

Colomb est l’exemple de l’anti héros au services des dirigeants de son époque.

Cette imposture qu’est l’histoire de Colomb ne servit pas seulement à couvrir les exactions commises contre les indigènes d’Amérique plus civilisés que les cruelles bandes espagnoles. Elle servit aussi à occulter toute survivance des templiers sur ce continent ainsi que le symbole même de leur savoir qui fut la base de leur incomparable rayonnement au cours de cette époque : la connaissance de la Mérica. Rayonnement réalisé davantage encore hors d’Europe, en Amérique du sud où aucun roi ne vint freiner leurs projets humanistes.

Colomb est l’exemple de l’anti héros : comme le cas d’un homme courageux et avisé mais dont les dirigeants de son époque se sont servis pour leurs propres intérêts. Colomb reste un découvreur manipulé par les pouvoirs officiels et occultes et qui n’a jamais eu la connaissance complète nécessaire pour diriger librement son entreprise. Il a mis en place l’action sans la connaissance, sans le savoir global.

Les premiers contacts entre européens et indigènes dans le Nouveau Monde américain

Document : Extraits tiré de l’excellent livre d’Howard Zinn, Une histoire populaire des États-Unis de 1492 à nos jours.

Au commencement étaient la conquête, l’esclavage et la mort. Les premiers contacts entre européens et indigènes

« Caractères propres à la civilisation occidentale comme à son premier émissaire dans les Amériques : Christophe Colomb. Colomb lui-même n’écrit-il pas : « Aussitôt arrivé aux Indes, sur la première île que je rencontrais, je me saisis par la force de quelques indigènes afin qu’ils me renseignent et me donnent des précisions sur tout ce qu’on pouvait trouver aux alentours » ?

L’information qui intéresse Colomb au premier chef se résume à la question suivante : où est l’or ? Il avait en effet persuadé le roi et la reine d’Espagne de financer une expédition vers les terres situées de l’autre côté de l’Atlantique et les richesses qu’il comptait y trouver — c’est-à-dire l’or et les épices des Indes et de l’Asie. Comme tout individu cultivé de ce temps, Colomb sait que la Terre est ronde et qu’il est possible de naviguer vers l’ouest pour rejoindre l’Extrême-Orient.

En réalité, s’imaginant le monde plus petit qu’il ne l’est réellement, Colomb n’aurait jamais atteint l’Asie, qui se situait à des milliers de kilomètres de la position indiquée par ses calculs. S’il n’avait été particulièrement chanceux, il aurait erré à travers les immensités maritimes. Pourtant, à peu près au quart de la distance réelle, entre l’Europe et l’Asie, il rencontra une terre inconnue, non répertoriée : les Amériques. Cela se passait au début du mois d’octobre 1492, trente-trois jours après que l’expédition eut quiné les îles Canaries, au large de la côte africaine. Déjà, on avait pu voir flotter des branches et des morceaux de bois à la surface de l’océan et voler des groupes d’oiseaux : signes annonciateurs d’une terre proche. Enfin, le 12 octobre, un marin nommé Rodrigo, ayant vu la lumière de l’aube se refléter sur du sable blanc, signala la terre. Il s’agissait d’une île de l’archipel des Bahamas, dans la mer des Caraïbes. Le premier homme qui apercevrait une terre était supposé recevoir une rente perpétuelle de 10 000 maravédis. Rodrigo ne reçut jamais cet argent. Christophe Colomb prétendit qu’il avait lui-même aperçu une lumière la veille et empocha la récompense.

Ainsi, à l’approche du rivage, les Européens furent-ils rejoints par les Indiens arawaks venus les accueillir à la nage. Ces Arawaks vivaient dans des communautés villageoises et pratiquaient un mode de culture assez raffiné du maïs, de l’igname et du manioc. Ils savaient filer et tisser mais ne connaissaient pas le cheval et n’utilisaient pas d’animaux pour le labour. Bien qu’ignorant l’acier, ils portaient néanmoins de petits bijoux en or aux oreilles

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Colomb débarque dans les Antilles

Ce détail allait avoir d’énormes conséquences : Colomb retint quelques Arawaks à bord de son navire et insista pour qu’ils le conduisent jusqu’à la source de cet or. Il navigua alors jusqu’à l’actuelle Cuba, puis jusqu’à Hispaniola (Haïti et République dominicaine). Là, des traces d’or au fond des rivières et un masque en or présenté à Christophe Colomb par un chef local inspirèrent de folles visions aux Européens.

Sur la foi du rapport exalté et des promesses abusives de Christophe Colomb, la seconde expédition réunissait dix-sept bâtiments et plus de douze cents hommes. L’objectif en était parfaitement clair : ramener des esclaves et de l’or. Les Espagnols allèrent d’île en île dans la mer des Caraïbes pour y capturer des Indiens. Leurs véritables intentions devenant rapidement évidentes, ils trouvaient de plus en plus de villages désertés par leurs habitants. À Haïti, les marins laissés à Fort Navidad avaient été tués par les Indiens après qu’ils eurent sillonné l’île par petits groupes à la recherche de l’or et dans l’intention d’enlever femmes et enfants dont ils faisaient leurs esclaves — pour le travail comme pour satisfaire leurs appétits sexuels.

Le début du commerce des esclaves vers l’Espagne

Colomb envoya expédition sur expédition à l’intérieur de l’île. Ce n’était décidément pas le paradis de l’or mais il fallait absolument expédier en Espagne une cargaison d’un quelconque intérêt. En 1495, les Espagnols organisèrent une grande chasse à l’esclave et rassemblèrent mille cinq cents Arawaks — hommes, femmes et enfants — qu’ils parquèrent dans des enclos sous la surveillance d’hommes et de chiens. Les Européens sélectionnèrent les cinq cents meilleurs « spécimens », qu’ils embarquèrent sur leurs navires. Deux cents d’entre eux moururent durant la traversée. Les survivants furent, dès leur arrivée en Espagne, mis en vente comme esclaves par l’archidiacre du voisinage qui remarqua que, bien qu’ils fussent « aussi nus qu’au jour de leur naissance », ils n’en semblaient « pas plus embarrassés que des bêtes ». Colomb, pour sa part, souhaitait expédier, « au nom de la Sainte Trinité, autant d’esclaves qu’il [pourrait] s’en vendre ».

La chasse à l’or sur l’île d’Hispaniola devient un génocide.

Mais trop d’esclaves mouraient en captivité. Aussi Colomb, désespérant de pouvoir reverser des dividendes aux promoteurs de l’expédition, se sentait-il tenu d’honorer sa promesse de remplir d’or les cales de ses navires. Dans la province haïtienne de Cicao, où lui et ses hommes pensaient trouver de l’or en abondance, ils obligèrent tous les individus de quatorze ans et plus à collecter chaque trimestre une quantité déterminée d’or. Les Indiens qui remplissaient ce contrat recevaient un jeton de cuivre qu’ils devaient suspendre à leur cou. Tout Indien surpris sans ce talisman avait les mains tranchées et était saigné à blanc.

La tâche qui leur était assignée étant impossible, tout l’or des environs se résumant à quelques paillettes dans le lit des ruisseaux, ils s’enfuyaient régulièrement. Les Espagnols lançaient alors les chiens à leurs trousses et les exécutaient.

…/…

Las Casas nous dit encore qu’à son arrivée à Hispaniola, en 1508, « soixante mille personnes habitaient cette île, Indiens compris. Trois millions d’individus ont donc été victimes de la guerre, de l’esclavage et du travail dans les mines, entre 1494 et 1508. Qui, parmi les générations futures, pourra croire pareille chose ? Moi-même, qui écris ceci en en ayant été le témoin oculaire, j’en suis presque incapable ».

source :

https://www.partage-le.com/2015/10/07/christophe-colomb-les-indiens-et-le-progres-de-lhumanite-howard-zinn/?fbclid=IwAR3FDxQgq5aJIQYjYC5NOQg9PFKbOa3s4Wf84ak_smsoImC9r07-Bp1U8LQ

fin du document.

Les conquistadores, criminels de la papauté.

Lorsque les Espagnols conquirent le Mexique, ils allèrent de surprise en surprise. Ils y trouvèrent des villes mieux ordonnées que celles d’Europe, des palais et des temples plus beaux que ceux de Séville ou de Saragosse. Les mœurs indigènes étaient policées et leurs bibliothèques remplies d’œuvres incomparables. L’astronomie y était aussi avancée qu’à Salamanque.Les maisons possédaient des toilettes avec eau courante alors que cent ans plus tard, Versailles sera construit en ignorant ces techniques de construction, d’hygiène et de salubrité.

Conquête espagnole et guerre de libération tlaxcaltèque : la fin de l’Empire aztèque (1519-1521)

Document :

Il a fallu à peine plus de deux ans aux conquistadors espagnols conduits par Hernan Cortez pour s’emparer de Mexico et détruire le puissant Empire aztèque, pourtant à son apogée.

Quelques centaines d’hommes – il est vrai armés d’arquebuses et de canons – contre des dizaines de milliers de guerriers, certes équipés d’armes en bois, en os et en obsidienne…

La seule supériorité technologique peut-elle expliquer l’incroyable succès des Espagnols ?

Pas vraiment, en réalité.

Car les troupes de Cortez ont bénéficié du soutien décisif de dizaines de milliers de guerriers aussi braves que les guerriers aztèques : les Totonaques tout d’abord ; ensuite et surtout les Tlaxcaltèques.

Ces derniers étaient en effet les ennemis jurés des Aztèques dont ils subissaient les terribles raids. Aussi, firent-ils rapidement alliance avec les Espagnols (dès 1519) qu’ils recueillirent après leur cuisante défaite de la Noche Triste.

Grâce au soutien de leurs puissants alliés, les Espagnols purent redresser un rapport de force qui leur était franchement défavorable au départ de leur campagne.

Finalement, lors de la conquête du Mexique, le rejet de l’impérialisme aztèque a pesé aussi lourd – et peut-être plus – que les canons ibériques…

Cortez et ses alliés mexicains détruisent l'empire aztèque

Photo : Hernan Cortez et la Malinche à la tête de l’armée espagnole. Codex Azcatitlan, auteur et date inconnus. Le codex est aujourd’hui conservé à la bibliothèque nationale de France.

Source : Storia Mundi

carte de la conquête de l'Amérique par les espagnols

Montézuma parle de ses ancêtres, les hommes blancs venus des mers.

Cortez entendit Montézuma lui parler de ses ancêtres, les hommes blancs venus des mers qui avaient civilisé le pays, apporté la croix grecque et la croix templière et dont certains rares descendants portaient toujours la couleur de peau. Trois cents conquistadores purent soumettre quasiment sans combat deux millions d’aztèques car ces derniers avaient compris qu’ils venaient des mêmes pays que les anciens fondateurs de leur société.

Les soldats espagnols purent-ils comprendre les dessins d’hommes en scaphandre dont la légende bolivienne, autour du lac le plus haut du monde, raconte qu’ils avaient la peau très blanche et le sang bleu, qu’ils venaient de la planète bleue ?

Plus fort encore, les Espagnols trouvèrent effectivement une profusion de croix. A Guatulco, Juan de Cervantes, évêque d’Oaxaca, fit dresser tel quel dans la cathédrale qu’il venait de construire, une croix que les conquistadores attribuèrent à un apôtre venu évangéliser la région et dont l’image était gravée sur un rocher à côté de la croix. Ceci explique aussi le revirement des ecclésiastiques espagnols qui, une fois qu’ils comprirent qu’ils étaient en face de l’oeuvre des Templiers, se mirent ensuite à détruire tous ces vestiges d’une culture interdite qu’ils rejetèrent dans le passé.

Le pays des hommes blancs au sang bleu venus de la planète bleue

Comprirent-ils également que les vikings et les templiers n’avaient en fait que retrouver le pays où s’étaient établi dans un premier temps les hommes blancs au sang bleu venus de la planète bleue, ces hommes qui enseignèrent les terriens ?

Comprirent-ils que sur ce continent des descendants de la Mérica, ils se trouvaient en contact avec une histoire capable de détruire à jamais celle de la Bible et capable de les faire tous périr sur les bûchers de l’inquisition ?

Dans ce prétexte peut résider la justification majeure de la papauté pour couvrir le génocide de 70 millions d’indiens tant cette histoire jetait à bas toute la littérature de la Bible judaïque et la prétention de considérer Jérusalem comme un berceau de la sagesse spirituelle humaine.

Les moines et les chevaliers du Temple, en possédant les manuscrits retirés du temple de Jérusalem purent connaître la filiation du savoir secret depuis la civilisation égyptienne, ils surent surtout reconnaître parmi les descendants d’Horus et d’Isis ces êtres humains à la peau blanche et au sang bleu venu du continent disparu lors du dernier grand cataclysme.

En possédant également une colonie au Pérou et en Bolivie, en aidant le peuple inca à se développer, ils avaient aussi, en suivant la route de la Mérica, retrouver le berceau de cette civilisation du continent disparu.

Ils avaient toutes les preuves pour démontrer la nécessité de leur organisation en réseaux capable de marier les cultures pour respecter la primauté de l’être humain dans une organisation sociale, pour démontrer le caractère néfaste et sectaire des pouvoirs politiques et religieux luttant pour la survie de leurs dogmes en détruisant les cultures étrangères.

La papauté ordonne la destruction totale de la civilisation des Andes

Ces destructions incompréhensibles par le clergé se firent sur ordres supérieurs de la papauté qui voulu effacer tous souvenirs des templiers et peut-être déjà des hommes au sang bleu, souvenirs qui démontraient la réussite sociale bénéfique de l’organisation templière alors que la papauté ne cessait pas de se heurter aux royaumes d’Europe et aux mouvements de contestation des croyants qui ne supportaient pas ses prétentions de pouvoirs théocratiques, dogmatiques et temporels.

Charles Quint admirait les œuvres d’art en métal précieux que ses vaisseaux rapportaient des Amériques mais tous comprenaient qu’aucun orfèvre européen n’était capable d’un tel travail. Le roi d’Espagne admirait les preuves des lacunes et des insuffisances de la civilisation européenne par rapport à celle des Amériques et des Andes. Pour éviter toute contestation et pour poursuivre le pillage des richesses outre-atlantique, sur les conseils de la papauté, il donna l’ordre de faire fondre ces œuvres d’art sur place et de ramener sur les vaisseaux uniquement des lingots d’or et d’argent. Ce qui arrangea également les flibustiers…

Après la découverte des conquistadores et des missionnaires espagnols, la comparaison entre les réussites des templiers et la faillite de la papauté devint insupportable aux yeux de Rome. Il fallut tout détruire pour que jamais cet exemple ne vienne conforter les contestataires de l’ordre papal et royal en Europe.

La papauté fut aidée par les rois et le roi d’Espagne en tira de suite profit puisqu’il lui fut permis de ramener tout l’or que ses armées trouvaient, une fois cet or fondu et disparues toutes traces compromettantes de symboles indiens, chrétiens et templiers !

Près de 70 millions d’indiens furent exterminés lors de la conquête et de la destruction de leur empire puis pendant plusieurs siècles d’esclavage féroce, principalement par le travail forcé dans les mines et le contact avec des maladies européennes. Ce génocide dix fois supérieur à la Shoah reste occulté et tabous pour nos puissances occidentales.

La préservation du pouvoir de la papauté et la satisfaction effrénée de la soif d’or de quelques rois ont scellé pour des siècles le silence sur ce génocide mené pour la plus grande gloire d’un Christ européen plus collectionneur de crimes que tous les dieux aztèques et incas réunis !

Que ce soient les rois ou la papauté, tous avaient fini par comprendre la menace que l’organisation templière avait fait peser sur leurs organisations politiques en présentant une nouvelle solution à la réussite sociale incontestable sur le continent américain et dans les Andes

En Europe, dès la dissolution de l’ordre, les cathédrales manquèrent de financement et les compagnons de Salomon qui les construisaient ne s’attachèrent qu’à finir une seule flèche selon les plans originaux, prêtant serment en mémoire du Temple de ne jamais construire la seconde. La plupart des cathédrales achevées après 1307 ne comportent ainsi qu’une seule flèche au lieu des deux prévues à l’origine. L’or et l’argent ne venaient plus d’Amérique et dorénavant la papauté interdisait tout ce qui portait sur la connaissance de cette civilisation des Andes et du Mexique.

Le jour où Magellan a « trouvé » des géants de 3 mètres en Patagonie

Dans le mystère des Andes, il y a l’indication d’un peuple de géants. Ils sont une espèce humaine créée lors d’une dernière manipulation génétique des visiteurs venus d’une autre planète pour remettre de la vie humaine sur Terre après une nouvelle catastrophe planétaire. Parmi les essais d’espèces humaines créés, les géants ont réussi à survivre malgré que leur taille et métabolisme n’étaient pas le mieux adaptés à la vie sur Terre. Pour ne pas que leurs dépouilles mortelles laissent des traces de leur ADN qui serviraient à une reproduction de leur espèce, la légende des Andes dit qu’à la fin de leur vie, ils se précipitaient dans le cratère d’un volcan en activité pour disparaître à jamais.

Notre espèce humaine la mieux adaptée à la vie sur Terre avait eu le pouvoir et le droit d’éliminer les autres espèces finalement inadaptées, d’où les rites des sacrifices de ces espèces humaines peu adaptées. Une fois cette période d’élimination achevée, l’espèce humaine abandonné ces rites ou bien les a célébrés autrement. L’exemple de la Bible rapporte le cas d’Abraham qui a du sacrifier un mouton et non plus un de ses enfants.

Les égyptiens et les peuples de l’Asie, les Celtes connaissaient cette question de l’espèce des géants et son origine ainsi que son destin funeste. Les religions théocratiques ont interdit ces connaissances contraires à leur dogme d’une divinité parfaite qui a crée un monde parfait. Pourtant les explorateurs de l’antiquité rencontraient ces géants. Lors des expéditions maritimes des espagnols et portugais vers le continent américain, au moins une rencontre a eu lieu en Patagonie entre Magellan et des géants.

document :

En 1520, Fernand de Magellan a pris le temps, dans son programme de navigation mondiale, de s’arrêter dans ce qui est aujourd’hui la Patagonie, où il a rencontré des géants…

Fin mars 1520, alors que le froid commence à se faire sentir, Magellan qui a atteint les 49° 30’de latitude Sud, se prépare à hiverner dans la baie de San Julián. C’est là qu’il découvre les fameux Patagons.

L’endroit était peu fréquenté. Deux mois s’étaient écoulés depuis qu’on avait choisi le mouillage et jamais un indigène ne s’était manifesté sur le rivage. Pigafetta écrit alors :

“Toutefois, un jour, sans que personne y pensât, nous vîmes un géant qui était sur le bord de la mer tout nu, et il dansait et sautait et chantait, et en chantant il mettait du sable et de la poussière sur sa tête.”

Car, suivant Pigafetta, l’expédition de Magellan aurait bien rencontré des géants. Leur stature était impressionnante ; on avait pu se comparer à eux :

“Il était si grand que le plus grand de nous ne lui venait qu’à la ceinture. Il était vraiment bien bâti.”

Comme le précise Léonce Peillard, les équipages n’étaient pas composés que de méridionaux : 15 Français (19 pour d’autres) participaient à l’expédition. “Toutes les nationalités sont représentées : Espagnols et Portugais en majorité, Italiens et Français, Belges, deux Anglais, un Allemand”. Il devait bien se trouver, sur un total de 265 ou 270 hommes, quelque individu particulièrement grand. Mais le géant que décrit Pigafetta n’a que des nains autour de lui. Et cet indigène a des compagnons que l’on voit apparaître, progressivement, au cours des jours suivants.

Quand on le découvrit, il était nu, mais on l’aperçut, peu après, dans son accoutrement ordinaire : “Quand il fut amené au Capitaine, il était vêtu d’une peau de certaine bête cousue bien subtilement. (…) Ce géant avait les pieds couverts de la peau de la dite bête en forme de souliers, et il portait à la main un arc court et gros. Ces curieuses chaussures, qui ont retenu l’attention des Européens, sont certainement à l’origine du nom que l’on attribua aux autochtones. Pigafetta déclare, un peu plus loin, sans commentaire :

“Toutes les nationalités sont représentées : Espagnols et Portugais en majorité, Italiens et Français, Belges, deux Anglais, un Allemand (…)6

10Il devait bien se trouver, sur un total de 265 ou 270 hommes, quelque individu particulièrement grand. Mais le géant que décrit Pigafetta n’a que des nains autour de lui. Et cet indigène a des compagnons que l’on voit apparaître, progressivement, au cours des jours suivants. Quand on le découvrit, il était nu, mais on l’aperçut, peu après, dans son accoutrement ordinaire :

“Le capitaine appela cette manière de gens Pataghoni.” Les pieds, chaussés de ces mocassins en peau de guanaco devaient paraître plus grands, d’où le surnom de Patagöe ou pata goa dont fut gratifié l’Indien. La tribu reçut alors le nom de Patagons et le pays s’appela la Patagonie. D’après Paul Groussac, le mot viendrait plutôt de pata de cão (‘patte de chien’). Cette hypothèse semble séduisante, surtout si l’on considère que Magellan était d’origine portugaise.

les géants de Patagonie rencontrés par Magellan et son expédition

Après le naufrage de l’un de ses cinq vaisseaux (le Santiago), Magellan dut subir une mutinerie, à la tête de laquelle se trouvait Juan de Cartagena (le capitaine du San Antonio). Il réussit à se tirer d’affaire et réprima durement la révolte. Alors reprit la recherche du détroit. Le 28 novembre, trois navires arrivaient dans l’Océan Pacifique : le Trinidad, le Victoria et le Concepción. Le quatrième, le San Antonio, avait déserté et mis le cap sur l’Espagne. Pigafetta précise :

“En ce navire qui s’en alla et retourna était un des susdits deux géants que nous avions pris, lequel, quand il sentit la chaleur, mourut.”

Il restait donc un géant auprès de Magellan. Pigafetta en profita pour établir, en “conversant” avec lui, un lexique qu’il intitule : “Vocables des géantz pathagoniens”. Il y relève 90 mots qu’il traduit. Ce Patagon que l’on emmenait en Espagne périt lui aussi ; le scorbut faisait des ravages et l’on avait recensé une trentaine de malades :

“Quand ce géant se trouvait mal — écrit-il —, il demandait la croix et l’embrassait et la baisait fort. Il voulut se faire chrétien devant sa mort, et nous le nommâmes Paul.”

Les géants de Patagonie ne sont donc pas des créatures rapidement aperçues sur le rivage. Certains ont vécu avec les membres de l’expédition. Alors, comment douter de leur existence ? Le récit de Pigafetta a diffusé la nouvelle. Elle connut un franc succès.

source : https://books.openedition.org/pur/47941?lang=fr

Les récits des vikings et des templiers dans les Andes ne sont plus accessibles ou s’ils existent, restent sous le poids du secret. Ce récit de l’expédition de Magellan est donc précieux.

Les expéditions maritimes vers les Andes à partir de la base navale du golfe du Saint-Laurent en relation avec les iroquois, ont bien eu pour but la redécouverte de cette civilisation originelle et de Tiahuanaco, la plus vieille ville de l’humanité, où les visiteurs ont mené ces expériences pour créer différentes espèces humaines et repeupler la Terre avec des êtres humains disposant d’un savoir laissé en héritage par cette civilisation extra- terrestre. Les navigateurs portugais, comme Magellan, successeurs de la flotte templière après 1307, connaissaient ce mystère des Andes et ils l’ont rencontré. 15 ou 19 marins français ont été membres de cette expédition. Venait-ils de Normandie, de Saint-Valéry en Caux, de Dieppe, de la Rochelle, ces ports de la flotte templière ?

La carte de Piri Reis passionne les historiens

Pour compléter ce document sur la conquête du Nouveau Monde et les cartes que les navigateurs utilisaient à cette époque, nous ajoutons la carte de Piri Reis qui date de la même période.

document :

la carte de Piri Reis découverte en 1929 à Istanbul dans le palais de Topkapi

La carte de Piri Reis Découverte en 1929 lors de la restauration du palais de Topkapi à Istanbul, la carte de Piri Reis passionne les historiens. Datée de 1513, elle représente avec précision les côtes de l’Afrique et de l’Amérique du sud sur des longitudes parfaites. Sauf qu’au 16eme siècle on ne savait pas encore calculer les coordonnées géographiques exactes. Sur cette carte on peut voir aussi une partie de l’Antarctique… continent découvert officiellement qu’en 1818. Une découverte qui remet toute la connaissance de l’humanité en cause.

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