Partie 4 – L’art de vivre

La Blockchain dans tous les secteurs économiques. 

 Compte-rendu de la Réunion du groupe Blockchain Alsace à Strasbourg
le mercredi 13 décembre 2017.

Pierre, webmaster de fileane.com a assisté à la présentation de nouveaux sujets BLOCKCHAIN par des intervenants variés qui sont venus de toute la France.

Nous (l’équipe fileane.com) avons rédigé sur notre site plusieurs articles sur les biens communs, l’économie participative, le retour de la complémentarité entre valeur d’usage et d’échange, la monnaie pleine. Après un certain nombre d’échanges sur les réseaux sociaux, spécialement dans le groupe Facebook Monnaie Pleine lors d’une intervention avec l’organisateur de cette réunion, nous avions compris que présentation était en mesure de nous apporter des exemples concrets d’utilisation d’une gestion des données capable de supprimer les institutions de contrôle des échanges qui servent les systèmes de pouvoir. 

La Blockchain, une définition

nous utilisons le document suivant : 

Bien plus qu’une technologie la blockchain est une démarche porteuse de sens et d’espoir répondant à l’actuelle crise de confiance du peuple face à toute forme d’élitisme et de régulation.

En effet, la blockchain promet d’être une solution de décentralisation et de désintermédiation assurant la sécurité d’échanges d’information ou de transactions en totale transparence et sans avoir recours à des tiers de confiance (notables, banquiers, assureurs, comptables, AirBnB, Uber, etc.).

L’ADN même de la blockchain est donc la confiance.

La blockchain part du principe que personne n’a besoin de faire confiance à personne pour effectuer un échange, il suffit de faire confiance à un tiers universel qui est la somme de l’ensemble des parties prenantes du système de transaction. En simple, tout le monde vérifie pour tout le monde.

Pour illustrer avec un exemple simple ce que serait une économie gérée par un système de blockchain, imaginons que notre monnaie ne soit plus l’euro mais une valeur virtuelle gérée par une blockchain, et que vous deviez payer vos impôts. Vu que la blockchain assure la transparence totale des échanges et l’intégrité des informations, vous pourriez savoir exactement comment est dépensé votre impôt par le gouvernement.”

fin du document. 

Les projets et réalisations présentés lors de cette réunion

entrent directement dans le champ d’action des réseaux de vie mis en ligne sur fileane.com. En plus d’une mise à jour de nos connaissances techniques sur cette question informatique, ces exemples nous permettent également de mesurer les acquis actuels et le chemin à parcourir, particulièrement la gestion de la monnaie pleine et des droits sociaux, c’est à dire le financement d’une économie en réseaux de vie. 

Ce compte-rendu utilise les notes prises au cours de la réunion et les liens disponibles sur les sites du groupe Blockchain Alsace ainsi que nos recherches sur le web pour prolonger les présentations faites.
 

Les interventions prévues au cours de cette réunion : 

  • DAISEE : Opportunités et limites d’Ethereum pour la transition énergétique, par Nicolas Loubet, Rieul Techer et Louis Villard.
  • EDF / ES (Électricité de Strasbourg): Retours d’expériences et Proofs-of-Concepts autour de la Blockchain, par Bernard Bloch 
  • IOTA : Présentation de la technologie Tangle, registre décentralisé scalable, par Kim Dauthel 
  • RGPD : La blockchain à l’aune du Règlement Général sur la Protection des Données, par Aurélie Bayle 
  • BCDIPLOMA : Certification de diplômes sur la blockchain Ethereum (ICO en déc), par Luc Jarry-Lacombe et Aurélie Bayle 
  • Santé, confiance, économie et diaspora, par Xavier Schneider, Moussa Dembélé 
  • ETHLEND : Système de prêt P2P décentralisé (ICO en nov/déc), par Jordan Lazaro Gustave 
  • BUSY / STEEM : Décentralisation et rémunération de contenus en ligne (User Generated Content), par Cryptopher Keo 

liens :https://bitcoin.fr/crypto-alsace/ avec la vidéo de la réunion.

la page Facebook du Groupe Alsace :https://www.facebook.com/groups/1215483745147553/about/

le groupe meetup : https://www.meetup.com/fr-FR/Crypto-Alsace/events/244352270/ 

Slides : https://drive.google.com/drive/folders/1jeGXA7j5plBZsNuH7-tO_sFCD0wBhc3U?usp=sharing 

Lexique de la blockchain et des crypto-monnaies pour mieux comprendre ce sujet : 

https://www.blogdumoderateur.com/lexique-blockchain-crypto-monnaies/

 

DAISEE programme de recherche sur la transition énergétique 

Présentation de DAISEE : http://daisee.org 

L’équipe dirigeante présente son programme de recherche dans le domaine de la transition énergétique. Il s’agit de reconstruire le lien entre producteur et consommateur en automatisant les échanges. Par exemple entre deux maisons à l’aide de 4 noeuds et un smart contrat. Les explications se trouvent sur les slides (diapositives) à l’adresse suivante : https://frama.link/DAISEE-summary

Une présentation plus détaillée de ce projet  est disponible également avec le document suivant : 

;” DAISEE n’est pas une entreprise mais un projet exploratoire et expérimental commun co-produit par la MYNE (laboratoire citoyen ouvert basé à Lyon) et Cellabz (un accélérateur d’écosystème technologique), faisant intervenir différents acteurs dans une dynamique de développement d’écosystème (CitizenWatt, OpenEnergy Monitor, Slock.it, Ethereum, Frontier…).

DAISEE consiste à créer les conditions favorisant l’échange pair-à-pair d’énergie en expérimentant la pertinence de technologies permettant la distribution, la transparence, « l’anonymat » et l’inviolabilité de l’information énergétique et des sources de production et de consommation énergétiques. Elle vise à permettre à tout acteur (notamment particulier) d’échanger ou d’acheter de l’électricité directement à un de leurs pairs (notamment voisins) qui en produit en surplus, une fois défini l’arbitrage entre vente/transaction et subvenir aux besoins par l’auto-consommation. ” 

Contributor 

source : https://www.quelleenergie.fr/magazine/economies-energie/blockchain-le-partage-de-energie-solaire-45626/ 

L’équipe participe à une réalisation pilote dans un village des Pyrénées Orientales. Pour la décrire et mieux compléter notre prise de note, nous utilisons le document suivant : 

Un village de 1100 habitants passe à l’autonomie énergétique

http://www.caissedesdepots.fr/un-village-de-1100-habitants-passe-lautonomie-energetique

La commune de Prats-de-Mollo-la-Preste est le village le plus éloigné de la vallée du Haut Vallespir dans les Pyrénées Orientales. Du fait de son étendue et de son relief, notre commune est soumise à des contraintes forte en termes d’alimentation en électricité de qualité. Nous subissons régulièrement des coupures d’électricité, notamment sous le coup des intempéries. 

Depuis 1917 nous avons une forme d’indépendance dans la gestion de l’électricité de la commune avec propre régie électrique. En fait, jusqu’à 40% de nos besoins de consommation électrique sont satisfaits par une centrale hydroélectrique. 

En juillet dernier, nous avons inauguré notre S.E.M (société d’économie mixte), Prats’EnR. Dans laquelle on trouve la mairie (60%), la régie électrique municipale (20%) et un collectif de citoyens (20%). La S.E.M. comprendra 5 entités, chacune responsable d’un sous-projet (hydro-électrique, photovoltaïque, méthanisation, mini-turbines dans les conduites et réseau de chaleur). Il faut mentionner une sixième filiale recherche et développement, DAISEE, travaillera sur les sujets de gestion locale de l’électricité. Car nous réfléchissons sérieusement aux solutions d’internet de l’énergie, aux smart grids, dont, pourquoi pas, l’intégration de la technologie blockchain ! 

Nous nous sommes donnés 4 ans. En une à deux années, nous aurons mis en place les volets hydroélectrique et photovoltaïque. Dans un deuxième temps viendront les volets méthanisation et réseau de chaleur, aux alentours de 2021. Quant au volet recherche, la filiale Daisee commencera à travailler dès le début 2018. Car il nous faudra un outil technologique afin de capter, de stocker et de traiter les données. A travers une véritable « régie de données énergétique », nous pourrons expérimenter la gouvernance de notre circuit-court de l’énergie. C’est là la pointe la plus avancée de notre réflexion sur ce sujet de transition. 

pour aller plus loin : Vers un P2P de l’énergie, publié le 26 avril 2016 par Olivier Blondeau

http://www.makery.info/2016/04/26/vers-un-p2p-de-lenergie/

A Brooklyn, pour la première fois, des voisins s’achètent et se vendent leur électricité grâce à la blockchain.

En France, la Paillasse Saône lance le projet Daisee pour inventer un autre rapport à l’énergie.

Olivier Blondeau explique pourquoi il est temps de passer du «à chacun selon ses moyens» au «à chacun selon ses besoins». 

Dans la Troisième Révolution industrielle, Jeremy Rifkin annonçait dès 2011 l’avènement d’une nouvelle ère, celle de l’Internet de l’énergie, d’une gestion des flux énergétiques fondés sur les principes décentralisés de l’Internet à la faveur du développement des énergies renouvelables. 

Mais la seconde est plus complexe. Comment négocier avec ses voisins, dans un contexte où se développent les énergies renouvelables (panneaux solaires ou éoliennes maison) pour disposer d’électricité en quantité suffisante, en fonction des ressources disponibles ? Il suffit « simplement » que mon compteur « connaisse » mes besoins et mes habitudes de consommation, qu’il compare avec la quantité globale d’énergie produite par mon îlot ou mon quartier pour négocier, de manière totalement décentralisée et sécurisée, avec les compteurs de mes voisins. 

C’est ainsi qu’apparaissent aujourd’hui de nombreux projets, dits de microgrids (des micro-réseaux électriques intelligents),

fondés sur la technologie blockchain qui permet des transactions sécurisées de particulier à particulier, sans intermédiaire et qui s’applique aujourd’hui à la circulation de l’énergie. Une sorte de Peer to Peer (P2P) de l’énergie. 

On voit ainsi apparaître de nombreuses initiatives alliant production d’électricité renouvelable, gestion de la charge par la technologie décentralisée blockchain et, corollaire indispensable, consommation responsable. C’est le cas de l’expérimentation menée à Brooklyn aux États-Unis par Transactive Grid sur cinq immeubles dotés de panneaux photovoltaïques combinant production d’énergie renouvelable et économie du partage issue de la technologie blockchain. Pour la première fois en effet, cette solution, basée sur la plateforme Ethereum, a permis que des voisins achètent et vendent de l’énergie produite localement. Les bénéfices dégagés peuvent ensuite être réinvestis par la communauté dans des équipements de proximité

EDF / ES (Électricité de Strasbourg): Retours d’expériences et Proofs-of-Concepts autour de la Blockchain 

1) EDF expérimente la certification de ses communiqués de presse avec la technologie KeeeX 

par Mathilde Roux Déc 5, 2017 https://keeex.me/fr/edf-communiques-presse-keeex/ 

blockchain technologie KeeeX

Laurent Henocque, fondateur et CEO de KeeeX : « Nous sommes fiers de cette expérimentation avec EDF qui démontre le potentiel gigantesque de notre technologie. Fausses nouvelles, documents falsifiés, fuite de données, les individus ont de moins en moins confiance dans le Numérique. KeeeX a justement été créée pour remédier à cela. Nos solutions permettent d’injecter de la confiance directement dans les fichiers et de rendre la signature numérique accessible à tous ! ».

Karl Minvielle, Responsable Sécurité SI & Patrimoine EDF – DSP : « Nous voulions expérimenter la certification de communiqués de presse avec un ancrage blockchain. KeeeX était la seule startup à proposer une solution sur étagère, mature, parfaitement opérationnelle et immédiatement déployable sans contrainte sur notre SI. En étroite collaboration positive avec KeeeX nous avons pu mettre en production KeeeX PR pour notre cas d’usage en un temps record. Vu l’acceptation rapide de KeeeX PR par nos utilisateurs et tout le potentiel encore inexploré je pressens un bel avenir pour cette solution chez EDF. » 

Lien avec le premier communiqué de presse EDF certifié avec Keeex :

https://www.edf.fr/sites/default/files/contrib/groupe-edf/espaces-dedies/espace-medias/cp/2017/cp_edf_20171115-certification_vf.pdf

Pour aller plus loin : Communiqué de Presse – KeeeX invente la blockchain de vos documents  par KeeeX Mar 9, 2016 

lien : https://keeex.me/fr/communique-de-presse-keeex-invente-la-blockchain-de-vos-documents/ 

La startup KeeeX édite un logiciel de messagerie d’entreprise sécurisée et de gestion de fichiers agile qui ne transfère aucune donnée de ses utilisateurs vers ses serveurs. C’est rendu possible car les documents sont auto sécurisés et organisés en une chaîne infalsifiable, selon un modèle qui peut être rapproché des chaînes de blocs (blockchains) des monnaies électroniques. 

Chaque document keeexé contient un identifiant prouvant son intégrité de façon permanente. Cet identifiant est de plus utilisable comme pointeur vers d’autres fichiers. Humanisé et prononçable, il fournit également un index exact pour les moteurs de recherche, y compris sur Internet, et un nom artificiel pour une collaboration et des recherches ultra rapides. 

Ce procédé permet aux utilisateurs de créer naturellement une chaîne des documents et des versions, qui sont tout à la fois infalsifiables, signés par leurs auteurs, et navigables comme le web. D’un pdf, on accède en un clic à son original éditable, puis en un clic à sa plus récente version.

Sur cette base de confiance et de preuve généralisée, KeeeX peut déployer une suite de collaboration unique dans l’environnement informatique, car elle fonctionne sans serveur de fichiers centralisé. Cela permet une confidentialité ultime par conception (les fichiers ne quittent pas votre machine) et des gains de temps cumulés considérables (on ne perd jamais rien).

2) Le carnet de maintenance POC 

Un projet est en cours de développement au Laboratoire de recherche de EDF CHATOU pour mettre en place un carnet de maintenance certifié et traçable. Ce sujet correspond à une question connue : Réguler la blockchain : comment passer du POC à la production. Cette annonce n’a pas été développée lors de cette réunion. 

Pour aller plus loin sur cette question : 

http://www.itespresso.fr/reguler-blockchain-poc-production-144205.html?inf_by=5a479dad681db8a35c8b47d0 

Un autre exemple d’utilisation de POC chez BNP-PARIBAS : 

https://sebastienbourguignon.com/2016/12/28/blockchain-bnpparibas-donne-resultats-poc-cash-without-borders-via-revuedudigital/

3) EDF et l’économie circulaire. 

L’objectif est de tracer le mobilier de bureau dont les entreprises se débarrassent et voir comment le réutiliser. Dans le quartier de la Défense à Paris, ce sont des millions de m3 de mobiliers qui sont concernés. Plutôt que de les brûler avec les conséquences en CO2 que ceci implique, il s’agit de les réutiliser une ou plusieurs fois avant qu’ils finissent en CO2. Cette traçabilité du mobilier de bureau suit également les différentes valeurs qu’il prend tout au long de son utilisation. EDF participe au POC ADEME pour ses bureaux de la Défense. 

Pour aller plus loin sur l’économie circulaire et l’intervention de l’ADEME : 

http://www.ademe.fr/expertises/economie-circulaire 

L’économie circulaire vise à changer de paradigme par rapport à l’économie dite linéaire, en limitant le gaspillage des ressources et l’impact environnemental, et en augmentant l’efficacité à tous les stades de l’économie des produits. Le modèle des pays développés consistant principalement à extraire, produire, consommer et jeter ne permet plus d’appréhender un futur raisonnable sur ce modèle. Il faut passer à un modèle axé sur une absence de gaspillage et une augmentation de l’intensité de l’utilisation des ressources tout en diminuant les impacts environnementaux. C’est ce que vise l’économie circulaire.

4) Blockchain et mobilité électrique : retour d’expérience dans le Grand Est 

Le projet en cours gère les bornes pour recharger les voitures électriques. L’objectif est l’utilisation d’une carte unique avec un paiement indépendant des monnaies à travers une blockchain (sans minage). 

source : http://alsace.edf.com/innover/blockchain-mobilite-electrique-grand-est/ 

Les 29 et 30 novembre 2017, ÉS et EDF ont testé avec succès le paiement des recharges de véhicules électriques, via une blockchain, dans le cadre de l’expérimentation Oslo2Rome. Une première mondiale ! 

Oslo2Rome est une expérimentation menée avec sept opérateurs européens de stations de recharge de véhicules électriques, parmi lesquels Sodetrel, la filiale mobilité du groupe EDF, et coordonnée par la société allemande MotionWerk. Durant la dernière semaine de novembre, des conducteurs de sept pays européens ont traversé les frontières avec leur portefeuille e-Mobility pour tester un réseau transfrontalier de bornes de recharge présélectionnées et payer leurs recharges de batteries grâce à une blockchain Ethereum.

Gilles Deleuze (EDF R&D) : L’expérimentation Oslo2Rome s’appuyait sur une blockhain de test Ethereum avec PoA (Proof of Authority). Elle a permis d’évaluer la blockchain dans un mode de fonctionnement encore hybride : en effet, les bornes et les back-end des opérateurs ne sont pas connectés directement à la blockchain de test Ethereum employée. Un serveur intermédiaire a été utilisé. À terme, les back-end pourront être reliés en direct, comme des bornes privées (hôtels, magasin, copropriétés).

Autre point notable, nous avons pu estimer le coût d’une transaction. Pour une charge (du début à la fin), les contrats ont consommé entre 250.000 et 300.000 Gas. Sur la chaîne de test, cela représente 0,00000002 Ether. En exploitation, cela représenterait 0,0000000001 Ether. Au cours (très élevé) de l’Ether le 30 novembre, 100.000 Gas, coûtait à peu près 0,0000036335 Ether, soit 0,00158 dollars. Une blokchain de consortium permettra de baisser ce coût drastiquement. 

Julien Brodier (Talium) : J’ai été contacté par Bernard Bloch, d’ÉS, pour participer à Oslo2Rome, en tant qu’expert Blockchain et directeur de Talium, qui développe la solution technologique Sunchain de partage d’énergie en pair-à-pair dans le cadre de la loi sur l’autoconsommation collective. Bernard coordonnait l’expérimentation franco-allemande, en lien avec Gilles Deleuze, d’EDF R&D, et Laurent Perez, de la Délégation régionale Grand Est d’EDF… C’était important pour moi de participer à Oslo2Rome, parce qu’on a pu tester une application de la blockchain, déployée à l’échelle internationale, dans des conditions réelles, avec des vraies bornes de recharge, avec les problèmes inhérents à toute expérimentation, problème qui ont été résolus et ça s’est bien passé. 

Jonathan Klein (Tresorio Mining). 

L’expérimentation Oslo2Rome constituait donc un cas d’usage de la blockchain à haute valeur ajoutée, puisque la technologie blockchain permettra probablement de simplifier la vie de milliers d’utilisateurs et de faciliter l’adoption de ce mode de transport. Au niveau technologique, j’avoue avoir encore du mal à appréhender correctement le fonctionnement du smart contract. Quelles données transitent par la blockchain, par rapport aux serveurs de MotionWerk ? Est-ce scalable dans la version actuelle d’Ethereum ? Comment s’organisent les flux financiers entre l’utilisateur, MotionWerk et l’opérateur de la borne de recharge ? Je serais très intéressé de voir un document plus technique sur cette partie-là. 

IOTA : Présentation de la technologie TANGLE, registre décentralisé scalable

Dans cette technologie, pour sécuriser une transaction, il faut valider deux autres transactions avec d’autres personnes. Chacun devient ainsi le mineur de tous. Ce qui est différent de la technologie IOTA. L’avantage de TANGLE, c’est qu’il n’y a pas de problème de gouvernance car il n’y a pas de majorité définie par avance comme dans la Blockchain. C’est le hasard des transactions suivantes qui vient valider ma transaction en attente. 9-10 validations suffisent pour valider ma transaction. Donc le fonctionnement est plus rapide et avec des valideurs aléatoires, il y a zéro freeze, zéro blocage du système. Il faut des serveurs masters qui sont observateurs de l’ensemble des échanges. Ce sont des Masternote qui conservent l’historique. Cette technologie est plus puissante que l’Internet des Objet (IoT) car elle permet de valider une donnée. 

pour aller plus loin :  

IOTA – Une structure pour l’Internet des Objets 

https://www.blockchains-expert.com/iota-une-structure-pour-linternet-des-objets/

IOTA propose en effet une structure permettant la mise en place d’un réseau composé de milliards de membres et capable de supporter des milliards de micro-transactions, le tout de manière sécurisée. Cette prouesse technologique est assurée par une innovation importante depuis la création de la blockchain, Tangle. Tangle est un nouveau type de réseau reposant sur un DAG (Directed Acyclic Graph), qui regroupe beaucoup des attributs de la technologie blockchain, mais sans blockchain. Il s’agit en effet toujours d’une base de donnée décentralisée, mise à jours par ses membres au moyen d’un système de consensus basé sur le Proof of Work.

IOTA : La fin de la blockchain ? 

https://cryptotradernews.com/uncategorized/iota-la-fin-de-la-blockchain/

IOTA est la cryptomonnaie de l’Internet des Objets. Reposant sur un tangle plutôt qu’une blockchain, elle propose une solution différente, promettant une scalabilité plus importante et aucun frais de transaction. Qu’en est-il vraiment ? 

IOTA : pour en finir avec la blockchain ! 

http://cyrilgrunspan.fr/index.php/2016/08/27/__trashed/

Reprenons Bitcoin et tous ses successeurs, Ethereum compris. Une crypto-monnaie, c’est en général : des développeurs, des mineurs et une blockchain. Le tout s’appuie sur une caution scientifique qui peut prendre la forme d’une simple prépublication, ou d’une fondation.

Toutes les cryptomonnaies partagent un même modèle : une distinction claire et nette entre les utilisateurs qui ne sont là que pour donner des ordres et passer de nouvelles transactions et les mineurs qui regroupent toutes ces transactions, vérifient qu’il n’y a pas de fraude, les enregistrent dans des blocs et se portent garant de la sécurité du réseau. En théorie, tout le monde peut être mineur. Mais en pratique, le minage est l’affaire de véritables entreprises essentiellement basées dans des zones géographiques où le coût de l’électricité est (quasiment) nul. 

Un mot tout de même ici sur les cryptomonnaies avec preuve d’enjeu (telle est la traduction douteuse ? retenue par Wikipedia pour « Proof of Stake »). Dans ce cas, le minage est un peu particulier car il est complètement virtuel et ne nécessite pas de matériel informatique performant pour mener des calculs. Voir la page 231 du livre de Princeton sur le Bitcoin dans cette édition.  La distinction entre utilisateurs réels et mineurs qui sécurisent le réseau est donc moins forte que dans le cas de cryptomonnaies avec preuves de travail car participer à la « loterie » du nouveau bloc est accessible à tous ; tout le monde peut participer sans effort particulier… Il n’en reste pas moins qu’on n’a pas toujours forcément envie de participer à la grande loterie du minage – surtout si on n’est pas très riche car alors on a très peu de chance de gagner… Le modèle reste le même : une blockchain et des mineurs. 

 

RGPD : La blockchain à l’aune du Règlement Général sur la Protection des Données 

La loi prévoit un droit à l’oubli alors que la blockchain est immuable et qu’il n’y a donc pas d’oubli. Le règlement communautaire qui s’applique en mai 2018 prévoit une co-responsabilité de la donnée. Les droits des personnes sont renforcés : information – accès – portabilité – rectification – oubli.

Comment répondre à l’oubli et à la rectification, plusieurs possibilités existent :

– s’il s’agit d’une blockchain consortium : un contrat définit au départ ce cas. 

– une majorité de 51% des nœuds peut décider de l’oubli ou de la rectification 

– permettre l’effacement ou rendre la donnée illisible, inaccessible. 

En droit français il n’y a plus la distinction entre l’adresse DHCP qui est publique et l’adresse IP personnelle. La cour de Cassation applique la jurisprudence de la Cour de Justice européenne du 19 octobre 2016 dans l’affaire Breyer  : Les adresses IP dynamiques sont des données à caractère personnel si des moyens légaux permettent d’obtenir l’identification de la personne correspondante. Précisons enfin que pour la CJUE, il n’y a pas lieu de distinguer entre les adresses IP statiques (fixes, invariables dans le temps pour un dispositif connecté au réseau) ou dynamiques (provisoires, attribuées lors de chaque connexion à Internet et modifiées lors de connexions ultérieures), dès lors que l’identification est possible en mettant en oeuvre des moyens raisonnables. 

En clair : les données de la blockchain sont des données personnelles, le droit à l’oubli s’applique.

 

BCDIPLOMA : Certification de diplômes sur la blockchain Ethereum 

A partir de notre prise de note, nous utilisons ici les pages web qui présentent cette utilisation de la blockchain pour la certification des diplômes. 

La vidéo sur le fonctionnement de BCDIPLOMA : https://www.youtube.com/embed/uvTzUFeoeoc?rel=0  

le site web de l’organisation :  https://www.bcdiploma.com/index.html

BCDiploma : la vision du CTO

https://medium.com/bcdiploma/bcdiploma-la-vision-du-cto-83e8e65851

Les acteurs de l’enseignement supérieur sont en attente d’un standard adapté à leur mode de fonctionnement et observent avec une grande attention les expérimentations blockchain. Avec Luc Jarry-Lacombe, nous avons créé Blockchain Certified Data car le niveau de maturité de la blockchain Ethereum, associé à un haut niveau de cryptographie nous permet aujourd’hui de proposer une solution répondant à ces attentes. Notre expertise dans le domaine de l’enseignement supérieur permet à BCDiploma d’innover aussi bien dans son approche “métier” que techniquement. 

Le projet BCDiploma 

https://cryptofr.com/topic/5793/ann-its-bcdiploma-bcdt-stocke-et-publie-les-dipl%C3%B4mes-sur-ethereum

L’objectif de BCDiploma est de certifier les diplômes de la manière la plus simple, la plus sûre et durable possible, en associant la technologie Ethereum à un haut niveau de cryptographie. En tant qu’experts EdTech et spécialistes de l’enseignement supérieur, nous connaissons les attentes des écoles dans ce domaine. Face à la falsification de leurs diplômes et à une concurrence accrue, elles sont prêtes à offrir à leurs diplômés un service numérique innovant pour protéger leur image.

BCDiploma développe une DApp pour les établissements d’enseignement supérieur afin de leur permettre de délivrer leurs diplômes sur Ethereum. BCDiploma permet au diplômé, tout au long de sa vie, de prouver l’authenticité de son diplôme en fournissant une simple URL. C’est une solution compétitive, durable, infalsifiable, compatible avec les réseaux sociaux, simple à utiliser, parfaitement adaptée aux usages de l’enseignement supérieur. Les écoles n’ont pas encore adopté une norme de certification ? Nous le leur proposons. Une fois mis en production pour les écoles, quel avenir pour BCDiploma, solution développée par Blockchain Certified Data (BCD)?

BCD aura développé un écosystème open source peu coûteux et rapide, créé afin de déployer des registres on-chain tout en respectant le droit relatif aux données personnelles sur Ethereum. Ces registres seront utilisables par tous au quotidien : ils lisent des données certifiées par smart contract. C’est une application grand public d’Ethereum : chacun de nous pourra prouver en un seul clic qu’il est bien diplômé, qualifié pour un poste, docteur, accrédité… 

Les domaines d’application sont nombreux: certifications professionnelles ou de compétences, registres des professions réglementées, répertoires d’entreprises internes, registres administratifs… 

La blockchain Ethereum, par sa scalabilité, est techniquement prête à stocker des registres à grande échelle : nous voulons en développer le framework et faire de l’utilisation des DApps une action quotidienne pour tous. Nous accompagner dans ce projet, c’est faire un pas vers un monde dans lequel nous aurons tous confiance dans les données émises par les institutions. 

L’écosystème des tokens BCDT 

Les termes clés de l’écosystème des tokens BCDT sont : confiance et automatisation. Le coût unitaire de l’émission d’un diplôme sera mesuré en tokens BCDT à prix FIAT (USD) constants. Le taux BCDT / ETH / USD sera mis à jour à intervalles réguliers sur le smart contract Smart Identification par un robot d’échange décentralisé pour garantir à l’émetteur un prix unitaire fixe en Fiat (USD). Afin de protéger l’émetteur contre la variabilité du token BCDT, l’émetteur « achètera », s’il le souhaite, un « nombre de diplômes à émettre », limitant ainsi les transactions en jetons BCDT pour les utilisateurs de l’écosystème. Le token BCDT est donc un token applicatif pour « recharger » le « nombre de diplômes à émettre » d’une école. À ce titre, il a toutes les chances d’être placé sur un grand nombre de plate-formes d’échange et de ne pas être limité par les législations boursières.

  Santé, confiance, économie et diaspora 

Le projet : Santé Avenir Afrique est mis en place d’abord au Niger. C’est une solution globale de santé, répliquable état par état. Le site web de l’organisation présente ce projet : 

http://as-afrique.org/ la vidéo de présentation : https://www.youtube.com/watch?v=zQ6BojaQ-w0

La solution ASA repose sur une approche bottum up, c’est à dire ascendante. Il s’agit de partir du terrain puis de remonter le fonctionnement du système de soins en y intégrant le financement des soins par la diaspora africaine à l’aide d’une blockchain. L’objectif est de permettre à celui qui verse un don de savoir comment cet argent a été utilisé. Par exemple, soins par tel infirmier, médecin, à tel endroit et à telle heure à telle personne.

La blockchain utilisée est privée et elle assure la certification et la traçabilité des données. La validation des noeuds est faite par preuve d’autorité POA, Proof of Authority. 

Le paiement d’une mutuelle qui garantit la gestion des soins, est réalisé par téléphonie mobile, le système DANAPAY. DANAPAY est un service financier qui s’appuie sur la technologie blockchain. Cela permet de garantir un niveau de frais relativement faibles tout en offrant un niveau de sécurité élevé pour l’ensemble des opérations. Par ailleurs, Danapay se caractérise par sa prise en compte des réalités africaines. Notre service sera accessible via smartphone mais aussi feature phone (SMS & USSD). Cela permet de le déployer même dans les zones les plus reculées (couvertes à minima par la 2G). 

  ETHLEND : Système de prêt P2P décentralisé 

A partir de notre prise de note, nous utilisons ici les pages web qui présentent cette utilisation de la blockchain pour permettre à tous de financer ses projets. Telle est l’ambition d’Ethlend avec la mise en place d’une structure décentralisée de prêts basée sur la chaîne de blocs et les contrats intelligents.

lien :

 http://www.clic4bitcoin.com/blog/2017/11/22/ethlend-la-democratisation-des-financements-peer-to-peer-par-la-blockchain/

document : 

Le modèle cryptographique et les cryptomonnaies donnent les moyens pour une démocratisation du marché mondial du crédit. Plus aucune contrainte étatique liée à l’inflation et aux politiques monétaires, les prêts s’affranchissent des frontières avec un accès égal pour tous aux meilleures offres de financement. La blockchain et les contrats autonomes assurent la gestion des transactions en toute transparence et en toute sécurité entre les prêteurs et les emprunteurs du monde entier grâce au puissant cryptage des chaînes de blocs. 

Basé sur la technologie Ethereum, les jetons numériques compatibles ERC-20 assurent la gestion des échanges de façon fluide, transparente et intelligente grâce à l’auto-évaluation objective du niveau de risque sur la garantie du futur emprunteur. La généralisation de l’utilisation des tokens pour la gestion d’actifs permet de pousser la décentralisation au maximum avec une tokenisation de la valeur. Nous voyons donc émerger un nouveau système de financement extrêmement novateur avec le crédit crypto-décentralisé entièrement géré par la blockchain. 

autre document : https://fintech-mag.com/ethlend-blockchain-ethereum/ 

L’avenir, entre les mains de la crypto monnaie !

Au vu de ces chiffres, il est plus que certain que les demandes de crédits en crypto monnaies vont exploser. Pourquoi ? D’une part, les tokens peuvent financer n’importe quel besoin : financer la construction d’un bâtiment d’utilité publique, financer des œuvres caritatives, acquérir des biens personnels… D’autre part tout utilisateur peut évaluer un bien (maison, voiture, œuvre d’art, or, etc.) en tokens et placer celui-ci sur la blockchain pour garantir son prêt. Avantage : pouvoir emprunter auprès de prêteurs mondiaux et jouer sur la concurrence en termes de taux d’intérêt 

ETHLend et la technologie blockchain ont démocratisé le crédit et le microcrédit, à tel point qu’on parle d’uberisation de la finance participative. 

Cette frénésie est favorable aussi bien aux emprunteurs qu’aux investisseurs, quels qu’ils soient. 

BUSY / STEEM : Décentralisation et rémunération de contenus en ligne

Le but est de permettre une rémunération pour celui qui publie de la donnée. En effet de nombreux sites de ventes ou de réservations en ligne utilisent les avis de leurs clients pour créer une énorme valeur ajoutée qui ne profitent qu’aux seuls actionnaires de ces sites web. 

La Steem blockchain est une gouvernance d’organisation décentralisée avec consensus DPOS et signature cryptographique. Elle met en place une synergie entre une blockchain crypto monnaie et les communautés sociales. Écrite en langage informatique C++, elle utilise les Tokens pour rémunérer celui qui publie de la donnée et elle permet de créer son propre Token. 

pour comprendre la Steem blockchain : http://comprendre-steem.fr/ 

document : 

” Steem est la porte d’entrée pour Monsieur & Madame Tout Le Monde dans le monde des cryptomonnaies, le monde de demain. En arrivant sur Steem, vous allez devoir vous improviser blogger, community manager et chargé de communication… tout en découvrant des termes techniques lié à la technologique blockchain et aux cryptomonnaies ! Et je sais à quel point cela peut être difficile car je suis moi-même passée par-là.

Si vous restez sur la plateforme, vous viendrez grossir la communauté francophone tout en offrant un contenu de meilleure qualité. En offrant un tel contenu vous donnez l’exemple et permettez aux futurs Steemiens de s’engager eux-même dans cette voie.

En restant sur la plateforme, vous aiderez les autres à y trouver leur place et peu à peu la communauté grandira (et le prix du STEEM montera;-)). 

Dès lors, on y gagne tous ! A bon entendeur… ” 

https://steemit.com/fr/@roxane/comprendre-steem-lance-du-coaching-pour-les-minnows-fr

Le blog busy de la communauté steem it : https://busy.org/

document :

Steem It, un clone de reddit ? 

Lorsqu’on arrive sur le site, la première chose qui nous frappe, c’est la ressemblance avec Reddit. Il y a des onglets « en vogue », « nouveau », « chaud », « promu » comme sur Reddit. Les contenus sont empilés les uns sur les autres avec un système de vote qui permet de les faire monter. Vous pouvez proposer du contenu, voter pour un autre et commenter ou partager comme sur la plateforme du géant américain. Comme sur Reddit, Steem it propose également des catégories pour classer les contenus. Le système de vote permet d’avoir du contenu de qualité très rapidement. C’est ce qui a fait le succès de Reddit et c’est ce qui va faire la valeur de Steam it

Mais ce qui fait la différence entre les 2 sites, c’est le petit texte sous une contribution avec la valeur du gain que va empocher le créateur pour son travail. En effet, plus un contenu va avoir de votes positifs et de commentaires, plus son post va avoir de la valeur qui pourra être transformer en monnaie virtuelle (steem, Bitcoin, …) puis en monnaie « réelle » (dollar, euro, …). 

source du document : https://untruc.net/2017/11/28/steem-it-bloguer-voter-gagner-de-largent-grace-a-la-blockchain/

Pour aller plus loin, comme il s’agit ici de rémunération et de crypto monnaie, il est nécessaire de présenter davantage ces questions.

Qu’est ce qu’une ICO ? Explication et précautions 

” Si vous vous intéressez au monde des cryptomonnaies, vous avez sûrement entendu parler de l’ICO, une nouvelle méthode de financement pour les projets utilisant la technologie blockchain. Elles ont énormément fait parler d’elles par leur nombre mais aussi les montants astronomiques qui ont permis d’être levé en très peu de temps par les entreprises grâce à ce type de financement. 

Phonétiquement parlant, l’acronyme « ICO » semblent être étroitement lié à son collègue « IPO » qui est une « Initial Public Offering », c’est à dire que l’entreprise offrent des actions sur un marché public et reçoit en échange un financement : c’est une introduction en bourse tout simplement. Durant que cette dernière est une méthode de financement ayant plusieurs centaines d’années d’existence (la première IPO a été créé en 1602 à Amsterdam), l’ICO est née il y a quelques années et a pris un énorme envol en 2017 comme financement alternatif pour les start-ups technologiques focalisées sur la blockchain. En 2017, elles ont récolté collectivement plus de 3 milliards de dollars dans ce processus. De plus, l’ICO est souvent considérée comme un mélange de l’IPO et de crowdfunding. 

Un Token est un actif digital, basé sur la technologie de la blockchain et des contrats intelligents. Il est conçu par les start-ups à la recherche de financement. Ces tokens ont des propriétés et des droits spécifiques qui sont uniques pour chacun d’entre eux. De tels droits et propriétés sont définis par la start-up lorsqu’elle conçoit son ICO. Les programmeurs codent des contrats intelligents pour que les droits et les propriétés définis au préalable soient directement appliquer à l’acheteur du token. En d’autres mots, chaque ICO offre un token différent : une logique financière et des droits attachés au token différents et même différents types d’utilisation du token. 

Ainsi, il est possible de définir deux types de tokens :

  • « Security Tokens» ou Tokens de propriété
  • « Utility Tokens» ou Tokens d’usage

Le « Security Token » est similaire aux actions ou aux valeurs mobilières que tu pourrais trouver dans une IPO puisqu’il offre des possibilités d’achat et de vente voire même un dividende (en cas de profit de l’entreprise) selon les conditions définies dans le contrat intelligent. Ces Tokens sont régulés par des régulateurs de marché comme la SEC par exemple.

Le Token d’usage n’offre pas les mêmes avantages financiers reliés au revenu et profit de la start-up et donc il n’est pas régulé comme le « Security Token ». Il a des règles et des attributs spécifiques qui le rend utile pour le réseau qui est en en train d’être créé par la start-up. Pour te donner un exemple, si je conçois un réseau pour pouvoir fournir de l’électricité et toi tu aimerais acheter de l’électricité. Il me suffira créer une ICO et offrir un token d’usage qui te permettra d’obtenir un peu d’électricité. De plus, il te suffira d’acheter davantage de tokens lorsque tu auras besoin de davantage d’électricité. ” 

source du document :  https://steemit.com/steem/@cryptoversite/qu-est-ce-qu-une-ico-explication-et-precautions  

Notre conclusion : 

La plupart des noms techniques utilisés dans la blockchain sont en relation directe avec le vocabulaire des réseaux de vie que nous utilisons sur fileane.com.

Exemple : une approche ascendante (dite bottom-up) ou descendante (dite top-down) caractérise le principe général de fonctionnement d’une démarche procédurale. Nous utilisons ici les termes de principe de subsidiarité ascendante et descendante avec son principe complémentaire : l’alliance des contraires

Ceci montre que nous nous trouvons bien dans le domaine des organisations en réseaux. 

La différence entre la culture blockchain et le mouvement fileane.com pour la remise en place des réseaux de vie est clairement exprimée dans la définition de la blockchain :

Bien plus qu’une technologie la blockchain est une démarche porteuse de sens et d’espoir répondant à l’actuelle crise de confiance du peuple face à toute forme d’élitisme et de régulation.  L’approche blockchain est une forme nouvelle et puissante grâce à Internet, de contestation, d’évitement du système de pouvoir capitaliste et libéral.

Mais cette démarche n’abandonne pas radicalement la culture libérale. Elle utilise bon nombre de valeurs, de normes et de modes de vie de la société libérale : la propriété privée et pas les 2 autres propriétés, le marché, la concurrence… Nous pourrions dire que nous sommes avec elle retournés chez Rousseau et la société naturelle : enfin l’échange des idées apportées par chacun permettrait la survenance de l’intérêt général. La main invisible qui a du contenter tant d’économistes de la doctrine libérale est remplacée maintenant par la multitude des mineurs qui contrôlent tout pour assurer la sécurité et la transparence des données.

Bref, nous sommes ici devant la promesse de 1790 contenue dans la loi Le Chapelier sur la liberté du commerce et de l’industrie pour tous les citoyens. Assurément Internet est capable aussi de la réaliser. 

Sur fileane.com nous avons montré les erreurs de 1789, principalement dans la sacralisation de la seule propriété privée et l’interdiction de toutes propriétés communes, ainsi que la mise à l’écart de la propriété collective.

Pour nous, la gouvernance décentralisée que permet la blockchain nous conduit directement à l’utilisation de la complémentarité entre les 3 formes de propriété et à la gestion des biens communs.

Nous avons alors abandonné nos systèmes de pouvoir pour remettre en place nos réseaux de vie.

Pour le moment la démarche blockchain n’abandonne pas nos systèmes de pouvoirs. Les utilisations des crypto-monnaies servent surtout à permettre à certains de s’enrichir ou de croire qu’ils pourront s’enrichir en spéculant tout comme sur les marchés financiers. La notion de capital-risque est au coeur des projets blockchain actuels mais cette utilisation du financement des projets n’est plus réservée aux banquiers, aux financiers, aux riches. N’importe quel citoyen peut participer au lancement d’un projet géré à partir d’une blockchain… mais dans l’économie marchande ou dans l’économie non marchande du système néo libéral capitaliste.

Ce progrès certes utile reste à notre avis insuffisant pour nous libérer de la domination des minorités qui dirigent le système de pouvoir économique et financier actuel.

Pour développer et gérer nos réseaux de vie nous retenons les outils, moyens technologiques suivants apportés par la blockchain :

  • la certification et la transmission des documents de manière à maîtriser notre communication.
  • la traçabilité de l’économie circulaire.
  • la gestion globale des projets comme celui qui a été présenté lors de cette réunion : SANTE AVENIR AFRIQUE.
  • l’intégration de la blockchain dans le pilotage de systèmes automatisés comme la gestion de l’énergie au niveau local.
  • l’utilisation des crypto monnaies dans la gestion des projets depuis le financement jusqu’à l’utilisation des biens et services réalisés, utilisation qui convient pour la gestion des droits sociaux dans le cadre de l’utilisation des biens communs.

Ces technologies sont essentielles et ont un potentiel crucial pour développer nos réseaux de vie.

Il n’en reste pas moins que la confiance ne se limite pas aux seules communautés organisées autour de leur blockchain et de leurs échanges plus ou moins rémunérés avec des tokens, une fois que l’ICO a été réussie.

Nous allons suivre la progression de la démarche blockchain et dans la rédaction des modes de vie de la culture humaniste, nous avons dorénavant des exemples précis sur l’Art de vivre dans notre civilisation humaniste.

Nous reviendrons aussi sur la complémentarité entre une monnaie pleine légale capable de rassembler la confiance de peuples entiers dans le développement durable des économies humaines, les droits sociaux utilisés dans la gestion des biens communs et les monnaies locales ou communautaires, pas forcément privées et individuelles… Et nous souhaitons sur fileane.com assister à d’autres rencontres aussi enrichissantes et pleines d’espoir comme ce mercredi soir de décembre de marché de Noël à Strasbourg. 

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