Foire aux questions

Le site et le roman parlent de gens qui s’aiment, qui partagent un espoir de vivre puis il y a des combats, les personnages se conduisent en parfaits militaires ( chevaliers, je vous l’accorde ). Laurie soigne même des gens torturés. N’y a-t-il pas une sorte de fascination pour le sexe et également pour le morbide ? Cette confusion des genres ne peut qu’égarer et laisser dubitatif des lecteurs.

Réponse : il n’y a aucune confusion pour un poète. S’il se fait le chantre de l’amour humain, divin, pratiqué sans pudibonderie, il n’a aucune raison de laisser cet amour bafoué, violé, par le premier criminel venu. S’il peut convertir au pacifisme, à la non violence, un être belliqueux, il en va tout différemment lorsqu’il s’agit d’écarter un système de pouvoir qui utilise la guerre et la discorde pour servir ses intérêts particuliers. L’initié ne reste pas béatement dans son coin à attendre la nuit pour contempler la lune, astre qui va le moins lui faire mal aux yeux. Le roman pose une question simple : quand les initiés, druides, pharaons, grands prêtres, maîtres spirituels, poètes, personnes ayant vécu des E.M.I., retrouveront-ils le droit de décider de l’emploi ou non des armes ? Quand les femmes françaises, européennes, comme les gauloises, leurs ancêtres, retrouveront-elles seules, le droit de voter le départ ou non des hommes pour le front ?

Les exemples de guerres conduites plus humainement par des chefs initiés à une dimension supérieure de la vie, sont devenus plus rares depuis le XX ème siècle. Prenons toutefois l’exemple de Clemenceau qui dans sa jeunesse coopéra avec Victor Hugo. Regardez comment l’élève de Victor Hugo dirigea la Première guerre mondiale ? Comment il fit taire les prétentions suicidaires de certains de ses généraux pour mener une guerre économique dont les armements modernes firent basculer le sort des combats et évitèrent les massacres de soldats. Songez à son humanité avec les poilus. Quand il descendait dans les tranchées, ne suivait-il pas les misérables dans les égouts de Paris, l’exemple des mineurs de Zola au fond des boyaux de la mine, l’exemple de ces gens qui à travers l’humilité de leur condition humaine forgent le destin d’un peuple ? Le père la Victoire était resté fidèle à ses maîtres en poésie et littérature et les poilus le voyaient, le comprenaient.

Songez à la deuxième guerre mondiale. Quels chefs de guerre furent fidèles à leurs maîtres spirituels ou à leur propre initiation ? Tous restèrent fidèles à la logique militaire pure et dure et un maréchal français se distingua même en démontrant qu’il n’avait rien compris à l’exemple de son chef politique durant la guerre de 14-18. Pas un ne daigna s’occuper efficacement du génocide perpétré en Europe et en Asie, Russie. Je me souviens de la reconstitution des combats du plateau des Glières à laquelle j’ai participé durant mon année au 27ème BCA. Nous avions été si fidèles à ces évènements qu’effectivement aucun mortier ne participa à la manœuvre car aucun mortier ne fut largué ni sur les Glières ni sur le Vercors. Les ” vrais ” militaires, soit par mépris soit par suspicion envers les soldats de l’ombre, ne donnèrent pas l’ordre d’équiper les maquis avec ces mortiers, armes indispensables pourtant à un combat en montagne. La logique militaire préparait d’autres priorités, indifférente qu’elle était au sort de ceux qui se battaient au cœur de la tourmente.

Si l’histoire du roman mêle amour et combats militaires, c’est bien pour affirmer que les combats pour éliminer les criminels doivent être dirigés par des initiés. Un maître spirituel travaille aussi pour placer les armes sous la garde du sacré. Jésus a obligé ses disciples à porter une épée mais ce n’était pas pour provoquer des massacres inutiles, juste pour que personne ne vienne changer le cours du destin qu’il s’était choisi et Pierre dut ranger la sienne au jardin de Gethsémani. L’initié ne cherche pas à vaincre grâce à des machinations diaboliques. Non, il poursuit sa route jusqu’à sa victoire finale, celle qui achève le seul combat qui mérite d’être mené : le combat sur la mort, sur le néant, sur l’envoyé des ténèbres afin de faire triompher une nouvelle vie, une naissance à une nouvelle vie autre que celle humaine. En acceptant de périr sous les flèches, Krishna convertit le roi et sa suite. En mourant sur la croix comme un zélote ou un brigand, Jésus assura la victoire des communautés chrétiennes sur l’empire romain. L’amour est sans partage, il ne peut s’accommoder de haine, de violence. Il ne peut vivre sous la coupe de tyrans et de criminels. C’est cette dimension que le roman entend restituer : l’amour est sans fin car jamais toutes les armes ne seront sous la garde du sacré mais c’est justement à travers cette lutte quotidienne que se révèle l’amour dont les être humains sont capables, surtout si celui-ci est magnifié, amplifié grâce à une initiation au monde supérieur. S’il n’y a pas d’amour heureux sur terre, il y a tout de même l’amour que se portent des êtres à travers de mêmes cheminements de vie, de même combats contre la violence et la bestialité et cet amour reste le moyen le plus fort pour vaincre la mort de notre corps charnel et accéder à une nouvelle dimension de l’amour.

Pierre le confiera à Laurie : au cours de sa deuxième décorporation, même l’envoyé des ténèbres arrivé tout près de sa présence dédoublée le respectera. Non par crainte de la présence divine qui était dans Pierre : que ce soit l’envoyé des ténèbres comme la présence divine, tous deux respecteront le choix de Pierre. Dès qu’il s’est enfin décidé à faire appel à la présence divine pour revenir dans son corps, l’envoyé des ténèbres disparut et l’affaire en resta là : Pierre n’en conserva aucune cicatrice. L’amour absolu ou l’amour divin existe bel et bien pour l’initié et il peut se marier à l’amour humain pour vaincre la violence. L’essentiel n’est pas de porter ou non l’épée, l’essentiel est de savoir pourquoi nous la portons. Alors nous savons déjà comment l’utiliser. Cette connaissance est la marque d’un chevalier, d’un chevalier qui aime et qui défend les gens qui s’aiment… même ensemble.

C’est une évolution qu’il faut refaire car celle-ci a été bloquée par un dysfonctionnement du système, elle a été interdite par les dirigeants au pouvoir dans un système. Lorsqu’il faut refaire quelque chose, c’est toujours moins bien que si cela avait été fait tout de suite, de plus des personnes ne comprennent pas qu’il faut refaire quelque chose qui n’a pas été fait la première fois.

C’est pourquoi, sur ce site, il est question d’évolution. Passer d’une organisation en système à une organisation en réseau représente une évolution, certes conséquente. La révolution concerne le système : il s’agit de le débloquer, de le faire évoluer, de changer de dirigeants, d’aller plus loin dans le système. Dans une organisation en réseau, il n’y a pas de blocage possible : ceux qui sentent qu’un réseau est bloqué le quittent pour en créer un nouveau et poursuivre leur évolution, c’est tout… oui, mais c’est la liberté et pas une utopie coincée dans un système. 

La révolution court après des utopies et en ce sens, elle sera toujours inachevée. Autant l’abandonner pour l’autre organisation en réseau. 

L’équipe de Fileane.com n’est donc pas révolutionnaire car elle ne cherche pas à débloquer un système mais à abandonner ce système de pouvoir actuel pour lui substituer une organisation en réseau. Il faut trouver un autre nom pour qualifier ce but et cette entreprise. Ce n’est pas chipoter sur les mots ou faire de subtil distinguo mais remettre les mots à leur place. Les serviteurs du système actuel ne peuvent pas juger une telle entreprise car ils sont juges et parties tant qu’ils n’acceptent pas que leur système peut ou doit être remplacé par une organisation en réseau et venir démontrer la supériorité actuelle du système sur des réseaux n’est plus de mise à moins d’être hypocrite… mais ceci, un poète ne l’est jamais : il a le courage de sa lâcheté, le cas échéant ( comme le chevalier à la charrette, jadis, si vous avez besoin d’une référence littéraire ).

Lire notre page sur  : Évolution culturelle ou culture de la révolution. Nous ne sommes pas du côté des révolutionnaires qui attendent la révolution internationale et ignorent ce qu’est la complémentarité entre les trois formes de propriété : individuelle, commune, collective, confondent propriété collective et propriété commune, veulent conquérir le pouvoir sans savoir qu’il est défini dans le système de pouvoir actuel, capitaliste, libéral, par la minorité au pouvoir qui a usurpé le pouvoir des citoyens et qu’il suffit de gagner des élections politique pour éliminer le pouvoir de cette minorité dirigeante composée par l’oligarchie financière anglo-saxonne au service des plus riches.

Nous voulons remettre en place l’évolution dans une culture humaniste au service d’une démocratie directe locale participative et sa confédération internationale, ce que nous nommons à travers le village Internet : Réseaux de Vie.

Définition

Elle correspond à la première source de savoir personnelle : un être humain, même s’il ne va pas à l’école pour apprendre le savoir intellectuel produit par les êtres humains, va apprendre à vivre en se confrontant aux mystères de la vie. Certes, s’il reste seul face à ces mystères, il connaîtra souvent la pédagogie par l’échec. Par contre, les aînés ou d’autres initiés à ces mystères de la vie pourront le conseiller, veiller à ce qu’il ne commette pas les mêmes erreurs qu’ils auront vécues et cette pédagogie sera plus efficace, plus efficiente.

Ces mystères sont bien connus : la naissance dans la condition humaine, la mort du corps charnel, l’amour, la perception d’une vie après l’existence terrestre, la rencontre possible avec des chers disparus, les mystères de l’univers, etc.

L’initiation représente une démarche de recherche pour obtenir une rencontre avec ce qui nous dépasse dans notre condition humaine, c’est reconnaître le principe de vie autour de nous et découvrir qui vit en nous et vivra au delà de la mort de notre corps humain. Après une première rencontre, l’initié pourra poursuivre ou non sa quête vers des rencontres toujours plus approfondies, plus riches avec les mystères. Cependant il va se heurter aussi à la transmission de ce vécu aux proches qui vivent autour de lui. Garder en lui ces expériences de vie n’est pas possible, il doit parler, créer un dialogue avec quelqu’un pour partager ces expériences de vie. Face à l’indicible, il va créer un langage, des mots, des codes pour exprimer son interprétation de ces rencontres. Le premier langage est l’art, la création artistique, le langage poétique qui permet de donner aux mots un sens plus large capable d’englober l’indicible. Ensuite avec celles et ceux avec lesquels il partagera ces paroles, il vivra en communauté fondé sur une culture véhiculant ces valeurs nées de la rencontre avec les mystères de la vie. C’est le deuxième contrat, le contrat communautaire. Le principal chemin initiatique qui se présente au cours de l’existence humaine est celui qui repose sur notre dimension sexuelle. Au delà de l’assouvissement de pulsions corporelles ” bestiales “, progresser dans l’utilisation de cette dimension nous fait accéder à l’extase amoureuse et à l’établissement d’un contrat interpersonnel sacré avec la personne aimée ou avec celles avec lesquelles nous partageons des moments fondés sur l’utilisation bénéfique de notre sexualité. C’est pourquoi la sexualité est sévèrement contrôlée par les religions voulant rendre captifs leurs fidèles afin qu’elle ne leur permettre pas de découvrir qu’ailleurs c’est mieux ! C’est aussi la raison pour laquelle, sur ce site, nous parlons de sexualité et des rencontres de couples qui utilisent leur sexualité dans une initiation à une vie communautaire plus riche en plaisir et en partage de biens immatériels.

L’initiation aboutit à des micro cultures de groupes rassemblant des personnes ayant une même foi en des valeurs. Respecter l’initiation veut dire accepter ces communautés vivantes de la rencontre avec les mystères et renoncer à un système de pouvoirs civils et religieux imposant des dogmes élaborés par la production d’un savoir intellectuel cherchant à éliminer la source de savoir ” rivale ” : la source initiatique. L’église romaine, au Concile de Nicée, en 320, a interdit les premières communautés chrétiennes pratiquant l’initiation et dont les fidèles, comme auparavant Socrate, Platon, l’empereur Auguste et d’autres érudits, allaient célébrer les mystères à Éleusis ou à Dendérah. Si Rome voulait préserver son pouvoir et l’organisation en système politique de l’empire, il ne devait y avoir qu’un seul enseignement, qu’un seul corps de dogmes. Le rationalisme scientifique aujourd’hui poursuit cette entreprise au service des systèmes de pouvoirs, notamment économiques dans notre société libérale ou capitaliste. N’oublions pas que la voie initiatique n’est pas sans dangers : danger de devenir un contestataire pour les défenseurs des systèmes de pouvoir, d’être un dissident soumis à du harcèlement moral ( whistleblowing ), à du harcèlement professionnel ( mobbing ), danger de ne pas maîtriser les contacts avec l’au-delà et de devenir la proie des puissances du monde double qui vous mène à la folie et à votre destruction humaine, enfin danger de tomber sous la coupe des maîtres de la pensée dogmatique et des sectes qui cherchent à créer de nouveaux systèmes de pouvoirs civils et religieux et vous conduisent au fanatisme et à la terreur. Mais même au pied de la montagne la plus abrupte, après avoir gravi d’autres sommets plus faciles, le randonneur sait découvrir le côté et le chemin par où l’ascension sera la plus aisée parmi tous les chemins d’accès, les voies d’accès au sommet et l’essentiel, le plus souvent, c’est d’y arriver tout simplement.

Initiation et euthanasie

Dans le roman ” D’Éleusis à Dendérah, l’évolution interdite “, Laurie emmène Pierre à Paris pour assister les derniers jours de Maud, une amie proche de ses parents. Pierre va conduire leur décorporation à tous trois et favoriser leur traversée du puits de lumière. Maud se séparera d’eux pour gagner la demeure éternelle de l’âme alors que Laurie à la suite de Pierre vont connaître leur transfiguration ( comme Jésus et d’autres initiés l’ont connue ). Ce choix du moment pour quitter son corps et le laisser périr n’a rien à voir avec les actes médicaux ou les empoisonnements pratiqués pour mettre une fin paisible et indolore à la vie corporelle. L’euthanasie a toujours existé, certes mais dans ce monde matérialiste, elle prend des formes critiquables. La justice a pour symbole la balance et sur ce site, dans notre travail en faveur d’une culture globale, nous développons l’utilisation de la méthode de l’alliance des contraires. Notre position est claire : dépénaliser l’acte qui met fin à une vie charnelle irrémédiablement perdue est une réforme valable mais nous préférerions qu’elle soit associée à l’abandon en France du dogme républicain de la laïcité qui ne repose que sur une fiction et à la reconnaissance de la nécessité du développement de la pratique spirituelle. L’objectif porte sur la remise en oeuvre des pouvoirs extra-humains ou surnaturels que, par exemple les druides ou les sages de l’antiquité possédaient. Ajoutons que bon nombre de ces médecines provenaient d’une utilisation des plantes et des forces de la nature, connaissances éradiquées en Europe par le fanatisme de l’église de Rome dans ses visées dogmatiques pour asseoir un pouvoir temporel sur les peuples… et la prière ne remplace pas tout !

Dans le livre du Dr Morse, La divine connexion, il est fait état de guérison ” miraculeuse ” aux regards de la médecine actuelle, comme si l’être humain, par sa recherche spirituelle, pouvait demander et obtenir le bénéfice de se ressourcer à une énergie universelle dont toute vie provient. Les témoignages de Pierre qui grâce à ce qu’il a vécu en état de décorporation, lui a permis de reprendre le cours normal de son existence sans aucune séquelle dans sa chair, vont également en ce sens. Légaliser l’euthanasie reste une mesure partielle et dangereuse tant qu’une éducation et un développement spirituel n’est pas entrepris pour combler deux millénaires d’obscurantisme sur cette dimension naturelle de la vie humaine. Ce que Panoramix et ses collègues faisaient tout comme les soins prodigués aux corps et aux âmes par les prêtres et les pharaons égyptiens, les maîtres spirituels du Moyen-Orient, de l’Asie et des Amériques, de l’Afrique sans oublier les peuples Inuits et bien d’autres, n’est pas hors de notre portée dès que nous abandonnons les stupides prétentions intellectuelles du rationalisme ambiant… parole de poète !

Mettre les armes sous la garde du sacré

Mettre les armes sous la garde du sacré représente la mission essentielle de l’initié dans son évolution, son partage de l’indicible qui résulte de sa rencontre avec les mystères de la vie et plus précisément de la rencontre entre celui qui vit en nous et est le même en chacun d’entre nous et l’envoyé des ténèbres.

Au cours de sa deuxième décorporation, Pierre est en état de syncope allongé sur le sol de sa chambre après être tombé le dos contre le côté chauffant du poêle à mazout. Il voit à travers le mur que l’envoyé des ténèbres vient le chercher et assiste à son entrée dans la chambre. Il a dépassé le corps charnel et s’arrête juste devant lui qui a reculé et est en dehors de la maison, toujours dans sa chambre. Il assiste à la vision de ce que sont les ténèbres et comprend ce qu’il est en train de perdre, la vie qui l’attend jusqu’à la fin des ténèbres. Il sait que derrière lui se trouve celui qui vit en nous et est le même en chacun d’entre nous, celui qui s’est occupé de sa première décorporation et avec qui il a construit son dialogue de l’âme pour l’âme. Après avoir vaincu son état de stupeur qui le paralyse complètement, il va enfin lui demander de le sauver et de revenir dans son corps charnel.

L’indicible qu’il s’agit de traduire tient dans ce constat stupéfiant : celui qui vit en nous, tout comme Pierre sorti de son corps charnel, a vu arriver l’envoyé des ténèbres. Celui-ci ne présentait aucune méchanceté, aucune sournoiserie, aucune violence. Il n’apportait qu’un message : tu ne peux rester plus longtemps ainsi hors de ton corps sinon celui-ci va mourir et tu devras me suivre dans les ténèbres. Il ne proposait pas que Pierre s’adresse à celui qui vit en lui et est le même qu’en chacun d’entre nous. Non, c’était à Pierre d’oser lui demander de revenir dans son corps charnel pour mettre fin à cette situation. Et si Pierre n’avait pas réussit à s’adresser à lui, il n’aurait rien dit et il aurait laissé faire l’envoyé des ténèbres.

Nous sommes très loin d’une schématisation simpliste et très incomplète de la lutte entre le bien et le mal. Pourtant celui qui vit en nous et a sauvé Pierre connaît parfaitement bien l’envoyé des ténèbres et ce qui se passe dans les ténèbres. Celui qui lors de la troisième décorporation lui donnera au delà du puits de lumière, au pays de chez nous, le don d’amour absolu, avait déjà avec lui ce don d’amour absolu face à l’envoyé des ténèbres et pourtant il n’est pas intervenu pour chasser ce dernier et protéger ainsi Pierre. C’était à Pierre d’oser demander son intervention sinon il allait direct dans les ténèbres dont il connaissait maintenant ce qui s’y passait.

Il ne s’agit pas que d’une simple extrapolation pour comprendre que le mal, les violences qui détruisent le don d’amour et nous entraînent vers les ténèbres au moment de la mort de notre corps charnel ne sont pas inéluctables et invincibles. Au contraire nous devons vaincre ces violences en nous et autour de nous, c’est notre mission fondamentale d’autorité. Vaincre signifie que ces moyens de violences, ces armes, nous devons les mettre sous la garde de celui qui vit en nous et est le même en chacun d’entre nous. Tout comme il était de garde derrière Pierre et faisait face à l’envoyé des ténèbres.

Les armes, les moyens de destructions de la vie sur notre planète doivent être mis sous la garde du sacré pour échapper à l’envoyé des ténèbres qui les utilise à travers la férocité exprimée par les êtres humains incultes pour s’entre-tuer sur Terre, afin de ramasser les vies humaines incapables d’oser demander l’intervention de celui qui vit en nous pour se sauver des ténèbres. A ce stade, le mystère n’a pas été abordé par Pierre : l’envoyé des ténèbres n’est-il qu’un ramasseur de vies en état de stupeur et de perdition devant la mort de leurs corps charnels humains ? Ou bien cherche-t-il à tenter de perdre des êtres humains dans leur condition humaine afin qu’au moment de leur mort charnelle, il n’ait plus qu’à venir les prendre sans opposition ? Il agirait ainsi sans que celui qui vit en nous s’y oppose et lui fasse la guerre car c’est à nous et uniquement à nous dans notre condition humaine d’apprendre à reconnaître celui qui vit en nous et oser lui demander d’échapper à l’envoyé des ténèbres lorsqu’il cherche à nous emmener avec lui… 

Dans le cas de Pierre, cette victoire vitale sur lui-même pour oser demander à celui qui vit en nous de le renvoyer dans son corps charnel, il la comprend comme une étape certes éprouvante mais indispensable dans son parcours d’initié car la fois suivante, lorsque ses camarades comprendront qu’il à été tué par une chute de pierre et qu’ils transportent un mort vers l’ambulance pour l’évacuer, en réalité Pierre va de suite traverser le puits de lumière avec les aides qu’il reconnaît immédiatement et face à celui qui vit en nous, il apportera cette victoire personnelle comme gage de sa relation intime avec lui et tous deux renoueront ce dialogue de l’âme pour l’âme pour entreprendre cette vie d’après la vie humaine. Il n’y aura plus aucune trace ou souvenir de l’envoyé des ténèbres comme s’il ne pouvait accéder à cette dimension de vie, à ce pays de chez nous.

Les initiés qui ont vaincu le pouvoir de l’envoyé des ténèbres et ont reçu le don d’amour absolu au delà du puits de lumière, au pays de chez nous, nous les êtres humains vivant sur Terre et pas ailleurs pour le moment, exercent leur mission d’autorité et enseignent l’utilisation de nos deux sources de savoir pour que chaque être humain puisse aller à la rencontre des mystères de sa vie, de la Vie. 

Pour y parvenir, l’initié a reçu les pouvoirs du monde supérieur avec le don d’amour absolu mais aussi le pouvoir du monde double et de ses puissances destructrices. Dans ce monde double, Pierre avait rencontré lors de sa seconde décorporation la puissance destructrice de l’envoyé des ténèbres. Il était seul face à cette puissance. Après sa troisième décorporation, il disposera des pouvoirs du monde supérieur et du monde double. Il comprendra que seule l’utilisation des pouvoirs du monde supérieur peut autoriser l’emploi des puissances destructrices du monde double. 

Ici également le mystère n’a pas été abordé : lorsqu’un initié arrive à utiliser les puissances destructrices du monde double, devient-il pareil à l’envoyé des ténèbres qui les utilise aussi mais sans disposer alors des pouvoirs du monde supérieur et du don d’amour absolu ? Mais alors comment expliquer ce face à face si paisible et convenu entre celui qui vit en nous et l’envoyé des ténèbres ? Comment expliquer cette connivence, cette complicité entre eux pour soumettre Pierre à cette épreuve terrifiante dans laquelle la destinée humaine balance entre la vie et la mort, entre la vie d’après la vie humaine et ce qu’il reste d’un semblant de vie dans les ténèbres jusqu’à leur disparition par les puissances du monde supérieur exercées par celui qui vit en nous aidé par au moins un autre que Pierre connaît depuis son retour sur Terre lors de sa troisième décorporation ?

Dans le roman ” D’Éleusis à Dendérah, l’évolution interdite ” Pierre expliquera à Laurie ce qu’est l’initiation aux pouvoirs du monde double puis l’initiera à leur utilisation. Ils utiliseront les pouvoirs du monde double durant les combats pour défendre leur mouvement.

” Dans ce monde il n’y a que deux forces, le glaive et l’esprit. A la longue l’esprit a toujours vaincu le glaive ” Napoléon Bonaparte. 

Bonaparte avait pourtant été initié par Kléber dans la grande pyramide de Gizeh lors de l’expédition d’Égypte mais il en est resté à l’esprit, au rationalisme certes d’un excellent mathématicien de guerre, sans utiliser notre première source de savoir, celle qui nous guide dans l’utilisation de notre seconde source de savoir, la source intellectuelle et rationnelle.

Dans le roman, Pierre et Laurie utiliseront nos deux sources de savoir qui permettent alors l’emploi des puissances des mondes supérieur et double pour vaincre les seigneurs de guerre et détruire leurs armes afin d’amener la paix parmi l’humanité.

Pierre, le webmaster, est originaire d’Alsace. Le site milite pour une autre république qui organisée en réseaux, se veut plus démocratique.

L’Alsace est peut-être la seule région française a avoir dans son passé, connu aussi longtemps une organisation en réseau au Moyen-age, principalement à travers la Décapole qui au sein de l’empire romain-germanique, réunissait les 10 villes libres de la région. Moyennant la construction en l’entretien des fortifications autour de ces villes et le long de la frontière ainsi que l’organisation d’une armée locale, l’empereur avait exempté ces 10 villes de tout impôt impérial. Cette Décapole avait son propre gouvernement local au sein de l’empire et ces villes connurent un développement florissant. Ces richesses furent en partie ou totalement détruites lors de la guerre de Trente Ans entre catholiques et protestants.

Il n’empêche, le souvenir de cette époque reste vivace et pas uniquement à travers la flèche de la cathédrale de Strasbourg. Cette preuve du succès de ces villes libres atteste que ce mode d’organisation en réseau peut être préféré à un gouvernement centralisé qui provient aussi bien de Berlin que de Paris. L’alsacien veut rester maître chez lui, ce sentiment d’appartenance propre à chaque être humain repose dans cette région sur un passé riche de preuve de l’efficacité d’une organisation en réseau cimentée par une part non négligeable de spiritualité tant la terre d’Alsace est riche aussi de spiritualité.

Sainte Odile fut éduquée à Baume les Messieurs par les ancêtres des bénédictins, des moines appartenant à l’ordre instauré par Colomban, druide celte et de culture irlandaise. Son oeuvre porte la marque de cette spiritualité capable de marier les cultures et d’élever les valeurs humaines et ce n’est pas un hasard si elle choisit de s’installer dans un haut lieu de l’histoire celte et de la culture des mégalithes. Certes cette histoire comme sur le reste du territoire français, reste toujours tabou et  le recours à un vote extrémiste à droite comme à gauche est non fondé. Militer pour une organisation moderne en réseau  correspond davantage aux racines alsaciennes.

Pour le moment, Pierre, le webmaster et le poète de l’équipe, exprime cette position, écarte le tabou posé par l’absolutisme royal puis par la république jacobine et se réclame de ce passé alsacien florissant qui n’a rien à voir avec l’idéologie du Front national. Retrouver les racines de cette organisation en réseau du temps des cathédrales concernent tous les français et européens même si en Alsace la pensée collective s’en souvient plus fortement mais s’exprime si maladroitement et honteusement du fait des tabous républicains obscurantistes qui ont faussé l’enseignement de notre histoire. C’est aussi vrai qu’il y a des restes du nazisme qui n’ont pas été aussi bien évacués que l’on veut le croire et parmi les gens qui furent internés à Schirmeck, bon nombre furent dénoncés par leurs voisins alsaciens endoctrinés par les nazis. Cette guerre fratricide fut bien plus douloureuse qu’ailleurs du fait de la nazification forcée de la population. Ce que les autres régions françaises ne connurent pas durant cette guerre mondiale.

Pour les villes de la Décapole, j’ai vécu un temps dans 4 d’entre elles : Strasbourg, Obernai, Wissembourg, Mulhouse et ce ne sont pas les vestiges de cette époque qui manquent dans ces villes, vestiges qui attirent toujours la foule des touristes du monde entier comme à Colmar. Vous comparez la richesse du patrimoine d’Obernai, ville libre, avec celle de Molsheim, ville de l’évêché de Strasbourg puis des princes cardinaux, il n’y a pas photos ! Enfin si, celles d’Obernai témoignent bien que les richesses sont restées sur place. Pour Molsheim, mis à part les édifices des ordres religieux, comme les Chartreux, il apparaît que la dynamique de la production des richesses ait été toute autre et moins présente. Pierre.

L’équipe de Fileane.com présente une autre façon de lire les problèmes de violence à l’intérieur de nos systèmes sociaux. Lorsque l’analyse se limite à la seule perspective de comprendre pourquoi un système de pouvoir n’arrive pas à minimiser la violence, nous mettons de côté bon nombre de solutions La première démarche consiste à démonter les tabous, les interdits que les minorités au pouvoir ont instaurés pour préserver leurs intérêts. La première réponse aux dirigeants des systèmes de pouvoir réside dans la démonstration d’une autre alternative : l’organisation sociale en réseau fondée sur un savoir global. En effet, la confiance qui cimente l’organisation des communautés et des réseaux dans le but de marier les cultures, utilise les enseignements de la première source de savoir, de la source personnelle, en particulier les enseignements tirés des rencontres avec l’extase, l’illumination, la vie d’après la vie, enseignements traduits à travers une démarche spirituelle et qui complètent les savoirs tirés de l’activité intellectuelle de l’esprit humain.

La république française n’a pas choisi de favoriser une organisation sociale fondée sur les communautés. La Fédération des provinces françaises de 1790 est restée lettre morte au profit d’une nation centralisée forte capable de supplanter les autres états européens. Les dirigeants révolutionnaires ont voulu être à la tête d’une organisation puissante ayant un pouvoir centralisé pour justement n’avoir pas à discuter avec chacun des peuples ou chacune des communautés culturelles établies sur le sol français et mieux servir ainsi leurs intérêts privés. L’abandon des valeurs culturelles de chaque province étant la condition pour que la nation puisse affirmer et appliquer au bénéfice de tous ses fictions républicaines de liberté, d’égalité, fraternité, fictions qui ont occulté le caractère minoritaire et élitiste du fonctionnement de la république. Mais ces fictions ont très peu été réalisées et ne sont plus que la part d’utopie que véhicule tout système, la part de ce que le système n’arrivera jamais à réaliser.

Les communautés culturelles, les cultures provinciales françaises et les nouvelles cultures importées par l’immigration, pour ne pas disparaître dans le fonctionnement du système de l’état-nation, ont maintenu leur organisation en réseau ancestral et pour certaines cultures locales, ont depuis développé de réels réseaux de résistance à la culture imposée par l’état-nation français. Le choix de ces cultures locales est triple :

  1. monter un réseau d’entraide parmi la communauté pour favoriser son intégration dans l’état-nation. C’est le cas par exemple des alsaciens. Ne parlant pas français, pour accéder au niveau de diplômes de l’Éducation nationale, bon nombre de jeunes ruraux ont été dans les différents internats religieux pour suivre de solides études leur permettant ensuite d’intégrer l’Université ou les grandes écoles françaises : Matzenheim, Walbourg, Haguenau, Zillisheim, le Gymnase Sturm, Saint-Etienne, Sainte Clotilde. Les longues heures d’études imposées en plus des heures de cours permirent à ces jeunes de réussir dans le système de formation français même si l’ascenseur social ne joua guère en leur faveur.
  2. monter une formation sur la langue d’origine pour ensuite apprendre le français de manière à favoriser et l’insertion dans la société française et le retour dans le pays d’origine. Ce cas est rapporté dans ” D’Éleusis à Dendérah, l’évolution interdite “. Il s’agit par exemple de la communauté polonaise de mineurs venue en Haute-Saône vers 1950. Certes le retour en Pologne ne fut pas forcément facile.
  3. ne pas mettre en place comme dans les deux situations précédentes, de moyens pour aider la jeunesse de sa communauté à s’intégrer dans la nation française en pensant que le système de formation français pouvait être à même à lui seul de combler les lacunes et les retards dans l’apprentissage des savoirs académiques et de la langue française. Ce fut le cas des communautés immigrées qui par manque de moyens et d’organisation interne durent suivre sans aide particulière le système de formation national. Chaque famille fit ou ne fit pas l’effort pour combler son niveau culturel français au départ inexistant ou faible. Et dans cette situation, ces communautés immigrées ont connu trois évolutions:

3.1 la première génération avait peu d’effort à faire car le travail non qualifié était abondant à travers les emplois d’ouvriers spécialisés. Elle dut pousser ses enfants dans le système de formation français pour qu’ils puissent trouver eux des emplois qualifiés.

3.2 la seconde génération se sépara entre jeunes parfaitement intégrés ou ceux qui connurent l’échec scolaire. Ces derniers, devant la disparition des emplois peu qualifiés durent monter des réseaux de subsistance à partir du travail au noir. 

3.3 la troisième génération aujourd’hui est tiraillée entre une intégration de plus en plus difficile car peu source d’égalité sociale et l’adhésion à des réseaux de subsistance mieux capable de donner de l’argent. Cet argent accumulé dans ces réseaux leur permet comme à tout réseau développé,  d’investir dans ses moyens de protection et de survie : chaque membre a donc en plus des instruments de travail au noir ( téléphone portable, voiture ), une arme de fonction. Enfin pour couvrir ces activités illégales, le prétexte d’une guerre culturelle fondée sur des motifs religieux et fanatisés à défaut d’une vraie conversion aux thèses religieuses extrémistes, vient jeter le voile sur ces activités occultes pour les transformer en activité publique à travers de véritables réseaux cette fois de résistance et de résistance armée contre le système des états occidentaux. 

La réponse de la république française jusqu’ici n’a pas été convaincante :

  • tout d’abord, elle se reposa sur le système scolaire pour simplifier les programmes, mettre des classes de niveaux différents puis un collège unique avec cependant des proviseurs qui ont regroupé des élèves de niveaux différents dans des classes qui suivaient un rythme différent dans les programmes. Les filières techniques de niveau de base qui auraient du être supprimées pour suivre l’évolution des qualifications et des compétences ont été maintenues sans aucun débouché sérieux autre que la poursuite d’études à bac+2 : cas des formations CAP/BEP. 
  • la société française dut ensuite faire face à l’activité des réseaux de subsistance et à la montée des infractions liées au trafic de drogue, aux cambriolages. Le discours des dirigeants du système fut le renforcement des protections du système à travers le développement de la répression et des moyens de police : dernièrement par la mise en place d’une police de proximité. Sans guère de résultats sur le terrain. Aujourd’hui l’état doit faire face au débordement du système par les réseaux de résistance de ces délinquants et au profond découragement des fonctionnaires incapables d’apporter une solution à cette réalité sociale inquiétante.
  • Aujourd’hui, le système républicain n’a plus guère d’autre proposition que de recourir à un renforcement de l’état à travers un recours à un jacobinisme réactualisé : un pouvoir fort peut remettre en place des moyens importants pour que le service publique offre davantage de chance d’intégration. C’est une des rares opportunités dans le système actuel pour que la communauté musulmane quelle que soit son origine culturelle trouve sans se remettre en cause, de nouvelles facilités pour accéder au niveau culturel et technologique de la société française et donc au niveau de richesse du français moyen. Certains l’ont compris et sont prêts à soutenir un candidat à l’élection présidentielle du printemps 2002 qui se fait fort de rétablir une république jacobine. La contre partie pour la communauté musulmane à l’accession à de meilleurs moyens d’intégration offert par le service publique étant le rejet et la destruction des réseaux de subsistance et de résistance en son sein et vis à vis desquels la majorité de ses membres est contre.
  • L’histoire nous a appris que le jacobinisme et le centralisme français ne sont qu’une vaine course aux utopies républicaines qui, en plus, a le don d’exaspérer les réseaux des communautés provinciales qui se réclament elles aussi de l’espérance de liberté portée par la France.

La réponse de l’équipe de Fileane.com est développée sur ce site. Il y a d’autres perspectives pour la société française que de recruter toujours plus de policiers, de fonctionnaires, de juges, que de construire plus de prisons, de bureaux de police. La prévention de la violence réside dans l’alliance des contraires et le mariage des cultures, ceci suppose le développement d’une organisation en réseaux de communautés entre le niveau des citoyens et celui de l’état républicain. Seules ces communautés réelles sont à même de faire disparaître car devenues inutiles, les réseaux de subsistance et de résistances des communautés mal intégrées dans la société française. Le choix de l’état est devenu simple : pour lutter contre la misère engendré par le système économique libéral, soit il maintient des impôts élevés pour embaucher toujours plus d’agents de sécurité, soit il développe l’économie non marchande pour permettre à des réseaux de solidarité de lutter contre les exclusions et la pauvreté. Ce choix n’est pas neutre : c’est un choix de société. Fileane.com s’inscrit dans le cadre de cette évolution consistant à changer de société.

L’éclatement des familles, l’investissement personnel de plus en plus grand dans la vie professionnelle, la disparition des racines rurales pour bon nombre de citadins, ont accru le manque de repères sociaux. Si la fin de l’organisation de la cohésion sociale à travers des interdits et des règles juridiques obsolètes représente un élément favorable, ce manque de repères accentue l’isolement des citoyens face à la collectivité gérée par l’état. Les citoyens isolés ont davantage peur de la société, ils manifestent plus ouvertement leur sentiment d’insécurité. Tant que la famille, la vie rurale faite d’entraide et de rites sociaux, l’école ou les religions jouaient leur rôle pour maintenir un tissu social, l’impact de la constitution et de son interdiction de la propriété communautaire restait minime. Aujourd’hui le vide est béant, la fracture entre les citoyens et les institutions étatiques est consommée. La société française est en crise. L’action des bénévoles et des associations dans l’économie non marchande actuelle est dépassée par les besoins sociaux et les services de l’état démontrent leurs insuffisances pour satisfaire les utopies républicaines. Le système de pouvoir doit faire place à une organisation en réseau.

Devant la généralisation des crimes et délits opérés par les réseaux de résistance armée des délinquants qui n’hésitent plus à ouvrir le feu pour se soustraire à de simples contrôle d’identité, devant les massacres perpétrés par les désespérés que personne n’arrête dans leurs folies, il est urgent d’opérer cette mutation de la société française et de nos institutions républicaines en rejetant entre autre, la vieille chimère jacobine qui a plus nourri les fosses communes qu’instauré un réel espoir de vivre sur le sol français. 

Le chevalier dont nous parlons ici et dont les actions sont décrites dans ” D’Éleusis à Dendérah, l’évolution interdite ” réalise avant tout le mariage des cultures et il interdit par son action, le cas échant militaire, à tout délinquant ou criminel de guerre au service d’intérêts particuliers, de venir s’opposer au développement de ces organisations en réseaux, surtout lorsque ces organisations en réseaux développent la propriété communautaire et empêchent une minorité d’utiliser la propriété privée pour s’enrichir outrageusement au point d’exclure une autre minorité de toute vie sociale décente.

La décorporation peut se produire sans qu’il y ait illumination. Par exemple lors de la deuxième décorporation de Pierre racontée dans ” D’Éleusis à Dendérah, l’évolution interdite “, il n’y a pas traversée du puits de lumière pour accéder au monde supérieur. Tout se passe dans la chambre. Lors de l’illumination et de la traversée du puits de lumière, la décorporation qui suit représente un moment de répit pour reprendre son esprit humain et préparer le retour dans son enveloppe charnelle. Ce moment peut être très bref si des personnes manipulent le corps et risquent ainsi de le faire mourir. La personne doit arrêter de profiter de ces moments d’utilisation des pouvoirs du monde supérieur pour revenir dans son corps, le tirer de l’abandon et manifester sa présence aux autres. C’est la raison pour laquelle les initiés à la spiritualité accomplissent ces moments dans un endroit sacré, un temple. Dans le saint des saints, ils laissent leurs corps charnel et personne ne doit entrer pour déranger le corps. Après l’illumination, l’initié a ainsi tout le temps d’apprendre à utiliser les pouvoirs du monde supérieur pour se déplacer, aller à la rencontre secrète des autres…

oui, de même pour Michel mais à un autre titre et avant cette guerre. 

le communautarisme actuel est un repli, un réseau de résistance face à une société dont on ne tolère plus les lacunes et les insuffisances. Nos systèmes de pouvoirs, largement inspirés de la révolution de 1789, ont ” sacralisé ” la propriété individuelle contrôlée ou mise sous la tutelle de la propriété collective de l’état gérant les services publics sinon le Bien Public. Sur ce site, nous dénonçons les utopies de ces systèmes de pouvoir. Mais l’écart, le vide, l’interdiction de la propriété communautaire existe toujours et surtout en France. Cette interdiction a été établie en 1790 par exemple par la loi Le Chapelier qui en organisant la liberté du commerce et de l’industrie et en voulant interdire le retour des corporations de l’Ancien Régime, ne s’est pas rendu compte que l’interdiction des syndicats qu’elle prononçait en fait allait projeter la nouvelle classe ouvrière dans la misère. Il a fallu près de 100 ans en France pour combler une partie de ce vide institutionnel avec les lois sur le droit de grève, sur les syndicats et la loi de 1901 sur les associations ( qui n’a pas fondamentalement évolué depuis ). L’état, devant les lacunes de ses services publics cherchent à inciter les associations bénévoles à venir appuyer l’action publique : aides aux malades dans les hôpitaux, visites des prisonniers, les resto du coeur, le téléthon pour financer la recherche médicale, prochainement des juges bénévoles de proximité pour aider la justice, etc. Tout ceci doit rester bénévole ou faire l’objet d’un financement reconnu d’utilité public sans relation avec des propriétés individuelles.

Mais il ne reconnaît pas à des associations le droit de développer une économie non marchande venant concurrencer ou supprimer ses services publics et enrichissant leurs membres. C’est toujours condamné au titre d’une économie illégale, d’un travail au noir. Ce qui n’empêche pas des communautés de s’organiser et d’empiéter sur les prérogatives de services publics. Les ” gated communities ” ou ces nouveaux quartiers urbains entourés de murs ou de fils de fer barbelés, de ceinture électronique de surveillance ayant leur milice d’auto-protection, en sont un exemple révélateur.

Dans une économie en réseau, les communautés ne sont qu’un niveau de la société dont le but est de favoriser les partages et le développement des cultures humaines. ( Dans le roman diffusé sur ce site, les personnages vont développer une économie non marchande et ils lutteront, les armes à la main et avec leur deux centres  de guerre électronique, contre les interdits et les attaques des dirigeants des systèmes de pouvoir ). Ces communautés pour se développer ont besoin d’échanger avec les autres communautés ( en pratiquant le théorie des avantages comparatifs de Ricardo bien naturellement ) et leur sécurité ne provient plus d’un système militaire servant un système politique ou économique mais du mariage des cultures, de l’établissement et de l’actualisation permanente d’un savoir global réunissant les deux sources de savoir. Le résultat ? Le développement de ce que nous appelons ici ” la production du sacré ” , la production et la répartition de biens immatériels servant au progrès, au développement durable et venant accompagner la production des biens matériels qui répondent à nos besoins individuels ou collectifs. Une personne, pour satisfaire son besoin d’appartenance, peut adhérer simultanément à plusieurs communautés, en changer et ceci plus facilement qu’il n’y a plus de systèmes de pouvoir imposant à l’humanité un temps de travail, une aliénation au travail salarié pour le profit d’une minorité de propriétaires individuels.  nous développons cette organisation communautaire. Un concept ancien qui a fait fureur vers 1900 dans la franc-maçonnerie, celui de synarchie, y sera revisité et critiqué pour être actualisé dans une organisation en réseau. Parler de synarchie dans le cadre d’un système de pouvoir n’est que fumisterie, propos contradictoires, fable idéologique même si ce concept a de l’allure pour tenter d’améliorer un système jusqu’à…. un ordre nouveau… et au fascisme !

Sur ce site, nous éliminons ce genre de fables dévastatrices, nous brisons les utopies pour créer un espoir… c’est bien un boulot de poète… même si les poètes ne sont pas des champions de la vie communautaire ! Mais ils font eux aussi des progrès ! Eluard l’écrivait et le répétait : les poètes savent maintenant qu’ils ont des frères et qu’ils doivent vivre au milieu d’eux et pas toujours entre ciel et terre ! Quoique la communauté des voyageurs astraux ou célestes a tendance à augmenter aussi depuis quarante ans…

syncrétisme : doctrine éclectique formée par le rapprochement de doctrines opposées.

non, car dans le mariage des cultures, ce ne sont pas des doctrines opposées qui se rapprochent mais des points communs présents dans chaque culture. Le but et les moyens ne sont pas les mêmes.

Le syncrétisme consiste dans un système de pouvoir à tout faire rentrer dans un même cadre au moyen d’une hiérarchisation des connaissances pour donner une cohérence à l’ensemble, notamment dans une synthèse. Cette démarche permet à un système de pouvoir de surmonter des contradictions et de se renforcer. Le problème réside dans le fait que les pouvoirs civils des états n’ont jamais pu réussir un syncrétisme parmi les pouvoirs religieux d’où le risque actuel des conflits religieux qui viennent compliquer sinon menacer les pouvoirs civils. Le concordat est une solution intermédiaire pour les états afin d’éviter les risques présentés par les pouvoirs religieux tout en garantissant une liberté de cultes. Tentez de réaliser un syncrétisme entre les religions musulmane et juive pour permettre aux palestiniens de vivre avec les israéliens n’est certainement pas la voie à suivre.

Le mariage des cultures, pour nous, est une étape de l’organisation en réseau et représente l’aboutissement d’une organisation ascendante du pouvoir. Les Réseaux de Vie organisent l’ensemble de l’activité humaine sur ses trois niveaux : le travail indispensable à la vie et à la survie, la réalisation des oeuvres qui élèvent le niveau de vie et sont transmises aux générations futures, l’action politique lors des assemblées de la démocratie directe locale participative. Les institutions politiques utilisent l’alliance des contraires pour déterminer les objectifs et la pratique de la subsidiarité pour obtenir la solution optimale qui sera adaptée ensuite aux particularités locales. 

Ces méthodes et principes d’organisations (interdits dans les systèmes de pouvoir car ils viendraient éliminer l’usurpation du pouvoir par la minorité qui dirige ces systèmes), s’appliquent aussi aux différentes cultures qui se rencontrent dans une zone géographique, une ville, région, pays, continent, monde. Le mariage repose sur un savoir commun humaniste apporté par l’enseignement de notre source de savoir initiatique et spirituel et les rites du partage de ce savoir et de cette culture humaniste fondée sur les valeurs d’Amour et de Paix, ces rites s’adaptent aux particularités locales et spécialement à l’histoire des peuples et à leur patrimoine culturel et à leurs mouvements spirituels, pour certains en Asie qui sont pluri millénaires car ils ont pu échapper jusqu’ici à la destruction menée par les théocraties militaires et colonialistes.

Le syncrétisme appartient pour nous au domaine des systèmes de pouvoir, il fait partie de la part non réalisable propre à chaque système, aux utopies des systèmes. Le mariage des cultures appartient à l’organisation en réseau. Il est possible et permet l’éclosion d’une période de progrès très florissante. Le dernier en date en Europe a été entrepris au Mont Cassin dès 500 puis à Cluny, Cîteaux, Clairvaux. Comme cette nouvelle culture rendit inutile le système royal et la papauté, ces deux pouvoirs s’allièrent pour la détruire. Mais ce savoir et cette culture n’ont pas disparu, ils servent toujours de point de repère et pourquoi pas de base pour travailler à un de nouveaux mariages des cultures. Marier les cultures palestiniennes et israéliennes est possible mais cela passe par l’abandon des prétentions à bâtir deux états sur les modèles étatiques actuels. Au lieu de chercher à monter un système de pouvoir étatique propre à la Palestine, il vaudrait mieux achever l’organisation en réseaux des communautés palestiniennes et le peuple israélien, largement organisé lui aussi en communautés, devrait se souvenir que Moïse a fondé Israël sur une organisation en réseau de 13 tribus. Il y a donc des atouts pour qui veut réussir un tel mariage mais il faut quitter nos raisonnements appris dans le cadre intellectuel du fonctionnement d’un système. C’est la première des remises en cause qu’il nous faut opérer… probablement pas la dernière ! 

À travers cette question, vous nous demandez de prendre position par rapport au livre  : La divine connexion, du Dr Melvin Morse qui vient de paraître. Il écrit et démontre que les souvenirs seraient stockés ensemble à l’extérieur de notre corps, dans l’univers et sous forme holographique.

” ce que nous disent les physiciens et les enfants ( ayant connu des expériences aux frontières de la mort ( E.F.M. )) s’avère exact : il existe un espace intemporel qui sait tout et auquel nous accédons tous pour chercher nos souvenirs ou bien dans nos moments mystiques. Pour une raison mystérieuse le cerveau mourant se connecte à cette mémoire universelle. Les personnes qui se remettent après avoir vu la mort de près découvrent que leur comportement habituel a totalement changé. Par exemple, elles veulent un nouveau travail ou bien divorcer afin de créer une nouvelle famille. Leur bouton de remise à zéro a été pressé par la rencontre de cette énergie universelle. Elles ont été transformées et imprégnées d’un nouveau potentiel. Dans l’absolu, elles ont été totalement transformées par cette lumière mystique “.

extrait du livre, page 79.

Nous n’allons pas entrer ici dans le détail, mais quelques remarques pour répondre à votre question :

  • Sur la page : la mort de l’initié, Pierre raconte à Laurie sa deuxième décorporation et sa première rencontre avec l’envoyé des ténèbres. Son corps est en syncope, il gît par terre à plus de deux mètres de lui et il le voit alors qu’il se tient dans son corps dédoublé contre le mur extérieur de sa chambre. Pierre dit qu’il a continué à réfléchir, à dialoguer comme si de rien n’était, comme si son corps et son cerveau fonctionnait normalement. La seule différence, c’est qu’il pouvait voir à travers les murs l’arrivée de la présence de l’envoyé des ténèbres et que sa communication avec celui qui vit en nous était bien plus directe, comme sur un pied d’égalité. Quoi qu’il advienne à ce moment là, il y a continuité de la vie. La mort du corps aurait entraîné le départ définitif de celui qui vit en nous et si Pierre ne se serait pas débrouillé pour partir avec lui, l’envoyé des ténèbres l’aurait pris avec lui mais Pierre avait compris qu’il aurait alors été condamné aux ténèbres, au silence et à la perdition pour une très longue période. Le corps charnel n’avait plus aucune sorte d’importance et n’était pas le centre de l’affaire. 

Ceci correspond bien aux témoignages multiples qui affirment que le fait que notre corps et notre cerveau soient en train de mourir ou soient inconscients, ne nous empêchent pas de communiquer, de poser des questions, de comprendre ce qui se passe et de recevoir des connaissances venues d’autres présences invisibles. Au contraire, dans ces moments hors de notre corps, nous utilisons des pouvoirs supérieurs à ceux qui nous sont permis par l’utilisation de notre corps charnel. Pour un initié, notre corps est petit et la question est bien de savoir pourquoi nous sommes réduits à cette condition humaine charnelle si limitée et qui nous rend aveugle face aux dimensions des mondes supérieur et double.

  • Le fait que celles et ceux qui ont vécu une E.F.M. ou une E.M.I., une N.D.E., voient leur comportement totalement changer est rigoureusement exact. Sur ce site, nous appelons ce changement du mot : l’évolution, par rapport à l’involution qui se rapporte au cheminement vers l’initiation la plus complète possible.
  • Quant à ” allumer ” notre lobe temporal droit par la prière, la quête spirituelle pour connaître des moments de connexion divine, nous sommes d’accord jusqu’à un certain point. Nous en parlons sur la page ” les 4 situations face à la rencontre surnaturelle “. Que tout dialogue surnaturel passe par cette zone du cerveau soit, mais la traversée du puits de lumière est une étape bien particulière ! Nous disons qu’elle n’est possible que si des présences chères viennent à notre rencontre et nous donnent la confiance, la force, la vitesse pour entrer dans la zone du puits à partir de laquelle l’accélération va se faire toute seule, à partir de laquelle nous sommes attirés et sauvés par les puissances du monde supérieur. Nous revenons à la question précédente de ce FAQ : décorporation et illumination ne sont pas liées. Dans deux ou trois épisodes du roman que nous diffuserons  les mois prochains , Pierre et Laurie accompagneront la mort de Maud pour traverser le puits de lumière et connaître la transfiguration de leur couple ( comme Jésus a été transfiguré ou d’autres encore… )
  • La phrase ” pour une raison mystérieuse le cerveau mourant se connecte à cette mémoire universelle ” est totalement fausse. Le cerveau se meurt et mort, il va pourrir et se détruire. Nous disons que notre âme va rejoindre sa demeure quoi qu’il advienne. Si nous avons appris à reconnaître notre voix intérieure, celui qui vit en nous, le christ des chrétiens et que Jésus nous a appris à reconnaître et à vivre avec en utilisant la tradition égyptienne, nous pouvons attacher à notre âme  ” la personnalité ” que nous avons construite durant notre condition humaine grâce à notre dialogue de l’âme pour l’âme et grâce à notre esprit avec lequel nous avons communiqué et échangé avec les autres.  Nous pouvons fusionner avec notre âme et gagner notre demeure d’éternité. Mais ce n’est pas garanti. 

Pierre, lors de sa troisième décorporation et sa première illumination, après la traversée du puits de lumière, va attendre de rentrer définitivement chez nous. Il comprend que les souvenirs de son existence humaine vont arriver incessamment sous peu, ils doivent quitter la terre pour arriver là où aura lieu le jugement définitif, la fusion totale avec cette éternité dont il a connu une parenthèse à travers la condition humaine. Malgré son insistance, le Verbe ordonnera son retour sur terre. Ce passage est raconté dans le roman lors de la randonnée que feront Laurie et Pierre au dessus de Bourg Saint Maurice et des Chapieux, vers le massif du Mont-Blanc. Notre témoignage s’éclaire à travers la tradition égyptienne, voire tibétaine, du passage de la mort. Lorsque Pierre reviendra à lui dans son corps couvert de sang par l’accident de montagne, il s’emportera car ses camarades le portent mal, n’importe comment. Dès qu’il est sur pied, il les ” engueulent ” sèchement car s’ils avaient laissé son corps tranquille, il aurait eu davantage de temps pour expérimenter les pouvoirs du monde supérieur qu’il avait eu l’autorisation d’emporter et qu’il vient de perdre une fois de retour dans son corps charnel. Ses camarades s’excuseront en déclarant abasourdis qu’ils croyaient transporter jusqu’à la route un corps mort qui n’avait plus besoin de civière ni de soins conservateurs. Plus tard, le comportement de Pierre le rendra suspect aux yeux de ses camarades comme s’il s’était joué d’eux en simulant la mort, ce sera leur seul interprétation ” raisonnable ” de cet accident. Puis devant le rétablissement ” miraculeux ” de Pierre ( mot employé par le médecin chef du service hospitalier ), l’accident sera minimisé et oublié comme s’il ne s’était rien passé. 

En fait tout s’était déroulé hors du corps et revenir dans un corps déclaré par les autres comme étant mort, n’est absolument pas un obstacle pour celui qui anime le monde supérieur. Il décide selon son projet à lui et s’il estime que votre mission sur terre n’est pas achevée, vous retournerez dans votre corps charnel quoi qu’il lui soit arrivé et sans compter le temps que les autres l’auront déclaré mort. Lorsque le lien n’est pas brisé, lorsque la divine connexion existe toujours avec le corps humain, le Verbe transmet l’ordre de regagner le corps, ce qui est fait immédiatement. Par contre lorsque cette connexion n’existe plus ou est en train de disparaître, le Verbe ne peut plus agir seul. Le renvoi est plus compliqué et il y a utilisation de puissances extraordinaires car au passage, la “personnalité ” qui remontait de la terre après avoir quitté le corps mort doit être renvoyée elle aussi dans le corps. Dans le roman, c’est ce que Pierre va vivre avec l’utilisation des pouvoirs surnaturels. Par la suite, avec Laurie, il entreprendra la quête de la transfiguration de leur couple puis, à la fin du roman, il cherchera à utiliser ces pouvoirs surnaturels pour mourir et ressusciter. Le roman explique, selon la tradition égyptienne ( celle de Dendérah vraisemblablement ), comment un initié, au bout de son chemin spirituel, peut s’incarner dans ces pouvoirs surnaturels au point de briser la mort et de vaincre ses bourreaux. Nous touchons là à la vie de Jésus, d’un Jésus ayant eu aussi, comme Moïse, Pythagore, les Pharaons et les grands prêtres et tant d’autres, la plus haute initiation de Dendérah et qui l’a utilisée pour restaurer une nouvelle alliance entre Dieu et les êtres humains en nous permettant de mieux vivre la présence du christ en nous, celui qui nous sauve de la mort du corps charnel.

…. quant au cerveau, comme le reste du corps, il se remettra à fonctionner … comme si rien ne s’était passé. Il aura effacé le souvenir de la période de mort ou de cessation de fonctionnement, mieux , il ne l’aura même pas enregistré… les souvenirs sont bien stockés en dehors de notre corps charnel. L’humanité est une réalité bien plus complexe et mystérieuse que le simple rassemblement d’êtres vivants sur terre dans une certaine enveloppe charnelle en attente de la mort de ce corps charnel…., pour l’initié, la mort n’est qu’un passage qui peu même se faire dans la joie ( comme pour Maud dans le roman ) mais elle n’est plus un mystère. Le mystère est ailleurs…. La suite dans l’atelier 1.

Considérez-vous un poète comme un gnostique ? Non, ils s’opposent radicalement. Une anecdote : Pierre a assisté un jour à une réunion d’information et de recrutement des Rose-Croix. Leur discours est gnostique : lire et apprendre à déchiffrer des textes que leur bibliothèque est quasiment seule à posséder, passer des années et des années pour les étudier avant de comprendre, suivre les enseignements des maîtres du mouvement. Pierre après dix minutes de ce discours leur demanda si la voie poétique, reconnue plus directe dans la création de son propre dialogue de l’âme pour l’âme, ne serait pas plus motivante que ces années d’apprentissage à lire des textes d’auteurs sujets à caution. Au vu de la réponse intransigeante, Pierre sortit immédiatement de la salle. 

La caractéristique essentielle du gnosticisme, c’est la conception du salut par la connaissance. Une personne n’arrive pas à cette connaissance par l’instruction : elle la reçoit par une illumination mystique obtenue à la suite d’une contemplation solitaire ou d’une participation à des rites sacramentaux; mais il s’y mêle toujours un élément intellectuel. La Bible et les Évangiles renferment de nombreux passages gnostiques : ” Je sais que mon Rédempteur est vivant.” Job 19:25. ” Malheur à vous docteurs de la Loi, car vous avez enlevé la clef de la science, vous n’êtes pas entrés vous-mêmes et vous avez empêché d’entrer ceux qui le voulaient.” Luc 11:52. L’idée de la connaissance en tant que révélation d’un mystère divin, confiée à un groupe limité, est caractéristique du gnosticisme.

Toute la question porte sur ce que l’on entend par la connaissance. Le judaïsme dit que la Loi contient l’accès à la connaissance et nous retrouvons ici la filiation établie par Moïse entre le corps de savoir de l’Égypte antique et celui du peuple nouveau : les lois divines et les mathématiques célestes dont le temple de Dendérah en était gardien. Cette origine de la science égyptienne provenant, et aujourd’hui nous en sommes davantage certains, des hommes venus de la planète bleue et qui furent les fondateurs de la civilisation de l’Atlantide, n’a rien de gnostique : elle reste les derniers éléments de savoir aussi bien scientifique que spirituel que les survivants du dernier grand cataclysme nous transmirent et nous n’avons fini de retrouver ce savoir ancien : des momies nous indiquent des connaissances médicales que nous n’arrivons pas encore à comprendre, des objets nous parlent d’une métallurgie insoupçonnée jusqu’à leur découverte, etc… 

Dans les manuscrits de la mer Morte, la connaissance n’est pas en elle-même la voie du salut, elle n’ a pas de pouvoir salvateur, elle n’est pas le moyen immédiat de la délivrance. Elle fournit plutôt une réponse à la question : ” que dois-je faire pour accéder à la vie éternelle ? ” ( voir ” les manuscrits de la mer Morte “, Millar Burrows, chez Robert Laffont, les énigmes de l’univers, page 264. ). C’est dans cet esprit que fileane.com développe la partie de ce site intitulée l’involution : quelles sont les voies de l’illumination, comment arriver à découvrir celui qui vit en nous ?

La gnose prétend qu’une personne seule peut échafauder un savoir tiré de l’illumination. Cette révélation peut ensuite avoir deux prolongements : soit le texte de cette révélation devient un dogme fondateur d’une secte religieuse qui sera imposé aux autres dans un élan de purification des peuples incultes, soit ce texte deviendra la source d’une étude gnostique car s’y trouvera les clés d’un cheminement, d’une vérité capable de mener d’autres personnes vers l’illumination mais au prix d’un respect scrupuleux de l’esprit du texte dont quelque maîtres sont les garants de la parfaite interprétation. Dans les deux cas, la gnose justifie une élite et la soumission des autres à cette élite. Là réside la déviation scandaleuse du gnosticisme que certaines sectes actuelles entretiennent toujours.

La gnose, pour un initié ou un poète, reste le point de départ d’un système de pensée capable de nourrir les plus folles constructions intellectuelles et les pouvoirs les plus purificateurs et sanglants. Elle est contraire au christianisme tout comme à la tradition des temples égyptiens. Dans le roman ” D’Éleusis à Dendérah, l’évolution interdite ” , Laurie le constatera elle-même : l’illumination ne donne aucune connaissance particulière. Au contraire, l’initié devant cette révélation indicible mettra des années le plus souvent avant de pouvoir en parler, traduire cet indicible en élément de langage artistique. Certes, il y a ce besoin impérieux de parler, de partager ce qui s’est passé. Et ce désir de partage est bien pour nous le socle du premier contrat social producteur de sacré. Le point de divergence entre la gnose et les communautés chrétiennes repose sur le critère système-réseau : échafauder un savoir à partir d’une illumination pour en tirer la légitimité d’un pouvoir afin d’organiser un système social n’a rien à voir avec la recherche d’un partage de l’expérience surnaturelle avec d’autres personnes. Ce partage ne va pas renforcer l’acuité d’un savoir mais va faire naître un réseau de personnes unis par une même foi, une même culture, une façon de vivre plus respectueuse des raisons de vivre de chacun, plus aimante, moins violente. C’est la production de ces relations sacrées, de cette culture communautaire, de ces relations amoureuses ou aimantes qui est essentielle et c’est bien plus important que d’arriver à plusieurs à lire entre les lignes d’un texte hermétique ou symbolique. 

Jésus laissera la Bible et les écritures là où les hommes les conservent mais il invitera ses disciples à se réunir et à célébrer le mystère de la communion n’importe où ils pourront se réunir… sans chercher à savoir quel maître dirigera leur réunion, prendra la parole à la place des autres. Jésus achève l’œuvre de Moïse : les communautés chrétiennes représentent un réseau supérieur à 13 puissance n ( 13n ) tribus d’Israël dans lequel seul la foi compte et non plus l’origine ethnique ou culturelle. Dans la tradition des grands maîtres spirituels, il n’écrira de lui-même aucun texte et ses disciples, comme par hasard, pour la plupart, sont incapables d’écrire un livre pour raconter ce qu’ils vivaient avec lui. Certes, plus tard, il faudra écrire pour transmettre le souvenir de l’exemple de la vie de l’initié mais ces écrits ne seront que des livres de souvenirs et non point un catalogue de dogmes ou d’écrits sentencieux dans lesquels se trouvent la connaissance la plus profonde et la vérité la plus pure.

Dans le roman présenté sur ce site, à la fin du premier week-end à Baden-Baden, Pierre ne suivra pas Frantz lorsque celui-ci voudra organiser une séance de méditation sur un texte ésotérique de Cagliostro. Pierre préférera célébrer selon les rites égyptiens ou prétendument tels, une célébration de la communion et du mystère de la transsubstantiation du pain et du vin en corps du Christ. Le christianisme n’est pas une gnose : sa vocation n’est pas la rédaction d’écrits hautement spirituels dans lesquels quelqu’un peut trouver le chemin de l’illumination révélatrice d’un savoir supérieur. C’est une pratique pour découvrir celui qui vit en nous et qui est le même chez n’importe lequel des être humains. L’initié apporte une seule certitude : lors de nos rencontres surnaturelles, la présence divine est admirablement aimante à notre égard et chaque fois que nous pouvons établir un contact plus direct avec elle, pour se faire plus proche de nous, elle prend un aspect humain appelé depuis des millénaires : le Christ. C’est lui qu’il faut chercher en nous et dans les autres, c’est lui qui nous permet de renaître à une dimension de la vie dès notre existence humaine et nous aide à vivre le partage d’un amour humain incomparable par rapport à notre condition humaine d’avant la rencontre, sans la foi. C’est cela le génie du christianisme ! Cette démarche n’a rien à voir avec l’édification d’un savoir justifiant le fonctionnement d’un quelconque système de pouvoir. 

Le Concile de Nicée entreprit bien de mettre fin à l’hérésie gnostique du II ème siècle qui divisa la chrétienté mais l’empereur Constantin ne choisit pas la solution de transformer l’empire romain en réseau de communautés capables de marier leurs cultures. Il clôtura le débat en faisant du christianisme un religion d’état dans l’empire romain : un seul texte se trouva propulser au rang de loi qu’il devenait interdit d’interpréter à sa guise. Cette nouvelle religion placée dans le système du pouvoir temporel pouvait dès lors s’activer à ses ambitions purificatrices et criminelles comme toute théocratie, c’est à dire système de pouvoir religieux. Ceci a eu des conséquences fâcheuses sur le mouvement spirituel initié par Mohamed, le Prophète : ses descendants et successeurs ont repris le modèle de Constantin et de Rome, celui de Constantinople et le mouvement spirituel musulman devint lui aussi une théocratie avec la particularité qu’il utilisa de suite le pouvoir militaire et policier pour se développer, ce qui pose un problème sérieux et grave au niveau mondial car la séparation de l’état et de la religion qui s’est faite dans le monde occidental n’a toujours pas été réalisée au niveau de la théocratie musulmane doublée d’un système de pouvoir militaire et polocier resté au stade féodal. Cet écart dans l’évolution des deux civilisations trouve son origine à Rome à la période de Constantin et du Concile de Nicée.

Fileane.com entreprend la description de la démarche spirituelle vers l’illumination puis vers l’évolution dans le respect des origines du christianisme. Aujourd’hui, l’exemple toujours vivant des cultures orientales et asiatiques qui reposent sur l’involution et l’évolution représente une démarche accessible pour nos générations et un début de mariage des cultures. Si depuis 50 ans nous avons accumulé plus de connaissances sur notre univers et nos façons de vivre qu’en 5 000 ans, avec l’outil d’échanges qu’est internet, nous devons reprendre ce travail sans devoir scrupuleusement refaire ce que réalisèrent nos aînés … à nous de prendre nos initiatives ! Ce travail suppose la levée incontournable des interdits et des tabous prononcés par les défenseurs de nos systèmes de pouvoirs civils et religieux. Certes, nous devons préciser notre langage : la première source de connaissance ne nous apporte qu’une seule connaissance : qui est celui qui vit en nous. Certes, il serait plus heureux de remplacer ici le mot connaissance par le mot foi. D’accord ! Si nous continuons cependant à utiliser le mot connaissance pour cette première source individuelle, c’est pour bien la mettre au même niveau que la production du savoir intellectuel, pour favoriser sa perception par les maîtres du savoir académique et du rationalisme scientifique. 

L’éducation et la formation dispensées par un système préparent une personne à occuper une des fonctions du système. Le savoir est donc compartimenté en matière, discipline, science et chaque spécialiste dans sa fonction contribue au bon fonctionnement du système. Pour le reste, l’individu peut toujours développer à titre privé une culture et un savoir plus étendu ou différent du moment que celui-ci ne vient en aucun cas contredire le savoir professionnel requis par le système. Posséder un savoir plus vaste que son poste de travail ne l’exige, peut même poser problème car l’individu est suspecté de pouvoir contredire le pouvoir ou tout au moins de pouvoir désobéir aisément. C’est ce qui se passe aujourd’hui avec l’élévation du niveau culturel des salariés. Une parade pour les entreprises consiste à mettre en place le knowledge management, le management des savoirs, justement pour capitaliser ce savoir avant que les salariés qui le possèdent ne les quittent. L’internaute doit donc ici évacuer cette approche intellectuelle qui provient de son éducation par le système, il doit décloisonner et sa curiosité et sa perception de l’environnement.

Organiser une vie politique économique et sociale dans le cadre d’un réseau revient à établir entre les membres du réseau le choix d’objectifs communs dans la satisfaction des besoins individuels matériels et sociaux. Il n’y a pas mélange de préoccupations mais la recherche parmi les préférences d’une complémentarité entre ces objectifs. ” Le progrès, c’est l’augmentation des consciences ” disait Theillard de Chardin. Pour Fileane.com, il s’agit d’assurer le développement de l’être humain à travers ses activités et l’utilisation de ses ressources, prendre conscience de toutes ces ressources : son corps charnel, l’activité intellectuelle, la relation spirituelle avec sa source de vie, la recherche de l’initiation à travers la voie du plaisir et de l’extase, la relation amoureuse, la satisfaction des besoins individuels physiologiques et sociaux…. Mac Grégor l’indique également dans sa théorie X et Y : l’être humain est un tout et non pas un schizophrène en devenir, il ne fait pas naturellement la distinction entre vie privée et vie publique ou professionnelle. C’est le système qui lui demande de tenir un statut et de jouer le rôle conféré à ce statut, qui développe cette dualité en posant des interdits et des tabous, ce qui freine d’autant sa motivation pour travailler dans un système.

Fileane.com présente le cheminement de personnages qui réalisent une organisation en réseaux selon des choix inhérents à tout être humain, ces choix sont divers et complémentaires. Ils portent sur l’ensemble de leurs activités humaines. D’autre part, la diffusion de ce livre et de cette expérience sur ce site, nous l’avons déjà dit, n’a pas à respecter des contraintes posées par un éditeur qui cherche avant tout à caser un manuscrit dans une de ses collections, collections qui suivent le découpage du savoir officiel et l’éducation donnée par les institutions du système. Enfin, dans l’économie marchande et la pensée autorisée dans le système de pouvoir actuel, la spécialisation des choix et des modes de pensée s’organise selon la succession des phénomènes de mode créés et entretenus par les décideurs. Cette mode réductrice n’est pas prise en compte sur ce site. Fileane.com se veut un site largement ouvert sur les raisons de vivre et de mourir des êtres humains.

mis à part quelques connexions sur des forums pour échanger sur le sujet des élections et contrer les arguments des militants d’extrême droite ou rappeler quelques vérités à des militants de gauche, nous avons juste contacté 3 journaux pour leur signaler notre site.

Il est vrai que notre mouvement a une position bien claire : l’exemple historique le plus proche de notre position est celui des communautés chrétiennes qui s’activèrent pour abolir l’esclavage, les jeux criminels du cirque, les cultes religieux qui favorisaient ces horreurs et pour promouvoir le fait qu’une présence divine vit en nous, nous aime et nous aide à aimer les autres et nous permet d’accéder à une autre dimension de la vie après la disparition de notre corps charnel. Le renversement de ces valeurs à travers l’empire romain ne s’est pas accompli à travers des bulletins de vote mais par un mouvement de résistance et de libération pour briser une culture et la remplacer par une autre plus humaine et spirituelle. Certes il y eut parmi ces communautés, des sectes de fanatiques chrétiens qui tombèrent dans les pièges du dogmatisme religieux et ne comprirent pas le message évangélique.

Il n’en reste pas moins qu’aujourd’hui, nous ne soutenons pas la prolongation d’un système de pouvoir obsolète et qui ne vit que pour servir les intérêts d’une minorité au pouvoir, notamment celle qui possède le pouvoir économique et s’en sert pour garder le pouvoir politique. 

Dans le roman ” D’Éleusis à Dendérah, l’évolution interdite ” l’internaute trouvera la description de la vie d’un tel mouvement organisé en réseau et il lira le récit des combats entre les chevaliers et les mercenaires au service des dirigeants de nos systèmes de pouvoirs. Au delà de voter, le but est bien de confisquer l’épée aux criminels pour la placer sous la garde du sacré. Il n’y a rien d’irréaliste dans cette entreprise. C’est la tâche des chevaliers et comme l’a dit De Gaulle en 1941 et 1942 à propos des succès de Leclerc en Afrique  : ” nulle cause aussi désespérée soit-elle n’est perdue d’avance si un homme debout consent à mourir pour elle “. 

Ce site expose aussi les raisons de mourir que peut avoir quelqu’un qui a connu une expérience de mort immédiate ou qui a été initiée à la rencontre avec les mystères de la vie. Comme l’indique Jésus, si tu n’as pas d’épée, vend ton manteau pour t’en acheter une. La parole qui exprime et traduit le mystère de la vie et la rencontre divine ne peut être réduite au silence par la force des armes. L’initié qui garde l’épée utilise des pouvoirs supérieurs à la force militaire. L’organisation de ces pouvoirs militaires et des pouvoirs des mondes supérieur et double était au cœur de la plupart des civilisations antiques, elle servit de socle pendant 6 000 ans à la civilisation égyptienne.

Toutes ces préoccupations sont bien éloignées en effet des calculs électoraux et du fait qu’il est impératif pour un parti aussi petit soit-il, de se présenter aux élections pour toucher une subvention publique en fonction des voix recueillies. Ce n’est certainement pas ainsi que nous concevons le développement d’une organisation en réseau. 

Nous répétons une fois de plus que le système de pouvoir mis en place dans la Constitution de 1958 a pour but d’écarter les petits partis et de permettre à celui qui remporte les élections de concentrer tous les pouvoirs pour une gestion du pays efficace ( d’après ceux qui sont au pouvoir et non selon ceux qui sont dans l’opposition ). Depuis plus de vingt ans que la promesse a été faite, il n’existe toujours pas un référendum d’initiative populaire, première mesure pour atténuer le centralisme excessif de nos institutions et inaugurer une délégation de pouvoir ascendante. Les dirigeants d’un système de pouvoir ne permettront pas que le jeu électoral amène rapidement une organisation en réseau, ils défendront naturellement leur système en le verrouillant davantage. 

Par contre l’existence d’une organisation en réseau en marge d’un système va attirer les gens par des valeurs plus humaines et un partage des richesses équitable dans une économie principalement non marchande au point de ruiner l’économie marchande du système capitaliste. A ce stade, il est nécessaire d’enlever l’épée de la main de ces dirigeants afin d’éviter leur vengeance ou d’autres actes criminels. 

La mise en place de cette transition fait l’objet sur ce site de la partie 5 : vers les Réseaux de Vie. Combien d’années d’avance avons nous sur l’état actuel de l’opinion publique toujours sous le poids des tabous obscurantistes ? Combien d’années allons nous encore laisser passer stupidement avant de revenir aux siècles florissants d’une nouvelle organisation sociale en réseau ? 

Le récit du livre ” D’Éleusis à Dendérah, l’évolution interdite ” est décrit comme un récit réaliste. Quel est le club de rencontre pour couples dans lequel se situe les premières rencontres entre les personnages principaux du livre ?

Le club de rencontre allemand, le ” pärchen club “, utilisé comme lieu de rencontre entre les personnages est le ” Maihof “, près de Bad Durckheim, dans la région Rhinland-Pfalz, ( Rhénanie-Palatinat ). La description des lieux date d’une bonne vingtaine d’années, il n’y avait alors en France pas de tels clubs, du moins qui étaient connus et ouverts au public… Une documentation fournie, notamment dans des revues allemandes, existe depuis longtemps avec des photos, des témoignages de participants, etc.

Le roman se veut le moins fictif possible et utilise le plus de correspondances possibles avec le monde réel. Cependant le lecteur du roman qui apprécie la vie dans le club ouvert par les personnages, ne doit pas rechercher de tels moments dans les clubs actuels. Il ne pourrait qu’être déçu. Si la description des lieux est empruntée à un endroit réel, le comportement des personnages est plutôt ” idéalisé ” par rapport à ce qui se passe dans ces clubs ( voir les forum de ces sites pour se convaincre que les préoccupations des membres de ces clubs n’ont rien à voir et sont à cent mille lieux ( en arrière ) de celles des personnages du roman ).

Il n’en reste pas moins que le roman pose une question de fond : si la sexualité est une porte d’accès à l’extase et à l’initiation ( et c’est une des raisons de son interdiction par les religions car trop facilement concurrente d’elles ), une organisation communautaire d’une pratique sexuelle va-t-elle amplifier cette initiation au point de contribuer avec les autres sources d’initiation à un développement de la spiritualité ?

La plupart des peuples ont ou ont connu des rites, des cérémonies à base de sexualité de groupe. C’est l’occasion de ressortir des bibliothèques les bouquins de Freud, Malinowski et les indigènes des îles Trobriands, Reich, Marcuse, Mircea Eliade et de tant d’autres cachés derrière les fagots pour dépoussiérer tout ceci et voir l’impact de la sexualité comme approche du premier contrat interpersonnel et comme moyen pour élaborer le contrat communautaire, sachant qu’elle n’intervient pas dans le contrat de société… Il y a de quoi animer et enfiévrer cet atelier de travail.

Dans la partie Culture, vous trouvez la page sur Malinowsli et son livre La vie sexuelle des sauvages des îles Trobriands.

Note: ce club décrit dans le roman a changé de direction et ce n’est plus l’ambiance de ses débuts. Inutile d’en donner l’adresse ici.

l est clair que les partisans des systèmes de pouvoir, à travers les tabous et interdits prononcés sur la voie initiatique, préfèrent taxer d’utopie tout ce qui est contraire à leurs intérêts car comme ils croient ( et c’est logique pour eux mais ce n’est pas forcément admissible pour les autres ) que leurs systèmes parviendront un jour à remplir correctement leur mission et à atteindre leurs objectifs, bien entendu la part irréalisable de leurs systèmes ne peut pas pour eux correspondre à de l’utopie, même si pour d’autres et en particulier, les poètes, on ne peut pas utiliser un autre mot qu’utopie. 

Alors il reste la solution de réduire au silence la voie de l’initiation et de la spiritualité. Après l’interdiction des communautés chrétiennes au Concile de Nicée en 320 pour récupérer le christianisme en en faisant une religion d’état, après l’interdiction et la destruction de l’organisation en réseau du temps des cathédrales en Europe, après la destruction des civilisations amérindiennes qui cultivaient le souvenir des êtres humains venus de la planète bleue, souvenir contraire à la bible mais cohérent avec le savoir sacré de l’Égypte antique, après l’interdiction par la république française de la propriété communautaire pour éliminer le reste des biens du temps des cathédrales que le clergé possédait encore, le système de l’économie libérale s’est reposé sur le rationalisme scientifique et la laïcité des institutions. Les poètes ont quasiment disparu pour l’opinion publique et même si leurs chansons courent encore dans les rues, ce ne sont plus que des chansons !… Seul sur internet semble-t-il, la poésie se multiplie, surtout la poésie descriptive. La poésie suggestive, la romantique qui secoue les choses au rythme des ouragans qu’elle traverse, depuis le pieux souvenir hugolien, semble s’être renfermée dans un hermétisme de bon aloi, n’intéressant et ne dérangeant plus personne.

Il n’en reste pas moins que fileane.com reprend le chemin de la première source de savoir, décrit à nouveau le cheminement poétique et spirituel, sort l’illumination rimbaldienne de ces étranges placards de la pensée humaine et se met au travail pour développer une fois de plus une organisation en réseau capable de faire vivre le partage de l’espoir des êtres humains. Il s’agit d’un travail considérable mais pas difficile car il n’est pas nouveau et les artifices des décideurs des systèmes sont toujours les mêmes et toujours aussi inefficaces pour vaincre les utopies qu’ils ont créées.

Sur internet, en référençant ce site, nous avons constaté que chez Yahoo, les nouvelles spiritualités sont dans la même rubrique ( le même sac ? ) que les sectes. Quelqu’un peut-il créer une rubrique différente pour les nouvelles spiritualités sur cet annuaire ? Certes il est possible que la rubrique s’interdise de présenter les sites de sectes pour ne contenir que les sites des anti-sectes. Soit mais encore faudrait-il le signaler et faire respecter cette mesure. Les critères de distinction sont données sur fileane.com et la carte de positionnement du site est claire sur ce point. Ensuite, il serait important que dans ces annuaires, il y ait une rubrique pour les sites qui défendent les systèmes ou qui s’ingénient à améliorer les systèmes, et une rubrique pour les sites comme celui-ci qui développent une organisation en réseaux. Certes, il faudrait une rubrique supplémentaire pour nos collègues anarchistes qui ne veulent aucune organisation ( mais qui pourrait s’intégrer plus commodément dans une organisation en réseaux, leur réseau anarchiste n’ayant aucune organisation du tout à l’inverse des autres réseaux ). L’essentiel étant de participer au mariage des cultures. C’est quoi le mariage des cultures ? voir les définitions et le travail dans les ateliers de la partie privée. 

Au risque de nous répéter, Israël a été fondé par Moïse sur le modèle actualisé de l’Égypte :  un réseau de tribus regroupées autour d’une seule ville : Jérusalem. Ceci pour éviter probablement les conflits entre villes qui minaient la civilisation égyptienne. Cette ville de Jérusalem regroupa et le centre de décision politique et le temple gardien des mystères sacrés alors qu’en Égypte, probablement avec une connaissance des êtres humains et des questions politiques plus profonde, les temples les plus sacrés furent construits à l’extérieur des villes, nécessitant un pèlerinage des fidèles pour s’y rendre et assurant une tranquillité meilleur aux prêtres et savants de l’époque dans leur travail initiatique. Bref, cette décision de tout concentrer dans une seule ville peut représenter aujourd’hui une erreur sur le plan politique même si la volonté de placer Dieu au centre de la cité est tout à fait respectable. Jésus achèvera cette évolution lancée par Moïse et indiquera de quel temple il s’agira de faire vivre au cœur des êtres humains.

Il n’empêche, la terre de Palestine, de Judée, de Galilée fut l’objet d’une expérience nouvelle d’organisation en réseau qui se voulait un modèle pour l’humanité. Mis à part du temps de Salomon, cette expérience ne put s’imposer face aux puissances militaires voisines mais elle conserva une vision du monde et de sa relation avec Dieu bien plus progressiste que celle des temples égyptiens engoncés dans le respect du souvenir des descendants du dernier grand cataclysme. En réalité ces deux approches se complétaient, voire se respectaient et il nous paraît certain que Jésus, Jean et d’autres chercheurs spirituels juifs se rendirent à Dendérah pour notamment s’instruire sur le mystère et la connaissance astronomique de l’apocalypse, question la plus épineuse pour un fidèle de Dieu et sur laquelle achoppaient également les religions babyloniennes ou perses.

La première croisade eut deux objectifs : retrouver des textes sacrés dans les ruines du temple de Jérusalem, c’était l’objectif des moines bénédictins pour conforter l’organisation en réseau en Europe loin des dogmes abscons de la papauté romaine. Les descendants des familles juives venues s’installer en Languedoc-Roussillon après la chute de Jérusalem avaient un objectif plus politique : restaurer le royaume de Jérusalem un point c’est tout et ceci sur le modèle féodal de l’époque. Dès que le système féodal prit le commandement à Jérusalem et que les templiers estimèrent avoir été trahis dans leur mission d’instaurer une organisation en réseau comme du temps de Salomon, ils se désintéressèrent de Jérusalem pour s’occuper du développement en Europe du temps des cathédrales et du développement de leurs relations avec les civilisations amérindiennes. Bernard de Clairvaux poursuivit les croisades car c’était le moyen de se débarrasser ou du moins de ruiner les seigneurs et le système féodal en Europe. Ce qui fut fait au point que la royauté ne put payer la rançon de Saint Louis prisonnier à Tunis. Finalement, l’ordre du Temple consentit un prêt à la famille royale pour le libérer.

Aujourd’hui, la question demeure : que veut-on faire de Jérusalem ? Une ou deux capitales d’états nations engoncés dans leurs systèmes de pouvoir ? Le centre d’une organisation en réseau capable de marier les cultures de tous les habitants de la région ? Il est clair que le modèle des états occidentaux ne se prête pas à cette terre chargée si tragiquement d’histoire spirituelle. Si israéliens et palestiniens cherchent à bâtir deux états avec leurs systèmes de pouvoir et leurs utopies, les combats n’ont pas fini d’exister et voir raser une nouvelle fois Jérusalem reste dans le domaine du possible. Les chrétiens, du moins ceux qui cherchent à respecter les origines du christianisme et la dimension des communautés organisées en réseau, ont le devoir de rappeler à ces guerriers en quête d’une capitale qu’il y a une alternative à leur folie destructrice. Que ces guerriers reprennent le chemin du vallon de  Sainte-Catherine et montent ensuite au Sinaï, qu’ils aillent dans le désert et laissent parler dans leur cœur et leur père Abraham et Moïse, Mohammed… et s’ils le souhaitent, Jésus leur parlera aussi et ces paroles briseront les dogmes suicidaires de leurs religions.

Si le fanatisme religieux constitue le creuset du terrorisme et de la violence, les deux camps ne cessent de démontrer leur incapacité culturelle à l’éradiquer. Si l’on recherche dans l’histoire religieuse, une raison pour justifier la possession de Jérusalem, celle-ci appartiendrait aux communautés chrétiennes mais les disciples de Jésus avaient compris que leur mouvement de libération n’avait que faire des remparts d’une ville aussi prestigieuse que Jérusalem sinon pour en faire un centre historique, originel mais rien de plus. Les moines bénédictins qui accompagnèrent les premiers croisés réclamèrent bien que la ville soit déclarée terre d’église afin d’y faire vivre le mariage des cultures réalisé à Cluny. Les seigneurs partisans des anciennes familles juives exilées en France s’y opposèrent et c’est certainement à ce moment là que les moines prirent la décision de créer leur propre ordre de chevaliers. Mais jamais les templiers n’arriveront à prendre en main le destin de Jérusalem. D’un autre côté, Mohammed n’est jamais allé à Jérusalem sinon en songe pour se voir monter au ciel depuis l’ancienne plate-forme du temple et le rocher que la légende rattache à Abraham. En 615, les Perses prennent Jérusalem et ces ennemis des musulmans seront battus à Ninive par Héraclius, chef de l’armée byzantine en 627. En 629, Héraclius rapporte la sainte croix à Jérusalem et une expédition musulmane conduite par Sayd et Khalid est battue en Syrie par les byzantins. Mohammed meurt à Médine le 8 juin 632. Quant au peuple juif, si sa volonté est de reconstruire le temple de Salomon, il doit comprendre qu’il restaure alors une organisation en réseau dans laquelle le peuple palestinien a toute sa place tout comme les diverses communautés chrétiennes. Certes, en 1948, l’ONU n’a pas donné mandat à l’état d’Israël de restaurer une organisation en réseau mais si dans les conflits les plus terribles existent toujours les germes d’un avenir meilleur, alors voyons dans ce conflit suicidaire la promesse d’une nouvelle organisation en réseau sur cette terre du pays d’Abraham. Fileane.com va préciser l’évolution religieuse et la place d’Abraham. Dans le livre ” D’Éleusis à Dendérah, l’évolution interdite “, il y a une explication de la désobéissance de Jésus à Abraham.

Entre temps, en Europe, nous pouvons restaurer cette alternative de l’organisation en réseau dont a tant besoin le Moyen-Orient et l’humanité toute entière. A nous de démonter les dogmes de nos religions, de faire renaître un mouvement spirituel comme du temps des cathédrales.  Et que certains ne viennent pas brandir l’utopie d’une république laïque comme modèle à suivre pour les peuples d’Israël et de Palestine. Chaque être humain doit trouver ses raisons de vivre et de mourir et comme la mort est pareille pour tous, autant chercher une réponse sur ce qui se passe quand le corps cesse de vivre, quand l’âme quitte le corps et que l’esprit se soit fusionné en elle. Quant à la question de savoir comment chaque peuple, chaque culture traduit ce mystère, c’est déjà secondaire et en discutant de ceci, les cultures finissent par se marier, par trouver un même dénominateur commun : les mystères de la vie sur terre qui n’écrasent pas l’être humain mais le grandissent.

 J’ai parcouru les textes de la FAQ et apprécié la cohérence et l’originalité de vos positions. Cependant je n’y ai pas trouvé, et pas davantage dans la Charte du site, d’explication claire de la notion d’ ” économie non marchande ” que vous prônez. Pouvez-vous m’éclairer ? Amicalement !

question de Jotape

D’autres développements sur les services publics français et l’intérêt général européen existent sur la page l’évolution de l’état.

L’économie marchande regroupe les entreprises ayant pour but le profit et organisées sur un marché en concurrence. C’est le secteur privé fondé sur la liberté d’entreprendre et le droit de propriété individuelle y compris des moyens de production.

L’économie non marchande regroupe des associations, des administrations, des groupes qui ne recherchent pas le profit ou alors, lorsqu’il y en a, le font dans un cadre communautaire : les profits étant redistribués intégralement aux membres ( mutuelles, coopératives ). C’est le secteur public ou social. En France, l’état exerce un monopole sur le service public et donc sur l’économie non marchande. C’est la propriété collective qui vient aider les gens : RMI, CMU et qui contrôle les services publics et sociaux de manière à les rendre accessible à l’ensemble des citoyens ( Sécurité sociale, chômage…). A côté de ce secteur public, l’état accepte le bénévolat et les associations qui l’encourage ou l’organise. Celui qui donne, le fait gratuitement, sans échange pour en avoir un retour équivalent. Exemple la Croix-rouge qui vient aider les services de santé, les associations d’aides aux prisonniers qui aident la Justice.  Il existe cependant la possibilité d’organiser des échanges sans rechercher le profit mais en obtenant des économies et des gains qui sont autant de possibilités de préserver un niveau de richesse sans contracter de dettes.

Exemple : un groupe peut s’organiser pour mettre en commun du matériel et des heures de travail afin de construire une maison pour chacun des membres du groupe. Ce cas est difficilement interdit et des associations de ce type existent ( les castors… ). Autre exemple : des membres du groupe viennent réparer votre toit et comme vous n’avez pas le sou, en échange vous leur donnez un ou quelques repas, ce qu’ils ont accepté car l’objet premier de l’échange était bien l’entraide. L’accord de volonté qui scelle le contrat n’est ici plus acceptable pour l’état et les dirigeants de l’économie marchande. Les fédérations des entrepreneurs du bâtiment, le procureur sont intervenus pour condamner le service d’échange local ( SEL ) de l’Ariège dans une  telle affaire en janvier 1997 : leur argument était clair : laisser se développer de telles organisations non marchandes signifie la ruine des artisans et des entreprises marchandes.

En effet, dans le cas de l’économie marchande, une personne devrait travailler et épargner sur ses salaires pour payer une réparation de toit estimée à 5 000 € alors que dans l’économie non marchande elle pourrait obtenir le même résultat moyennant une contrepartie symbolique de quelques repas. Certes si les personnes qui sont venues réparer le toit ont aussi un jour leur toit à réparer, le premier bénéficiaire leur rendra la pareille. C’est évident mais pas nécessaire et imposé dans le cadre du SEL. Conclusion : soit il devient inutile de trop travailler dans les entreprises marchandes car en s’entraidant, la nécessité d’avoir un salaire devient plus faible et il vaut mieux avoir beaucoup de temps disponible pour l’entraide, soit il vaut mieux quitter l’économie marchande et développer au maximum un réseau d’échange ( de troc organisé ). Pour le moment l’interdiction du travail au noir vient verrouiller tout développement de l’économie non marchande mais la question n’est pas uniquement d’interdire des fraudes fiscales ou aux règles du droit du travail. Lorsque l’état n’arrive plus à satisfaire les services publics dont il a la charge, n’est-il pas temps et n’y a-t-il pas obligation de laisser se développer l’économie non marchande qui permet l’enrichissement de ceux qui la pratiquent ?

Prenons le cas de l’organisation de la retraite et de la fin de vie. Actuellement dans l’économie marchande surtout libérale, se développe une offre de maisons de retraite et de soins. Pour les financer, la personne doit le plus souvent vendre sa maison et selon sa longévité, toute cette somme disparaît dans ce financement. Souvent, les héritiers doivent contribuer de leur propre poche par devoir familial. La logique marchande devient alors très simple : un ménage accumule des richesses de manière à pouvoir financer ses vieux jours et s’il ne transmet plus rien à ses héritiers, ce n’est pas grave car les enfants doivent eu aussi constituer leur patrimoine pour le même besoin. Au décès, il suffit que le solde du ménage soit nul et pas en déficit. C’est ce qui se passe actuellement et qui explique le laminage des classes moyennes par l’érosion brutale du patrimoine familial, le désintérêt matériel de la famille et l’extension des conflits entre parents et enfants confrontés à cette situation. Le mythe social, l’utopie veut que les enfants soient obligatoirement plus riches que leurs parents et n’aient plus besoin d’un patrimoine familial pour accumuler des richesses. Cette fable favorise une fois le plus l’enrichissement d’une minorité au détriment de la majorité des gens. La logique de l’économie non marchande est tout autre : chaque ménage à un moment donné participe à un réseau qui gère la retraite et ces soins et cette participation lui ouvre le bénéfice de services similaires lorsque l’âge sera venu. Chacun garde sa maison, l’état intervient moins et l’entraide permet aux plus jeunes un partage d’expérience pour encore mieux préparer cette étape de la vie qui s’allonge de plus en plus. Et le recours alors à des fonds de pension, parlons-en ! Une chose est certaine : plus d’intermédiaires de l’économie marchande ne viennent s’enrichir confortablement en cours de route, ça c’est garanti ! Il s’agit donc bien d’un choix de société. Pour le moment l’OMC veut privatiser le service public des états et l’Europe instaure la notion d’intérêt général communautaire, nous sommes loin encore d’un développement d’une économie en réseau non marchande et restons prisonniers de systèmes de pouvoir contraires à nos intérêts directs.

l’Égypte antique représentait un réseau de villes dont le centre spirituel et religieux était une triade : Héliopolis, Memphis, Thèbes : les pyramides, les temples dont celui de Dendérah sont des réalisations d’une organisation en réseau. Israël fondée par Moïse fut un réseau de 12 tribus partageant la même culture. Nos cathédrales et les abbayes sont aussi des constructions d’une organisation en réseau dirigée par les ordres monastiques et chevaliers ( qui ruina le roi de France mais ne sut pas supprimer purement et simplement la royauté ) …idem pour le défrichement des campagnes et l’essor des villes autour des abbayes durant le haut moyen-âge ( de l’an 500 à environ l’an 1300 ).

Pour conjurer la menace atomique causée par les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki et contrôler le système de pouvoir des États-Unis, Russel et d’autres savants tentèrent de monter un réseau de sages mais cette initiative fut un échec. D’autres exemples sont fournis par les réseaux de résistance à l’oppresseur, sur le plan du crime et de l’économie illégale il y a aussi les réseaux mafieux. L’intervention humanitaire se fait à travers des réseaux, etc… Les centres de recherche travaillent en réseau et les entreprises innovantes multiplient leurs réseaux de compétences. Les technopôles se veulent des lieux de fertilisation croisée et de réseaux d’entraide pour multiplier les innovations. 

Ces réseaux économiques, culturels et scientifiques n’ont cependant pas su modifier ou écarter le système de pouvoir actuel et son organisation du droit de propriété privé qui interdit la propriété commune pour défendre la propriété individuelle des moyens de production et surtout son monopole sur la définition de l’intérêt collectif capable de servir ses intérêts privés. Bref, l’organisation en réseau ne s’est pas limitée à empiler des pierres plus ou moins joliment. A chaque fois que les systèmes de pouvoir politique,économique, social ou théocratique ont rencontré des obstacles et des difficultés pour soumettre les peuples à leurs directives, ils ont utilisé ponctuellement des organisations en réseaux pour les éliminer. Exemple : des réseaux de Résistance pour libérer un pays de ses occupants.

Pourquoi ? Cette distinction est élémentaire mais parfaitement valable et humaine.

Elle utilise le même critère que le droit : le caractère volontaire ou involontaire d’une situation. 

Dans le système, excepté pour les dirigeants qui décident des règles ou pour les concepteurs du système qui ont essayé de tout prévoir au départ, le fonctionnement opère à partir de l’obéissance des membres aux règles de ce système. La plupart du temps, ils n’ont pas à exprimer directement leur volonté. Notre système est une démocratie largement indirecte, très représentative, qui fonctionne à partir des représentants du peuple. 

Dans l’organisation en réseau, la démocratie est directe. Le fonctionnement repose sur la volonté de ses membres. Tout est volontaire et les dysfonctionnements font l’objet d’un travail de minimisation constant en utilisant les outils de résolution de problèmes ou de médiation sociale qui favorisent l’alliance des contraires. 

Le droit distingue les actes juridiques qui résultent d’une manifestation de la volonté d’une ou plusieurs personnes juridiques et les faits juridiques dont les situations de droit n’ont pas été voulues. Lorsqu’il y a eu dommage causé à autrui et qu’il y a un caractère volontaire prouvé, les sanctions sont toujours plus lourdes. 

L’analyse économique moderne met l’accent sur les choix des consommateurs et des salariés dans les théories récentes sur la croissance ( voir sur ce site : l’évolution : le choix du système ). Elle aussi privilégie le caractère volontaire dans le comportement des agents économiques, heureusement d’ailleurs !

La distinction système et réseau représente donc bien les deux possibilités d’organiser un groupe selon le degré de volonté et de liberté qui est laissé à ses membres. Mais il est clair que les supporters d’un système qui veulent le diriger, ont intérêt à ne pas instruire l’opinion public qu’une autre organisation est possible et qu’elle est plus efficace que la leur. Seulement, et vous l’avez compris, dans les réseaux, la gestion du pouvoir ne permet pas à une minorité de se l’approprier pour diriger une société toute entière et s’enrichir exagérément. Là commence le nœud de fables