Partie 0 – Préambule : Les choix de civilisations

La Mission du poète

pour quitter les systèmes de pouvoir et remettre en place nos Réseaux de Vie 

La mission d’autorité du poète est bien semblable à chaque être humain. Pour l’assumer, il utilise depuis l’enfance de son art, nos deux sources de savoir et au départ la source personnelle initiatique et spirituelle.

Nous la présenterons dans la partie 1, les institutions culturelles des Réseaux de Vie. Dans la partie 4, l’Art de vivre, nous développerons le cheminement spirituel jusqu’à l’initiation et la rencontre avec les mystères de la vie, l’illumination. Nous montrerons comment ce mariage des cultures nous conduit à un Art de Vivre en partageant les valeurs essentielles de l’humanité : l’amour et la paix, comme chez le peuple Moso.

Pourtant les poètes se distinguent de leurs contemporains : ils ne cessent pas d’utiliser leurs deux sources de savoir, la source initiatique qui n’a pas besoin de savoir lire et écrire d’une part et d’autre part notre source intellectuelle et rationnelle. Même lorsque la minorité qui dirige les systèmes de pouvoir interdit et condamne celles et ceux qui utilisent notre première source de savoir et tout cheminement personnel spirituel initiatique. Parce que l’initiation supprime toute peur de mourir. Parce que celles et ceux qui n’ont plus peur de la mort n’hésitent pas lorsqu’il faut éliminer les tyrans et leurs affidés pour libérer les peuples.

« Tenir à la vie est une faiblesse mortelle. Les civilisations sont créées par des gens qui n’ont pas peur de mourir et perdues par des gens qui aiment vivre. »  Patrick Besson

Pierre Legendre : le poète doit briser le nœud de fables.

Pour sortir des systèmes de pouvoir, pour mener à bien le choix de civilisation sans soumission à des minorités qui volent les richesses réalisées par le travail de tous, le poète possède une fonction singulière tirée de son cheminement spirituel et de son écriture poétique.

Pour la présenter, nous utilisons une lecture d’un essai de Pierre LEGENDRE dont le titre avait attiré de suite notre attention : ” Paroles poétiques échappées du texte “.

La mission d’autorité du poète a pour but de briser le noeud de fables qui nous assignent à résidence dans notre soumission aux dirigeants des systèmes de pouvoir.

Legendre, en 1982, ne parle pas de systèmes de pouvoir et de réseaux de vie sociale, de démocratie directe locale participative mais il a pris conscience que ce travail de libération des êtres humains requiert l’intervention des poètes.

Les poètes sont les seuls à avoir l’autorité, le pouvoir et le commandement pour trancher, éliminer le noeud de fable.

Extrait de  ” Paroles poétiques échappées du texte “, le Seuil, collection ” les champs freudiens ” 1982.

« Si le pédagogisme, dont ne souffre pas seulement les enfants, ne brandissait pas comme une menace d’apocalypse les nouveautés de l’industrie, si les poètes dégorgeaient moins, pour le compte du Lieu culturel idyllique, s’ils osaient davantage se soulever contre l’emphase rationaliste, alors le manque de folie des savoirs gestionnaires deviendrait accablant et la prétention de balayer les derniers mensonges qui nous restent serait insupportable.

L’affrontement guerrier des méthodes de rendement est obscurci par les propagandes scientistes prônant la parole et le bonheur psychologique ; nous n’apercevons pas, sous une espèce de professionnalisation de la poésie, un nouveau style d’imposture : on nous détruit la déraison, celle qui fait vivre ; on nous refuse le bluff.

Contre l’entreprise universelle de la bienfaisance, qui n’hésite pas à transformer les thèmes de la douleur stoïcienne en pharmacopée, à fabriquer un Sénèque pour managers, il est devenu nécessaire d’user de brutalités : poètes, ayez le courage de la lâcheté, étudiez l’industrie.

j’ai toujours considéré, depuis l’enfance de mon savoir, que notre univers de producteurs civilisés comprenait deux espèces d’individus, les poètes et les autres ; d’après moi, ceux qui osent parler et les autres.

Si les institutions ne peuvent être le lieu de la parole du sujet, mais seulement le lieu des violences ou des cérémonies diplomatiques dans la négociation des rapports humains, cela signifie que le système industriel, en tant qu’histoire de mots, ne peut être compris sans que les poètes s’en mêlent.

Voici donc la seule manière concevable d’aborder la question savante de la structure : sans en appeler à la poésie, il est impossible de s’en approcher, parce que tout système d’institutions est un nœud de fables et que ces fables s’élaborent en un espace précieux de mots. Sans cette considération première, prétendre à la théorie est vain.

A compter de cette remarque, la structure peut faire l’objet d’observations sérieuses, en posant qu’il s’agit de l’étendue textuelle où nous sommes assignés à résidence. »

Pierre Legendre

Ce texte qui date de la fin des années 1970 repose sur le conflit entre le savoir académique et le nouveau savoir technologique façonné par le rationalisme scientifique qui prétend tout expliquer pour nous procurer un bonheur matérialiste. 

Pierre Legendre comprend que cette monopolisation du savoir par la source intellectuelle et rationnelle ne répond pas à nos attentes. Cette nouvelle domination des savoirs élimine la première source, celle qui d’après lui nous procure la déraison, celles que nous nommons « la source initiatique » et que nous découvrons à travers notre démarche spirituelle. 

L’auteur n’utilise pas la célèbre déclaration de Freud qui place les poètes au-dessus des prêtres et des médecins parce qu’ils sont capables de soigner les âmes, eux qui-vivent constamment entre ciel et terre.

Mais dans cet appel de Pierre Legendre au poète, il y a bien l’affirmation que derrière les mots que nous utilisons, il y a la prétention de dire, la volonté de partager un indicible ou plus prosaïquement la volonté de défendre des intérêts pas nécessairement matérialistes. 

Dans l’essai Nos Réseaux de Vie, nous allons aborder la structure, cet ensemble de décisions, de moyens d’actions pour diviser les tâches puis les coordonner qui représentent la face concrète de notre culture. L’histoire événementielle de nos structures politiques, économiques et sociales, militaires et religieuses traduit en effet une pensée plus profonde, un choix politique exercé par une minorité dirigeante dans nos systèmes de pouvoir pour maintenir sa domination dans le régime politique qu’elle a mis en place pour obtenir l’obéissance et la soumission à long terme, pour plusieurs siècles. Bien entendu les contenus de cette fable si elle défend les mêmes intérêts et les mêmes privilèges de classe, a évolué dans l’histoire qu’elle raconte aux citoyens. 

Le poète a été étudier l’industrie

C’est l’objet de cet essai rédigé par un poète qui a eu le courage de la lâcheté et a été étudier l’industrie.

L’histoire des dirigeants de nos sociétés humaines peut être cachée, interdite à la connaissance des peuples mais elle n’est en rien un indicible, cet indicible que le poète rend pourtant familier et traduisible. Cet essai est possible, il faut seulement accorder du temps au temps, comportement étrange pour le poète coutumier des fulgurances de ses rencontres par delà notre condition humaine.

Quant à parler des interdits posés par certaines minorités dirigeantes, qui est de taille à faire taire un poète ? Surtout pour parler de l’alternative à la soumission des peuples dans les systèmes de pouvoir ? Pour remettre en place une fois de plus, le fonctionnement de nos réseaux de vie ?

La fraude des mots existe car elle est l’instrument de manipulations des peuples par les dirigeants qui prennent le pouvoir pour satisfaire leurs seuls intérêts personnels. Lorsque les mots sont justes, clairs et honnêtes, lorsque les peuples ne sont pas manipulés par une minorité au pouvoir, ils gèrent l’activité humaine dans leur groupe social selon une culture humaniste avec des valeurs de paix et d’amour, des normes de vie de groupe pour assurer l’abondance matérielle à travers une répartition des richesses produites par leur travail qui repose sur l’utilisation de la complémentarité entre propriété privée, commune et gérée par le groupe lui-même, collective et gérée par les représentants mandatés par le groupe. 

L’action politique des citoyens gère l’ensemble de l’activité humaine, le travail indispensable à la vie et survie, la réalisation des oeuvres qui élèvent le niveau de vie et sont transmises aux générations futures, l’action politique à travers l’utilisation de la subsidiarité et de l’alliance des contraires. Cette organisation se nomme démocratie directe locale participative, avec l’utilisation actuelle d’Internet à travers le village planétaire, le poète qui s’exprime ici utilise le nom de ” réseaux de vie sociale “.

Avoir le courage de la lâcheté ne présente pas de difficulté pour un initié à la vie d’après la vie humaine, à un poète voyant qui a créé son dialogue de l’âme pour l’âme. Le récit des trois rencontres, décorporations et expérience de mort immédiate (EMI ou NDE en anglais) comporte des instants de lâcheté, de peur, de stupeur pour avoir oublié, n’avoir pas oser faire la demande pourtant attendue par la présence qui vit en nous et est la même que celle qui vit en chacun d’entre nous. Nous y reviendrons. 

La lâcheté dont parle Pierre Legendre est plutôt politique, économique, sociale : abandonner sa tour d’ivoire, son athanor, son langage hermétique, symbolique, ses rêveries dans l’attente de retrouver sa source pour y puiser de nouvelles rasades de vie et aller partager les conditions de travail et de vie de ses semblables. 

Nous avons été étudier l’industrie, la banque-assurance, la métallurgie et la fonderie, la chimie, la fabrication de systèmes d’armes, la construction électronique. Parmi les choix présentés, nous avons décliné la pharmacie, l’immobilier, le conseil juridique et fiscal. Les quelques médailles gagnées par le jeune poète lors de courses en vélo ou en ski de fond ont été rejointe par la médaille de lauréat de la Faculté de Droit de sa ville de naissance et d’étudiant, de salarié débutant. Le courage de la lâcheté a été ainsi plus accessible.

Cette étude de l’industrie a été très bénéfique pour le jeune poète. Les circonstances ont été favorables.

Dans les années 1980, il a participé à la mise en place des robots, des automates programmables , de la gestion informatisée sur gros systèmes informatiques et sur micro ordinateurs. L’élévation du niveau des compétences de l’ensemble du personnel est une expérience humaine significative et convaincante. La mise en place de la Qualité Totale et la participation à un Cercle de Qualité n’ont pas été qu’un exercice pratique d’application de méthodes de management participatif. Durant cette période, avec l’ensemble du personnel, le jeune poète a eu entre ses mains le pouvoir réel de décision dans une entreprise.

Son expérience professionnelle comprend également la participation à la gestion d’équipes de projets, le contact avec des laboratoires de recherche qui ont réalisé des innovations au niveau mondial, le contact plus brutal aussi avec le management du patronat français responsable des plus mauvaises relations sociales parmi les pays industrialisés. Cette stratégie patronale depuis 1945 pour ne pas financer la Sécurité Sociale et tout faire pour lui nuire sinon détruire cette “idée folklorique ” du Conseil National de la Résistance à la Libération, s’est poursuivie dans les années 1990 et 2000 par la fermetures des usines et leur délocalisation dans les pays de l’est et en Chine.

Le jeune poète n’est pas resté que dans des usines auprès de leurs personnels, il a aussi compris comment diriger l’industrie et les entreprises, les administrations bien mieux que le patronat français et les dirigeants politiques. Certes aujourd’hui il s’agit de ré industrialiser le pays mais pouvons mener à bien ce projet national indispensable avec ce même patronat, ces mêmes dirigeants politiques ? Qu’y a-t-il après avoir quitté les systèmes de pouvoir et spécialement le gouvernement mondial de l’oligarchie financière anglo-saxonne avec sa secte des puritains ?

La démocratie directe locale participative est devenue une pratique connue et vécue. Par la suite, le jeune poète a fait le lien entre le cours semestriel sur les effets de commerce du programme Droits des Affaires de 4ème année et la Monnaie pleine, sans dettes. Ce fut dans les années 2014 à 2016 avec les camarades de Lausanne et de Genève lors de l’initiative suisse sur la Monnaie Pleine (Vollgeld).

Ainsi les Institutions des Réseaux de Vie sont devenues complètes avec leur dimension politique, économique, sociale, culturelle. La démarche Qualité Totale permet de calculer aussi le Coût d’Obtention de la Solidarité. La gestion de la propriété commune se pratique à travers l’utilisation d’une monnaie pleine, des droits sociaux qui financent le développement des biens communs transmis aux générations futures.

Alors que philosophes et journalistes sélectionnés pour leur soumission et leur servilité aux dirigeants du système capitaliste libéral occupent les plateaux de radios et de télévision, le poète qui a eu le courage de la lâcheté pour aller étudier l’industrie fait-il dorénavant tellement peur à point d’être rejeté et condamné au silence ?

La censure politique de la poésie en 1978

Avant même d’avoir le courage de la lâcheté et d’aller étudier l’industrie à la fin de nos études, le jeune poète a eu l’occasion de découvrir le courage ou plutôt le cynisme, la brutalité de la répression exercée par les dirigeants des systèmes de pouvoir.

Pour un jeune poète, cette répression porte un nom : la censure politique. Et il n’était pas seul embarqué dans cette funeste répression.

En 1978, l’année de l’édition de notre premier recueil de poésie par Michel Breton qui m’avait reçu pour la signature du contrat, la liquidation de notre société d’édition Le Cherche-Midi Gérant de la Librairie Saint Germain des Prés est intervenue et ce, sur ordre du Ministre de l’Intérieur qui voulait se débarrasser d’un vestige de Mai 1968 qui dix après se développait avec succès, notamment avec Poésie 1. Le jeune poète a perdu de l’argent et ses droits d’auteur.

En 1986, nous avons refusé le contrat à semi-compte d’auteur pour notre second recueil de poésie, Illuminations, parce que le ” tarif” à payer par l’auteur avait été multiplié par 4 depuis 1978. Michel Breton avait accepté de le publier mais au tarif des autres maisons d’édition et non plus à celui d’avant la liquidation de 1978 et de l’aventure Poésie 1. Nous avons refusé ce nouveau tarif. Nous avions déjà le projet d’inclure ce texte dans un roman.

Le gouvernement mais aussi les autres maisons d’édition de Paris n’avaient pas supporté la Poésie pour tous, à 1 F en 1968 dans les kiosques de gare et distribuée par les NMPP comme les autres journaux et magazines. Michel Breton et son équipe n’avait pas le droit de faire bande à part même pour mettre la poésie à la portée de tous. Les dessins de Wolinski, Reiser, Sempé et d’autres qui gratuitement venaient s’insérer dans les exemplaires de Poésie 1, montraient des ouvriers âgés qui au bar de leur bistrot, le verre de vin à la main, discutaient maintenant de poésie. Pareil avec Sempé chez les bourgeois des beaux quartiers.

Tout ceci était fini, cette époque était révolue. Et la pensée dominante, conformiste et abrutissante a détruit la culture citoyenne pour l’aligner sur la standardisation de la pseudo culture commerciale américaine décidée par les dirigeants de l’oligarchie financière anglo-saxonne et la secte des puritains.

Le cheminement du poète vers une autre vision du monde.

Cette expérience au contact des manipulateurs des fables qui servent à nous soumettre dans les système de pouvoir, politiques et économiques capitaliste ou communiste, les dictatures militaires des pays en voie de développement et qui, nous l’avons vu précédemment, doivent rester pauvres, les théocraties et leurs hordes de fanatiques terroristes religieux, a poussé le poète qui a été étudier l’industrie avec le courage de la lâcheté, à partager une vision d’un autre monde, d’une autre civilisation bien plus humaniste et sans noeuds de fables.

Le cheminement à travers notre première source de savoir, celle qui n’a pas besoin de savoir lire et écrire, s’est poursuivi par la ” formation pratique ” et initiation à la rencontre des mystères de la vie et il s’est achevée fin juin 1977.

Le récit de cette ultime rencontre se trouve dans un second recueil de poésie ” Illuminations ” écrit en 1986.

Nous avons éprouvé ce besoin de partager une vision d’un vivre ensemble dans un art de vivre retrouvé. Fin de l’année 1990, les premières pages du roman ” D’Éleusis à Dendérah, l’évolution interdite ” ont été écrites pour montrer comment depuis la volonté d’un petit groupe de femmes et d’hommes, un changement de société, de culture, de pouvoir, est réalisable. 

Mais le roman ne peut pas exposer en détails le fonctionnement des institutions de cette nouvelle société plus humaine fondée sur les valeurs d’amour et de paix.

Pour aller plus loin dans le partage de cette vision d’un monde où la vie a changé pour devenir à nouveau nos jours heureux, la rédaction de l’essai ” Nos réseaux de vie ” a débuté avec la création en février 2002 de ce site web fileane.com. 

La compréhension du système de pouvoir capitaliste libéral a pris du temps tant le pouvoir qui le dirige est occulte et les moyens mis en oeuvre sont cachés. Vivre et comprendre au jour le jour la crise financière de 2006-2008 qui n’est toujours pas achevée, la crise mondiale sanitaire de mars 2020 qui a débuté, nous a permis comme à tant d’autres, d’accélérer la découverte des rouages du fonctionnement de cette oligarchie financière anglo-saxonne qui exerce dorénavant le pouvoir au coeur du système neo libéral.

L’avancement de la rédaction de cet essai s’est ainsi poursuivi avec bien plus de clarté et de pertinence qu’avant, avec des échanges fructueux entre membres de nos groupes sur les réseaux sociaux ou au cours de journées, soirées au bord du lac Léman.

Le site web fileane.com

Ce site web, après avoir connu en 2002 un développement prometteur, nous a remis face à cette censure.

Lorsqu’en février 2002, nous avons mis en ligne ce site web fileane.com, un internaute de la société Ubisoft (adresse IP) nous demande ce que nous voulons vendre, car le message de notre page d’accueil est très vague. Nous osons alors dévoiler notre projet : quitter les systèmes de pouvoir et remettre en place nos réseaux de vie sociale. Satisfait de cette réponse, il s’enthousiasme pour déclarer que notre site a un potentiel énorme !

Au même moment, un message de l’Institut Montaigne qui découvre notre site, indique que pour eux, il s’agit d’un site révolutionnaire à mettre à l’index et ce message est plus un avertissement pour que nous supprimions notre site et une mise en garde qu’autre chose. Le développement rapide d’Internet, le peu de site présent sur la toile avec un contenu semblable et durable, à l’inverse des sites chez des hébergeurs gratuits qui disparaissaient rapidement, explique la petite notoriété qui s’est alors développée. 

Par exemple, les premières années, le mois de décembre 2006 fut le plus important en utilisation de bande passante. Les internautes japonais venaient nombreux sur notre page présentant quelques photos que nous avions prises du marché de Noël de Strasbourg. Il n’y avait pas encore de sites plus officiels sur cet évènement. Une mention également pour nos premiers lecteurs et notamment pour ceux du réseau Arpanet avec des adresses IP du CERN de Genève attirés peut-être par nos textes sur le Tao de la physique, le monde supérieur et le monde double, bref la vie d’après la vie humaine… qu’ils tentaient assurément d’expliquer eux aussi avec la source de savoir intellectuelle, rationnelle et scientifique.

Après les années 2016, l’intervention de Google sous prétexte que le site élaboré avec Frontpage n’était pas compatible avec les mobiles et les nouvelles règles de ses algorithmes Panda et Penguin, a réduit de près de 80% les visites des internautes sur notre site. Les motifs (nos erreurs) sont les textes dupliqués : exemple : un extrait du roman placé sur une page pour servir de point de départ à des commentaires ou d’autres développements. Autres ” erreurs ” : des images utilisées sur plusieurs pages différentes du site, le site à près de 400 fichiers, les pages avec cadres représentent 3 fichiers : texte, sommaire, global. Le roman représente environ 160 fichiers à lui seul. Le fait de n’avoir pas associé une page Facebook ouverte au public ou aux amis ayant demandé l’accès, idem pour Twitter, sont des erreurs que nous ne corrigerons pas pour le moment.

Depuis le printemps 2022, une nouvelle version du site est en ligne avec WordPress, compatible enfin avec les mobiles. Mais toutes les adresses ont changées et c’est comme si le site repartait de zéro, vingt ans plus tôt.

La messagerie suffit et chaque année des lecteurs nous contactent pour échanger. En 2018, nous avons par exemple passé une journée avec un lecteur qui avait imprimé le roman pour l’annoter et mieux comprendre cette évolution spirituelle qui anime les personnages et les rende capables de vaincre les troupes de soldats qui attaquent leur mouvement. Il avait été très sensible à notre définition de l’autorité et de notre mission individuelle d’autorité pour minimiser les violences en nous et autour de nous… et oser dire non aux violences qui nous sont imposées par les dirigeants des systèmes de pouvoir. Plus jeune il avait obtenu le doctorat en biochimie alimentaire.

Environ 300 à 500 personnes par mois lisent nos pages en passant plus de 30 mn et surtout plus d’une heure. Ce chiffre ne baisse pas et au contraire augmente surtout depuis ces derniers mois et la nouvelle présentation. La censure ne nous fera pas taire et nous développons autant que faire se peut, nos compétences en développement de site web…

Briser le noeud de fables aujourd’hui.

L’étude de l’industrie reste un des piliers de ce site avec celui du développement spirituel. Ces deux piliers correspondent à nos deux sources de savoir.

Le courage de la lâcheté apporté par le poète qui va étudier l’industrie correspond assurément sur le plan littéraire à de l’audace.

«Les peuples n’ont jamais que le degré de liberté que leur audace conquiert sur la peur.» Stendhal Henri Beyle

A l’expérience professionnelle du management en entreprises et au vécu de la démarche initiatique poétique et spirituelle, s’ajoute une formation juridique attestée par des diplômes mais aussi par un titre honorifique de lauréat de la Faculté de Droit de Strasbourg obtenu à l’âge de 18 ans. Médaille qui est venue rejoindre celles obtenues comme coureur cycliste amateur et compétiteur en ski de fond ou encore l’une ou l’autre suite à une randonnée classée “brevet ” au Club Alpin de Nice. 

Pour conclure cette présentation du choix de civilisation qui ouvre l’essai sur Nos Réseaux de Vie sociale et revenir à notre questionnement initial, soumission ou liberté, s’il n’était question que de peur, le cheminement initiatique et spirituel suffirait pour l’éliminer et dès notre tendre enfance mais que faire de la servitude coutumière et séculaire, millénaire imposée par les idéologies et les fables qui nous assignent à résidence dans les systèmes de pouvoir ?

Nous venons de voir la mission d’autorité du poète pour trancher le nœud de fables, mais il n’est pas seul dans la minorité agissante qui oeuvre pour notre degré de liberté et l’autre choix de civilisation, une fois quittés les systèmes de pouvoir.

« Il y a des hommes qui luttent un jour et ils sont bons, d’autres luttent un an et ils sont meilleurs, il y a ceux qui luttent pendant de nombreuses années et ils sont très bons, mais il y a ceux qui luttent toute leur vie et ceux-là sont les indispensables.» Bertolt Brecht

« Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’hommes conscients et engagés puisse changer le monde. C’est même de cette manière que cela s’est toujours produit.» Margaret Mead

Les racines religieuses du noeud de fables.

Lutter, trancher le noeud de fables, aujourd’hui, se réalise à travers l’utilisation de nos deux sources de savoir et essentiellement avec notre première source, celle qui n’a pas besoin de savoir lire et écrire, notre source personnelle initiatique spirituelle. Bref, avec celle des deux qui nous est interdit depuis des milliers d’années, au moins deux mille ans lorsque l’empire romain, le système de pouvoir militaire romain, a écrasé les cultures des peuples qu’il avait conquis. Or ces cultures avaient une racine religieuse qui contenait des enseignements tirés de l’initiation et de la rencontre avec les mystères de la Vie.

Cette destruction de la racine religieuse ne signifie pas que les autres éléments fondés sur notre seconde source de savoir, la source intellectuelle et rationnelle, aient été également détruit. L’empire romain au contraire a utilisé le savoir intellectuel des peuples vaincus pour consolider sa puissance que ce soit au niveau des Arts, des techniques de construction, des techniques de fabrication des biens matériels comme des équipements militaires. C’est la cavalerie germanique qui a aidé les fantassins des légions romaines à vaincre notamment les Gaulois.

Un poète qui a achevé sa démarche initiatique et qui partage son évolution humaine, n’oublie pas cette racine religieuse des cultures développées par les peuples. Si elle nous est interdite depuis deux mille ans en Europe, elle a été utilisé par les dirigeants des différents systèmes de pouvoir qui se sont succédés jusqu’à nous.

Le noeud de fables est avant tout élaboré avec des enseignements , des dogmes, des mythes religieux que ces dirigeants ont imposés à leurs peuples privés de pratique et d’enseignement spirituels.

Nous devons apprendre à analyser ces fables religieuses avec notre pratique spirituelle et notre rencontre personnelle avec les mystères de la Vie. Ceci commence par dire Non à cet interdit posé sur l’utilisation de notre première source de savoir.

Nous y viendrons dans la Partie 4 des Réseaux de Vie intitulée l’Art de Vivre. Cependant à chaque fois que nous parlons des systèmes de pouvoir et de leurs dirigeants, nous évoquons de manière sous-jacente la nature religieuse de leurs dogmes fanatiques destinés à nous soumettre.

La prédestination des élites à gouverner le monde.

Aujourd’hui, dans le monde occidental, le principal noeud de fables utilisés par les dirigeants du système capitaliste libéral, repose sur le dogme de la prédestination des élites à gouverner le monde. Cette prédestination des élites est le fondement de la secte anglo-saxonne des puritains. Cet enseignement religieux est présent dans la doctrine chrétienne élaborée à Rome autour des papes depuis le Concile de Nicée (325 après J-C).

Nous l’avons indiqué précédemment dans le chapitre 2 de cette partie introductive de l’essai : en 1790, l’abbé Sieyès, jésuite de formation, a influencé la Convention pour interpréter les idées philosophiques de Rousseau dans le sens de la doctrine catholique romaine : l’élite instruite doit accomplir l’oeuvre de Dieu et réaliser le Bien commun, mêmes si les peuples veulent défendre des intérêts plus conformes à leurs raisons de vivre.

Pour le moment, ici, nous pouvons indiquer une vidéo qui aborde ce sujet de la manipulation de nos cultures à travers les dogmes religieux, la destruction de l’histoire et la rédaction d’une nouvelle histoire conforme à la volonté des dirigeants des systèmes de pouvoir pour soumettre les peuples à leurs intérêts privés et à leur enrichissement personnel sans limites.

document :

Conférence de Jordan Maxwell à propos de l’empire romain qui a effacé et reconditionné l’histoire des peuples et du monde avec la technique de la terre brûlée et du mensonge, modifiant nos racines, coutumes et religions pour dominer jusqu’à étendre son pouvoir sur le monde entier et répandre ses doctrines et idéologies dans un total fascisme.

Chercheur et décrypteur au long cours sur les sociétés secrètes, les symboles, les Illuminati, et les pouvoirs en arrière-plan, Jordan Maxwell est sans doute le doyen des chercheurs dans ce domaine, avec près de 50 ans de recherches à son actif. Il a lui-même inspiré de nombreux auteurs parmi lesquels David Icke, Zécharia Sitchin ou encore Peter Joseph, l’auteur du film Zeitgeist. « Je voudrais que vous sachiez une chose », dit-il, « et que vous vous en souveniez. Rien dans ce monde — rien — ne fonctionne comme vous le croyez. » Au cours de ces 50 minutes de conférence, Jordan Maxwell dresse un portrait au vitriol et sans concessions de la structure sous-jacente de la société occidentale, derrière les façades convenues des institutions administratives, politiques et religieuses. Une analyse et une opinion tranchées qui ne laissent pas indifférent… A vous de juger.

source de la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=vgjq5He21_w

Jordan Maxwell est un chercheur qui décrit ce qu’il a trouvé, constaté, compris. Son expérience est précieuse dans la révélation des arcanes de ces dogmes et ces fables qui nous assignent à résidence dans le système capitaliste libéral anglo-saxon.

Trancher le noeud de fables va plus loin car ceci suppose une fois les fables détruites, remettre en place la pratique du cheminement spirituel avec l’aide des enseignements spirituels libérés des dogmes religieux. C’est le job du poète ! Pierre Legendre ne s’est pas égaré ou pire trompé en appelant l’aide des poètes pour trancher ce noeud de fables destinées à nous soumettre.

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